a) Pour être électeur en 1814, il faut payer l'impôt du cens à hauteur d'au moins 300 francs et être un homme de plus de 30 ans.
b) En 1848, il n'y a ni enveloppe où glisser son bulletin ni isoloir pour voter de façon secrète.
c) Cela peut donner lieu à un trucage des élections car tout le monde voit pour qui on vote et exercer une influence (les propriétaires envers leurs locataires par exemple, pour assurer l'élection du candidat qu'ils soutiennent).
d) Les candidats ne sont pas tous traités à égalité sous le Second Empire car il y a des candidatures officielles soutenues par l'empereur. Les élus et les fonctionnaires impériaux sont invités à influencer les électeurs en faveur de ces candidats. Les élections ne sont donc pas totalement libres.
e) La IIIe République souhaite apprendre l'exercice du droit de vote aux Français en passant par l'instruction à l'école.
Conclusion
L'exercice du droit de vote a été long à mettre en place pour qu'il soit libre et équitable. En 1870, la IIIe République se lance dans une politique d'apprentissage du droit de vote et rend progressivement le vote secret et personnel (l'isoloir apparait en 1913 par exemple).
a) Quelles conditions faut-il remplir pour être électeur en 1814 ?
b) Observez la gravure et comparez-la avec une scène de vote aujourd'hui. Quelles différences notez-vous ?
d) D'après ce texte, tous les candidats sont-ils traités à égalité pendant la période du Second Empire ? Justifiez votre réponse.
e) Comment la IIIe République espère-t-elle éviter les erreurs commises sous les régimes politiques précédents ?
Questions