SEMAINE 1 : ACTIVITE D'ECRITURE
Par Madame Jouanne le 16 mars 2020, 14:12 - Semaine 1 - Lien permanent
Imaginez la réponse de Marquise à P. Corneille, que vous pourrez écrire en vers ou en prose.
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Marquise s'adressera directement à P. Corneille, en utilisant le "je" et le "vous"/"tu".
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Elle pourra faire référence très explicitement aux "Stances" qu'il a écrites pour elles afin de lui dire ce qu'elle en pense.
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Vous pourrez m'adresser votre écrit par mail ou via Pronote.
Commentaires
Mon cher Corneille j'ai 26 ans
Selon ton poème tu es vieillissant
et tu m'aimes
tout cela est amusant
ma beauté restera éternelle
au même titre que tes poèmes
je réponds à ton appel en rigolant
mon cher Corneille j'ai 26 ans
REPONSE DE LA MARQUISE A PIERRE CORNEILLE
Vous ne changerez donc jamais
Je l'eu pourtant cru
Que votre esprit s'ouvrirai
Mais c'est peine perdue
Plus le temps passe
Plus votre esprit aigri fait surface
Si vous pensez pouvoir m'accaparer
Vous faites preuve d'absurdité
Le temps fera les choses
Et jouera peut être les métamorphoses
Mais malgré vos dits et vos poèmes
Je resterai toujours une bohème
Vous, poète, decrivez le temps tel un cauchemar
Seulement moi je n'ai pas peur du noir
Votre méchanceté, affutée
Me toucherait seulement si je faisais preuve de naÏveté
Vos mots dépassent vos pensées
Et votre égo surdimensionné
Cela me mène à vous dire monsieur
Que vous feriez mieux de rester silencieux
Mon cher Corneille,
Arrêtez donc de me détester,
Et ne vous inquiétez point pour moi car je n’ai pas 30 ans, donc que ferait une jeune et belle rose avec une déjà fanée.
Ne vous jetez pas trop de fleurs car vous avez certes quelques charmes, mais, bien cachés.
Vous ne me faites pas peur et on ne se souviendra sans doute pas de moi ou peut-être grâce à vous mais qui vous assure une grande gloire ?
Alors je préfère être libre et heureuse que prisonnière d’un vieillard tel que vous.
De plus, c’est votre ego que vous flatter mais un conseil, arrêter d’être égoïste car cela aggrave les ravages du temps déjà bien présents.
Cher Corneille, même si, à votre âge je ne vaudrais guère mieux que vous, cela ne veut pas dire que je vais prendre le premier grison qui me fait les yeux doux.
Je n’aurais peut-être plus tous mes pétales mais je n’aurais sûrement pas votre caractère grincheux et répugnant.
Je suis jeune et j’ai le temps de trouver un amant. Je pense que pour l’instant je n’ai pas à m’ inquiétée des ravages du temps. Je suis toujours une rose et je n’ai perdu aucun de mes charmes. Votre petit jeux était bien tenté mais cela ne m’a pas séduit assez; je vous prierais d’arrêter, votre mascarade a assez duré. Maintenant je voudrais vous dire que votre approche est intéressante mais elle n’est pas très captivante. Pensiez-vous vraiment que votre poème marcherait? Enfin Monsieur, soyez réaliste, ce n’est pas en étant infâme qu’on séduit une jeune femme. Ce n’est pas parce que vous regrettez vos jeunes années que je dois vous sacrifiez les miennes sans broncher. Votre vie est derrière vous et la mienne est devant, et je serais vraiment bête si je vous laissais me la prendre. Ne croyez-vous pas que j’aie mieux à faire que m’occuper d’un second père? De plus je n’ai pas prévu de me rendre aux funérailles de mon époux de sitôt. Si vous voulez savoir je préfère en avoir un vivant. Ne soyez pas si sûr de vos charmes, ils sont gâchés par votre orgueil déplacé. Comme le dit si bien le proverbe : « il vaut mieux être seule que mal accompagnée ».
Et juste comme ça, prenez mon conseil avisé de femme pour vos prochaines tentatives de séduction: restez courtois et galant pour vous éviter d’autres désagréments. Les femmes préfèrent quand on les traite gentiment.
Mon cher Corneille
Vous me dites être encore de flatteuse
apparence, plutôt prétentieuse…
Parmi les vieillards de votre espèce,
Allez plutôt chercher vos aventures,
Ne comptez pas sur ma jeunesse
pour combler vos vieilles blessures.
Beau, vous dites l’avoir été
mais votre temps lui s’en est allé,
Bien sûr, je sais, un jour je serai flétrie,
Mais à cet instant, je suis éternelle,
Qu’ai-je à entendre vos ritournelles ?
Car j’ai prévu de profiter de la vie...
Pensiez-vous m’avoir honoré,
A me rappeler qu’une rose se fane
Vous auriez plutôt dû célébrer,
l’éternelle beauté chez la femme
Pensiez-vous seulement me séduire
En me vantant votre si belle jeunesse,
Je ne peux que vous éconduire
Quand vous me peignez une si triste vieillesse...
« A vous mon cher Monsieur »
Oui bonjour Monsieur Corneille,
J’entends que mon visage ne sera plus pareil,
Et comme vous le dites si bien :
Peut-être que demain sera la fin
Cependant, comme vous pouvez le voir,
Comparé à vous, je suis pleine d’espoir,
Je suis belle et mes roses parfaites
Mais peut-être que le temps me fera courber la tête.
Vous me dites qu’à votre âge je ne vaudrais guère mieux,
Que mes traits deviendront vieux,
Que mes roses ne durerons pas dans le temps :
Mais pour l’instant je n’ai que 26 ans.
Heureusement, votre modestie n’est pas touchée,
Même si le temps vous a usé,
Votre manière de penser ne changera jamais,
Et votre égo restera ce qu’il était.
Vos avances ne m’atteignent pas
Car vos mots sont tombés bien bas.
Ils m’auront au moins servi à quelque chose :
Pour l’instant, rien ne peut faire tomber mes roses.
Ce que vous dites m’importe peu,
Cependant sachez mon cher Monsieur,
Que si mon cœur ne vous aime point,
Le courtiser ne sert à rien.
Peut-être que le temps ne fera pas de merveilles,
Quand il me verra demain, la veille
Lorsque, sans se poser de question,
Il changera mes roses en me ridant le front.
Et oui mon cher Monsieur,
Peut-être que le temps vous fait devenir vieux,
Et comme vous le dites si bien :
Peut-être que demain sera la fin.
Cher Corneille,
Je sais bien que je serai vieille,
Je sais bien que ma beauté,
Avec le passage du temps sera « fanée »,
C’est bien pour cela qu’il faut que j’en profite,
Avant qu’elle ne prenne la fuite,
Car je sais qu’elle s’en ira vite !
Sachez-le mon vieux,
Vous avez beau avoir des talents merveilleux,
Ce ne sont pas eux qui camoufleront vos airs orgueilleux !!
Après ma mort, je n’aurai que faire de ma réputation,
Dans mille ans, vous pourrez faire croire ce qu’il vous plaira de moi,
Car ce n’est certainement pas avec une telle prétention,
Que vous attirerez mon attention,
Ni celle d’une autre que moi !
Bien à vous,
Marquise
Comme vous le prétendez:
“Marquise, si mon visage
A quelques traits un peu vieux
Souvenez-vous qu’à mon âge
Vous ne vaudrez guère mieux.”
Détrompez-vous, au contraire,
Sans votre fierté,
Je pense et j’espère,
Que sans l’éclat de ma beauté,
Vous serez attristé.
Avec vos prétentions insultantes
Vous devriez trouver une autre amante
Qui vous désirera aussi
Parce que je doute qu’elle soit épanouie.
Apparement, vous et vos charmes,
Pourront sauver votre gloire,
Je mets une alarme,
Et je m’impatiente de les voir,
Avant de vous croire.
Pensez-y, beau grison,
C’est pour vos vieux traits que personne ne vous courtise,
Au diable votre séduction,
Mais je suis la belle Marquise,
Avec de l’ambition, et à votre égard de la compassion.
Quand j’aurais votre âge, Corneille,
je serai peut être bien vieille,
mais vous, ne serez que poussière,
et absent pour voir la lumière.
Quand bien même je viendrais à faner
je ne suis pas un être damner.
Pour l’instant;
ce n’est que le printemps.
Alors j’aimerais profiter de ma jeunesse
car le temps file à toute vitesse.
Laissez moi vivre ma vie
sans me donner votre avis.
Quand j’aurais votre âge, Corneille,
je serai peut être bien vieille,
mais vous, ne serez que poussière,
et absent pour voir la lumière.
Quand bien même je viendrais à faner
je ne suis pas un être damner.
Pour l’instant;
ce n’est que le printemps.
Alors j’aimerais profiter de ma jeunesse
car le temps file à toute vitesse.
Laissez moi vivre ma vie
sans me donner votre avis.
Ton instinct d’homme est rien que pure jalousie,
Laisse moi vivre pleinement mes fraîches années,
Tout peut survenir sans prévenir aujourd’hui,
Alors je te prie de larguer ton narcissisme entier.
Penses-y cher poète, la vie est éphémère,
Je plais par mon physique, vous par votre caractère ,
Mais tout deux nous finirons dans un monde inconnu ,
A présent savourons nos atouts disparus.
Je n'écoute plus rien, et pour jamais adieu.