fév.25
Histoire du Musée Nationale de l'Orangerie, de 1852 à nos jours
dans la catégorie L'Orangerie
En 1852, Charles Louis Napoléon Bonaparte alors Président de la Deuxième République Française (qui deviendra le 2 Décembre 1852 Napoléon III, Empereur des français (Second Empire) ) demande la construction de l'Orangerie afin d'y abriter durant l’hiver les orangers des Tuileries, auparavant rentrés sous la grande galerie du Louvre. Le musée entame sa construction de Mai à Octobre de la même année.
En 1870, après près de 3 mois de guerre contre la Prusse, la France est battue et Napoléon III est fait prisonnier à Sedan. Le Palais-Bourbon se réunit et les députées ne trouvent aucune issue à ce conflit, les Parisiens entrent alors dans le palais et souhaitent le retour de la République. La troisième République est proclamée, le second empire alors fini, l’Orangerie appartient à l’Etat qui l’utilisera pour diverses manifestations à la belle saison lorsque les orangers sont dans le jardin et que le bâtiment est vide.
En 1921, l’Orangerie prend un virage radical et est alors sous la tutelle de l’Administration des Beaux Arts pour en faire une annexe du musée du Luxembourg, musée des artistes vivants. Un certain Georges Clémenceau ami de Claude Monet lui propose d’y exposer les Nymphéas, un ensemble de peintures sur lequel il travaille depuis des années, celui-ci accepte et offre à l’Etat français ces dites œuvres. En Décembre 1926, Claude Monet meurt et ces oeuvres seront alors exposées en 1927, comme le point final de son art impressionnisme qui est alors considéré en France comme « dépassé » et « kitch ». Cette même année, le musée est rattaché au musée du Luxembourg, l’ensemble du bâtiment constitue le Musée national de l’Orangerie des Tuileries. En 1944 alors que la France ligue une bataille contre le Nazisme, la Libération vient alors montrer au monde que la France est conquérante mais la salle des Nymphéas de Claude Monet est touchée par un obus.
Dans les années 2000, alors que le musée n’expose en continu uniquement les œuvres de Claude Monet, l'Orangerie souhaite innover et sa rénovation est alors enclenchée. Cette rénovation est complète : extension du bâtiment et même les sous-sols afin d’y accrocher les œuvres de Jean Walter et Paul Guillaume. Seule une partie du musée n’est pas rénovée : Les salles des Nymphéas. L’étage est supprimé afin d’apporter au bâtiment une lumière naturelle provenant du plafond. La rénovation se finie en 2006 ayant pris du retard et ce dû à des découvertes archéologique des anciens remparts des Tuileries.
Aujourd’hui, le musée est toujours là, debout, tel le Louvre, il montre le temps qui passe face la France « mère des arts » respectant ceux qui toujours représenteront leur vision du monde.
Par Quentin et Maxime