Fausse route

 

Et si je décidais, brusquement, d’arrêter…

Non, je ne suis plus moi et je ne suis plus là

Une simple indifférence, le monde m’est étranger

Je refuse le jeu, il n’y a plus d’ici bas.

 

 

 

Vois, mes yeux sont vides et mes mains crevassées

N’ont plus besoin de crème, j’ai tué l’à venir.

Plus de corps social, mon enveloppe est gercée

Je torture ma carcasse parce qu’il faut en finir.

 

 

 

Je retourne en mon sein, visionne des images

Coupées de ton réel, qui endorment ma rage

Déserts de sable bleu, paysages de pierre…

 

 

 

Courons jusqu’au chemin où coule encore mon sang.

Sur l’autel des ratés, j’ai croisé mon néant.

Ma folie était folle ; je n’ai plus de marche arrière…