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10 mars 2020

L'esprit du château, 403

On était arrivé devant le château, il était vieux délabré sur une des tours la charpente manquait à l’appel. Mes parents passionnés de vieux châteaux m’avait traîné jusqu’ici, j’étais au téléphone avec mes amies du lycée lorsqu’ils lui avaient annoncé que nous sortions.

 

 

 

Nous allions partir quand on nous apprit que le pont en bois par lequel nous devions passer pour rentrer était endommagé, le majordome nous proposa donc de rester pour la nuit. Je logeais donc dans l’aile ouest rénovée depuis peu, ma chambre était décorée de vert avec un tableau.

 

 

Vers vingt heures nous allions manger dans une grande salle décorée de tapisseries et qui d’après le guide de la visite auraient été tissées spécialement pour cette salle, lorsque les lumières se mirent d’abord à clignoter puis les portes commencèrent à claquer, la peur s’empara de moi, je tremblai, j’avais la chair de poule, et d’un coup tout s’arrêta plus rien, le majordome décida d’aller vérifier le compteur électrique, nous restâmes seuls avec la conservatrice, un lourd silence s’était installé, quand de lourds pas se firent entendre à l’étage, puis dans les escaliers, d’un coup la porte s’ouvrit et…...rien ! Un cri strident se fit entendre nous nous précipitâmes vers la source du cri , lorsque , près du compteur électrique nous découvrîmes le majordome étendu sur le sol, étendu dans une mare de sang. J’étais cloué sur place, je ne pouvais plus détacher mon regard du visage du majordome pale comme la neige. Mais je dus vite me reprendre car la conservatrice s’était évanouie juste à coté de moi à la vue du majordome. Nous appelâmes donc la police pour le majordome je ne pus pas rester car on m’estima trop jeune pour être interrogé. Je m’endormis donc avec comme berceuse le bruit des sirènes de police .

 

Le lendemain nous pouvions enfin partir car la police estima qu’elle pouvait se passer de nous pour leurs enquête, je me demanderai toujours pourquoi ils nous avaient laissé partir, mais bon c’était leur choix ils avaient du estimer qu’ils avaient assez d’éléments pour mener à bien leur enquête .

Lorsque nous franchîmes le pont qui nous séparait du monde, trop de questions était en suspens, comment les lumières avaient-elles put clignoter alors que nous étions tous dans la salle à ce moment-là ? Etait-ce le compteur , ou alors cela tenait-il….du surnaturel? Et les portes et les pas, dans l’escalier et la porte, et le majordome ? Trop de questions étaient en suspens, et j’avais le sentiment que je n’en connaîtrais jamais la réponse …..