L’espace sur lequel les élèves doivent réaliser la carte sensible est centré sur le quartier des Chantiers à Versailles. La classe a réalisé une sortie en début d’année à la gare des Chantiers dans le cadre du chapitre « approches des territoires du quotidien » : les élèves ont travaillé sur l’aménagement du pôle d’échange multimodal des Chantiers.
Le travail sur la carte sensible s’insère également dans le chapitre « la France en ville » dans lequel les élèves se sont familiarisés avec des cartes topographiques et ont travaillé sur la notion de spécialisation fonctionnelle des espaces urbains. Le travail de la carte sensible permettait donc de retravailler cette notion à une échelle plus grande que dans le cours.
Choisir la carte de travail ne fut pas aussi facile que prévu : une carte topographique IGN bien sûr (à partir du geoportail) mais à quelle échelle et centrée sur quoi ? Après plusieurs essais j’ai opté avec l’accord des élèves pour une carte topographique au 1/6000 avec un lycée un peu excentré (lien permanent http://geoportail.fr/url/7FcRzF). Le parti pris ici est de ne pas voir le château de Versailles tout en le devinant…
Pour faire ce travail j’ai demandé aux élèves de se mettre en groupe et de former les groupes en fonction de leur(s) façon(s) d’utiliser ce territoire (ce qu’ils ont partiellement fait…)
Le travail a ensuite été organisé en plusieurs étapes :
1. Réalisation de la trame urbaine.
Avec un papier calque les élèves devaient faire apparaître la trame urbaine en la simplifiant. (fiche de travail : http://blog.crdp-versailles.fr/fhuardhistgeo/public/Geophotographes/Carto/1-trame-urbaine.pdf)
2. Réalisation d’un croquis « classique » afin de localiser et d’identifier les différents types d’espaces urbains composant le territoire de la carte sensible (fiche de travail : http://blog.crdp-versailles.fr/fhuardhistgeo/public/Geophotographes/Carto/2-croquis_classiqe.pdf)
3. Réflexion personnelle sur l’espace de la carte sensible en localisant et en identifiant les lieux que les élèves fréquentent ou qui les interpellent pour différentes raisons. (fiche de travail 3 : http://blog.crdp-versailles.fr/fhuardhistgeo/public/Geophotographes/Carto/3-espace-vecu.pdf)
4. La dernière étape consiste à réaliser la carte sensible à partir de tous les éléments qu’ils ont récoltés.
Ils ont commencé par faire un brouillon de leur carte sensible et ils doivent terminer ce travail chez eux avant le 1er février.
Le travail n’est donc pas encore terminé : ils doivent désormais réaliser au propre une carte sensible pertinente et BELLE (j’insiste sur ce point !).
La mise en œuvre de ce travail a été un peu compliquée et les étapes n’ont pas toujours été respectées par les élèves. Le travail fut parfois déroutant pour les élèves qui ne comprenaient pas toujours la tâche finale qu’ils devaient réaliser et ils n’ont pour certains pas pris ce travail au sérieux. Ce type de travail demande donc une véritable implication des élèves et ils doivent également avoir des rapports directs avec l’espace choisi auquel cas le travail sur l’aspect sensible du territoire « tombe à l’eau »…
Voir les réalisations des deux groupes d'Accompagnement personnalisé de la classe : groupe 1 et groupe 2
