15 octobre 2011

Groupe sur la danse ...

Pour votre sujet, je vous propose de choisir une danse (genre la salsa, la capoiera, la danse orientale ...) et un territoire (Paris / la France par exemple) et de faire une étude sur le modèle de celle qu’on a faite pour l’immigration :

1.   Des danses venues d’ailleurs : le pays d’origine

Quel est le pays d’origine, comment cette danse est pratiquée la bas, quels types de pas, de rythme etc.

2.   Des danses importées par une communauté ethnique dans le pays d’accueil

Comment ces danses sont-elles importées ; font-elles l’objet de modifications, de métissage en arrivant ds le pays d’accueil ?

3.   Auj, un véritable métissage culturel

Effet de mode ; ces danses st pratiquées par tt le monde … sans que ceux qui les pratiquent sachent forcément gd chose sur leur origine …

12 octobre 2011

Le premier tour des primaires socialistes ... commenté par Léna, Najmah et Lauren

Vous aviez comme consigne de regarder les résultats des primaires socialistes et d'écrire un article indiquant si ces résultats constituaient une surprise par rapport aux sondages que nous avons étudié (en terme de participation, et concernant les résultats des candidats). Vous deviez pour cela utiliser les termes de vote utile / ou vote protestataire / outsider ... Puis vous deviez indiquer le programme des deux vainqueurs du premier tour, en vous aidant le l'article du Figaro que nous avons étudié vendredi 7 octobre ... 

Voici la synthèse des copies de Léna, Najmah et Lauren, qui ont fait preuve d'un vrai talent de journalistes !

 

PREMIER TOUR DE LA PRIMAIRE SOCIALISTE SANS SURPRISE.

C'est le duel que tout le monde annonçait. François Hollande et Martine Aubry s'affronteront dimanche prochain lors du second tour. Ce scrutin est tout à fait inédit, puisqu'il s'agissait de la première primaire ouverte socialiste, avec 2,6 millions de votants, c'est donc une élection qui a passionné les français. La "barre du succès" fixée à 1 million de votes a été allègrement franchie. Pour le parti de gauche, c'est une primaire réussie.

Le match était serré entre les deux candidats du PS, puisquen effet, alors que les sondages annonçaient que Martine Aubry ne parviendrait pas à refaire son retard sur Hollande, la maire de Lille a obtenu 30,4 %¨des suffrages juste huit points derrière le député de Corrèze qui avait 39,2% de votes. Ces résultats n'étaient pas vraiment une surprise mais on ne s'attendait pas à un si court écart.

Les suffrages désignent Arnaud Montebourg comme l'outsider de cette primaire. Ainsi, il a créé la surprise en décrochant la troisième place du podium avec 17,2%(400 000) de votes. Grâce à ses idées (lutte contre la corruption, contrôle des banques, sixième république), il réussit le "coup" de cette primaire. Ségolène Royal, en revanche, est la grande perdante. Elle s'était pourtant décrite la veille comme forte et confiante.

Les finalistes vont donc désormais s'affronter sur leurs programmes respectifs : pour réduire l’âge à la retraite à 60 ans, le favori aux primaires socialiste est d’accord  «pour uniquement ceux qui ont déjà tous leurs trimestres ».Tandis que Madame Aubry voudrait l’autoriser à « ceux qui ont leur durée de cotisation ». Pour l’emploi, François Hollande voudrait créer des contrats de génération avec un coût élevé à 8 milliards d’euros par an. Martine Aubry, au contraire trouve ce choix trop onéreux. En ce qui concerne l’éducation, François Hollande propose de créer 60 000 postes (prix annoncé à 2,5 milliards d’euros), alors que Martine Aubry de son côté voudrait revaloriser le salaire des enseignants et embaucher des psychologues ainsi que des médecins. Pour finir, en ce qui concerne « les déserts médicaux » (la santé) François Hollande propose d’inciter les médecins à exercer dans les zones déficitaires contrairement à Martine Aubry qui voudrait les obliger.

On envisage donc un duel serré pour le second tour … Que nous réserve la suite ? Suspens suspens …

 

 

Le code Lyoko et l'île Seguin

Pour les 1ères ES qui travaillent sur l'île Seguin, voici l'île Seguin vu par code Lyoko ... 

On arrive sur l'île par le souterrain (qui passe sous la Seine ...). On reconnait le pont Daydé ...

Voici l'usine Renault et la pointe de l'île Seguin :

et le plan de l'usine, proposé par le site http://www.codelyoko.fr/lieux/usine.cl

La maison sur le toit

On en parlait en classe ... vous devez absolument consulter ce site (http://culturevisuelle.org/blog/8358) au sujet de la "maison à l'envers" dont je vous parlais et que j'avais découvert dans le journal "métro" en septembre ... ça doit être la mode, puisque semble-t-il Direct Matin en avait également publiée une en mars ... L'auteur montre que cette maison, montrée dans le journal pour son aspect insolite, véhicule en réalité tout un imaginaire de la catastrophe, des maisons renversées par les tempêtes et les tsunamis ... publiée en mars, la photo faisait écho aux maisons renversées par le tsunami au Japon ...

Direct Matin, lundi 28 mars 2011 ; photo issue du blog culture visuelle.org http://culturevisuelle.org/blog/8358

que l'auteur du blog met en relation avec cette autre photo : 

Une maison à l'envers à Ofunato dans la préfecture d'Iwate, le 15 mars 2011. Photo extraite du même blog (http://culturevisuelle.org/blog/8358) j'espère que l'auteur me pardonnera cet emprunt ...

J'en profite pour vous indiquer un lien vers un autre site dont m'a parlé Félix : les fermes verticales ..http://energie.lexpansion.com/prospective/fermes-verticales-utopie-ou-revolution-_a-34-5327.html Ce sont des fermes installées dans le milieu urbain ... ça nous rappelle les projets que je vous avais montré pour le Grand Paris ...

10 octobre 2011

Blast de Manu Larcenet, et le paysage ... quel rapport ?

Mélanie nous propose ici une étude de la bande dessinée de Manu Larcenet, Blast ... sa mission était de choisir une oeuvre d'art et de la mettre en relation avec la problématique de cette année, le paysage ... c'était donc un difficile exercice de style (et ce qui est bien : Mélanie cite sa source à la fin de l'article ...), voici le résultat :

 

BLAST, Tome 1, Grasse carcasse, Manu Larcenet, coll. Dargaud, 2009

 

 

Résumé, tiré de la 4ème de couverture : « Je pèse lourd. Des tonnes. Alliage écrasant de lard et           d'espoirs défaits, je bute sur chaque pierre du chemin. Je tombe et me relève, et tombe encore. Je pèse lourd, ancré au sol, écrasé de pesanteur. Atlas aberrant, je traîne le monde derrière moi. Je pèse lourd. Pire qu'un cheval de trait. Pire qu'un char d'assaut. Je pèse lourd et pourtant, parfois, je vole. »

 

L’auteur : Manu Larcenet est un auteur de bande dessiné, d’origine française. Ses bandes dessinées décrivent un univers assez banal et emprunt d'une touche de maturité. On retrouve à de nombreuses reprises ses réflexions personnelles à travers ses planches. Le Combat ordinaire, décrit ainsi l'évolution d'un photographe, de ses passions, de sa vie en générale. Jouant d'humour absurde, mais aussi de tristesse, voilà un auteur dont plus rien n'est à redire. Il a d'ailleurs reçu, en 2004, le prix du meilleur album pour son œuvre le combat ordinaire.

 

L’histoire : quant à BLAST... Ce roman graphique reprend le fils d'autres de ses BD. Il se sert ici d'un personnage en parti banal, sans pouvoirs, sans envies particulières – au début tout du moins. Ce personnage, il l'appelle Polza Mancini, un homme d'origine Russe. C'est un écrivain. C'est symbolique d'être écrivain, paraît-il. Ouais, mais non. Polza, lui, écrit des livres de recettes de cuisine.

Il est mystérieux, obèse, dégoûtant... Mais surtout en prison. C'est comme ça que commence BLAST. Avec Polza en prison. Pourquoi ? On ne sait pas trop. Il aurait commis un grave crime, un meurtre. Mais c'est juste là un prétexte pour qu'il puisse raconter sa vie, sa démarche.

Et sa démarche, quelle est-elle ? C'est le Blast. Littéralement un traumatisme causé par l'effet de souffle d'une explosion. Il l'a vécut cherche à le revivre encore et encore. Ces brefs moments sont dès lors propices à insérer quelques couleurs dans ces 200 pages aux nuances de noir et de blanc.

 

Un peu de couleur dans une BD en noir et blanc ...

 

Racontant alors son histoire, Polza nous entraîne à travers sa rétrospection, mêlant des scènes urbaines, à d'autres plus mystiques en passant par des décors foisonnant de végétation. Le tout étant de savoir, sur quelles mesures ces paysages sont importants ?

 

Blast et les paysages ...

 

I] Un air cinématographique 

 

Une unique planche pour démarrer la première page du livre. Un décor. Un paysage en fait.

 

La première page de Blast

 

 C'est comme cela que l'on entre dans l'univers de BLAST. Dans un style monochrome, à l'encre de chine, on trouve un premier paysage, type portrait. Un décor tout à fait urbain, par sa lignée de grattes-ciel, qui parvient ridiculement à remplir un douzième de la page. Le trait est ondulé, esquissé, donnant un aspect rachitique à ces immeubles. Le ciel lui, n'est qu'un amas nuageux, épongé et formant une large nuance de gris, semblant tristement représenter la pollution urbaine. On remarquera très vite, l'essence défaitiste des décors urbains. Toujours surplombés d'un ciel sombre, ils sont tout à fait représentatifs du négativisme de Polza.

Mais plus que des représentations mentales de notre protagoniste, ces paysages sont des prétextes transitifs. C'est une page, un plan, pour marquer le passage entre le présent, où Polza est en prison, et celui qui suit, où se déroule l'histoire qu'il conte. On pourrait dès lors faire une sorte de parallélisme entre ce roman graphique et les rushs d'un film : chaque plan semble alors avoir été travaillé, comme un story-board, dont les planches collées l'une aux autres, donneraient la trame générales de l'histoire.

Plan général ou plan d'ensemble, on a de plus, par ces paysages, des rappels des photographies monochromatiques de Michel Cesconetto …


Voilà une photo de Michel Cesconetto

 


et voilà une planche de Blast

 

 

II] L'inspiration à la réflexion :

 Transitifs, ces paysages ont également un autre rôle. Ils marquent l'avancée de Polza. Ainsi, on démarre tout d'abord par des décors urbains, puis très vite l'on fait face à des lieux plus purs, car plus naturels. Ce sont des plaines baignées de soleil, l'orée d'une forêt, en début de soirée, le cœur de cette même forêt, dans la nuit profonde.

Tout cela inscrit notre protagoniste dans la solitude, car « le silence comme la solitude sont des inventions poétiques... Il suffit d'une nuit allongée sur le sol de la forêt pour s'en convaincre ! », dit-il même, au cour d'une nuit à la belle étoile.

De larges planches de végétation nous apparaissent de nouveau. Dessus découlent les airs intemporels, d'une nature qui ne se modifie pas. Elles contrastent avec la profonde forêt, dont la noirceur nous suggère la densité. C'est là, une longue marche invitant à la réflexion. Le décor végétal s'y prête tout à faire, comme la ballade champêtre de Rousseau.

 

Dans un second temps, on a une autre sorte de ''décor'' : les imposantes statues, venues droit de l'île de Pâques (comme le montre la couverture de la BD, cf photo ci-dessus). Elles sont naturellement entourées de mystères et de mythes. Leur apparition dans BLAST, renforce ainsi l'aspect mystique des choses, tout en continuant à faire jouer l'esprit du lecteur, par la massivité qu'elles prennent dans les pages.

Elles ne sont pas anodines en effet, dévorant la quasi-totalité de la page où elles se dessinent. Un effet de contraste vient renforcer leur présence, par la teinte saturée dont elles sont imprégnées et le décor grisé qui les entourent.

 

C'est de cette manière que l'on voit la touche personnelle de Larcenet. Dans ses BD, il crée un monde à part, s'ancrant pourtant dans un décor tout à faire réel et simple. Les lieux peuvent facilement se mêler à d'autres de notre connaissance.

De plus, par la réalisation rappelant le story-board d'un film, on ne peut que se figurer la probabilité qu'une telle histoire arrive près de chez nous. Le « et si... » nous vient sans problème à l'esprit. Et c'est peut-être ça, le plus prenant dans BLAST.

 

Avis :BLAST est catalogué comme ma BD ou roman graphique préféré. Le style monochromatique m'a très vite charmé, au même titre que les personnages, dont le physique est loin d'être sublimé. L'histoire, prenant un meurtre comme prétexte pour une immersion dans le mental de Polza, est si bien manié, qu'on finit par s'attacher à  cet obèse recherchant le Blast. Son histoire nous fascine, sa drôle de morale aussi et l'on dévore sans perdre de temps, les 200 pages composant la BD.

Je ne saurais que trop vous conseiller de jeter également un œil à une autre de ses BD : Le combat ordinaire, au style graphique, certes, différent, mais dont l'histoire se rapproche de BLAST, par son travail sur la vision de l'Homme.

 

Blast : 4 tomes prévus. Le second, déjà sorti, a pour sous-titre L'apocalypse selon Saint Jacky

Possible adaptation de BLAST au cinéma … à suivre …

 

Source : Site de Manu Larcenet : www.manularcenet.com

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