Notre expérience avec les Sciences Participatives

spipoll.pngDans ce billet, nous vous présenterons notre expérience avec le projet SPIPOLL. Nous sommes deux élèves en terminale du groupe de spécialité SVT au Lycée de l'Hautil.

Nous avons travaillé à l'aide du site internet Vigie Nature Ecole.

Vigie Nature école est un site qui regroupe plusieurs projets de sciences participatives, dans notre cas, nous avons adhéré au projet SPIPOLL, nous vous ferons donc part de notre expérience. 

 Notre but ? Vous faire découvrir les sciences participatives et qui sait vous y adhérerez peut-être...

 

 

Les sciences participatives sont des programmes scientifiques auxquels on peut tous, spécialistes ou amateurs, contribuer par de la collecte d’observations, sur la base du volontariat.

Il y a une grande variété de programmes de sciences participatives avec différentes espèces ( Par exemple: oiseaux, mollusques, plantes, insectes pollinisateurs etc…). Les participants qui souhaitent donc participer à ces sciences participatives devront respecter un protocole de collecte de données bien défini.

Ce protocole encadre les données récoltées et précises les techniques de collecte souhaitées, ce qui facilite l’exploitation scientifique des données a posteriori et puis ces données-là seront donc par la suite transmises aux scientifiques. Le site vigie nature école est un site qui propose des ateliers scientifiques à réaliser avec ses élèves. Ils permettent de réaliser simplement des suivis de biodiversité sur l’ensemble du territoire métropolitain. Dix protocoles sont disponibles sur le site et permettent d’étudier des groupes très variés.

Ici, nous avons donc réalisé le protocole Spipoll. Il s'agit d'un protocole qui a pour a pour but d’obtenir des données sur les insectes pollinisateurs ou bien floricoles grâce à un suivi photographique.

Le but est de donner aux scientifiques des informations sur les relations entre les insectes floricoles et les pratiques agricoles, l’effet de la fragmentation du paysage ou encore le réchauffement climatique.

Nous avons donc, nous aussi, voulu participer à ce projet. Pour cela, nous avons choisi une fleur dans un espace de notre lycée (ici, nous avons choisi l'espace vert à côté de la cantine),nous nous sommes ainsi installées devant celle-ci et nous l'avons observé et photographié pendant une durée de 20 minutes. Il s'agissait ici d'une plante vasculaire (Liondent d'automne).

 

Photo de fleur ( Liondent d'automne)  


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Photo de la fleur dans son ensemble                                                                                    


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Photo de l'environnement de la plante                                                          

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Photo de la feuille à la base de la fleu

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Cette fleur-là était exposée au soleil. Nous avons au départ pris en photo l'environnement où elle se situait, les feuilles qui se trouvaient à la racine de celle-ci ainsi qu'une photo en gros plan de la fleur et la fleur dans son ensemble.

Au début, il n'y avait rien de particulier puis quelques instants, plus tard, un syrphe est venu s'y déposer et nous avons également pu voir d'autres petits insectes situés sur le haut de la tige de la fleur. 

Photo du syrphe 


Capture d’écran 2023-10-09 à 12.14.22.pngNous avons donc photographié la fleur à ces différents moments là.

Nous avons ensuite remonté ces résultats-là sur le site Vigie Nature École et nous y avons également indiqué des informations complémentaires comme la température, si le ciel était nuageux ou pas, s'il y avait du vent…

Nous avons par la suite envoyé ces résultats puis, ici, nous avons réalisé un nouveau billet sur le blog "vers un éco lycée" de notre lycée afin de faire part de notre expérience.

Cette expérience-là nous a donc permis de nous renseignement sur un sujet qui est ici les insectes pollinisateurs, mais par la même occasion d'aider les scientifiques en leur communiquant nos résultats afin que ceux-ci puissent les étudier.

Nous pensons de ce fait que les sciences participatives sont très importantes, car elles permettent de mieux connaître notre environnement tout en apprenant plus sur certaines espèces.

                                                                                                                                                 Anissa Azouak, Yaren Cal