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Louis XIV et les commandes de tapisseries

dans la catégorie La Manufacture des Gobelins

          Quel est le roi français par excellence dans l’art et la représentation de la France conquérante, et moderne ? Louis XIV, surnommée le roi soleil (non pas comme le dirait Kim « Parce que sa chambre était exposée sud et qu’il aimait bien le soleil » dans Les Marseillais pourtant décrié pour sa culture…)  car cet astre, « rayonne sur son peuple » et qu’il est l’astre au centre de l’univers comme Louis XIV était au centre de la diplomatie mondiale et roi de France. Si Louis XIV voulais des tapisseries d’or et d’argent (ce n’est pas n’importe qui Louis XIV quand même...) c’est pour montrer la puissance économique  et artisanale du royaume de France. Mais en grand diplomate, Louis XIV, souhaite montrer que le « made in France » est de bonne qualité, et aussi très beau. Si Louis XIV fait des tapisseries ce n’est pas pour y montrer n’importe qui mais bien lui, sa personne et surtout le monarchisme absolu conquérant et qui accepte la liberté artistique. Objet de propagande de la monarchie du royaume de France, il sert aussi à sublimer les châteaux de France d’où Louis XIV règne et vie, en plus de décorer, les tapisseries offres un aspect pratique, chauffer à une époque ou le chauffage électrique n’est pas vraiment d’actualité : cet aspect est exploité depuis déjà longtemps, comme à Chambord (château bordant le fleuve de la Loire, construit sous ordre de François Ier et fini sous Louis XIV) par exemple lorsque François 1er invite Charles Quint (grand empereur d’Europe) en Décembre 1539 (et il fait très froid en Décembre) demande à ce que des tapisseries soit installer pour permettre de chauffer les salles. Evidemment avec le recul on remarque que ces tapisseries auront été pour l’époque un symbole fort de modernité et de communication. On peut aussi prendre en compte le fait qu’avoir une manufacture nationale montre la dépendance de la France face à des pays qui importent de plus en plus.

           

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Tapisserie de L'Histoire du Roi "La Défaite du Comte de Marsin" (Manufacture des Gobelins)

           

          Mais Louis XIV est un roi qui aimait beaucoup montrer sa puissance économique (alors que les caisses de l’état est dans le rouge… foncé)  ainsi pour sa personne le roi commande au total à la manufacture près de 700 tapisseries tout au long de son règne (près de 72 ans quand même) dont 14 nommées « L’Histoire du Roi » réalisé entre 1665 et 1681  qui retrace les hauts faits militaires, diplomatique et civil du roi ainsi que des scène de batailles . Ensuite, une fois finies (les tapisseries ne mettent pas 2 jours à être faites mais des années) elles vont direction Versailles pour la plupart. 

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Deux des quatorze tapisseries qui composent la tenture de "L'Histoire du Roi"

A gauche : La visite du roi à la manufacture des gobelins en présence de Colbert.

A droite : Le sacre de Louis XIV.

 

          Aujourd’hui, les tapisseries commandées par Louis XIV aux Gobelins, appartiennent à l’Etat français (à nous donc…)  et sont soit exposées dans le monde, soit à Versailles, ou encore conservées bien au chaud dans les réserves du Mobilier national français. Ainsi perdure à travers le temps et dans le monde l’histoire de France et son art.

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Une tapisserie au château de Versailles

 

De Laïla et Quentin


Les différents métiers à tisser

dans la catégorie La Manufacture des Gobelins

Lissier/Licière: Les lissiers sont des hommes et des femmes qui sont formés durant 4 ans à l'école des Gobelins et qui sont chargés de monter les lisses d'un métier à tisser et de réaliser méthodiquement sur les métiers à tisser, tapis et tapisserie.

Haute Lisses: La haute lisse est une machine à tisser verticale où l'ont peut tisser tapis et tapisserie. Elle possède une lisse horizontale en hauteur que les lissiers récupères pour pouvoir intégrer la laine à la tapisserie ou au tapis. Après chaque changement de couleur, les lissiers doivent faire des nœuds. Ils utilisent une broche afin de pouvoir tisser et ne doivent pas oublier de bien tasser leur point avec un peigne spécifique.

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Technique de la haute lisse

Basse Lisses: Les métiers de basse lisses sont horizontales et ne concerne que la tapisserie. Les lisses sont également horizontales, on effectue également des nœuds après chaque changement de couleur, et la technique et pratiquement la même. Les lissiers changent seulement de position, l'utilisation du peigne et de la broche sont aussi semblable.

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Technique de la basse lisse

La savonnerie: La savonnerie est une technique spécifique au tapis, on la pratique sur la haute lisse. Il s'agit d'une manufacture établie au Louvre vers 1604, puis transférée à Chaillon dans l'ancienne manufacture du savon en 1632. Elle devient une manufacture royale avant d'être réunis par la suite à celle des Gobelins.

Velasco Samuel et Diallo Coumba


Colbert et la manufacture des gobelins

dans la catégorie La Manufacture des Gobelins

Jean baptiste Colbert est né le 29 août 1619 à Reims dans une famille de marchands et de banquier. Il est d’abord nommé conseiller du Roi puis fut le gestionnaire de l’une des plus grande fortune du royaume du cardinal de Mazarin. Colbert est recommandé par Mazarin auprès du Roi XIV pour ensuite devenir contrôleur général des finances royales.

En 1662, Colbert rachète pour la couronne la manufacture des Gobelins. Il nomme Charles Lebrun, premier peintre du Roi, directeur. La manufacture ne regroupe pas seulement des lissiers, mais aussi des peintres, des orfèvres, des fondeurs, des graveurs et des ébénistes.

Grâce à Colbert et Lebrun, la manufacture retrouve sa magnificence et est reconnue dans le monde entier. Ayant gardé la même technique de production, et fournissant des tapisseries d'une très grande qualité, la manufacture des gobelins reste prestigieuse et a une grande renommée.

Les Saisons, est l'une des tapisseries les plus célèbre des gobelins:

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Par Sophia et Anissa

 

 

 


Charles Le Brun

dans la catégorie La Manufacture des Gobelins

                                          CHARLES LE BRUN (1619-1690)

 

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Charles Le Brun nommé également LeBrun est un artiste peintre et décorateur, né le 24 février 1619 à Paris et mort le 12 février 1690. Il a été également le premier peintre du roi Louis XIV, directeur de l'académie royale de peinture et du sculpture, et de la manufacture royale des Gobelins spécialisées d'abord dans les tapisseries mais qui fabriquera également des meubles et des objets d'art. Il a peint plusieurs tableaux dans le style d'histoire antique. 

Charles Le Brun commence à apprendre la sculpture auprès de son père Nicolas Le Brun. En 1632, il rentre dans l'atelier du peintre François Perrier. Deux ans plus tard il a été repéré par Séguier à l'age de 11 ans, qui lui donne pour professeur le peintre Simon Vouet. Il commence à produire à l'age de 15 ans sous la direction de Séguier.

Nicolas Poussin grand maître du classicisme, prend ensuite le relais de Vouet auprès de LeBrun. Ce dernier l'accompagnera à Rome pour une durée de 4 ans pour se former. Le Brun copie les antiques romains comme Raphael Carrache, Pierre  et Cortone.

En mars 1646 le peintre Charles Le Brun rejoint Paris et obtient plusieurs commandes grâce au soutien de Séguier. Dès 1647, il est nommé  « Peintre et Valet de chambre du Roy ». Il a également été choisi par la corporation des orfèvres de Paris afin de peindre le May. Charles Le Brun représente alors le Martyre de Saint André (conservé à Notre-Dame de paris). Aujourd'hui, la statue de LeBrun est présentée dans la cour des Gobelins dans l'atelier des Gobelins à Paris. 

 

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Martyre de Saint André.

 

 

  Par Karima et Marie.

 


Histoire de Jehan Gobelin

dans la catégorie La Manufacture des Gobelins

Jehan Gobelin, l'histoire d'un teinturier

La manufacture des gobelins se situe dans un bâtiment haussmannien dans le 13ème arrondissement de Paris, avenue des gobelins.

 

Le début

Jehan Gobelin issu d'une famille de teinturiers appelée Gobelin venant de Reims, établit au XVème siècle une entreprise de teinture dans le quartier Mouffetard  coulait le fleuve se nommant "la Bièvre. Petit a petit sa descendance apprend a reprendre le flambeau. Ce qui va permettre leur réussite est le rouge écarlate. Un Siècle après l'installation de Jehan, le quartier prend son nom. Classe quand même.

Son épopée

Notre bon roi François 1er décide d'installer de très grandes et importantes manufactures à Fontainebleau et ce qui nuit gravement à la santé économique des Gobelins. Cependant, Henry II décide de crée des ateliers dans le quartier des Gobelins se regroupent les enfants pauvres et orphelins pour permettre à leur apprendre l'art.

 

Aparté

Jehan Gobelin a amené un savoir faire unique et français ce qui est encore présent aujourd'hui. Notamment grâce à la transmission du savoir des lissiers, des lisières par l'école des Gobelins. Il faut savoir qu'il est difficile d'entreprendre une reconversion professionnelle après s'être engagé dans cette école.

 

 

 

Par Yassine Rahaoui, Sofiane Wadag, Djibril Dahoub

 


Gaston MONNERVILLE

dans la catégorie En passant

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Gaston MONNERVILLE

 

Gaston MONNERVILLE est né le 2 janvier 1897 à Cayenne en Guyane et s'est éteint le 7 novembre 1991 à Paris en France. Ses parents se nomment Marc Saint-Yves MONNERVILLE et Marie-Françoise ORVILLE, ses grands-parents étaient des esclaves. Son frère et lui ont poursuivi une carrière politique.

Étant boursier, en 1912 il va en France pour poursuivre ses études en classe de seconde à Toulouse, au lycée Pierre-de-Fermat. Il va ensuite à la faculté des lettres et de droit de Toulouse, il obtient son diplôme d'avocat et s'inscrit au Barreau de Toulouse en 1918 puis à celui de Paris en 1921.

En 1931, il se fait connaitre en innocentant un guyanais accusé à tort du meurtre de l’homme d’affaire et aventurier Jean GALMOT. Cette victoire lui permet de devenir député radical de la Guyane en 1932 jusqu'en 1936. Il est sous-secrétaire d’État aux colonies en 1937 et 1938. MONNERVILLE est combattant volontaire en 1939, puis s'engage dans la Résistance. Celui-ci est élu représentant de la Guyane au Conseil national de la République (Sénat) en 1946 et par la suite il devient le premier président noir au Sénat en 1947. Il est réélu dans le Lot l'année suivante, et maintenu président du Sénat. MONNERVILLE se présente au présidentielle mais malheureusement il est écarté de la candidature à cause de sa couleur mais malgré tout il reste président du Sénat pendant 21 ans.

Le 30 juin 1959, il inaugure notre lycée Saint-Éxupéry à Mantes-La-Jolie.

 

Par Priscilla et Salomé.

 


Maurice UTRILLO

dans la catégorie L'Orangerie

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Maurice UTRILLO est né en 1883 à Paris dans le quartier de Montmartre. Sa mère s'appelle Suzanne VALADON et on ne connait pas l'identité de son père. Il pose pour des peintres et il est lui-même peintre. Sa mère, également dans le métier, va l'influencer dans ce domaine à l'âge de 22 ans. La peinture sera son échappatoire pour sortir de l'alcoolisme. Sa première toile sera vendue en 1905 et sera exposée au salon d'Automne 4 ans plus tard. Il est principalement inspiré par des rues ou des monuments. Entre 1912 et 1914, il connait une "période blanche". Le 20 juin 1915 marque le décès de sa grand-mère mais aussi la sortie de sa "période blanche". Il entre alors dans une "période colorée":

- il utilise de plus en plus de couleur dans ses oeuvres

- l'exposition de trente-cinq de ses peintures en 1922 par Paul GUILLAUME ont un très gros succès

- ses oeuvres sont de plus en plus chères

 

Hier nous avons notamment eu la chance de voir quelques uns de ses tableaux au musée de l'Orangerie à Paris comme Rue du Mont-Cenis en 1914 et la Grande cathédrale ou Cathédrale d'Orléans en 1913.

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Grande Cathédrale

 

 

 

 

 

 

 

Rue du Mont-Cenis

 

 

 

 

Par Salomé ASIEDU et Priscilla BONSU


Histoire du Musée Nationale de l'Orangerie, de 1852 à nos jours

dans la catégorie L'Orangerie

          En 1852, Charles Louis Napoléon Bonaparte alors Président de la Deuxième République Française (qui deviendra le 2 Décembre 1852 Napoléon III, Empereur des français (Second Empire) ) demande la construction de l'Orangerie afin d'y  abriter durant l’hiver les orangers des Tuileries, auparavant rentrés sous la grande galerie du Louvre. Le musée entame sa construction de Mai à Octobre de la même année.

          En 1870, après près de 3 mois de guerre contre la Prusse, la France est battue et Napoléon III est fait prisonnier à Sedan. Le Palais-Bourbon se réunit et les députées ne trouvent aucune issue à ce conflit, les Parisiens entrent alors dans le palais et souhaitent le retour de la République. La troisième République est proclamée, le second empire alors fini, l’Orangerie appartient à l’Etat qui l’utilisera pour diverses manifestations à la belle saison lorsque les orangers sont dans le jardin et que le bâtiment est vide.

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L'Orangerie sous le Second Empire

 

          En 1921, l’Orangerie prend un virage radical et est alors sous la tutelle de l’Administration des Beaux Arts pour en faire une annexe du musée du Luxembourg, musée des artistes vivants. Un certain Georges Clémenceau ami de Claude Monet lui propose d’y exposer les Nymphéas, un ensemble de peintures sur lequel il travaille depuis des années, celui-ci accepte et offre à l’Etat français ces dites œuvres. En Décembre 1926, Claude Monet meurt et ces oeuvres seront alors exposées en 1927, comme le point final de son art impressionnisme qui est alors considéré en France comme « dépassé » et « kitch ». Cette même année, le musée est rattaché au musée du Luxembourg, l’ensemble du bâtiment constitue le Musée national de l’Orangerie des Tuileries. En 1944 alors que la France ligue une bataille contre le Nazisme, la Libération vient alors montrer au monde que la France est conquérante mais la salle des Nymphéas de Claude Monet est touchée par un obus.

 

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Image de gauche : Georges Clémenceau (à droite) et Claude Monet (à gauche)

Image de droite : La salle des Nymphéas (Musée de l'Orangerie)

          Dans les années 2000, alors que le musée n’expose en continu uniquement les œuvres de Claude Monet, l'Orangerie souhaite innover et sa rénovation est alors enclenchée. Cette rénovation est complète : extension du bâtiment et même les sous-sols afin d’y accrocher les œuvres de Jean Walter et Paul Guillaume. Seule une partie du musée n’est pas rénovée : Les salles des Nymphéas. L’étage est supprimé afin d’apporter au bâtiment  une lumière naturelle provenant du plafond. La rénovation se finie en 2006 ayant pris du retard et ce dû à des découvertes archéologique des anciens remparts des Tuileries.

 

          Aujourd’hui, le musée est toujours là, debout, tel le Louvre, il montre le temps qui passe face la France « mère des arts » respectant ceux qui toujours représenteront leur vision du monde.

 

 

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Entrée du Musée National de l'Orangerie (Paris)

 

 

Par Quentin et Maxime 

 


L'histoire de Samuel

dans la catégorie En passant

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Ville de Caracas, Venezuela

Samuel est né le 26 décembre 1998, il est fils unique et a vécu depuis sa naissance à Caracas la capitale du Venezuela.

Il est allé à l'école Luz de Caracas de ses 4 ans jusqu'à ses 16 ans. Il a commencé l'université pendant 4 mois à l'Université Centrale de Caracas. Ensuite, il a intégré l'école Alliance Française où il a appris le français pendant 1 an.

Il a ensuite rejoint son père en France le 3 août 2018. Son père est luthier c'est donc pour cela qu'il a eu plus de facilité à rejoindre la France. Il est arrivé à Mantes-La-Jolie après son entrée au Campus Langue de Paris une école privée où il est resté pendant un mois .
A ce moment là, il ne lui restait que 3 semaines pour pouvoir rester en France, il se rend donc à la Ligue des Droits de l'Homme à Mantes la Ville afin de recevoir une éducation qui lui permettra d'avoir le métier qu'il aimerait exercer: astrophysicien. Il y rencontre une professeur d'histoire, Nathalie, qui l'a aidé à intégrer Saint-Exupéry et à recevoir la carte de séjour française. Arrivé à Saint-Exupéry, il intègre une première scientifique dans l'espoir de réaliser son objectif et de devenir astrophysicien.

 

Par Coumba et Samuel


Claude Monet et les Nymphéas

dans la catégorie L'Orangerie

Claude Monet et les Nymphéas :

Claude Monet est un peintre Français né à Paris le 14 Novembre 1840.

Il passe une partie de son enfance dans la ville du Havre repart à Paris afin d’étudier à l’Académie Suisse pour apprendre l’art de la peinture. C’est en présentant ses œuvres au Salon de peinture et de sculpture, qu’il connait un succès.

 

Claude Monet est  reconnu aujourd’hui comme étant l'un des créateurs d’un mouvement pictural du XIXème siècle qu’on appelle  l'impressionnisme.

(Cela consiste à peindre en toute liberté, il est souvent caractérisé par une tendance à noter les impressions fugitives, la mobilité des phénomènes plutôt que l'aspect stable des choses. )

Ses peintures les plus connus sont Les Nymphéas, exposés actuellement au musée de l’orangerie.

C’est une série d’environ 250 peintures à l’huile représentant le jardin de fleur et plus particulièrement Le bassin de nénuphars de Monet à Giverny. Certains de ses travaux ont été peints lorsque l’artiste souffrait de la cataracte.

 

C’est avec Georges Clemenceau, que Claude Monet  choisi d’installer les nymphéas  dans l'Orangerie du jardin des Tuileries. Il offre celle-ci le lendemain même de l'armistice du 11 novembre 1918 comme symbole de la paix .

Claude Monet propose ainsi une conception particulière de l’installation de ses œuvres afin d’offrir aux spectateurs une expérience unique     .

Ses huit compositions sont réparties en deux salles ovales qui se suivent. Ces salles bénéficient d’une lumière naturelle depuis le toit vitré et sont disposées d’ouest en est, selon la course du soleil et un des axes de circulation de Paris, le long de la Seine. Les deux ovales évoquent le signe de l’infini tandis que les peintures déroulent le cycle de la lumière d’une journée.

La première salle rassemble quatre compositions montrant les reflets du ciel et de la végétation dans l’eau, du matin au soir, tandis que la seconde salle regroupe des peintures à l’effet contrasté par les branches des saules bordant l’eau.

Voici quelques unes de ses oeuvres :

 

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            "M. Claude Monet a peint les surfaces de l'étang où, dans un jardin japonais, fleurissent les nymphéas." 

      Arsène Alexandre, Les Nymphéas de Claude Monet, Vestigia Flammae, Mercure de France, 1921

 

 

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                                                                  Les Nymphéas : Le Matin aux saules 

 

"La tentation m'est venue d'employer à la décoration d'un salon ce thème des Nymphéas : transporté le long des murs, enveloppant toutes les parois de son unité, il aurait procuré l'illusion d'un tout sans fin, d'une onde sans horizon et sans rivage ; les nerfs surmenés par le travail se seraient détendus là, selon l'exemple reposant de ces eaux stagnantes, et, à qui l'eût habitée, cette pièce aurait offert l'asile d'une méditation paisible au centre d'un aquarium fleuri."

Monet cité par Roger Marx, Les Nymphéas de M. Claude Monet, Gazette des beaux-arts, juin 1909

 

Ecrit par Azzoune Laïla et Nkoa Janys

 


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