Le lycée de l'Hautil : vers un éco-lycée...

L'espèce de ver que l'on met dans le lombricomposteur est l'Eisenia Fetida, plus couramment appelée « ver de fumier ». Il est rouge tigré de gris ou de jaune. Il préfère les matières en décomposition. Mais une autre espèce de ver existe pour le lombricomposteur, l'Eisenia Endreï dit « ver de Californie ». Il est également rouge, mais préfère les matières fraîches. Ces espèces sont rarement présentes dans les sols normaux et préfèrent des conditions où d'autres vers ne peuvent pas survivre. Ce sont des vers qui se reproduisent beaucoup puisqu'un seul ver pond plus d'une centaine d’œufs par an et les œufs contiennent plusieurs petits. Cela est spécifique du ver de compost. Ces vers sont aussi réputés pour être d'excellents digesteurs de la matière organique.

L'Eisenia Fetida possède quatre cœurs et trois reins. Il respire par la peau toujours humide et visqueuse qui permet le passage de l'oxygène. C'est pour cela que son environnement doit rester humide. L'Eisenia Fetida est un ver de surface qui se trouve à maximum dix centimètres de profondeur, comparé au ver de terre que l'on trouve dans le jardin qui vit à vingt centimètres sous la terre.

La dégradation des déchets organiques par le lombricompostage est rapide car les vers stimulent la population microbienne et accélèrent la transformation des résidus organiques. Le lombricompost c'est en fait les excréments des vers de compost. D'autres micro-organismes, qui ont aussi besoin d'oxygène vivent avec les vers et participent à la décomposition des déchets. Le lombricompostage est ainsi un écosystème économe.