Un vendredi consacré à la musique en histoire des arts !

Vendredi, la journée a été consacrée à la musique en terminale histoire des arts ...

Tout d’abord, dans l’après midi, un membre du Chœur de Radio France est venu pour parler du ballet de Bartok, le Mandarin Merveilleux, composé en 1919.

L’occasion d’écouter la pièce en entier, et de nous préparer au concert qui avait lieu le soir …

La classe d'histoire des arts en train d'écouter le ballet en présence d'un membre du cheour de Radio France

  


C'était l’occasion aussi de prendre connaissance de l’histoire que nous résume Odile : « il s’agit d’une œuvre sur la prostitution ; cette pièce raconte comment une jeune fille est forcée par des brigands à séduire depuis sa fenêtre les hommes qui passeraient en bas. Ainsi les malfaiteurs pouvaient les dépouiller. Mais le troisième homme, le « mandarin merveilleux » n’est pas comme les autres. Il est obnubilé par la jeune femme si bien que malgré le fait qu’il soit étouffé ou pendu, le mandarin reste toujours en vie et il meurt après avoir eu la fille ».

 Sur le plan instrumental, nous avons compris, comme nous l’explique là encore Odile, que chaque instrument et chaque mélodie incarne un moment particulier de l’histoire : ainsi, « la clarinette va représenter la jeune fille et les cuivres ou le trombone le mandarin et les autres hommes. Les moments de luttes sont mis en musiques par le fait que les instruments jouent tous en même temps de plus en plus fort. Les trois jeux de séductions sont comparables par leur déroulement musical. La musique commence avec les violons qui jouent d’une façon rapide qui donne l’idée d’une course effrénée (une nuée d’abeille), on commence dans le vif du sujet on peut imaginer les brigands qui cherchent de l’argent en vain. On remarque clairement les moments de séductions entre la jeune fille et le premier homme ou le deuxième avec le rythme à trois temps de la valse qui est la danse de l’amour. Lorsque le mandarin fixe la fille on entend une note tenue dans l’aigue qui peut nous faire penser au regard qui reste fixe. La musique finie sur le dernier souffle du mandarin. »

Pour Marie, « le fait d'avoir décortiqué le ballet, m'a permis de comprendre pourquoi certaines notes étaient utilisées pour leur intensité, leurs rapidité et ainsi de  découvrir l'effet produit sur le spectateur. »


Ensuite, le soir, concert au théâtre du Chatelet de l'orchestre philharmonique de Radio France, mené par Susanna Mällki. Oriane nous raconte : « la soirée s'est déroulée en quatre parties. Le premier morceau joué a été The End de Oscar Strasnoy. Ce fut un morceau assez surprenant car différent des auteurs  que l'on avait pu écouter l'après midi même. J'ai trouvé ce morceau assez frustrant, car à certains moments au lieu de partir dans une mélodie classique, j'ai eu l'impression que les musicien se retenait en quelque sorte et donc au lieu d'être un morceau mélodieux, il était assez saccadé. Cependant, je l'ai apprécié car j'ai eu l'impression d'un dialogue entre les violons de droites et ce de gauche. Et ceci a été accentué par le mouvement apporté par les archets.

Le second morceau fut le Chemin V (pour guitare et ensemble instrumental) de Luciano Berio. Dans ce morceau, le gutariste occupait une place très importante, qui était symbolisée par sa chemise rouge et l’estrade sur laquelle il était installé.  Ce morceau fut assez surprenant car la guitare n'a pas été utilisée de manière conventionnelle. Cependant, on retrouvait des influences hispaniques dans la façon d'en jouer. Le fait de la taper rappelle le flamenco et le rythme parfois très rapide, les musiques tziganes.

Le troisième morceau était un second morceau de Oscar Strasnoy, nommé Y. Je trouve ce morceau est plus « agréable » que les précédents, car il y a une plus grande harmonie dans l'orchestre.

Et enfin la dernière œuvre était Le Mandarin merveilleux (1919)de Béla Bartok, que l'on avait « préécouté » l'après midi. Le fait de l'avoir étudié m’a permis de reconnaître des passages, notamment les trois étapes de séduction, et donc mieux comprendre le morceau contrairement aux morceaux précédent. En effet les indications que nous avait fourni l'intervenante de Radio France comme le fait que lors du premier jeu de séduction la musique décrit l'attitude de l'homme (à travers cela le compositeur se moque du personnage) ou encore les vents en rythme accéléré qui caractérisent l'intervention des vagabonds. Le fait donc d'avoir déjà écouté l'œuvre ne m'a pas gâché le plaisir de la découvrir en concert, au contraire. Le morceau est beaucoup plus intense grâce à l'acoustique et aux mouvements musiciens qui donnent du dynamisme. Ce qui m'a également beaucoup marquée, c'est le choeur qui n'a fait pas une intervention très longue, mais elle fut forte et j'ai donc mieux pu ressentir le chant funèbre que lors de l'écoute du CD.   

A la sortie du concert, certains d’entre vous étaient un peu déçus car ils s’attendaient à voir un ballet … Alors d'écouter un ballet sans voir la chorégraphie .... Et bien ça fait travailler l'imagination !  En plus, grâce aux explications que nous avions eu l’après midi, nous avons pu nous repérer dans la musique et imaginer la danse et le décor qui lui auraient pu lui correspondre … comme le dit très bien là encore Odile : « chacun peut en avoir une interprétation différente. Les lieux imaginés peuvent varier par exemple. Mais nous nous nous retrouvons tous sur une sensation commune : ainsi lorsque la musique est forte et emballée, nous imaginons une scène d’action et lorsque la musique se fait plus douce, on l’associe généralement au calme et à la tranquillité. » Rt puis ça permet aussi les associations d'idées : pour certains d’entre vous, cette musique a fait surgir des images très précises : ainsi, Eugène a associé cette musique (mais laquelle, il y avait trois compositeurs très différents les uns des autres ?) au film Parade, de Tati, sorti en 1974 … A l’écoute des premières mesures du Mandarin Merveilleux, dans l’après midi, certains d’entre vous ont pensé au bourdonnement des abeilles ; d'autres ont évoqué la scène où Blanche Neige est dans la forêt …

Voici le dessin de cette séquence où Blanche Neige s'enfuit et où les arbres prennent figure humaine (scène dessinée par Gustave Tengren, qui s'est lui-même inspiré de G.Doré).

Pour l’une de nos intervenantes, on pouvait associer cette musique au tableau futuriste ci-dessous, , celui deà cause de la décomposition du mouvement, et donc l’introduction d’une dimension temporelle dans la peinture, qu’elle retrouve dans cette musique.

Russolo, 1912-1913, intitulé Dynamismo de un'automobil104X140, musée national d'art moderne, centre Georges Pompidou. 

Moi-même, je l’associerai à la peinture expressionniste : le Cri de Munch ou encore Pragerstrasse d’Otto Dix, à cause de cette scène urbaine, qui se déroule sur un trottoir, et dans laquelle on voit une femme s’éloigner, peut-être une prostituée … Le tableau date d’ailleurs de la même époque que le ballet, 1920 … Le Cri lui est très antérieur (1893) …

Le Cri de Munch, 1893

Pragerstrasse, Otto Dix, 1920

Et les chorégraphes eux, comment ont-ils interprétés cette musique ??

Il a fallu attendre 1926 pour que le Mandarin Merveilleux soit chorégraphié pour la première fois ... il faut dire que le thème de la prostitution choque, et que le ballet est qualifié d'oeuvre pornographique ... Sur Wikipédia, 11 chorégraphies successives sont recensées ... Parmi elles, Roland Petit en 1980, ou Maurice Béjart en 1992 ...

Voici par exemple ci-dessous comment Maurice Béjart a interprété le ballet : 

et voici un lien vers une vidéo en ligne où on voit un extrait du ballet joué à Nantes en 2008 ...

Et pour conclure ... je vous conseille aussi de réécouter le sacre du Printemps dont la musique a été écrite par Stravinsky et dont nous avons écouté quelques notes en classe. Le sacre du Printemps a été chorégraphié par Diaghilev, et a été joué pour la première fois en 1913 ... au théâtre du Chatelet, où il avait fait scandale ! 

Il ne nous reste plus la prochaine fois qu'à aller voir la chorégraphie du Mandarin Merveilleux ... je crois qu'on y est à présent bien préparés !  

Commentaires

1. Le 23 juin 2012, par Roxane

La representation était très interessante dans la mesure où j'ai decouvert des artistes que je ne connaissais pas. Les créations que l écouté étaient differentes de celles que j'ai l'habitude d'entendre dans la musique classique: les mélodies étaient saccadées et le leitmotiv était difficilement identifiable. De plus l'ajout d'une guitare dans l'orchestre était original. J'ai beaucoup plus aimé Bela Bartock même si "ballet" evoque la danse qui n'était pas presente.

2. Le 23 juin 2012, par Pierre

Vendredi 20 janvier, je me suis rendu pour la première fois au théâtre du Chatelet afin d'assister à un concert classique. J'ai pu entendre plusieurs styles de musiques classiques.
La première partie du concert a été axée sur Stranoy et Beriot. Ces variations musicales me faisait penser à des bruits de la vie courantes les sons paraissaient irréguliers .Les musiciens en interprétant ce morceau ressemblaient à des robots. Je fus surpris et étonné.
Beriot, je fus surpris d'apercevoir, dans un concert classique, un instrument pour moi étranger à ce genre de musique : la guitare!!! Chaque coup que portait le musicien sur cet instrument m'oppressait, ça m'a dérangé.
Après l'entracte bien mérité, nous pûmes entendre "Le Mandarin Merveilleux "de Bartók .J'aurai apprécié y voir des danseurs .Ce morceau m'a séduit. Le rythme me convenait sans doute que l'audition m'a semblé plus familière que les deux autres.
Cette sortie m'a permis de m'ouvrir vers d'autres structures musicales...

3. Le 23 juin 2012, par Marina

Vendredi 20 janvier 2012, nous avons eut l’intervention de deux femmes travaillant à radio France. Ces femmes sont venues dans le but de nous donner des informations sur le ballet que nous allions voir le soir même. J’ai trouvé que leur intervention était judicieuse car il est vrai que je suis quelqu’un qui a besoin de comprendre pour apprécier de ce fait aller au concert sans avoir entendu au moins une fois ce ballet m’aurai vraiment gêné. Avec leurs explications j’ai pu imaginer le ballet en l’écoutant en classe.

Les deux femmes nous ont vraiment nourrit d’informations cependant à ma grande surprise je n’ai pas vraiment pensé aux informations qu’elles nous ont donné car ce concert a vraiment été une expérience très bizarre pour moi. Je ne dis pas que cela était désagréable, mais plutôt nouvelle et étrange car je n’ai toujours pas cerné les émotions que ce concert m’a procuré. Je ne peux pas vraiment dire que je suis très accro à ce genre de musique qui pour moi est beaucoup trop saccadée, et sans vraie logique. La musique ne suit pas fil logique, et il est vrai que pour une personne de logique comme moi cela est déstabilisant.

En écoutant le soir même le concert j’ai eut beaucoup de mal à imaginer l’histoire du mandarin magique. Il est vrai qu’en classe cela m’était imaginable mais en concert cela était déjà différent pour moi. L’intervention de ces femmes fut d’une très grande utilité et judicieuse car elles ont vraiment repris le système d’histoire des arts qui est : la comparaison, la citation et la réception. Et elles nous ont vraiment bien expliquer cela avec le ballet.
En conclusion je peux dire que cette intervention et ce ballet m’a vraiment chamboulé car je ne sais toujours que penser de cela car c’était pour moi une expérience étrange. Cette musique m’était étrangère, cependant je ne regrette en aucun cas d’avoir assisté à ce concert.
Marina

4. Le 23 juin 2012, par Alexis

Nous nous sommes rendu au théâtre du Châtelet le vendredi 20 janvier à 20h.
Je n'avais jamais vu de concert de musique classique, je suis donc content de m'y rendre dans un esprit de découverte. J'ai finalement été un peu déçu mais j'ai tout de même trouvé quelques choses intéressantes.
Le spectacle s'est départagé en trois parties : une première partie avec deux morceaux et une deuxième partie avec une création et Le mandarin merveilleux de Bartok. La première partie était... particulière. Je pense qu'elle était faite pour un public d'initiés. N'ayant aucune initiation à la Grande musique je dois admettre que j'ai été dérangé par ces deux morceaux très saccadés, ils me paraissaient peu harmonieux. Je pensais y voir un peu plus claire en voyant un guitariste (que l'on peut qualifié de haut en couleur) arrivé, la guitare est un instrument qui m'est un peu plus familier, mais même avec ce morceau est resté flou et difficile pour moi.
J'ai préféré la deuxième partie que j'ai trouvé plus « classique » et donc plus simple, plus harmonieuse. La soirée se conclue par Le mandarin merveilleux de Bartok que j'ai beaucoup aimé surtout par instant. J'ai un peu regretté de connaître l'histoire avant étant donné qu'il était dur de suivre et que par conséquent je n'arrivais pas à m'en faire ma propre représentation. Je pense que j'aurais aussi apprécié de le voir dansé étant donné que c'est aussi un domaine que je connais très peu.
Finalement ce fut une soirée intéressante et plutôt enrichissante. Même si je n'ai pas tout aimé j'y ai trouvé de nombreuses choses intéressantes.

5. Le 23 juin 2012, par Hortense

Ce vendredi soir, nous avons eu la chance dʼassister a un concert, en lʼhonneur du
festival Présence 2012 organisé par Radio France. LʼOrchestre Symphonique de Radio France nous a interprété Le Mandarin Merveilleux de Belà Bartok, ainsi que 2 autres créations originales de Oscar Strasnoy (The End et Y) et Chemin V pour Guitare de Luciano Berio. Chacun de ces morceaux étaient dʼun style très différent.
Bartok nous donnait une musique sombre, macabre. Cʼest une musique qui incarne très bien une profonde haine, une immense violence. Certains passages du ballet nous rappelait Blanche Neige dans les bois, face a une grande frayeur. Rien quʼà ce sujet, de prostitution, très peu abordé pour cet époque, et de la violence des vagabonds, qui se fait ressentir par les spectateurs surtout avec lʼattaque des violons, des contre-basses et des
percutions, cependant radoucit par la clarinette symbolisant la femme. Malheureusement nous nʼavions pas le ballet qui aurais pu réduire notre crainte face a cette musique.
Puis Oscar Strasnoy nous a présenté pour la première fois deux de ces compositions: Y et The End. Strasnoy, lui reprend une musiques plus douce, qui nous transporte. En effet jʼai préféré le premier morceau joué (The End), a tout le reste du concert car il nous suffisait de fermer les yeux pour partir ailleurs. Pour moi, fermant les yeux, je me retrouvait dans les abysses maritimes, au milieu des baleines, écoutant leurs cris, représenté par les
violons. On se transportait dans un autre monde.
On pourrait faire un lien entre Bartok et O.Strasnoy. Chacun de ces deux compositeurs, de siècles différents, nous permettent de nous évader, de laisser place a notre imagination.
Deux thèmes différents; lʼun violent et dure, lʼautre doux, calme et reveur, mais qui tout deux nous éloignent de la réalité.

6. Le 23 juin 2012, par Alice

C'était la toute premiére fois que j'assistais a un Ballet et je dois bien reconnaitre que tout ma impressioné, de la musique aux (trés) nombreux instrument de musiques en passant par le décor. Mais ce qui ma le plus impressioné c'est bien la chef d'orchestre (pour une foi qu'il s'agit d'une femme !!) car on voyait bien qu'elle vivait a fond la musique qu'elle "dirigeait" grace a ses mouvements parfois "léger" et parfois beaucoup plus "brusque".
Alors merci de m'avoir fais d'écouvrir tout ça !! Bonne soirée.

7. Le 23 juin 2012, par Oriane

On a donc assisté vendredi 20 à la représentation de l'orchestre philharmonique de Radio France, mené par Susanna Mällki. La soirée c'est dérouler en quatre parties.
Le premier morceau joué a été The End de Oscar Strasnoy. Ce fut un morceau assez surprenant car différent des auteurs que l'on avait pu écouter l'après midi même. J'ai trouvé ce morceau assez frustrant, car à certain moment au lieu de partir dans une mélodie classique, j'ai eu l'impression que les musicien ce retenait en quelque sorte et donc d'être un morceau mélodieux, il était assez saccadé. Cependant, je l'ai apprécier car j'ai eu l'impression d'un dialogue entre les violons de droites et ce de gauche. Et ce ci à été accentué par le mouvement apporté par les archets.
Le second morceau fut le Chemin V (pour guitare et ensemble instrumental) de Luciano Berio. Pour ce morceau il y a eu l'arrivé de la guitare au milieu de l'orchestre. Ce morceau fut assez surprenant car la guitare au centre de ce morceau n'a pas été utilisée de manière conventionnelle. Cependant, on retrouvait des influences hispaniques dans la façon d'en jouer. Le fait de la taper rappelle le flamenco et le rythme parfois très rapide, les musiques tziganes.
Le troisième morceau était un second morceau de Oscar Strasnoy, nommé Y. Je trouve ce morceau est plus « agréable » que les précédents, car il y a une plus grande harmonie dans l'orchestre.
Et enfin la dernière œuvre était Le Mandarin merveilleux (1919) de Béla Bartok, que l'on avait « préécouté » l'après midi. Le fait de l'avoir étudié j'ai pu reconnaître des passages, notamment les trois étapes de séduction, et donc mieux comprendre le morceau contrairement aux morceaux précédent. En effet les indications que nous avait fourni l'intervenante de Radio France comme lors de le premier jeu de séduction la musique décrit l'attitude de l'homme (à travers cela le compositeur ce moque du personnage) ou encore les vents en rythme accéléré qui caractérise l'intervention des vagabonds. Le fait donc d'avoir déjà écouter l'œuvre ne m'a pas gâcher le plaisir de la découvrir en concert, au contraire. Le morceau est beaucoup plus intense grâce à l'acoustique et aux mouvements musiciens qui donne du dynamisme. Ce qui m'a également beaucoup marquer, c'est le Cœur qui n'a pas une intervention très longue, mais elle fut forte et j'ai donc mieux pu ressentir le chant funèbre que lors de l'écoute du CD.

8. Le 23 juin 2012, par Odile

Le mandarin merveilleux de Béla Bartók que nous sommes allés voir vendredi 20 janvier au soir était un pantomime (un ballet mimé). Ce ballet a été mis en musique par Béla Bartók à partir d’un conte chinois. Le compositeur Austro Hongrois l’a composé en 1919 mais celui ne fut joué pour la première fois qu’en 1926. Cette œuvre connue la censure pour son thème érotique. En effet, le thème principal de ce conte est la prostitution. Une jeune fille est forcée par des brigands à séduire depuis sa fenêtre les hommes qui passeraient en bas. Ainsi les malfaiteurs pouvaient les dépouiller. Mais le troisième homme n’est pas comme les autres. Il est obnubilé par la jeune femme si bien que malgré le fait qu’il soit étouffé ou pendu, le mandarin reste toujours en vie et il meurt après avoir eu la fille.
Toute cette histoire est remarquablement retracée par Béla Bartók à l’aide de techniques musicales. Par exemple la clarinette va représenter la jeune fille et les cuivres ou le trombone le mandarin et les autres hommes. Les moments de luttes sont mis en musiques par le fait que les instruments jouent tous en même temps de plus en plus fort. Les trois jeux de séductions sont comparables par leur déroulement musical. La musique commence avec les violons qui jouent d’une façon rapide qui donne l’idée d’une course effrénée (une nuée d’abeille), on commence dans le vif du sujet on peut imaginer les brigands qui cherchent de l’argent en vain. On remarque clairement les moments de séductions entre la jeune fille et le premier homme ou le deuxième avec le rythme à trois temps de la valse qui est la danse de l’amour. Lorsque le mandarin fixe la fille on entend une note tenue dans l’aigue qui peut nous faire penser au regard qui reste fixe. La musique finie sur le dernier souffle du mandarin.
Cette musique a été créée à partir de cette histoire mais chacun peut en avoir une interprétation différente. Les lieux imaginés peuvent varier par exemple. Mais nous nous ramenons tous sur une idée commune lorsque la musique est forte et emballée, nous imaginons une scène d’action et lorsque la musique se fait plus douce, l’on pense généralement au calme et à la tranquillité. Mais pour observer tous ces détails, il faut être attentifs et ne pas perdre une seule note.

9. Le 23 juin 2012, par Marie

L'intervention de Radio France dans notre classe, quelque heures avant le concert m'a permis de savoir à quoi m'attendre, de connaître l'histoire du ballet de Béla Bartok et de découvrir de nouveaux instruments.
Le fait d'avoir décortiqué le ballet, m'a permis de comprendre pourquoi certaines notes étaient utilisées pour leur intensité, leurs rapidité et ainsi de découvrir l'effet produit sur le spectateur.
Malgré mes appréhensions concernant la musique contemporaine, j'ai apprécié cette sortie.
Tout d'abord, j'ai trouvé la salle très agréable, de par ses décorations et également de par son acoustique.
La première partie du concert était très originale, puisque c'était la première fois que je voyais un guitariste se mêler à un orchestre philharmonique.
J'ai d'ailleurs trouvé ce concept intéressant, car la guitare apporte des notes plus suaves et exotiques que les autres instruments présents. Cela créer également un contraste entre une musique contemporaine qui tire sur le classique grâce aux instruments tels que les violons, les violoncelles et le piano frappé et entre la guitare, qui selon moi possède un son plus moderne.
En ce qui concerne la partie d'Oscar Strasnoy, j'ai du mal à me prononcer, car je ne m'y connais pas assez en musique contemporaine pour pouvoir juger.
Cependant, je l'ai quand même trouvé intéressante.
J'ai également apprécié la seconde partie de Béla Bartok, car c'est sans doute ce qui se rapproche le plus des concerts classiques que j'ai vu auparavant. Le fait de l'écouter en classe à légèrement dissipé l'effet de surprise. Ceci dit, la surprise était quand même au rendez-vous, puisque écouter le ballet en direct est complètement différent.
J'ai été un peu déçue par l'absence de danseurs, pourtant sous-entendu dans le mot « ballet ».
J'ai donc aimé cette sortie, j'ai en effet apprécié la diversité des œuvres.
J'ai trouvé que la chef d'Orchestre mettait beaucoup d'intensité dans son travail, c'est sans doute ce qui à rendu la musique si puissante.

10. Le 23 juin 2012, par Eugène

Cette sortie était très intéressante du fait que je n'est pas souvent l'occasion d'aller voir un concert de musique classique. Comme je le pense la musique s'écoute avec plusieurs partie de nôtre corps: le rock n'roll s'écoute avec les oreilles, le coeur(accessoirement) et les jambes, le classique avec les oreilles, la tête et principalement le coeur. J'ai écouté ce concert avec mes trois "organes", les oreilles étaient satisfaites, la tête trouvait cela intéressant, mais le coeur n'y était pas, je le sais puisqu'en sortant de la salle j'était le même, aucune sensations n'étreignait mon coeur comme les autres fois ou j'ai pue allé voir des concerts de classique. C'est pourquoi je considère ce concert comme intéressant mais sans que cela aille plus loin, et j'ai le sentiment que cela venait de la chef d'orchestre qui ne dégageait aucune énergie que mon corps ai capté.
Ca m'a fait penser à une partie d'un film de Jacques TATI sortit en 1974 "Parade".

11. Le 23 juin 2012, par Marie Anne

Vendredi 20 janvier à 20h nous avons assisté à un concert donné par l’orchestre philarmonique de radio France dans le cadre du 20 ème festival Présences.
Dans la soirée l’orchestre a interprété 4 œuvres : the end d’Oscar Strasnoy, Chemin V pr guitare et ensemble instrumental de L.Berio ; X d’Oscar Strasnoy et le Mandarin Merveilleux de Bela Bartok.
Plus tôt dans la journée nous avions rencontré une chanteuse du chouer de radio France. Lors de cette rencontre, elles nous ont fait écouter l’œuvre de Bela Bartok tout en nous l’expliquant de manière à nous familiariser avec ce genre de musique (la musique contemporaine).
Il était intéressant de voir quels pouvaient être les points communs entre cette musique contemporaine et des oeuvres plus classiques.
Durant le concert j’ai été très surprise car (évidemment) je n’ai pas pour habitude d’écouter ce genre de musique.
Cette musique m’a tellement surprise que j’ai été prise d’un fou rire au début du solo de guitare de Chemin V pour guitare et ensemble instrumental.
Cela dit c’est une musique très expressive quand on prend le temps de l’écouter.
J’ai bc aimé pouvoir voir quelles techniques les musiciens utilisaient pour faire des sons particuliers (comme pincer les cordes par ex au lieu de les frotter avec l’archet.

12. Le 23 juin 2012, par Naomi

Vendredi dernier nous nous sommes rendus au théâtre du chatelet afin de voir dans le cadre d’un festival, 4 pièces de musique moderne (classico-moderne). Les trois premières, dont 2 de Strasnoy, m’ont parues vraiment étranges et peu agréables à écouter. Je n’ai rien eu l’impression d’entendre d’autre qu’une cacophonie de violons grinçants et maltraités, des sons tantôt stridents, tantôt surgissants de nulle part et ne formant aucune mélodie, sous le contrpole d’une chef d’orchestre déchaînée. Quelle n’a donc pas été ma surprise lorsque à l’entracte j’entendis « quels virtuoses » et autres commentaires vantant les mérites de ces pièces qui me sont, apparemment, passées bien au-dessus. Je pense qu’en effet, le public visé était un public avisé et fin connaisseur ?
Quant à l’œuvre de Bela Bartok, que nous avions étudiée l’après midi même, qui s’opposait vraiment, d’après moi, aux précédentes, mes impressions furent toutes autres. J’ai eu l’impression que les musiciens jouaient avec leurs tripes, une tension forte régnait dans la salle, la musique se faisait très légère et presque grivoise de temps en temps, puis devenait très agressive. J’ai seulement été déçu par l’absence de danseurs « mîmes » ainsi que du fait de déjà connaître le synopsis, ce qui brimait un peu l’imagination.