Nous avons procédé de la manière suivante :

  1. En une dizaine de minutes, les élèves devaient écrire une légende cartographique, géographique, académique, bref : un texte sous forme de liste ou d'un court paragraphe, et qui décrive de manière aussi neutre et descriptive que possible ce que représente la carte. Une fois cette première étape accomplie, quelques élèves ont lu leur production à voix haute, pour en donner un aperçu au reste du groupe.
  2. Nous leur avons ensuite distribué 6 textes extraits des Exercices de style de Queneau, de courtes pastilles qui racontent toutes la même histoire très simple dans un style différent (transcription phonétique du français parlé par un anglais, style ordurier, métaphores culinaires, degré zéro du style, en contrepèteries, etc.). Une courte conversation sur ces textes a été l'occasion de réfléchir à "l'écart stylistique", et à la manière dont on pouvait transformer un texte informatif en texte littéraire en se fixant une "consigne d'écriture".
  3. Les élèves se sont ensuite jetés à l'eau : ils devaient trouver leur consigne d'écriture, et tâcher de transformer leur légende géographique en légende littéraire, ou "sensible". A la fin de l'heure, quelques idées astucieuses, truculentes et très intéressantes se dessinaient déjà.

La consigne donnée aux élèves est donc la suivante :

  • terminez votre légende sensible, qui doit pouvoir tenir sur le dos d'une carte postale ;
  • n'oubliez pas le nom du destinataire et son adresse, auxquels vous pouvez appliquer la même règle d'écriture qu'au reste de votre production ;
  • et postez votre légende dans un commentaire à cet article avant le mardi 2 février.

Nous procéderons ensuite à la sélection de la légende sensible la plus convaincante. Elèves de 1ES3, c'est à vous !