17 avril 2015

ROUGE, VERT, BLEU, BLANC LAB[AU]

Au Centre des arts d'Enghien-les-Bains (95), rencontre entre l'espace, la lumière et le mouvement. (jusqu'au 28 juin 2015)

Voir le site sur le web

Installations : Lumières, the play of brillants

Exposition sur le thème de la lumière à l 'Elephant Paname  (10, rue Volney, à Paris 2ème arr.,  métro Opéra)

Œuvres de Laura Bayliss

















et de Laurent Fort, Soo Sunny Park, GNI Projects, Haberdashery, DGT, Moritz Waldemeyer, WHITE void, United Visual ArtistsFlynn Talbo.

Voir le site en ligne

 


19 mars 2015

Bruce Nauman

A la Fondation Cartier pour l'art contemporain, jusqu'au 21 juin 2015

Exposition Bruce Nauman

Site web : http://fondation.cartier.com

Journée Enseignants du 28 mars 2015 : Renseignements sur le site académique arts plastiques




Exposition François Vogel au CDA d'Enghien - Derniers jours

Les Yeux derrière la tête : Exposition de François Vogel

Jusqu'au 22 mars

Extraits du texte publiés sur le site du CDA : http://www.cda95.fr/fr/content/les-yeux-derriere-la-tete

"L’exposition Les Yeux derrière la tête est la première grande exposition consacrée à son travail.

 Elle rassemble des photographies, des installations vidéo, et des courts-métrages dont certains sont encore inédits.
 François Vogel l’inventeur est un artiste-artisan. Il est nécessairement devenu un artiste de l’espace : par le dessin, le découpage, le collage et le calcul, guidé par l’intuition et la probabilité, il s’est fabriqué des drôles de machines qui défiaient la perception spontanée.
 Ses instruments-vaisseaux partirent à la conquête d’une cuisine, d’un jardin, d’une rue, d’une plage bretonne en dissipant les logiques de la perspective, de l’apesanteur et du temps... C’est un art du vertige. (...)
Ces images, photographies ou vidéo, argentiques ou numériques, ou tout à la fois, rassemblent souvent un oxymore sentimental, une insoutenable légèreté d’une représentation proche et lointaine à la fois."






Oracles du Design

Exposition à  la Gaité Lyrique à Paris à partir du 3 avril 2015 : 
Un regard sur la collection design du Centre national des arts plastiques

Site web : http://gaite-lyrique.net/exposition/oracles-du-design

La Gaîté lyrique, s’associe au Centre national des arts plastiques, riche d’une collection de design de plusieurs centaines de pièces uniques en Europe, pour mettre en scène les créations les plus significatives de nos trente dernières années.

10 thèmes pour explorer les tendances du design contemporain : PRIMITIF - NOMADE - ABSTRAIT - NAÏF - CURIEUX - SIMPLE - GONFLÉ - ORGANIQUE - HUMBLE – MUTANT

09 novembre 2014

Educatec Educatice 2014

Le 26 novembre 2014, le Salon Educatec  -  Educatice ouvre ses portes jusqu'au 28 novembre.

L'académie de Versailles y est présente sur le stand 137

Pensez à demander votre badge sur le site web du Salon : http://www.educatec-educatice.com/

04 octobre 2014

Nouveaux usages et nouveaux codes

#Street art, l'innovation au coeur d'un mouvement à la Fondarion EDF, anciennement nommée Espace Electra

Utilisation, (en plus des outils du street art), de tablettes, de caméras numériques, de vidéos projecteurs, de QR Codes...

et aussi : 

08 juillet 2014

Le nouveau site arts plastiques de l'académie de Versailles

Le 7 juillet 2014,  le nouveau site Arts plastiques de l'académie de Versailles a été mis en ligne. 

Pour le consulter rendez-vous à l'adresse : 
 http://www.arts-plastiques.ac-versailles.fr/

Bonne visite ! 

10 juin 2014

Expérimentation d'une tablette tactile (3)

La tablette tactile et une application dédiée pour la réalisation d'animations en Stop Motion

 

Le principe des films en Stop Motion, très en vogue sur le web, est simple. Une suite de photographies (frames) restitue une animation d’objets ou sujets réels à l’aide d’un système de montage. Un logiciel installé sur l’ordinateur peut piloter l’appareil photo image par image. Ou bien si on ne dispose pas de cet outil, on peut prendre une suite de photos qui décomposent image par image l’animation et  en faire le montage ensuite, -sous réserve que l’on soit attentif à définir un temps très court d’affichage de chaque image, ce qu’on peut même faire avec Movie Maker). Il s’agit aussi, bien évidemment de construire un studio de prise de vues miniature dans lequel on fera bouger des éléments  progressivement en prenant une photo à chaque modification. Le « Stop Motion » a donc un côté « bricolage méticuleux». En fait, tout dispositif de capture d’image permettant de photographier une scène image par image fait l’affaire.

Dans ce contexte que peut apporter l’usage d’une tablette ?

Après avoir testé plusieurs applications gratuites, celle que je recommande est à ce jour « Stop Motion Maker », de KomaDori Lite.

Le « tout en un » de la tablette  facilite la réalisation du projet (en l’occurrence « la danse des ciseaux ») sans perte de temps avec une excellente visualisation des images tant pendant la réalisation du projet qu’au moment de sa lecture en tant que petit film d’animation.

Comme pour toute réalisation en stop motion, une fois le scénario conçu et le story-board au point, il faut réaliser le mini studio de prise de vue ou l’adapter s’il existe déjà.

Il faut bien caler la tablette afin qu'elle ne bouge pas pendant les prises de vue. Il faut donc anticiper sur le cadrage et penser à l'éclairage. On peut être là dans un bricolage sympathique : boîtes, cartons fixés pour la "scène", spots ou lampe de poche (l’éclairage est très important !).
Là encore on pourra réaliser, visualiser et évaluer dans de bonnes conditions d’observation l’image obtenue du fait de son format d’affichage et recommencer jusqu'à obtention d'un résultat accepté.

 

 

 

L'usage de la tablette tactile couplée à Stop Motion Maker, application en anglais, est des plus simples. Je recommande la prise de vue manuelle. L’objet est positionné. On touche l'écran et de ce fait la photo est prise. On déplace un peu l'objet, on touche à nouveau  l'écran et une nouvelle photo (frame) est prise et ainsi de suite. [On peut aussi automatiser l’enregistrement en le paramétrant par exemple toutes les 5 secondes].

Cela implique qu'un story-board ait été réalisé ; cela peut permettre de répartir les rôles entre les élèves.

En un premier temps le projet est lisible depuis l'application, ce qui est déjà très satisfaisant.

Ensuite on peut l'éditer définitivement en tant que film au format AVI.

 

Le film obtenu en .avi peut être lu ensuite sur la tablette avec l’application VLC. Il peut être aussi reconnu sur un ordinateur par Movie Maker et faire l’objet d’un montage avec titre, générique, etc. Il faut noter néanmoins que la dimension d'exportation depuis l’application gratuite est modeste : 593x320 pixels, 445x240 pixels ou encore : 267x144 pixels.

L’application crée aussi automatiquement un dossier contenant toutes les frames qui composent l’animation en images JPEG. Elles peuvent donc être aussi utilisées séparément, et même imprimées.

 

Cette application permet aussi un montage succinct, qui peut suffire néanmoins, en version beta : FrameEdit Mode.

 

Les résultats obtenus seront plus ou moins modestes en fonction du temps passé : Le Stop Motion même facilité par l'usage de la tablette peut en effet être très chronophage. Néanmoins, en conclusion, il m’apparaît que la tablette tactile semble particulièrement adaptée au Stop Motion. En classe, déconnectée du wifi, Il n’y aura aucun message publicitaire si ce n’est, inscrit en haut à gauche en petits caractères blancs le nom de l’éditeur de cette application KomaDori.

L'usage d’un tel matériel, couplé à cette application de qualité permet donc de travailler de manière efficace et rapide  l’image,  la séquence animée et la narration à travers une initiation à l’animation en Stop Motion.

Le champ de référence sur lequel s’appuyer est vaste : depuis la décomposition du mouvement, les débuts du cinéma, jusqu’aux productions actuelles notamment celles proposées par l’exposition « Motion factory » à la Gaîté Lyrique à Paris (24 avril - 10 août 2014).
L’expérience proposée à l’élève s’inscrit dans les programmes d'Arts plastiques notamment en ce qui concerne   l’appropriation artistique du numérique, le travail sur l'image, la temporalité, la
construction d’une narration à partir d'une ou plusieurs images, et l’expérimentation de situations sollicitant sans cesse action, tâtonnements  et  réflexion. 


Expérimentation d'une tablette tactile (2)

Mon expérimentation a consisté à utiliser les potentialités de prise de vue offertes par la tablette tactile et de les comparer à celles obtenues avec un appareil photo numérique simple.

Les élèves devaient concevoir une production d’ordre artistique qui pouvait prendre des formes variées. Le thème était  « Monochromies et Camaïeux». Ils pouvaient en fonction de leurs projets travailler seuls ou à plusieurs et se déplacer dans la salle d’arts plastiques en utilisant les techniques de leur choix.

Que ce soit avec l’appareil photo ou la tablette, les élèves ont été attentifs au cadrage afin de « composer » leur image.  Il ne s’agissait pas d’une initiation à la technique de la photographie, mais plutôt de travailler le regard  et de garder des traces d’instants où le réel était vu différemment. Dans les deux cas (usage de la tablette et usage de l’appareil photo numérique), les élèves ont pris plusieurs clichés avant de se déclarer satisfaits du résultat.

Mais c’est là où s’est située la différence : de quel résultat parle-t-on quand on n’a pour l’évaluer que le petit écran de  l’appareil photo en l’occurrence : 5cm x 4cm ?

Avec la tablette, compte tenu du format de l’image obtenue (22 x 13 cm), et de la valorisation visuelle de cette dernière qui se trouve encadrée par les bords noirs brillants de la tablette, les élèves avaient visiblement beaucoup de plaisir à se concerter pour réaliser leur production et pour en évaluer ce qu’ils considéraient comme le résultat : l’image affichée sur la tablette.

La taille de l’écran de la tablette qui permet à l’image obtenue de se présenter comme une image à part entière, et non simplement comme une vignette offre donc déjà un début de visualisation collective. Les tâtonnements,  les essais, les débuts de verbalisation sont facilités car le niveau d’exigence est plus élevé en raison de la bonne visibilité de ce qu’on a capturé. Le résultat obtenu peut être facilement évalué en temps réel par les élèves et recommencé si besoin. Dans cette situation de mobilité où les élèves travaillaient à plusieurs, l’usage d’une tablette a donc été à mon sens une véritable valeur ajoutée à l’expérience de l’élève. 

- page 5 de 10 -