17 octobre 2011

Groupe sur le Monopoly

Je vous rappelle le plan qu'on a travaillé ensemble, autour de l'idée de monopole que votre prof de SES vous a proposé : 

  1. Le Monopoly, une marque, une entreprise kiste, une histoire
  2. Le Monopoly, un plateau de jeu, symbole du kisme et de la mondialisation

Faire une carte de Paris ac les quartiers les plus chers les moins chers / juxtaposer ac la « vraie » carte

Chercher sur internet les prix de l'immobilier actuellement, arrdt par arrdt

Faire une carte de France ac les régions représentées au Monopoly des régions

Faire une carte du monde ac les kales représentées au Monopoly à juxtaposer ac la carte des villes mondes

  1. Le jeu en lui-même : les stratégies

-          Le joueur cherche le monopole co l’entre elle-même cherche le monopole

-           mais c’est dangereux pr les autres joueurs / de même que la situation de monopole est dangereuse pour les autres entreprises

Dans le monopoly aucune règle n’interdit le monopole / ds la « vraie vie » une tentative de législation … quel bilan peut-on en faire ?

Guerre impossible, paix improbable ...

Voilà une citation ... qui est de Raymond Aron... et qui peut être un  sujet de dissertation au bac ... je vous poste un corrigé trouvé sur internet, et très légèrement modifié. Ce que je trouve intéressant dans cette correction, c'est que l'auteur a repris les termes du sujet pour construire son plan : I/ Paix impossible II/ Et donc neutralité impossible : la bipolarisation du monde III/ et guerre improbable ; vous remarquerez aussi que l'auteur parle des crises de la guerre froide, mais ne se noie pas dans l'évènementiel.

Voici donc le corrigé ...

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16 octobre 2011

L'hôtel de ville de Boulogne : après l'étude en classe, la visite ...

Après l'avoir étudié en classe (http://blog.crdp-versailles.fr/histargeo/index.php/post/26/09/2010/L-h%C3%B4tel-de-ville-de-Boulogne), nous sommes allés visiter l'hôtel de ville vendredi 7 octobre, sous la conduite d'un excellent guide ... voici le compte-rendu d'Odile, illustré par deux schémas, que je complète avec les deux schémas proposés par Oriane ; bravo pour ce très bon travail, qu'Odile a en plus pris la peine de compléter par la liste du vocabulaire que notre guide avait utilisé. La visite s'est poursuivie par le musée des années 30 ... une autre vision des maisons des années 30, en maquette cette fois-ci ...

Nous, Boulonnais passons tous les jours devant cet édifice qui nous paraît commun,  pourtant si nous nous arrêtons,  ne serait-ce que quelques minutes, nous nous apercevrons que ce bâtiment blanc et magistral n’est pas banal. Alors en quoi cette mairie est-elle si différente des autres ? Pour répondre à cette question nous nous intéresserons dans un premier temps à la mise en place du projet de construction de cet hôtel de ville, puis nous décrirons sa façade principale ainsi que sa façade arrière, pour finir nous étudierons  son organisation intérieure.

 La mairie de Boulogne-Billancourt a été construite dans les années 30 sur le choix d’André Morizet qui souhaitait un nouvel hôtel de ville, à équidistance de Boulogne qui était la partie nord et de Billancourt qui elle était la partie sud du Boulogne-Billancourt que nous connaissons aujourd’hui.  La population se faisant plus importante passant de 2500 habitants à 90000 dans les années 1930, il décida de représenter la ville grâce à une nouvelle mairie. C’est Tony Garnier (1969-1948, Grand Prix de Rome),  qui livra le bâtiment à la ville en 1934, mais ce fut Debat-Ponssan (1882-1842) qui dirigea les travaux sur place avec l’aide de Jean Prouvé (1901-1984). Tony Garnier a pensé la cité moderne de Lyon, étant Grand prix de Rome il avait une culture très classique de l’architecture et avait pour idée qu’une ville était constituée en 4 parties : le centre administratif, la zone industrielle, la zone de travail et la zone d’habitation. Ce découpage en parties va se ressentir clairement dans la construction de l’hôtel de ville de Boulogne-Billancourt. André Morizet était très marqué par les idées du socialisme municipal, il donna la priorité au citoyen et non aux fonctions de représentation. En effet, la mairie de Boulogne-Billancourt n’a pas été construite en un seul bloc, elle est composée de deux bâtiments distincts, l’un devant et l’autre derrière. Chaque partie représentant une fonction précise. La partie de réception est le bâtiment composant la façade donnant sur l’avenue (façade sud), tandis que la partie administrative se trouve en retrait (façade nord).  

Pour différencier les deux parties et donc les deux fonctions de la mairie, l’architecte a pensé à différencier les deux bâtiments par leur couleur et leurs matériaux. On découvre donc une entrée principale avec des murs blancs en pierre de comblanchien donnant un aspect précieux. En revanche la partie administrative se différencie par une couleur sombre (marron-gris) grâce à ses murs en béton bouchardé.

La façade sud est simple à première vue, on peut dire qu’elle est épurée. Elle étonne par sa monumentalité dû aux fenêtres en hauteur, qui décompose la façade en un rythme particulier (1-5 répété 3 fois). Ces fenêtres annonces les salles intérieures, en effet la forme épouse la fonction. L’auvent semi-circulaire ou la marquise qui surplombe l’entrée principale et la corniche tout en haut qui fait le lien entre les deux bâtiments rappelant le palais Farnese à Rome, sont les deux seuls éléments en relief de la façade sud. L’escalier imposant donne un effet de profondeur et permet au bâtiment d’être mis en avant car il est exaucé de son environnement. On notera la présence d’un rythme ternaire (corniche en trois épaisseurs) ou impair (nombre de fenêtres).

Schéma de l'extérieur de l'hôtel de ville proposé par Oriane : 

La façade nord pour sa part est en béton apparent. Elle est plus petite, fonctionnelle. L’escalier est à l’intérieur. Contrairement à la façade sud, elle possède plus de vitres pour  donner une plus grande luminosité aux bureaux. Pour ce faire les trumeaux sont réduits au minimum d’épaisseur. Entre deux trumeaux de fenêtres se trouve la travée.  On peut comparer cette technique à l’architecture des usines, on appelle cela l’esthétique industriel. On compte 4 étages de fenêtres les attiques (fenêtres les plus hautes) reposant sur un allège. Enfin le rythme ternaire est encore présent au niveau de la séparation entre les  vitres et les trumeaux en 3 couches.

En entrant par le bâtiment de réception, nous empruntons le grand escalier conduisant à la salle des mariages. Cet escalier est sobre, ses volumes amples sont soulignés par la lumière du lanterneau et des vastes verrières. Cet escalier  composé d’un palier entre les deux étages donne sur un vestibule. Il est aujourd’hui surplombé par une toile abstraite d’Olivier Debré, datant des années 80. Elle a remplacé une toile plus classique des Gobelins pour faire un pas symbolique vers la modernité. Cette toile aux couleurs chaudes  (jaune dominant) contraste avec le vestibule blanc et fonctionnel.

La salle des mariages offre un contraste important avec le vestibule. Les murs sont en majorité recouverts de feuilles dorées et le bas du mur est en noir. Les colonnes se fondent dans le décor grâce aux feuilles d’or et aux bas noir mais également à leur forme oblongue. Les proportions de couleurs du plafond sont inversée, il y a plus de noir que doré. Il a été réalisé par Georges Matthieu sur la demande de Georges Gorse. Le mobilier est lui à l’inverse du reste de la salle plus dénudé, ainsi les bancs de René Herbst (1881-1982) en fer sont d’une esthétique épurée.

Dans la deuxième partie de l'édifice, le bâtiment admnistratif, l'atmosphère est très différente : les bruits ne sont plus feutrés, la lumière plus vive. C'est un espace clair et organisé pour le citoyen. André Morizet souhaitait une grande lisibilité de l’espace. En effet, la salle est dotée d’un éclairage zénithal et de nombreuses baies vitrés. Les bureaux sont traversés par de nombreuses fenêtres. La lumière se reflète également dans le métal des balustrades en fer qui donnent un effet de transparence. Les éléments métalliques qui ferment les bureaux, et qui composent le guichet ont été pensés par Jean Prouvé. Enfin le rythme impair est on ne peut plus présent dans cet espace puisque les balustrades sont composées de trois barres de métal, les encorbellements sont aux nombres de trois (3 étages) sur toute la longueur de la salle et les corbeaux ou consoles sont en trois couches.

Ainsi la mairie de Boulogne-Billancourt est par son organisation simplifiée et son but architectural original, se différencie des autres hôtels de ville de son époque tel que la mairie de Paris avec ses nombreux ornements et motifs décoratifs. L’hôtel de ville de Boulogne-Billancourt a été classé monument historique en 1975.

Oriane propose un schéma récapitulatif de l'intérieur du bâtiment administratif

·         Vocabulaire :

 ü  Pierre de Comblanchien : calcaire très dur souvent utilisé en architecture de couleur beige, beige clair à rosé ayant un  aspect compacte à grains très fins.

 

ü  Béton bouchardé : Le béton bouchardé vise à obtenir un aspect proche de la roche originelle.

 

ü  Marquise : Auvent protégeant une porte, un perron ou une fenêtre.

  

ü  Corniche : Couronnement de construction, en saillie, ligne continue horizontale ou en pente.

 

ü  Trumeau : Mur, cloison, compris entre deux fenêtres.

 

ü  Travée : Espace entre deux poutres, entre deux colonnes.

 

ü  Attique : Petit étage placé au sommet d'un édifice au-dessus d'une frise.

 

ü  Allège : Partie maçonnée basse sur laquelle s'appuie une fenêtre, minceur sur un mur épais.

 

ü  Oblongue : De forme allongée.

 

ü  Balustrade : Elle constitue une barrière installée à hauteur d'appui souvent ajourée, faisant fonction de garde-corps, comme la balustrade d'un balcon.

 

ü  Encorbellement : construction en surplomb du plan du mur.

  

ü  Corbeau : Élément saillant du mur soutenant une poutre ou une corniche.

 

ü  Consoles : partie saillante dans un bâtiment destiné à supporter un balcon, une partie externe.

 

Qu'est-ce que l'art déco en architecture ?

Marie m'a posé cette question par mail : "Au sujet du concours photo, peut-on considérer la piscine Molitor comme étant de style art-déco ?"

La question est intéressante, comme celle de Pierre (cf http://blog.crdp-versailles.fr/histargeo/index.php/post/10/10/2011/Qu-est-ce-que-l-avant-garde-en-architecture). En effet,

- j'avais déjà eu cette discussion l'année dernière avec des architectes du CAUE qui étaient intervenues dans la classe ; pour elles, l'architecture "art déco" n'existe pas ... c'est une des caractéristiques de l'histoire de l'art, d'essayer de créer des catégories, des styles, pour pouvoir faciliter le "rangement" ... donc on a créé une "boite" architecture déco ... c'est une boite qui est pratique, mais tout le monde n'est pas d'accord avec ce système de rangement. C'est pareil pour l'avant-garde, on peut comprendre ce terme au sens large, ça désignerait d'une manière tout ce qui est en avance sur son temps, précurseur, ou Avant-garde avec une majuscule, ça désigne un mouvement particulier, restreint dans le temps ...

- on peut considérer que la piscine Molitor est art déco ... à condition de le démontrer : qu'entend-on par architecture "art déco", et comment la piscine correspond à ces critères, s'en éloigne ... une simple recherche sur Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Piscine_Molitor) permet déjà d'apporter quelques arguments ... : si donc Marie choisit cette architecture comme emblématique de l'art déco pour le concours photo, elle doit être capable d'indiquer sur la photo ce qui selon elle permet de ranger cette architecture dans cette "catégorie" ...

 

15 octobre 2011

Groupe sur la mondialisation de l'alimentation

20/10

Je récapitule ce qu'on s'est dit jeudi : vous pourriez vous baser sur les restaurants japonais et montrer leur développement ces dernières années, et expliquer cet engouement ; parallèlement s'est opérée une désaffection envers les restaurants chinois : 

- constat : de plus en plus de restaurants japonais 

Trouver combien il y a de restaurants japonais aujourd'hui, combien il y en avait il y a trente ans / faire la même chose pour les restaurants chinois

- explication : la mondialisation

Montrer que ce développement des restaurants japonais est concommittant avec l'ouverture de restaurants étrangers en France : lien avec la mondialisation

- explication : une troansfomation du goût

Montrer que ce développement s'explique aussi par une évolution du goût ; lire l'empire des signes de R.Barthes (1970), et montrer la différence entre la nourriture française et japonaise ; faire le parallèle avec le film de Claude Zidi l'aile ou la cuisse 1976 ... ; chercher aussi un livre de l'historien du goût Jean Louis Flandrin http://www.scienceshumaines.com/le-gout-a-une-histoire_fr_2918.html : comment s'est-on mis à manger du poisson cru ?

15/10

Pb : comment la transformation de l’alimentation des Français montre leur ouverture progressive au monde ?

Une idée :

Faire la liste des restaurants exotiques parisiens

Les classer par pays d’origine, par continent.

Faire une carte

Chercher quels sont les premiers restaurants exotiques apparus à Paris. En chercher les raisons … immigration ? mode ?

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