Blog de littérature et société 2014

Les dix Maximes du mariage in "L'Ecole des femmes" de Molière

Répétition ...


Sur Hiam Abbas : pour approfonfir

Je vous propose de voir la bande-annonce de son film "Héritage" et une interview de l'actrice-rélisatrice sur les "frontières".

Et la bande-annonce de "Miral" où vous découvrirez une sublime actrice.


Festival International de films de femmes

Nous nous rendrons le 21 mars au festival de Créteil dont vous trouverez le programme en cliquant sur le lien suivant : 


Lettre à Madame Sand

dans la catégorie George Sand

Madame Sand, je vous écris par rapport au discours que vous avez prononcé au Comité central électoral dans le cadre du débat sur le suffrage universel d'avril 1848. Je trouve que vous avez absolument raison, je suis entièrement d'accord avec vous.

La femme est très influençable et ne pourrait faire un choix sans l'influence d'un homme sûrement à cause du lien du mariage et le fait qu'elle soit sous la tutelle de son mari. Par exemple si les femmes avaient le droit de vote, le mari influencerait sa femme, sauf si elles brisent le fonctionnement de la société. Ce qui ferait un scandale. Si les femmes font et deviennent comme les hommes, qui pourra s'occuper de l' éducation de nos enfants ? Le monde deviendrait un univers masculin. De plus, les femmes devraient intégrer le domaine médical afin que les jeunes filles en consultations ne se fassent pas toucher par des hommes, question de pudeur. J'admire vos pensées. Les femmes sont douées pour tout ce qui est médical et pharmaceutique : elles sont liées à la nature, si douces. Mais, leur attribuer le droit de vote serait un trop gros changement pour la société de nos jours. La société serait chamboulée par un changement pareil, il y aurait peut être une révolution d'homme contre le droit de vote des femmes, qui sait ... Mieux vaut avancer lentement et surement que trop vite et mal, je vous le garantis.

Salutations les plus sincères.

Sophie Mosser


Lettre de soutien à Olympe de Gouges

dans la catégorie Olympe de Gouges

Madame Olympe de Gouges,                                                                   Paris, le 7 novembre 1791

Résident présentement à Auteil, 16 rue du Buis

Madame,

Après la lecture de votre Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, je sais que mes yeux se sont ouverts plus grands qu'ils ne l'ont jamais été. Je fréquente de plus en plus les salons d'Anne-Catherine Helvétius et de la comtesse de Beauharnais, et plusieurs lectures de votre œuvre monumentale y ont été faite là-bas.

Je pensais tout d'abord que votre Déclaration serait ironique et aborderait le thème avec humour (ce qui m'aurait grandement déçue, Madame, car, comme vous le dites si bien, « la force de la raison » m'anime), mais j'ai découvert avec stupeur et saisissement qui vous brandissiez avec grâce les étendards de l'égalité à travers les mots et les lignes que vous avez écrits. Vous avez rédigé un véritable appel à la suppression des injustices faites aux femmes, et je voulais vous dire à tous prix que votre pensée a été comprise et entendue.

J'ai l'honneur de pouvoir dire que j'ai moi-même participé à l'extension et à la propagation de vos pensées parmi mes connaissances, et que chacun et chacune des ignorants qui a croisé ma route est maintenant informé, à coups subtiles et à jeux d'esprit fins et travaillés, qu'une égalité entre les sexes n'est pas une fiction. Et je suis fière d'avoir remarqué que dans les yeux de la plupart des femmes ouvertes d'esprit une étincelle s'est allumée.

Je partage sans condition l'ensemble de vos idées sur l'esclavage aussi, et je suis indignée que les esclaves enfin libérés se mettent à emprisonner leurs propres femmes dans le tissu de mensonges d'une inégalité fictive.

Pour conclure, Madame, je prie pour que notre voix soit entendue et que nos cris de révolte brisent par leur force le mur masculin du mépris et de la vanité.

Avec toute mon admiration distinguée et respectueuse,

Roxane Barbier.

         


Discours d'une combattante

dans la catégorie George Sand

Camarades, Camarades

Souvenons-nous... De Nathalie Le Mel, qui servit pendant des jours et des jours, un bol de soupe, un sourire, une attention, à nos combattants de la liberté, à tous ces hommes et femmes qui s'écroulèrent, contre la barricade, vibrant encore de cette attention minime. Ces actions qui en ces temps de combats, comptent autant, qu'une petite éclaircie, ou qu'une journée sans coups de feu ni larmes. Cette femme, a aussi combattu, livrant son sang pour la République en criant "Vive la Commune". Cette femme est un exemple pour l'humanité entière, de foi dans l'idéale,  d'espoir. de labeur, d'action philanthropique.

Souvenons-nous, d'Elizabeth DMITRIEFF, sœur, venue des plaines immenses de Russie, participante de la semaine sanglante, qui combattit autant que n'importe quelle française, contre l'hydre Versaillaise.

Souvenons-nous de Victorine Brocher, qui donna, plus qu'elle même,  combattant, soignant, nourrissant étant partout où s'entendait les cris des agonisants, partout où les hommes de Thiers, faisait s'écrouler dans des flaques de boue et de sang mêlée,les combattant de la justice.

Ces femmes , ces trois femmes, ne sont que des exemple, elles furent mille et cent, elles furent des milliers, une infinité levant le poing pour la liberté.Certaines emprisonnées, dans des iles de l’autre cotés du monde, loin de tout ce qu'elles avaient aimé, d'autres contraintes à l'exil ou même exécutées.

Et on vient ensuite me dire que les femmes ne méritent pas le droit de vote, qu'on ne peut pas leurs donner le droit de faire entendre leurs voix pour l'ensemble de l'humanité! N'ont-elles pas versées le même sang rouge et écarlate que les hommes, n'ont-elles autant souffertes? N'-ont elles combattu? N'ont-elles était fusillées? Ne sont-elles mortes en criant vive la Commune?

 Sachez que ceux qui combattent contre ces droits essentiels ne sont que des Adolphe Thiers! Que dis- je! Des Bismarck! Des Jules Ferry! Des ennemis de la commune, de la liberté, de la justice et de la République!

Victor Ezenfis


lettre

dans la catégorie George Sand

Chère amie,

Je t'écris pour t'encourager dans ton combat que je te trouve très courageux !

George Sand 


Lettre pour Louise Michel

dans la catégorie Louise Michel

Paul Piquemal
20 rue de la Bastille
75009
Louise Michel
10 avenue des Taupiers
75002

    Madame,

Je voulais tout simplement vous encourager dans votre combat.
J’ai été frappé par la pertinence et la justesse des propos que vous avancez dans votre écrit intitulé « Prise de possession ».
Vous dénoncez fortement le fonctionnement du capital et de ses revenus fondés sur l’exploitation lorsque vous citez : « ce que les autres ont semé depuis des milliers d’années qui sert à vivre somptueusement en ne faisant rien ».
Vos propos illustrent bien le thème du capital et de l’argent qui en cette fin du XIXème siècle ordonnent la société.
Vous soulignez très justement la fracture existante entre les travailleurs et ceux qui les exploitent et dénoncez la stérilité du capital avant de terminer par une vision apocalyptique de la situation lorsque vous évoquez « les pourritures sociales, le raz-de-marée, … »

Vous suggérez finalement qu’une telle logique capitaliste n’a aucun avenir et que chacun doit reprendre possession de soi, reprendre ce qui appartient à chacun, le seul bien véritable, la liberté.
Le très juste titre de votre ouvrage « prise de possession » illustre d’ailleurs bien que le monde entier est à tous, chacun prendra alors ce qu’il lui faut. Ce monde à venir et cette vie qui sommeille en nous, ne demandent finalement qu’à s’éveiller à nouveau.

Je vous encourage bien sincèrement à poursuivre votre combat dans ce sens, nous pourrons alors connaître le bonheur et la satisfaction d’y être enfin arrivés.
Bien à vous.


Lettre pour madame Sand

dans la catégorie George Sand

Cher madame Sand,
Je vous suis depuis vos débuts et ai lu la plupart de vos écrits.
Mais votre discours au Comité central électoral dans le cadre du débat sur le suffrage universel est, pour moi, un discours borné, osé mais surtout faux.
Vous dites que si les femmes ont ce droit de vote, elles seront influencées par les hommes. Je trouve cela insultant, selon vous, une femme n'aurait pas d'opinion personnel d'après ce que je comprends, vous pensez qu'elle serait guidée par l'homme, mais non ! Vous vous trompez ! Certes, certaines femmes le sont mais pas toutes !                                                                          Vous dites croire les femmes aptes à toutes les sciences, à tous les arts et même à toutes les fonctions comme les hommes mais donc, pourquoi ne les croyez vous pas aptes à voter ? Qu'est-ce que le suffrage universel pour vous ? Pour moi c'est l'expression de l'opinion de chaque humain, tout le monde y a le droit ! Lisez puis relisez ma lettre pour y comprendre le but.                                                                                                                                                                     Sincères salutations                                                                                                                                        Madame Hotrat.                                        Lunis Messaoui 2e4


Une femme, un combat

dans la catégorie George Sand

Louise BEILLARD

1 rue Constant Pilate

92230 Sceaux

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   

George SAND

34 Quai de Grenelle

75014 Paris

  

Chère George Sand,

  Je vous écris en ce jour pour vous donner de l'aide, une aide amplement méritée. Je me réfère pour cela à votre discours au Comité central électoral du débat sur le suffrage universel, en avril dernier.

  La vie des femmes a été, depuis des générations, réduite a une vie d'esclaves, sans droit, sans possession. Nous sommes l'égal de l'homme. Différentes, mais égales. La femme doit conserver son sexe et brandir sa revendication de ses droits! « Les femmes sont aptes à toutes les sciences », et c'est vrai. Les femmes sont l'égales de l'homme, tout du moins en intelligence. Il suffit juste à la femme de lui permettre d'améliorer son éducation et d'agrandir son domaine de connaissances, et ce jour-là, vous verrez !

  De plus, les femmes ont cette patience et cette minutie que n'ont pas les hommes. Elles seraient donc bien plus aptes à exercer certaines fonctions occupées aujourd'hui par des hommes. Je pense en ce moment même aux fonctions de comptabilités, mais il y en a tant d'autre ! Si seulement les femmes pouvaient accéder à certaines études, elle pourraient faire tant de choses, qui dépasseraient même la propre capacité des hommes!

  Elle mérite leurs droits autant que les hommes, après tout, leurs combats furent aussi sanglants, et leurs causes d'autant plus justes.

  Car oui, nous n'avons pas été seules à mener ces combats ! Tant de femmes sont passées avant nous, tant ont décidées de revendiquer leurs droits. Et cela n'a pas été vain. Je fait évidemment référence à Jeanne-Désirée Gay, qui a su s'impliquer dans les causes qu'elle pensait noble et qui a réussi à se faire entendre. Mais aussi à Jeanne Deroin ou encore à Eugénie Niboyet. Toutes ces femmes ont eu le courage de proclamer nos droits et de mettre tout en œuvre pour les appliquer. Elles ont tout sacrifié, et ont, pour quelques unes, tout perdu. Sauf peut-être l'honneur, et la reconnaissance. Oui parce qu'elles le méritaient.

  Et vous le méritez aussi, Madame Sand. Vous avez sacrifié jusqu'à votre nom pour pouvoir militer et réclamer ce qui nous appartenaient de droits. Vous êtes maintenant reconnue comme notre chef, la dirigeante de nos idées. Ces idées que vous avez eu le courage de proclamer, alors que d'autres se terraient sans émettre leurs pensées.

  Je vous salue, chère Madame Sand, en espérant que vous avez apprécié cette lettre encourageante que j'ai écrit avec mon cœur et ma pensée.

Cordialement,

Louise Beillard


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