Luke

Le jeune homme tremble. son nom est Gavrilo Princip et dans sa poche, il tient un revolver.

 

            Le 28 juin 1914 à dix heures dix, Gavrilo Princip était caché dans un buisson avec deux grenades, le revolver de sa mère et un fusil au cas où les gardes le trouveraient. Il réfléchit deux minutes et se décida : il sortit le revolver et tira sur le moteur. La limousine  explosa, le conducteur mourut sur le coup mais le prince François-Ferdinand n’était que blessé et essayait de sortir de la voiture avec l'aide de deux gardes. Gavrilo envoya une grenade pour finir le travail. A dix heures quinze, tout était fini, François-Ferdinand était mort.

 

Gavrilo courut en dehors de la ville, vola une voiture et s'échappa sans se faire repérer. Il roula plusieurs heures puis trouva un hôtel dans lequel manger et dormir. Entre temps, des gardes cherchaient le tueur du prince François-Ferdinand partout dans le pays.

 

Le lendemain matin, Gavrilo entendit à l’accueil de l’hôtel des gardes qui demandaient à l’hôtelier s’ils avaient vu un homme moustachu, brun, maigre et mal habillé. Gavrilo sauta par la fenêtre et prit la voiture, mit la clef sur le contact mais, malheureusement, la voiture ne démarra pas. Il recommença sans succès et il comprit que la voiture avait été sabotée par les gardes qui, d’ailleurs, arrivaient. Ils le sortirent de la voiture et le mirent au sol. Mais Gavrilo, très rapide, attrapa son fusil, tira sur deux gardes, puis prit une grenade et la lança en direction des trois autres gardes. La grenade les tua tous sauf un qui criait de douleur.

 

Gavrilo savait qu’il n’avait plus beaucoup de chance de s’en sortir, à moins de quitter l’Europe, mais ce serait très dur voire impossible car maintenant plus d’une dizaine de pays étaient à sa recherche. Il réfléchit à son évasion et il décida de prendre la solution la plus simple : trouver un petit village isolé où il pourrait rester jusqu’à la fin de ses jours.

 

Il était pressé de trouver une nouvelle vie plus calme, mais il lui fallait une voiture. Il prit son fusil, le pointa sur la tête de l’hôtelier et lui demanda ses clefs. Celui-ci, hésitant, lui donna quand même. Gavrilo monta dans la voiture, mit le contact et partit pas très fier de ce qu’il venait de faire. Plusieurs heures plus tard, il avait enfin trouvé un petit village avec une centaine de civils et de quoi vivre.

 

En faisant le tour du village, il remarqua deux gardes en train de discuter à côté de la banque. Il partit d’abord acheter des vêtements pour éviter que l’on le reconnaisse puis il alla acheter des grenades à l’armurerie du coin avec les économies qu’il a eu en travaillant avant d’assassiner le prince François-Ferdinand. Sans attendre, il se mit derrière une maison près des gardes et il lança une grenade qui les explosa plus une partie de la banque. Désormais en sécurité, il décida de rester un peu dans le village, le temps de gagner un peu d’argent pour se refaire des économies.

 

Sept mois plus tard, ayant trouvé l’amour et ayant gagné beaucoup d’argent à la loterie du village, il décida de rester le plus longtemps possible dans ce village avec sa femme afin de vivre une relation normale avec elle.

 

Cinq ans plus tard, il était marié, sous le nom de sa femme, et eut déjà trois enfants : un garçon de presque quatre ans, Ted, une fille de deux ans tout juste, Susan et un deuxième garçon de quelques mois, Mathis.

 

Pendant tout ce temps-là, personne ne s’était douté que c’était lui le tueur du prince François-Ferdinand. Malheureusement, le 9 novembre 1919, un ami du prince, qui passait par là avec des gardes, le reconnut et lança les gardes à sa poursuite. Gavrilo pris son fusil, appuya sur la gâchette mais l’arme n’était pas chargée et il se prit une balle dans l’épaule et tomba par terre. Il se releva rapidement et attrapa la grenade qu’il avait cachée des années auparavant dans le pot de fleurs de son jardin, la dégoupilla et la lança en direction des gardes. L’explosion tua les gardes mais l’ami du prince lui tira une balle en pleine tête et il mourut devant les yeux de tout le village.

 

Ceci est l’histoire de Gavrilo Princip.