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"Trois suspects,un seul coupable..." par Guillaume CAILLAULT

CHICAGO,5 MAI 2009,19h30 ...


Chapitre I – 5 Mai 2009
Le commissaire Stone était petit,
il avait 45 ans et aimait les belles chaussures. Il était très sérieux et avait
l’allure d’un détective : loupe, grand manteau à carreaux et béret. Son
assistant s’appelait Mr Brown et était toujours en patrouille.
 Le commissaire reçut un appel, il décrocha :
- Allô, dit le commissaire.
- Allô, commissaire Stone ?
- Oui, c’est bien moi.
- Mr Brown à l’appareil. On a une histoire de meurtre au
42 blowd street, au 16ème étage. D’après le médecin légiste, il est mort il y a
deux jours : le 5 mai dernier à 19h30. On n’a pas encore identifié la
victime.
- D’accord, j’arrive tout de suite.
 L’immeuble où le meurtre s’était
passé était entre une usine de pâté pour chien et une usine de hamburgers. Les
odeurs mélangées donnaient une odeur à vous dégoûter des hamburgers. Il y avait
plein de fumée et on n’y voyait presque rien.
Le commissaire arriva dans sa petite voiture bleu – blanc –rouge de la police. Il n’avait pas mis son
gyrophare.
 
Chapitre II   - la scène du crime
Au 16ème étage, on ne voyait presque rien. Même à l’intérieur il y avait un peu de fumée. Dans
l’appartement, tout était propre et rangé, les meubles bien installés, le
robinet ne coulait même pas. Près de la porte, le mort était là, entouré à la
craie et recouvert d’un plastique.
 Le commissaire parla à son assistant :
- A-t-on identifié la victime ?
- Oui, il s’appelait Max Rogers et avait 23 ans.
- De quoi est-il mort ?
- Il n’a pas été poignardé, empoisonné. On ne lui a pas
tiré dessus. Le médecin légiste n’a rien trouvé, il pense qu’il est mort de
peur….
- Qui sont les suspects ?
- Eric Jones, le laveur de carreaux, John Bob, le
concierge et Sam Rogers : la femme de Max. Aucun  n’a d’alibi.
- Quel casier judiciaire a Max Rodgers ?
- Il a été soupçonné d’avoir tué Victoria Jones, la femme
d’Eric Jones, mais il a été déclaré non-coupable. Il ne payait pas son loyer et
trompait sa femme avec toutes les femmes du quartier.
 Le commissaire alla interroger les
gens de l’immeuble et apprit trois choses :  que le concierge avait les clefs des appartements de toutes
les personnes habitant l’immeuble ; que Max Rogers laissait sa fenêtre
ouverte toute la journée et qu’Eric Jones nettoyait les carreaux,  ce jour-là, entre 19 et 20 h. Le
commissaire joua les détectives. 
 
Chapitre III – L’enquête
 Le commissaire réfléchissait depuis
déjà trois jours, quand il se demanda comment quelqu’un pouvait mourir de
peur : brandir un pistolet sur lui, lui envoyer plein de lettres de
menace…. et soudain, il se rappela…..
 C’était une enquête pas comme les autres…. le coupable, en pleine nuit, avait décidé de
prendre un corps à la morgue et l’installer dans la maison de la victime avec
des bougies éclairant son visage. La victime, croyant voir un zombie ou un
revenant mourut d’une crise cardiaque, de peur. On retrouva le coupable grâce
aux empreintes. 
- Mais comment serait-ce possible ?,
se dit le commissaire. On a tout vérifié, du moindre petit poil à la moindre
empreinte. Mais on n’a pas vérifié le couloir… les empreintes dans le couloir, et
d’éventuelles traces sur les murs. 
On trouva sur les murs et sur le
sol les empreintes des chaussures du concierge. Le commissaire interrogea le
concierge…
 Celui-ci ne lui donna aucun élément
pour être inculpé dans cette affaire de meurtre.
 Alors le commissaire alla examiner
l’élévateur du laveur de carreaux et trouva une trace de sang qu’il fit
analyser. Les résultats de l’analyse de sang montrèrent que le sang appartenait
à la femme décédée d’Eric Jones.
 Le commissaire se rendit à la
morgue, où le corps de la femme d’Eric Jones reposait. Le docteur ouvrit le
casier 233, la femme d’Eric Jones était là…
 Une seule question restait : comment Eric Jones avait il tué Max Rogers ?
 
Chapitre IV – Résolution
 Le commissaire apprit que la femme
d’Eric Jones avait une sœur jumelle, très ressemblante, avec le même sang. Le
sang pouvait venir aussi de la sœur jumelle. Le commissaire l’appela sur son
petit téléphone sans écran et lui donna rendez-vous au commissariat de la
ville.
Il la plaça en garde à vue et
pendant 48 heures, cela donna le même résultat :
- Madame Ledsie, avez-vous tué Max Rogers ?
- Non !
- Si vous avouez, le juge baissera votre peine de 5
ans.
- Non !
- Faute avouée à moitié pardonnée…
- NON…
 Donc le commissaire la remit en garde-à-vue une semaine et elle avoua :
- Vous êtes sûre que vous n’avez pas tué Max Rogers ?
- Oui, c’est vrai, je l’ai tué mais c’est Eric Jones qui
m’a manipulée. Il m’a dit de venir dans un appartement pour une fête. De 19h25
à 19h30, on est resté dans le noir jusqu’à ce que quelqu’un arrive. En allumant
la lumière de la pièce, l’homme a vu mon visage et est mort directement. Je ne
sais pas pourquoi. Je n’avais rien dit jusque là car j’avais peur d’être
accusée du meurtre. Puis j’ai réfléchi et je me suis dis que si j’avouais, il
serait accusé avec moi. ! J’ai trouvé bizarre qu’il nous emmène à la fête
avec un élévateur pour laver les carreaux et que l’on soit passé par la
fenêtre…  c’était comme si….
- Continuez…
- Comme s’il craignait qu’on nous voie. Mais après, j’ai
compris : pour pas qu’on nous soupçonne du meurtre, mais ça n’a pas
marché.
- Et le sang sur l’élévateur ?
- En passant par la fenêtre, il y avait un bout de verre
et je me suis coupée. Ensuite j’ai mis ma main sur l’élévateur….
 Le commissaire arrêta Eric Jones, grâce au témoignage de la meurtrière.
Ils furent, tous les deux enfermés
en prison et Eric Jones fut condamné à 15 ans de prison et la sœur de Victoria
Jones à 10 ans. 
Le commissaire put enfin rentrer chez lui, s’assit sur son fauteuil préféré, alluma une pipe et murmura :
- Encore une affaire de résolue….
 FIN

Guillaume Caillault