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En ce contexte si particulier, nos élèves avec Trouble du Spectre de l'Autisme subissent un environnement peu stable où l'imprévu est parfois générateur d'angoisse et source de comportements-défi. 

Jérome LICHTIE, d'Edi formation, nous partage une courte vidéo de 10 mn qui peut permettre d'analyser certains comportements difficiles à l'école et dans les établissements en ce moment. 

Il y rappelle

- que l’élève ne se résume pas à ses comportements (ce n’est pas parce qu’il est autiste qu’il agit comme cela) : nous agissons tous pour OBTENIR quelque chose, ou pour EVITER quelque chose et l’élève autiste n’est pas différent de nous sur ce point.

- que les comportements sont indissociables de ce qui déclenche le comportement ( l’antécédent) et ce que l’élève obtient avec ce comportement (les conséquences). 

Il est donc essentiel de travailler en équipe (AESH et enseignants) : 

Intervenir sur les Conséquences :  c'est répondre au besoin de l’élève en lui montrant comment obtenir ce qu’il souhaite par un comportement adapté. (apprentissage du pointage d'un objet convoité, demander une pause ou de l’aide, ... plutôt que de crier ou se frapper)

Et pour lui apprendre à gérer les frustrations, intervenir sur les Antécédents : c'est rendre l’environnement compréhensible et prévisible (utilisation de visuels), diminuer les surcharges sensorielles et prendre appui sur les centre d’intérêts de l’élève.

En tant que professionnels, il est aussi fondamental de prendre conscience de NOS propres réactions et de prioriser NOS exigences envers l'élève. 

Comment peut-on dire d’un élève qu’il « va en inclusion » dans une classe alors qu’il y est, de facto, inscrit administrativement ?

Marie TOULLEC-THÉRY

Maître de conférence à l'Inspé de l'académie de Nantes, Marie TOULLEC-THÉRY, coordonne le numéro 22 de la revue Ressources et propose un article qui replace la terminologie de l'Ecole Inclusive au coeur des pratiques. 

L’expression de terrain «  il/elle va en inclusion », sous-tend  toujours une école à deux voies  l’une dite «  ordinaire  » et l’autre dite «  spécialisée  ». Les élèves en situation de handicap y sont assignés au dispositif pour l’inclusion scolaire (ULIS), au détriment de leur identification à leur classe,  sans groupe prépositionnel  "d'inclusion" ni "de référence".  L’enjeu de la publication est d’identifier des balises pour l’action afin de passer d’une inclusion en droit à une scolarisation en actes. De nombreux auteurs dont S Thomazet participent à cette belle Ressource. 

La revue Ressources

Thématique de ce premier Mardi FL-ASH, voici une synthèse en image du

Guide d'élaboration des emplois du temps proposé et illustré d'exemple avec Maeva Legros, coordinnatrice ULIS école à Villeneuve La G et Amélie Aimedieu, coordonnatrice Ulis Collège à Asnières durant ce temps de travail. 

Un exemple pour un dispositif fictif de 5 élèves :