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La Manufacture des Gobelins

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Le Métier de Lissier

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Le Métier Lissier

IMG_0027.JPG   Le lissier  est un artisan qui réalise des tapisseries avec l’aide de l’artiste qui l’a dessiné.Il existe deux types de tapissier, celui dit de haute lisse, vertical, et le métier de basse lisse, horizontal.

 Un lissier détermine avec le client et l’artiste  les caractéristiques de l'ouvrage à réaliser. Ensuite,  il choisit les tissus, les enjolivements, les fils, et les  outils et coloris conformes à l'ouvrage.Il  transfère les dessins et motifs sur le tissu, qui le met en valeur.

Sa technique de tissage à main

tissage-pci.jpg Le tissage consiste donc à croiser deux séries de fils perpendiculaires.

Le Lissier prépare le carton de sa tapisserie à partir d’une œuvre, choisit ses couleurs, prépare son métier  et monte sa chaîne. Il tend des fils de chaîne entre deux rouleaux, appelés ensouples. Ensuite, il passe les fils de lainage colorés, entre les fils de chaîne pairs et impairs.

À l’aide d’un peigne, il tasse les fils de lainage de façon à couvrir totalement l’armature de fils de chaîne.Cette action va commencer à tisser les motifs du carton. Le lissier réalise ensuite sa tapisserie motif par motif. Il se guide du carton, qui est placé sous le métier dans le cas de la basse-lisse et derrière lui dans le cas de la haute-lisse. Quelle que soit la technique, le lissier œuvre sur le revers de la tapisserie et ne voit donc pas le motif dans son ensemble.Pour contrôler la qualité de son travail, il s’aide d’un miroir.

Une fois l'accomplissement terminée, on détache la pièce du métier.

Maxime et Janys

 


 


Louis XIV et les commandes de tapisseries

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          Quel est le roi français par excellence dans l’art et la représentation de la France conquérante, et moderne ? Louis XIV, surnommée le roi soleil (non pas comme le dirait Kim « Parce que sa chambre était exposée sud et qu’il aimait bien le soleil » dans Les Marseillais pourtant décrié pour sa culture…)  car cet astre, « rayonne sur son peuple » et qu’il est l’astre au centre de l’univers comme Louis XIV était au centre de la diplomatie mondiale et roi de France. Si Louis XIV voulais des tapisseries d’or et d’argent (ce n’est pas n’importe qui Louis XIV quand même...) c’est pour montrer la puissance économique  et artisanale du royaume de France. Mais en grand diplomate, Louis XIV, souhaite montrer que le « made in France » est de bonne qualité, et aussi très beau. Si Louis XIV fait des tapisseries ce n’est pas pour y montrer n’importe qui mais bien lui, sa personne et surtout le monarchisme absolu conquérant et qui accepte la liberté artistique. Objet de propagande de la monarchie du royaume de France, il sert aussi à sublimer les châteaux de France d’où Louis XIV règne et vie, en plus de décorer, les tapisseries offres un aspect pratique, chauffer à une époque ou le chauffage électrique n’est pas vraiment d’actualité : cet aspect est exploité depuis déjà longtemps, comme à Chambord (château bordant le fleuve de la Loire, construit sous ordre de François Ier et fini sous Louis XIV) par exemple lorsque François 1er invite Charles Quint (grand empereur d’Europe) en Décembre 1539 (et il fait très froid en Décembre) demande à ce que des tapisseries soit installer pour permettre de chauffer les salles. Evidemment avec le recul on remarque que ces tapisseries auront été pour l’époque un symbole fort de modernité et de communication. On peut aussi prendre en compte le fait qu’avoir une manufacture nationale montre la dépendance de la France face à des pays qui importent de plus en plus.

           

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Tapisserie de L'Histoire du Roi "La Défaite du Comte de Marsin" (Manufacture des Gobelins)

           

          Mais Louis XIV est un roi qui aimait beaucoup montrer sa puissance économique (alors que les caisses de l’état est dans le rouge… foncé)  ainsi pour sa personne le roi commande au total à la manufacture près de 700 tapisseries tout au long de son règne (près de 72 ans quand même) dont 14 nommées « L’Histoire du Roi » réalisé entre 1665 et 1681  qui retrace les hauts faits militaires, diplomatique et civil du roi ainsi que des scène de batailles . Ensuite, une fois finies (les tapisseries ne mettent pas 2 jours à être faites mais des années) elles vont direction Versailles pour la plupart. 

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Deux des quatorze tapisseries qui composent la tenture de "L'Histoire du Roi"

A gauche : La visite du roi à la manufacture des gobelins en présence de Colbert.

A droite : Le sacre de Louis XIV.

 

          Aujourd’hui, les tapisseries commandées par Louis XIV aux Gobelins, appartiennent à l’Etat français (à nous donc…)  et sont soit exposées dans le monde, soit à Versailles, ou encore conservées bien au chaud dans les réserves du Mobilier national français. Ainsi perdure à travers le temps et dans le monde l’histoire de France et son art.

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Une tapisserie au château de Versailles

 

De Laïla et Quentin


Colbert et la manufacture des gobelins

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Jean baptiste Colbert est né le 29 août 1619 à Reims dans une famille de marchands et de banquier. Il est d’abord nommé conseiller du Roi puis fut le gestionnaire de l’une des plus grande fortune du royaume du cardinal de Mazarin. Colbert est recommandé par Mazarin auprès du Roi XIV pour ensuite devenir contrôleur général des finances royales.

En 1662, Colbert rachète pour la couronne la manufacture des Gobelins. Il nomme Charles Lebrun, premier peintre du Roi, directeur. La manufacture ne regroupe pas seulement des lissiers, mais aussi des peintres, des orfèvres, des fondeurs, des graveurs et des ébénistes.

Grâce à Colbert et Lebrun, la manufacture retrouve sa magnificence et est reconnue dans le monde entier. Ayant gardé la même technique de production, et fournissant des tapisseries d'une très grande qualité, la manufacture des gobelins reste prestigieuse et a une grande renommée.

Les Saisons, est l'une des tapisseries les plus célèbre des gobelins:

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Par Sophia et Anissa

 

 

 


Les différents métiers à tisser

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Lissier/Licière: Les lissiers sont des hommes et des femmes qui sont formés durant 4 ans à l'école des Gobelins et qui sont chargés de monter les lisses d'un métier à tisser et de réaliser méthodiquement sur les métiers à tisser, tapis et tapisserie.

Haute Lisses: La haute lisse est une machine à tisser verticale où l'ont peut tisser tapis et tapisserie. Elle possède une lisse horizontale en hauteur que les lissiers récupères pour pouvoir intégrer la laine à la tapisserie ou au tapis. Après chaque changement de couleur, les lissiers doivent faire des nœuds. Ils utilisent une broche afin de pouvoir tisser et ne doivent pas oublier de bien tasser leur point avec un peigne spécifique.

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Technique de la haute lisse

Basse Lisses: Les métiers de basse lisses sont horizontales et ne concerne que la tapisserie. Les lisses sont également horizontales, on effectue également des nœuds après chaque changement de couleur, et la technique et pratiquement la même. Les lissiers changent seulement de position, l'utilisation du peigne et de la broche sont aussi semblable.

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Technique de la basse lisse

La savonnerie: La savonnerie est une technique spécifique au tapis, on la pratique sur la haute lisse. Il s'agit d'une manufacture établie au Louvre vers 1604, puis transférée à Chaillon dans l'ancienne manufacture du savon en 1632. Elle devient une manufacture royale avant d'être réunis par la suite à celle des Gobelins.

Velasco Samuel et Diallo Coumba


Charles Le Brun

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                                          CHARLES LE BRUN (1619-1690)

 

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Charles Le Brun nommé également LeBrun est un artiste peintre et décorateur, né le 24 février 1619 à Paris et mort le 12 février 1690. Il a été également le premier peintre du roi Louis XIV, directeur de l'académie royale de peinture et du sculpture, et de la manufacture royale des Gobelins spécialisées d'abord dans les tapisseries mais qui fabriquera également des meubles et des objets d'art. Il a peint plusieurs tableaux dans le style d'histoire antique. 

Charles Le Brun commence à apprendre la sculpture auprès de son père Nicolas Le Brun. En 1632, il rentre dans l'atelier du peintre François Perrier. Deux ans plus tard il a été repéré par Séguier à l'age de 11 ans, qui lui donne pour professeur le peintre Simon Vouet. Il commence à produire à l'age de 15 ans sous la direction de Séguier.

Nicolas Poussin grand maître du classicisme, prend ensuite le relais de Vouet auprès de LeBrun. Ce dernier l'accompagnera à Rome pour une durée de 4 ans pour se former. Le Brun copie les antiques romains comme Raphael Carrache, Pierre  et Cortone.

En mars 1646 le peintre Charles Le Brun rejoint Paris et obtient plusieurs commandes grâce au soutien de Séguier. Dès 1647, il est nommé  « Peintre et Valet de chambre du Roy ». Il a également été choisi par la corporation des orfèvres de Paris afin de peindre le May. Charles Le Brun représente alors le Martyre de Saint André (conservé à Notre-Dame de paris). Aujourd'hui, la statue de LeBrun est présentée dans la cour des Gobelins dans l'atelier des Gobelins à Paris. 

 

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Martyre de Saint André.

 

 

  Par Karima et Marie.

 


Histoire de Jehan Gobelin

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Jehan Gobelin, l'histoire d'un teinturier

La manufacture des gobelins se situe dans un bâtiment haussmannien dans le 13ème arrondissement de Paris, avenue des gobelins.

 

Le début

Jehan Gobelin issu d'une famille de teinturiers appelée Gobelin venant de Reims, établit au XVème siècle une entreprise de teinture dans le quartier Mouffetard  coulait le fleuve se nommant "la Bièvre. Petit a petit sa descendance apprend a reprendre le flambeau. Ce qui va permettre leur réussite est le rouge écarlate. Un Siècle après l'installation de Jehan, le quartier prend son nom. Classe quand même.

Son épopée

Notre bon roi François 1er décide d'installer de très grandes et importantes manufactures à Fontainebleau et ce qui nuit gravement à la santé économique des Gobelins. Cependant, Henry II décide de crée des ateliers dans le quartier des Gobelins se regroupent les enfants pauvres et orphelins pour permettre à leur apprendre l'art.

 

Aparté

Jehan Gobelin a amené un savoir faire unique et français ce qui est encore présent aujourd'hui. Notamment grâce à la transmission du savoir des lissiers, des lisières par l'école des Gobelins. Il faut savoir qu'il est difficile d'entreprendre une reconversion professionnelle après s'être engagé dans cette école.

 

 

 

Par Yassine Rahaoui, Sofiane Wadag, Djibril Dahoub