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24 novembre 2011

le sujet du contrôle sur la guerre froide

Voici le sujet du contrôle sur la guerre froide :

Une analyse américaine de la situation en Asie dans les années 1960 (bac 2006)

 

Vers la même époque [1964], nous avons reçu un texte de la Commission des synthèses nationales de la CIA. Il répondait à une question que le président avait posée quelques jours plus tôt sur les probabilités d'un effet "domino" en Asie orientale en cas de chute du Sud-Vietnam et du Laos. [Suit l'extrait de la note de la CIA :]

"La perte du Sud-Vietnam et du Laos au profit des communistes détériorerait gravement la position américaine en Extrême-Orient, tout spécialement parce que les Etats-Unis se sont engagés depuis longtemps, énergiquement et publiquement, à empêcher une prise du pouvoir communiste dans ces deux pays. L'échec ici serait dommageable au prestige américain et saperait sérieusement la crédibilité de la volonté et de la capacité des Etats-Unis à contenir l'expansion du communisme ailleurs dans la région. Nos ennemis seraient encouragés, et on verrait croître dans d'autres Etats la tendance à s'orienter vers un accommodement plus marqué avec les communistes. [...] Outre la joie immédiate du Nord-Vietnam d'avoir accompli ses objectifs nationaux, l'effet principal concernerait la Chine communiste, à la fois en stimulant sa confiance en soi déjà remarquable et en augmentant son prestige en tant que leader du communisme mondial. Pékin a déjà commencé à présenter dans sa propagande le Sud-Vietnam comme une preuve de ses thèses : le monde sous-développé est mûr pour la révolution, les Etats-Unis sont un tigre de papier et une insurrection locale peut être menée jusqu'à la victoire sans trop de risques de précipiter une guerre internationale majeure. L'issue au Sud-Vietnam et au Laos soutiendrait de façon tout à fait manifeste les conseils tactiques agressifs de Pékin en ce qu'ils s'opposent aux positions plus prudentes de l'URSS. Jusqu'à un certain point, ce phénomène tendra à encourager et à renforcer les mouvements révolutionnaires plus militants dans diverses régions du monde sous-développé."

L'analyse de ces experts semblait confirmer la peur - déplacée avec le recul, mais non moins réelle à l'époque - que je ressentais, avec d'autres : la politique occidentale de containment courait un grave danger au Vietnam. Et c'est ainsi que nous avons continué à glisser le long de la pente savonneuse.

Robert McNamara, Avec le Recul. La Tragédie du Vietnam et ses Leçons, Paris, Seuil, 1996.

 

Mc Nanara est secrétaire d'Etat à la défense sous Kennedy et Johnson

Les chinois font exploser la première bombe atomique en oct 1964

Le congrés américian décide l'entrée en guerre des E-Unis en août 1964. Les premiers bombardements commencent en 1965

 

QUESTIONS

 

1. Ce texte associe deux types de sources historiques. Lesquelles ?

2. Qu'est-ce que la politique de containment ? Pourquoi est-elle appliquée au Vietnam ?

3. Quel autre pays est perçu comme une menace par les Etats-Unis ?

4. Que désigne McNamara par l'expression "pente savonneuse" ?

 

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La petite robe noire de Coco Chanel, 2ème partie : l'exposé de Roxane

Roxane nous fait un résumé de l'exposé qu'elle a fait vendredi dernier ... c'est intéressant parce qu'elle utilise l'outil indispensable : la comparaison ... comparaison avec ce qu'il y avait avant, avec ce qu'il y avait pendant ... et elle montre comment la robe a inspiré les couturiers qui ont suivi ...

 

Gabrielle Bonheur Chasnel est née le 19 Août 1883 à Saumur en France et décède en 1971. Elle accomplit ses premiers pas dans la vie assez difficilement. En effet elle perd sa mère à 12 ans et a été abandonnée par son père dans un orphelinat. Lorsqu’elle avait 24 ans et qu’elle était en voyage à Vichy, Gabrielle Chanel  décide de se produire sur scène dans un café concert La Rotonde  devant des officiers. Elle y chante : « Qui qu’a vu Coco dans l’Trocadéro ». C’est ainsi que l’on l’a surnommée Coco. Quelque année plus tard, elle se rend à Paris et devient modéliste grâce à l’enseignement de Lucienne Rabaté. Au fil des années elle devient connue et fonde plusieurs boutiques dans toute la France. Son but est de moderniser la tenue de la femme. Elle popularisera le port du jersey et les cheveux courts.  Faisant toujours preuve de simplicité et d'élégance dans ses créations, elle parvient à envahir la mode des années 1920 et accroît sans cesse sa popularité avec notamment la petite robe noire.

 

 

Elle a été crée en 1920. C’est une robe courte (qui arrive en dessous du genou) , simple (Coco Chanel refusait d’y ajouter des froufrous ; des corsets qui étaient a la mode) et noire. La tenue était adaptée à chaque moment où la femme la portait. Elle était qualifiée de « simple et classique » en journée et en soirée de« chic ».

En 1926, la petite robe noire apparait pour la première fois dans Vogue. Ce fut un véritable succès et fut baptisée « La Ford de Chanel ». Cependant la robe a surpris par sa sobriété, sa couleur (le noir était réservé aux servantes et au deuil), et sa longueur.

 

Au fil des années la robe est devenue garçonne, glamour, rock. Aujourd’hui c’est un classique, un symbole de l’élégance. De ce faut beaucoup de styliste l’on reprise comme Karl Lagerfeld  en lui ajoutant des taffetas , des boutons , un col Claudine ou encore des mailles extras larges :

 

Mugler lui donne un style futuriste :

Galliano lui donne un style excentrique :

 

On retrouve également la petite robe dans le 7ème art avec Catherine Deneuve habillée en Yves Saint Laurent ou encore Audrey Hepburn en Givenchy.

 

Pour finir « La petite robe noire est un élément essentiel de la garde de robe d’une femme » (Christan Dior)


Roxane TL

Représenter Auschwitz ... bande dessinée et photographie ...

Nous avons étudié lors du dernier cours Maus de Spiegelman, avec cette question : comment parler de la Shoah, peut-on en parler en bande dessinée, comment la représentée ... Ninon s'est alors souvenue d'une bande dessinée qu'elle avait lu sur ce sujet ... L'envolée Sauvage, Galandon et Molin, T2, parue en 2007, aux éditions angles de vue ... Ci dessous un extrait de la page 24, on y voit l'entrée d'Auswitch ...

A comparer avec cet extrait de Maus :

Et voici enfin la photo prise par Léna, qui est allée à Auswitch :

Cette photo est intéressante, parce qu'on peut la comparer avec les deux versions dessinées, et ainsi voir que les deux dessinateurs ont fait un travail de documentation pour réaliser leur bande dessinée ... mais on voit aussi que c'est encore aujourd'hui un lieu actif, devenu lieu de commémoration et de mémoire, qui accueille des visiteurs quotidiennement. En me donnant la photo, Léna s'est excusée de sa mauvaise qualité, mais a rajouté que cela s'expliquait par la difficulté de prendre de belles photos dans un lieu pareil ... je trouve cette remarque intéressante, ça rejoint notre interrogation sur la difficulté de faire une bande dessinée sur Auschwitz, de faire quelque chose de divertissant ou de beau sur Auschwitz ... bref, de représenter Auschwitz.

 

 

23 novembre 2011

Métropolis et les associations d'idées ... Futurama, Akira, Metropolis ...

Pour revoir les extraits des films vus en classe vous pouvez consulter le site http://www.evene.fr/cinema/actualite/exposition-metropolis-fritz-lang-cinematheque-3498.php(un peu long à charger)

Quand on a regardé vendredi dernier l'extrait de Métropolis qui montre la ville (la séquence dure à peine 1 mn), cela a évoqué chez nous un certain nombre d'associations d'idées : certaines un peu loufoques autour du 11 septembre, d'autres plus riches sur le plan sémantique, comme par exemple : 

- l'association qu'a faite Naomi avec le générique de Futurama : 

Si on compare avec Métropolis, ça donne ça : 

 

On retrouve la même architecture verticale, les axes de communication qui traversent la ville, des moyens de communication moderne, et la "tour de Babel" à l'arrière plan ... Bien sûr cette image rappelle aussi le 5ème élèment de Luc Besson ou Blade Runner de Ridley Scott ... qui se sont inspirés eux aussi de Métropolis : 

Blade Runner, 1982

Le Cinquième élément de Luc Besson, 1996

Pour certains, ça fait même penser à la ville du futur telle qu'elle pourrait vraiment exister ! (cf le site http://www.urbanews.fr/2010/08/06/6387-urbanisme-et-science-fiction-la-segregation-sera-verticale-ou-ne-sera-pas/ d'où sont extraites ces photos)

Quand à Mélanie, elle, ça lui fait plutôt penser aux mangas et aux jeux vidéos ... pour les jeux vidéos, il faut qu'elle précise la référence, mais pour les mangas, c'est d'Akira qu'il s'agit (http://i81.servimg.com/u/f81/14/21/61/69/akira010.jpg)

Elle nous dit "Pour le coup on retrouve tous les éléments d'un décor futuriste, que ça soit l’entremêlement de tuyaux, la hauteur des building, en passant par les projecteurs..."
Je rajoute qu'une autre référence qu'on pourrait convoquer pour associer le manga à Métropolis, c'est le film d'animation japonais intitulé ... Métropolis ... pour en savoir plus : http://www.abc-lefrance.com/fiches/MetropolisRintaro.pdf
Le film est sorti en 2001 ...
Metropolis
... à rapprocher de l'affiche du film de F.Lang ... : 
Et la boucle est bouclée ! Et vous ?? Cela provoque-t-il des associations d'idées ?

2ème partie : la ville au cinéma

Dans cette deuxième partie, toujours autour des problématiques de l'avant-garde et du paysage, en axant cependant davantage cette fois-ci sur le paysage, nous allons nous intéresser à la vision urbaine proposée par le cinéma : quels paysages urbains nous propose le cinéma ? 

- 1er cours : la ville inventée par le cinéma de science fiction : Métropolis, matrice de la ville de science fiction

- 2ème cours : la ville inventée par le cinéma de science fiction : Alphaville, Brazil, Blade Runner, Dark City, Matrix ... : une vision de la ville à la fois héritée et renouvelée de Métropolis

- 3ème cours : sortie à la cinémathèque expo sur Métropolis, conférence sur les utopies architecturales

- 4ème cours : la ville critiquée, interrogée : Tati, Granier Defferre, J.Jarmusch, Barbapapa

- 5ème cours (après le cours sur l'impressionnisme en peinture) : la ville impressionniste : la Nouvelle Vague

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