Le film se déroule en 2045, le monde est dans un chaos encore jamais vu, le changement climatique, la guerre, la famine, etc. Les êtres humains se réfugient dans un monde virtuel où tout est possible, appelé l'OASIS. C'est un jeu vidéo en réalité virtuelle avancée créé par James Halliday sorti en 2028. Le succès est planétaire et l'OASIS devient plus important que la vie réelle. A sa mort, il diffuse une vidéo qui explique qu'il léguera sa fortune de 500 milliards de dollars, ainsi que sa société à celui qui arrivera à trouver l'easter-egg ("Oeuf de Pâques"), composé de trois clefs dissimulées dans l'immensité de l'OASIS. Une compétition tout autour du monde se profile alors.
Personnellement, autre que l'aspect cinématique, je trouve que je m'identifie au film par rapport aux choses dites ou passées. Le film parle beaucoup du lien entre vie numérique et vie réelle. Par exemple avec le fait de l'anonymat entre la personne qui est montrée dans le jeu et la personne qui contrôle l'avatar derrière; on ne sait pas si une fille incarne réellement un avatar féminin et inversement, on ne sait rien par rapport à l'âge de la même manière. Il peut aussi s'agir d'une romance numérique, dans le film, le personnage principal, Wade Watts ou "Parzival", tombe amoureux d'une personne "Art3mis" sans l'avoir même déjà vu dans la vraie vie; c'est des choses qui arrivent déjà de nos jours et je trouve pertinent le fait de le mettre dans ce film. Dans le film est aussi montré le fait que mener une vie numérique peut être une bonne chose en quelques points mais aussi, et surtout, que c'est négatif; car comme le disait James Halliday "Il n'y a que dans le monde réel qu'on peut manger une bonne pièce de bœuf". D'un point de vue esthétique et scénaristique, le film, à mon goût, est absolument génial, une oeuvre qui servira de référence pendant de très nombreuses années pour parler du monde numérique. Le mélange entre les scènes de la vraie vie et de l'OASIS rend l'immersion incroyablement efficace. D'une part le monde avec tous les problèmes quotidiens, dans un monde où les grandes corporations ont plus de pouvoir que les états eux-mêmes, et d'un autre côté, le monde virtuel où on est une personne qui nous correspond et où l'on peut faire ce que l'on veut pour "se sortir de la merde dans laquelle on vit". Pour conclure, tellement le film m'a touché, on pourra me démontrer par a+b que l'oeuvre est médiocre (ce qui n'est pas le cas), je serai toujours persuadé que c'est l'un des meilleurs films que j'aurai pu regarder.
Ça (It) est un film d'horreur américain réalisé par Andrés Muschietti, sorti en 2017. Il s'agit d'une adaptation cinématographique du roman Ça de Stephen King, publié le 15 septembre 1986.
À Derry, dans le Maine, sept gamins ayant du mal à s'intégrer se sont regroupés au sein du Club des Ratés. Rejetés par leurs camarades, ils sont les cibles favorites des gros durs de l'école. Ils ont aussi en commun d'avoir éprouvé leur plus grande terreur face à un terrible prédateur métamorphe qu'ils appellent Ça. Car depuis toujours, Derry est en proie à une créature qui émerge des égouts tous les 27 ans pour se nourrir des terreurs de ses victimes de choix : les enfants. Bien décidés à rester soudés, les Ratés tentent de surmonter leurs peurs pour enrayer un nouveau cycle meurtrier. Un cycle qui a commencé un jour de pluie lorsqu'un petit garçon poursuivant son bateau en papier s'est retrouvé face-à-face avec le Clown Grippe-Sou …
Tout d'abord Stephen King a adoré cette adaptation de son livre. Il a tweeté:"Andy Muschietti's remake of IT (actually it's Part 1--The Losers' Club) succeeds beyond my expectations. Relax. Wait. And enjoy. Il a trouvé ce film au-delà de ses attentes et nous lui donnons raison. En effet ce premier volet a fait son effet chez les spectateurs. Personnellement j'ai trouvé ce film excellent, malheureusement je n'ai pas lu le livre donc je n'ai pas de moyen de comparaison avec le livre de Stephen King. Il y a ce jeune homme bègue qui essaie de retrouver a tout prix son frère, il est même prêt a affronter ses peurs les plus obscures pour y parvenir. Malgré que ce soit un film d'horreur on prend quand même beaucoup de plaisir a le regarder car il y a du suspens et il y a une vraie histoire derrière. Ce n'est pas encore une de ces multiples histoire d'horreur sans histoire. Plus qu'un film d'horreur c'est aussi une bande d'amis dans laquelle on se retrouve plus ou moins tous. Ce film est plutôt bien il y a du suspens, le film est stressant et il est bien tourné. Ça est relativement bon, c'est un bon film d'horreur et d’après Stephen King lui même il représente bien son ouvrage.
"Les événements de Solo A Star Wars Story se déroulent six ans après ceux de La Guerre des Clones. En s'échappant de la planète Corellia, le jeu Han (qui acquiert au moment de son évasion le nom de Solo) laisse derrière lui sa bien aimée Qi'Ra. Il se promet de tout faire pour la retrouver, et s'engage en tant que soldat de l'Empire. Trois années s'écoulent et Han Solo fait la connaissance de celui qui deviendra son meilleur ami : Chewbacca. Il finit également par se lier à une bande de contrebandiers, qui travaille pour l'Aube Écarlate. Mais Han Solo a toujours en tête Qi'Ra et tente de mettre la main sur une dangereuse cargaison, afin de se payer un vaisseau spatial."
-Tomsguide
Ce film réalisé par Ron Howard m'a donné une opinion partagée. La réalisation de celui-ci est tout à fait charmante, arrivant presque à se démarquer des autres opus de la saga Star Wars. Les effets spéciaux sont spectaculaires, des plans toujours significatifs, un humour très bien placé quoique débordant juste assez pour un effet comique maximal, les acteurs sont toujours à la hauteur et la bande son est magnifique. Cependant, le personnage dont l'histoire est traitée dans ce film, Han Solo, était un personnage dont le mystère faisait le charme dans les épisodes IV, V et VI de la saga, et ce film révèle tous ses secrets, toute son histoire, ce qui chasse cette fascination qui était à éprouver pour ce personnage, ainsi que sur son compagnon de (presque) toujours, Chewbacca. Un film à voir si l'on s'intéresse à la saga, de préférence, afin de mieux comprendre les références aux opus antérieurs et postérieurs, ainsi que certains personnages.
Seven Sisters, Tommy Wirkola, 2017. L'histoire se déroule en 2073, il s'agit d'un futur dystopique où plusieurs facteurs vont contribuer à l'élaboration de lois strictes par la Fédération Européenne. Cet état instaure une politique de l'enfant unique ainsi que un contrôle massif de la population par le biais de bracelets électroniques imposés. En cas de naissances multiples, plus petits enfants sont récupérés par le Bureau d'Allocation des Naissances et cryogénisés en attendant d'être réveillés lorsque le monde pourra les accueillir décemment. Le film commence par présenté la présentation de la naissance de sept filles de la même mère (les OGM qui causent des naissances multiples très fréquemment); leur existence est laissée secrète et il leur est attribué comme nom les jours de la semaine par leur père qui, de plus, réussi astucieusement à cacher leur existence en créant une seule personne au yeux de la Fédération. Jusqu'à l'âge d'aller à l'école, elles vivent retranchées dans leur appartement, sortant chacune le jour correspondant à leur nom et prétendent, à l’extérieur, être une seule et même personne. Si le secret demeure intact des années durant, tout s’effondre le jour où Lundi disparaît mystérieusement.
Je vais débuté ma critique en parlant de la vision dystopique qui est le contexte de ce film. Commençons avec la Fédération Européenne, comparé à ce que l'on pourrait s'imaginer n'est pas un état démocratique; probablement lié au contexte de l'époque où la surpopulation devient un problème critique. Pour pallier au manque de nourriture, les agriculteurs utilisent tous des OGM dédié à produire plus, cependant le problème de surpopulation s'intensifie encore plus à cause des OGM qui font naître des jumeaux extrêmement fréquemment; c'est d'ailleurs ce désastre qui va pousser la Fédération Européenne à adopter la politique de l'enfant unique. Il s'agit là peut-être de la traduction de l'opinion du réalisateur sur les OGM qui veut montrer que leur utilisation peut être bénéfique à court terme mais qu'au final, l'utilisation de ces OGM engendreront des problèmes plus graves que ceux qu'ils essaient de combattre. Sûrement un parallèle avec la réalité, où la consommation de nourriture à base d'OGM sont dangereux pour l'homme. Pour en revenir avec l'aspect politique, les restrictions des libertés individuelles sont poussées elles aussi à l'extrême (presque à une vision manichéenne de la société; ici le mal est présent partout). Tous les habitants se doivent de porter un bracelet électronique tout au long de leur vie, le moindre pas de travers peut mené à une exécution en publique, la police qui est transformée en une police militaire prétorienne sans morale (des soldats qui essaient aussi de survivre à leur manière?), l'idée la "cryogénisation" des enfants "en surplus" qui sert une propagande autoritaire alors qu'au final ils sont brûlés vifs dans un four crématoire déguisé. On nous montre dans ce film que des points négatifs, rien de positif, un choix du réalisateur pour montrer la rudesse de vivre avec une épée de Damoclès en permanence dans ce type de société.
Secondement, je vais donner ma vision de l'aspect cinématographique de ce film. Il s'agit d'un scénario très riche mais cependant mal maîtrisé par un le réalisateur qui décide de passer de scène en scène en enchaînant les intrigues et les rebondissements, bien que visuellement le film est au top, la profondeur de certains personnages importants n'est, quant à elle pas à son meilleur point. Par exemple le personnage d'Adrian (amant de Lundi) n'est pas du tout développé, c'est un gentil personnage plein de bonté mais qui parallèlement travaille pour la Fédération en tant qu'agent de sécurité pour "checkpoint" entre zone populaire et zone privilégié (bien sûr, il n'est pas au courant de la malfaisance de la Fédération car aveuglé par la propagande, tout comme ses collègues) : une première façade qui montre un homme très aimable mais à la fois détestable pour sa profession; de plus, le réalisateur s'est fait un malin plaisir à souligner à de nombreuses reprises que lors d'une scène sexuelle, Adrian est très tendre mais de l'autre côté sa partenaire qui aime se faire étrangler pour assouvir son fantasme : là aussi une autre façade manichéenne du personnage. Cependant c'est tout ce que l'on peut voir de lui en plus d'une heure de présence dans l'histoire, aucun développement constructif ou profond du personnage, juste là pour servir l'intrigue. Et aussi le personnage de Cayman, la "grande méchante" de l'histoire, patronne du Bureau d'Allocation des Naissances et politicienne de la Fédération qui elle est très intéressante mais fort malheureusement très peu développé sur sa vision des choses. D'un côté on a les sept sœurs qui se battent pour survivre dans cette société, la survie individuelle, et de l'autre on a Cayman qui se bat pour la survie de l'humanité (avec des manières contestables certes). Un combat qui n'est pas du tout exploitée dans le film qui se contente d’enchaîner des scènes d’action certes agréables, mais sans aucune émotion. Ce qui est dommage car ça nous fait par la même occasion souligner l’absurdité de certaines séquences, mais aussi une vraie faiblesse dans l’écriture, alors que le scénario dystopique laissait entrevoir une réflexion sur le futur de nos sociétés.
Commentaires
Ready Player One, Steven Spielberg, 2018
Personnellement, autre que l'aspect cinématique, je trouve que je m'identifie au film par rapport aux choses dites ou passées. Le film parle beaucoup du lien entre vie numérique et vie réelle. Par exemple avec le fait de l'anonymat entre la personne qui est montrée dans le jeu et la personne qui contrôle l'avatar derrière; on ne sait pas si une fille incarne réellement un avatar féminin et inversement, on ne sait rien par rapport à l'âge de la même manière. Il peut aussi s'agir d'une romance numérique, dans le film, le personnage principal, Wade Watts ou "Parzival", tombe amoureux d'une personne "Art3mis" sans l'avoir même déjà vu dans la vraie vie; c'est des choses qui arrivent déjà de nos jours et je trouve pertinent le fait de le mettre dans ce film. Dans le film est aussi montré le fait que mener une vie numérique peut être une bonne chose en quelques points mais aussi, et surtout, que c'est négatif; car comme le disait James Halliday "Il n'y a que dans le monde réel qu'on peut manger une bonne pièce de bœuf". D'un point de vue esthétique et scénaristique, le film, à mon goût, est absolument génial, une oeuvre qui servira de référence pendant de très nombreuses années pour parler du monde numérique. Le mélange entre les scènes de la vraie vie et de l'OASIS rend l'immersion incroyablement efficace. D'une part le monde avec tous les problèmes quotidiens, dans un monde où les grandes corporations ont plus de pouvoir que les états eux-mêmes, et d'un autre côté, le monde virtuel où on est une personne qui nous correspond et où l'on peut faire ce que l'on veut pour "se sortir de la merde dans laquelle on vit". Pour conclure, tellement le film m'a touché, on pourra me démontrer par a+b que l'oeuvre est médiocre (ce qui n'est pas le cas), je serai toujours persuadé que c'est l'un des meilleurs films que j'aurai pu regarder.
Ça (It) est un film d'horreur américain réalisé par Andrés Muschietti, sorti en 2017. Il s'agit d'une adaptation cinématographique du roman Ça de Stephen King, publié le 15 septembre 1986.
À Derry, dans le Maine, sept gamins ayant du mal à s'intégrer se sont regroupés au sein du Club des Ratés. Rejetés par leurs camarades, ils sont les cibles favorites des gros durs de l'école. Ils ont aussi en commun d'avoir éprouvé leur plus grande terreur face à un terrible prédateur métamorphe qu'ils appellent Ça. Car depuis toujours, Derry est en proie à une créature qui émerge des égouts tous les 27 ans pour se nourrir des terreurs de ses victimes de choix : les enfants. Bien décidés à rester soudés, les Ratés tentent de surmonter leurs peurs pour enrayer un nouveau cycle meurtrier. Un cycle qui a commencé un jour de pluie lorsqu'un petit garçon poursuivant son bateau en papier s'est retrouvé face-à-face avec le Clown Grippe-Sou …
Tout d'abord Stephen King a adoré cette adaptation de son livre. Il a tweeté:"Andy Muschietti's remake of IT (actually it's Part 1--The Losers' Club) succeeds beyond my expectations. Relax. Wait. And enjoy. Il a trouvé ce film au-delà de ses attentes et nous lui donnons raison. En effet ce premier volet a fait son effet chez les spectateurs. Personnellement j'ai trouvé ce film excellent, malheureusement je n'ai pas lu le livre donc je n'ai pas de moyen de comparaison avec le livre de Stephen King. Il y a ce jeune homme bègue qui essaie de retrouver a tout prix son frère, il est même prêt a affronter ses peurs les plus obscures pour y parvenir. Malgré que ce soit un film d'horreur on prend quand même beaucoup de plaisir a le regarder car il y a du suspens et il y a une vraie histoire derrière. Ce n'est pas encore une de ces multiples histoire d'horreur sans histoire. Plus qu'un film d'horreur c'est aussi une bande d'amis dans laquelle on se retrouve plus ou moins tous. Ce film est plutôt bien il y a du suspens, le film est stressant et il est bien tourné. Ça est relativement bon, c'est un bon film d'horreur et d’après Stephen King lui même il représente bien son ouvrage.
-Tomsguide
Ce film réalisé par Ron Howard m'a donné une opinion partagée. La réalisation de celui-ci est tout à fait charmante, arrivant presque à se démarquer des autres opus de la saga Star Wars. Les effets spéciaux sont spectaculaires, des plans toujours significatifs, un humour très bien placé quoique débordant juste assez pour un effet comique maximal, les acteurs sont toujours à la hauteur et la bande son est magnifique. Cependant, le personnage dont l'histoire est traitée dans ce film, Han Solo, était un personnage dont le mystère faisait le charme dans les épisodes IV, V et VI de la saga, et ce film révèle tous ses secrets, toute son histoire, ce qui chasse cette fascination qui était à éprouver pour ce personnage, ainsi que sur son compagnon de (presque) toujours, Chewbacca. Un film à voir si l'on s'intéresse à la saga, de préférence, afin de mieux comprendre les références aux opus antérieurs et postérieurs, ainsi que certains personnages.
Seven Sisters, Tommy Wirkola, 2017.
Je vais débuté ma critique en parlant de la vision dystopique qui est le contexte de ce film. Commençons avec la Fédération Européenne, comparé à ce que l'on pourrait s'imaginer n'est pas un état démocratique; probablement lié au contexte de l'époque où la surpopulation devient un problème critique. Pour pallier au manque de nourriture, les agriculteurs utilisent tous des OGM dédié à produire plus, cependant le problème de surpopulation s'intensifie encore plus à cause des OGM qui font naître des jumeaux extrêmement fréquemment; c'est d'ailleurs ce désastre qui va pousser la Fédération Européenne à adopter la politique de l'enfant unique. Il s'agit là peut-être de la traduction de l'opinion du réalisateur sur les OGM qui veut montrer que leur utilisation peut être bénéfique à court terme mais qu'au final, l'utilisation de ces OGM engendreront des problèmes plus graves que ceux qu'ils essaient de combattre. Sûrement un parallèle avec la réalité, où la consommation de nourriture à base d'OGM sont dangereux pour l'homme. Pour en revenir avec l'aspect politique, les restrictions des libertés individuelles sont poussées elles aussi à l'extrême (presque à une vision manichéenne de la société; ici le mal est présent partout). Tous les habitants se doivent de porter un bracelet électronique tout au long de leur vie, le moindre pas de travers peut mené à une exécution en publique, la police qui est transformée en une police militaire prétorienne sans morale (des soldats qui essaient aussi de survivre à leur manière?), l'idée la "cryogénisation" des enfants "en surplus" qui sert une propagande autoritaire alors qu'au final ils sont brûlés vifs dans un four crématoire déguisé. On nous montre dans ce film que des points négatifs, rien de positif, un choix du réalisateur pour montrer la rudesse de vivre avec une épée de Damoclès en permanence dans ce type de société.
Secondement, je vais donner ma vision de l'aspect cinématographique de ce film. Il s'agit d'un scénario très riche mais cependant mal maîtrisé par un le réalisateur qui décide de passer de scène en scène en enchaînant les intrigues et les rebondissements, bien que visuellement le film est au top, la profondeur de certains personnages importants n'est, quant à elle pas à son meilleur point. Par exemple le personnage d'Adrian (amant de Lundi) n'est pas du tout développé, c'est un gentil personnage plein de bonté mais qui parallèlement travaille pour la Fédération en tant qu'agent de sécurité pour "checkpoint" entre zone populaire et zone privilégié (bien sûr, il n'est pas au courant de la malfaisance de la Fédération car aveuglé par la propagande, tout comme ses collègues) : une première façade qui montre un homme très aimable mais à la fois détestable pour sa profession; de plus, le réalisateur s'est fait un malin plaisir à souligner à de nombreuses reprises que lors d'une scène sexuelle, Adrian est très tendre mais de l'autre côté sa partenaire qui aime pour assouvir son fantasme : là aussi une autre façade manichéenne du personnage. Cependant c'est tout ce que l'on peut voir de lui en plus d'une heure de présence dans l'histoire, aucun développement constructif ou profond du personnage, juste là pour servir l'intrigue. Et aussi le personnage de Cayman, la "grande méchante" de l'histoire, patronne du Bureau d'Allocation des Naissances et politicienne de la Fédération qui elle est très intéressante mais fort malheureusement très peu développé sur sa vision des choses. D'un côté on a les sept sœurs qui se battent pour survivre dans cette société, la survie individuelle, et de l'autre on a Cayman qui se bat pour la survie de l'humanité (avec des manières contestables certes). Un combat qui n'est pas du tout exploitée dans le film qui se contente d’enchaîner des scènes d’action certes agréables, mais sans aucune émotion. Ce qui est dommage car ça nous fait par la même occasion souligner l’absurdité de certaines séquences, mais aussi une vraie faiblesse dans l’écriture, alors que le scénario dystopique laissait entrevoir une réflexion sur le futur de nos sociétés.