SEMAINE 2 : Lire un texte de manière approfondie, mutualiser les remarques.
Par Madame Jouanne le 23 mars 2020, 09:00 - Semaine 2 - Lien permanent
La semaine dernière, l’un de vos camarades a affirmé que l’œuvre de Voltaire, Candide, était une parodie de conte.
Cela signifierait que Voltaire a repris des éléments propres au genre du conte pour les détourner de leur objectif premier (plaire et instruire) et ainsi faire rire ou sourire son lecteur.
Notre objectif cette semaine : Voir si le début de Candide est drôle / amusant.
- Relire le chapitre 1 de Candide (qui se termine à « et tout fut consterné dans le plus beau et le plus agréable des châteaux possibles. »)
- Répondre à la question sur le blog : Y a-t-il dans ce premier chapitre des choses qui vous semblent drôles / amusantes ?
Comme d’habitude, on n’aura pas le droit de répéter quelque chose qui aura déjà été écrit. Il faudra soit apporter de nouvelles idées, soit s’appuyer sur d’autres passages du texte, soit approfondir ou nuancer une idée déjà donnée.
Bon travail !
Commentaires
Oui, il y a une ou deux choses qui sont drôles / amusantes. Par exemple à la page 9, Pangloss dit: "Remarquez bien que les nez ont été faits pour porter des lunettes, aussi avons-nous des lunettes. Les jambes sont visiblement instituées pour être chaussés, et nous avons des chausses." Ce passage est amusant car Pangloss fait comme si il était le plus intelligent qu'alors que c'est très logique et que tout le monde le sait.
Oui, très bien. On pourra venir creuser cette idée :
- Pangloss dit-il d'autres choses "très logiques" comme s'il "était le plus intelligent" ?
- Quelle portrait le narrateur fait-il donc de lui ?
etc.
Je trouve que la scène ou le baron chasse candide a coup de pied " dans le derrière" puis le passage ou Cunégonde s'évanouit et se fait souffletée par madame la baronne peut rendre les choses comique et amusante pour les lecteurs
La dernière phrase , je trouve met une touche d'humour " tout fut consterne dans le plus beau et le plus agréable des châteaux possibles " c'est surement son sens prétentieux qui mets une touche d'amusement
Il y a, je trouve, dans ce premier chapitre beaucoup d'ironie, par exemple à la page 8 lorsque le narrateur présente les personnages et qualifie madame la baronne comme grosse et sa fille comme comme grasse et appétissante alors que quand viens le tour de Candide on le présente comme amoureux de Cunégonde et admiratif de madame la baronne. La scène où les deux amoureux se rencontrent est assez drôle car aucun des deux personnages ne sait comment agir ou comment se comporter avec l'un ou avec l'autre "Elle rencontra Candide en revenant au château, et rougit; Candide rougit aussi; elle lui dit bonjour d'une voix entrecoupée, et Candide lui parla sans savoir ce qu'il disait."
Merci pour ces réponses qui font avancer notre réflexion !
On peut rebondir sur ce qui a été dit ici :
"la scène ou le baron chasse candide "à grands coups de pied dans le derrière" puis le passage où Cunégonde s'évanouit et se fait souffleter par madame la baronne peut rendre les choses comiques et amusantes pour les lecteurs"
-> Pourquoi ces passages-là seraient-ils amusants alors ?
là :
"tout fut consterné dans le plus beau et le plus agréable des châteaux possibles" : c'est sûrement son sens prétentieux qui met une touche d'amusement."
-> Essayez de préciser : ici, le narrateur cite et détourne les paroles de quel personnage ? pourquoi fait-il cela ?
et encore là :
"Il y a, je trouve, dans ce premier chapitre beaucoup d'ironie, par exemple à la page 8 lorsque le narrateur présente les personnages et qualifie madame la baronne comme grosse et sa fille comme comme grasse et appétissante alors que quand vient le tour de Candide on le présente comme amoureux de Cunégonde et admiratif de madame la baronne."
-> Qu'est-ce que cela révèle de Candide, alors ?
Et enfin là :
"La scène où les deux amoureux se rencontrent est assez drôle"
-> oui, elle est drôle : pour quelles raisons encore ?
Pour rebondir sur ce qu'a dit Arthur, je trouve que le narrateur ironise beaucoup Pangloss. On a une image d'un Pangloss sur de lui et de ses théories (qui sont en réalité des choses logiques), il le décrit même comme "l'oracle de la maison", page 8 puis Pangloss est très optimiste. Pangloss assure aussi que "tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleure fin" et s'appuie ensuite sur des exemples débile, "les nez ont été fait pour porter des lunettes", "les jambes sont visiblement instituées pou être chaussées", "les pierres ont été formés pour être taillées et pour en faire des châteaux". Encore une fois nous pouvons voir comment Pangloss et son "savoir" est ironisés par Voltaire.
Je voudrais ajouter que ce qui m'a fait rire personnellement, ce sont les noms des personnages : "Cunégonde", "Pangloss" ainsi que le nom du château : Le chateau de Thunder-ten-tronck et le nom du pays : "Westphalie". Dans le premier chapitre il y a d'autre nom compliqué comme a la page 8 "métaphysico-théologo-cosmonigologie.
Ce est passage sont amusant car, l'auteur il ne se limite pas de dire que le baron chasse Candide du chateau, il dit: "chassa Candide du chateau à grand coup de pied dans le derrière" le fait de precise cela rend se passage amusant.
Voilà de très bonnes remarques, merci à vous !
En effet, on voit que Voltaire se moque beaucoup de Pangloss, professeur de métaphysico-théologo-cosmoNIGOlogie. Et Maëlyne a raison de dire qu'il utilise un ton ironique pour se moquer de lui : on nous le présente comme "l'oracle de la maison", le plus sage et le plus clairvoyant, mais en fait tout ce qu'il dit est absurde !
La remarque de Rayann est juste aussi : la précision des "grands coups de pied dans le derrière" est bien là pour faire rire le lecteur, au détriment de Candide...
Mais alors, que penser de Candide, ce personnage pour qui Pangloss est le plus grand philosophe, pour qui le château du baron est le plus beau, pour qui Cunégonde est la plus belle ? etc.
Le moment où Candide et Mlle Cunégonde se rencontrent est drôle pour une autre raison, car après qu'il (Candide) ait prit la main de Mlle Cunégonde, ils ont eu le même comportement comme on peut le voir P.10 "leurs yeux s'enflammèrent; leurs genoux tremblèrent, leurs mains s'égarèrent"
Le Chapitre 1 de Candide est drôle car il est satirique :
Les effets de décalage et de distorsion sont des indices pour le lecteur, montrant qu'il s'agit ici d'une satire. Ainsi, on note de nombreux rapprochements faussement logiques, comme la relation entre la puissance du baron et la présence de « portes » et de « fenêtres » à son château ; de même le rapport entre la masse de la Comtesse et le respect dont elle jouit. Le pouvoir et la considération des personnages relèvent donc de l'illusion, et non d'une réalité.
La noblesse est présentée comme pédante : patronyme du baron ridicule (Thunder-ten-tronckh - L'allitération en t souligne le ridicule du nom), il n'admet pas sa pauvreté.
Il y a une confusion et une distorsion dans la description, et le narrateur souligne implicitement que chez le baron tout est faux, par exemple « chiens de basse-cour » complètent « la meute », « palefreniers » sont ici « piqueurs », « vicaire du village » <=> « grand aumônier ». Il y a donc une confusion entre la réalité et l'apparence. On a dans un premier temps l'impression d'un noble qui mène grand train, alors qu'il ne s'agit que d'un petit seigneur de province.
Je ne trouve pas que en soit le chapitre 1 de Candide est drôle ou amusant, mais seulement certains passages. Comme celui ou le baron du château chasse Candide du château "à coup de pieds dans le derrière" , et que par la suite la fille du roi et amant de Candide, Cunégonde s'évanouie et la baronne pour t' enter de la réveiller. Ce qui peut prendre un aspect comique.
Ensuite le passage que je trouve drôle, c'est celui à la ligne 9 : "Remarquez bien que les nez ont été faits pour porter des lunettes, aussi avons-nous des lunettes. Les jambes sont visiblement instituées pour être chaussés, et nous avons des chausses". Car c'est quelque chose de logique et ceci devient quelque chose humoristique.
D'accord, mais attention à ne pas vous répéter les uns les autres. Essayez plutôt de répondre aux questions pour creuser la réflexion, en bleu ci-dessus.
Il y a dans ce chapitre des passages que l'on pourrais définir comme passages comiques.
Je constate aussi que l'humour ici présente est très contradictoire, comme si l'on riait du malheur des autres:
"elle fut consterné (anéantie) dans le plus beau et le plus agréable des châteaux possibles."
On retrouve ici l'humour contradictoire que je citais plus haut.
Le chapitre 1 de Candide n'est pas forcément comique ou drole, mais certains passage eux le sont.
Comme le passage où Candide et Cunégonde s'embrassent et qu'il ressentent pleins de fortes émotions toutes plus exagérées les unes que les autres "leurs yeux s'enflammèrent, leurs genoux tremblèrent leurs mains s'égarèrent". Puis viens la chute avec l'arrivé du baron qui décida de l'exclure du chateau "a coup de pied dans le derrière".
il y a bien un passage dans "Candide" que j'ai trouvé amusant. Dans l'incipit du livre, on nous décrit le château et les personnages nous mettant dans le contexte. Certaines phrases m'ont frappées :
"Monsieur le baron était un des plus puissants seigneurs de la Westphalie, car son château avait une porte et des fenêtres." C'est très ironique, on ne s'attend pas du tout à une telle fin de phrase.
"Madame la baronne, qui pesait environ trois cent cinquante livres, s'attirait par là une très grande considération, et faisait les honneurs de la maison avec une dignité qui la rendait encore plus respectable". Le premier trait de caractère décrit par Voltaire n'est pas son intelligence, ni sa beauté mais sa corpulence.
"Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie. Il prouvait admirablement qu'il n'y a point d'effet sans cause." La matière enseignée par Pangloss est un mot interminable et imprononçable, on a l'impression qu'il s'agit d'un domaine très compliqué alors qu'en réalité cette matière explique des choses évidentes ("qu'il n'y a point d'effet sans cause"). Cette famille est très amusante. Le baron au nom imprononçable pense être le meilleur des barons et pense qu'il a le plus beau château simplement parce qu'il possède des portes et des fenêtres. A propos de la baronne, on apprend juste son surpoids, et Pangloss qui pense être un génie n'enseigne que des choses évidentes. Tout cela rend la situation hilarante.
Je trouve ce premier chapitre plutot amusant. Il est rempli d'ironie et de moqueries. Certains passages sont explicitement la pour faire rire, comme quand Candide sefait exclure du chateau de Thunder-ten-tronck à grands "coup de pieds aux fesses". On voit aussi que Voltaire se moque beaucoup de Pangloss.
Malgrés ces moments amusants, l'issue du chapitre est tout de meme triste car Candide est exclu du chateau ou vit Cunégonde, sa bien-aimée.
Dans ce premier chapitre, l’humour et le ridicule est bien présent mais à certains endroits afin de ne pas rendre l’histoire trop ridicule.Je pense que ces moments là sont écrits de manières à nous montrer que à cette époque la, roi,renne, ou encore paysans, aucun n’était au dessus intellectuellement.Exemple très concret: « Monsieur le baron était un des plus puissants seigneurs de la Westphalie, car son château avait une porte et des fenêtres ».Ce qui est totalement commun pour un château.Et lorsque le lecteur lit cela, il peut rire de cette remarque ridicule.Mais on voit également que certaines actions effectuées par les personnages sont tout aussi ridicules que la remarque précédente comme lorsque que le baron chasse Candide du château après l’avoir vu embrasser Cunégonde sa fille à «grands coups de pied dans le derrière ».
Pour répondre à la question première je dirait que le premier chapitre a sa première lecture n’apparaît pas forcément comme drôle mais une fois les touches d’humours déceler on arrive à ce dire que des passages du chapitre eux paraissent très drôle et amusants mais on voit bien que le but n’est pas que le lecteur se fende la poire mais bien que pédant sa lecture il tombe sur des passages ironiques qui font un peu plus apprécier le récit.
Pour exemple, à certains moments quand le dialogue a une grande importance et où les paroles sont sincères Voltaire a tout de même insérer des paroles ironiques, qui ont justement pour but de casser de coter trop important:’’leurs yeux s’enflammèrent leurs genoux tremblèrent...’’ est quelques lignes plus tard suivi de’’ à grands coups de pieds dans le derrière’’ comme pour justement casser cette idée de dialogue engagé et important. Donc on peut dire que le chapitre premier n’est pas forcément comique mais l’humour y est très bien utiliser et placer exactement le ou il le faut
Merci pour la richesse de vos commentaires. N'oubliez pas de corriger l'expression néanmoins (relisez-vous avant d'"envoyer").
Une remarque de Corentin mériterait certainement d'être approfondie, à propos de la manière dont le baron et son château sont décrits :
"Je pense que ces moments-là sont écrits de manière à nous montrer qu'à cette époque-là, roi, reine ou encore paysans, aucun n’était au dessus intellectuellement."
Peut-on dire que dans ce premier chapitre Voltaire se moque de la noblesse / du fait que les nobles soient prétentieux ? Qu'en pensez-vous ?
Au premier abord je n'aurai pas dis que ce livre était destiné a faire rire ou même sourire, mais en creusant un peu on trouve effectivement des passages qui devraient l'être, mais comme je ne suis pas très réceptive aux "blagues" écrites... Je voudrai revenir sur le moment où Candide et Cunégonde se rencontrent, le moment est amusant car ils étaient "derrière un paravent" et on peut dire que un simple mouchoir a était le moment déclencheur, les deux se séduisait jusqu'à l'arriver de M. le baron qui lui amena le moment drôle avec un "grand coups de pied dans le derrière" de Candide. On passe d'un moment lent et doux et un moment rapide et choquant.
Une chose que je trouve amusante dans le premier chapitre de Candide est lorsqu'on apprend ce qu'enseigne Pangloss car ce ne sont que des choses évidente et donc cette matière inventée par Voltaire, la "métaphysico-théologo-cosmonolonigologie", n'a aucun intérêt. Il y a aussi un passage qui m'a fait sourire : "Monsieur le baron était un des plus puissants seigneurs de la Westphalie , car son château avait une porte et des fenêtres" car c'est tout à fait normal pour un château d'avoir une porte et des fenêtres.
D'accord, mais attention Méline : Cette phrase a déjà été beaucoup commentée. Il faut essayer de ne pas se répéter les uns les autres pour faire avancer la réflexion.
Personnellement, je dirais que dans ce premier chapitre Voltaire se moque du fait que les nobles soient prétentieux car quand le narrateur dit : "Monsieur le baron était un des plus puissants seigneurs de la Westphalie, car son château avait une porte et des fenêtres", on voit que cette phrase n'a aucune logique étant donné que ce n'est pas parce que Monsieur le baron à une porte et des fenêtres que c'est le plus puissant des seigneurs.
Je suis d'accord avec avec Maxime Guedin, il dit que Voltaire fait de la moquerie et je le suit dans cette idée car au moment ou Voltaire décris le château de M.LeBaron il dit "Monsieur le baron était un des plus puissants seigneurs de Vestphalie car son château avait une porte et des fenêtres", ce passage je le trouve amusants surtout la fin parce qu’il se moque. Mais après c'est vrai que pas tout le chapitre 1 est drôle car Candide s'est fait exclure du château.
Je trouve qu'il y a certains passages du chapitre 1 de Candide qui sont drôles. Par exemple, le fait de dire que le baron est l'un des plus puissants juste parce que son château possède une porte et des fenêtres. Ou encore les noms donnés dans ce livre m'ont paru drôles, comme la métaphysico-théologo-cosmolonigologie ou le château de Thunder-ten-tronckh.
Dans ce premier chapitre de Candide de Voltaire, on trouve quelques passages drôles déjà cités mais pour répondre à la question "Peut-on dire que dans ce premier chapitre Voltaire se moque de la noblesse ?", je dirais que oui car par exemple pour décrire le château de M. le Baron, Voltaire se moque de lui en écrivant "Monsieur le baron était un des plus puissants seigneurs de la Westphalie, car son château avait une porte et des fenêtres."
Dans ce premier chapitre de Candide nous retrouvons beaucoup de choses amusantes et drôles qui nous font réfléchir et interpréter ce premier chapitre différemment de la première lecture comme :
Dans la page 9 le narrateur à écrit : « Monsieur le baron était un des plus puissants seigneurs de la Westphalie, car son château avait une porte et des fenêtres. », je trouve cette phrase assez drôle et ironique, on peut penser que Voltaire se moque ouvertement des seigneurs et de leurs simples châteaux sans grande importance et sans grandes richesses : « Sa grande salle même était ornée d’une tapisserie. ». Le nom du baron est aussi moqueur «Thunder-ten-tronckh », un nom difficile à prononcer.
Ensuite, « Madame la baronne, qui pesait environ trois cent cinquante livres », ce passage est amusant, Voltaire se moque et caricature les femmes des seigneurs. Il exagère énormément son propos en disant qu’elle pèse environ 175 kilos, elle serait donc obèse, il emploi la figure de style qui est : l’hyperbole.
Puis, Pangloss un enseignant de la « métaphysico-théologo-cosmolonigologie » un terme utilisé assez amusant, imprononçable, qui n’existe même pas pour se moquer de la philosophie en l’occurrence de la philosophie de ce personnage qui ne dit que des choses logiques en se prenant pour un grand savant comme « Les jambes sont visiblement instituées pour être chaussées, et nous avons des chausses.»
Le narrateur fait un portrait de Pangloss marrant, ironique et stupide, en montrant que c’est un homme comme les autres et qu’il ne dit que des choses censés que tout le monde sais déjà, il se prend pour un savant alors qu’il est finalement comme tout le monde.
Candide, ce personnage pour qui Pangloss est le plus grand philosophe, pour qui le château du baron est le plus beau, pour qui Cunégonde est la plus belle dans ce premier chapitre, est présenté comme un jeune homme très innocent, naïf, simple d’esprit et il n’essaye pas de réfléchir plus loin de lui même « Candide écoutait attentivement, et croyait innocemment », il est sans expérience de la vie. Il est présenté comme un enfant.
La scène où les deux amoureux se rencontrent est assez drôle puisque, c’est une scène assez cliché et typique que l’on peut voir dans des films romantiques par exemple.
On peux dire que dans ce premier chapitre Voltaire se moque de la noblesse et du fait que les nobles soient prétentieux, puisque dans ce premier chapitre, Voltaire présente monsieur le baron comme un seigneur tout puissant mais sans vraiment de richesses, par exemple, il écrit son château comme quelque chose d’assez simple, avec des fenêtres, des portes et une grande salle, ce qui n’est pas extraordinaire pour un homme faisant partie de la noblesse. La dernière phrase de ce premier chapitre : « dans le plus beau et agréable des châteaux possibles » est marrante car elle ne correspond pas à la description faite, ce qui montre un ton ironique.
Pour répondre à la question " Y a-t-il dans ce premier chapitre des choses qui vous semblent drôles / amusantes ? ", je dirais que oui, il y en a. La plupart ont déjà été citées mais ce qui me marque le plus est le moment où l'on décrit le roi comme un puissant seigneur alors que cette description est illogique. "Monsieur le baron de était un des plus puissants seigneurs de la Vestphalie, car son château avait une porte et des fenêtres. Sa grande salle même était ornée d'une tapisserie. " Ce sont des choses tout à fait banales mais dans le livre elles sont décrites comme étant des critères de puissance du seigneur ce qui rend ce moment assez drôle. On peut également noter le nom vraiment long de ce qu'enseigne Pangloss, le philosophe, qui enseigne la métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie. C'est à se demander si cette chose existe vraiment tellement elle est dénuée de sens.
Pour ma part je suis d'accord avec plusieurs commentaires ,sur le faite que pour moi ce livre n'est pas destiné à faire rire les gens en revanche on y trouve quelques passages amusants. Comme par exemple lorsque que Pangloss dit à la page 9:" Remarquez bien que les nez ont été faits pour porter des lunettes , aussi avons-nous des lunettes."
ainsi je trouve ça amusant le faite de dire que que le baron fait parti des plus puissants car son chateau comporte une porte et des fenêtres. "Monsieur le baron était l'un des plus puissants seigneurs de la westphalie, car son chateau avait une porte et des fenêtres."
je trouve également que l'hyperbole utilisée en parlant de madame la baronne peut faire rire lorsqu'il dit :" Madame la baronne, qui pesait environ trois cent cinquante livres" nous voyons que Voltaire se moque de sa corpulence .
Après la relecture du chapitre 1 on remarque que Pangloss réfléchi comme tout le monde car il dit des choses assez simples.IL ne développe pas assez ses idées et sans arguments. De son coter Candide est décrit comme quelqu'un de naïf ,innocent et passif. Il écoute sans réfléchir Pangloss qui pour lui c'est un grand philosophe pleins de bon sens.
Voltaire dans ce premier chapitre critique ouvertement la noblesse comme nous le voyons à la page 8 "Monsieur le baron était un des plus puissants seigneurs de la Westphalie, car son château avait une porte et ses fenêtres .Sa grande salle même était ornée d'une tapisserie". Il parle du château comme quelque chose d'ordinaire . Finalement le baron n'est pas aussi puissant qu'on peut le penser.
Il est vrai qu’après avoir lu le premier chapitre de Candide, Immédiatement, ce texte nous installe dans un registre ironique, dans l'humour. Il est vrai que moi aussi de base je ne suis pas trop réceptif à l’humour écrit.Mais en creusant dans ce premier chapitre j’ai pu trouver des scènes ironiques et avec de l’humour. Voltaire dit : “Monsieur le baron était l’un des plus puissants seigneurs de l’an westphalie, car son château avait une porte et des fenêtres”.
On peut donc conclure qu’il critique la noblesse.
Voltaire ne s’en prend pas uniquement à la noblesse, il critique également la philosophie de pangloss.
La science de pangloss un nom absurde:“métaphysico -théologo”, nom interminable a la succession de“ô”comique
on peut constater dans le premier chapitre de Candide, que celui-ci se moque de la noblesse.Il ne le cache pas du tout, et nous le fait bien comprendre avec l'antiphrase : "Monsieur le baron était un des plus puissants seigneurs de la Westphalie , car son château avait une porte et des fenêtres" qui exprime bien l'ironie en rabaissant tout le mérite qu'il pense avoir.
Merci pour vos remarques.
Ici s'achève notre discussion.
La semaine prochaine, vous devrez vous appuyez sur ce fil de commentaires pour proposer un explication du début du premier chapitre de Candide. Je vous donnerai des consignes précises lundi matin !