Mise en scène du "Jeu de l'amour et du hasard"
19 05 2009Nous avons pu voir une mise en scène de Xavier Lemaire, avec la Compagnie des Larrons.
Voici la distribution :
Avec Isabelle Andréani, Gaëlle Billaut-Danno, Bernard Carpentier,
Julien Cigana ou Franck Jouglas, Xavier Clion ou Cédric Colas,
Christian Dubouis, Michaël Gaudeul.
Décors: Caroline Mexme
Costumes: Brigitte Elbar
Lumières: François Eric Valentin
Musique: W-A Mozart (variation sur "A vous dirais-je maman…")
Assistant: Michaël Gaudeul
Relations presse: Marie-Hélène Brian
Régie du Théâtre Mouffetard : Pascal Moulin et Stéphane Bergé
Régie Tournée: Niels Ronsin
Production: Compagnie Les Larrons - Co-production : T.A.M de Rueil Malmaison
Présentation de la mise en scène :
L'affiche du spectacle vu est la suivante :
source de l'image: http://spectacles.premiere.fr/pariscope/Theatre/Salle-de-Spectacle/Spectacle/Le-Jeu-De-L-Amour-Et-Du-Hasard4/(affichage)/press
Sur le site de la Compagnie des Larrons, vous trouverez des dossiers à télécharger ainsi que des notes de mise en scène de Xavier Lemaire.
Voici quelques images de la mise en scène de Xavier Lemaire (avec des acteurs parfois différents de ceux que nous avons vus):
En suivant ce lien, vous pouvez voir des extraits de la mise en scène de Xavier Lemaire que nous avons vue sur Le Jeu de l'amour et du hasard.
Critiques de la mise en scène de Xavier Lemaire :
Imbroglio et mélange des identités sociales pour une intrigue amoureuse. Sous le regard de Xavier Lemaire, la comédie de Marivaux perd ses ambiguïtés en cheminant du côté de la farce.
Repères désuets et conventionnels
Mais la comédie doit bien finir un jour. Quand le masque tombe, le stratagème se dévoile et la vérité du sentiment s’impose dans un jeu de miroirs enfin rééquilibré. Le dix-huitième siècle raffiné aime à jouer à se faire peur afin de mieux retrouver le confort intime qu’il était amusant de risquer en échange de plaisirs et de jouissances redoublés après l’effroi de l’incertitude initiale, après ses épreuves et ses défiances. La lecture de Xavier Lemaire est efficace ; le public rit. Elle manque pourtant de perspective, installant une fois pour toutes les maîtres dans l’élévation des sentiments et les valets dans le mouvement irréversible de leur dégradation. Ce théâtre-là ne remet aucune donnée sociologique en question, il avance avec ses repères désuets et conventionnels, faisant rire seulement d’un côté, là où il est de bon ton de se gausser. Pourtant, Xavier Clion en jeune maître apporte à ce monde condamné par ses préjugés la dimension d’un trouble existentiel salvateur. Quant à Christian Dubouis en Arlequin et Isabelle Andréani en Lisette, ils en font des montagnes, tirant la comédie du côté de la Foire et de la Farce. Davantage de distinction n’aurait pas nui à ces valets pleins d’esprit. Au lieu de quoi le spectateur est invité à légitimer à l’infini la suprématie des maîtres face à la niaiserie domestique.
Véronique Hotte
Source: http://www.journal-laterrasse.com/print2.php?id_art=2354
Quelques critiques sur le site de Pariscope.