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AT5 - Act2 : Quelles différence entre aliments et nutriments ?

dans la catégorie BPH en 1ère ST2S

  • Aliments

Les aliments sont digérés par l'organisme afin de pouvoir utiliser les nutriments qu'ils contiennent.

Propriétés nutritionnelles des groupes d’aliments

sucre et produits sucrés

Aliments plaisir par excellence. Ils ont cependant une forte teneur en glucides (et pour certains en lipides). Ils sont principalement sources d’énergie rapidement mobilisable. Ils n’apportent quasiment que des calories et pas ou très peu de vitamines, minéraux ou fibres.

viandes, poissons et œufs

Apport de protéines d’excellente qualité (d(origie animale), de vitamines (vitamine A) et de minéraux dont notamment le fer, très bien assimilé par l’organisme et des lipides en quantité variable selon les aliments.

fruits et légumes

Riches en fibres, minéraux et vitamines (vitamine C en particulier). Riches en eau et peu caloriques. Apport de glucides.

lait et produits laitiers

Très bonne source de calcium, primordial pour la santé des os. Apport également de protéines d’origine animale, de vitamines (vitamines A et B). Apport également de lipides en quantité variable selon les aliments.

pain, pomme de terre, céréales et légumes secs

Riche en amidon (glucide complexe, appelé également « sucre lent »). Apport de protéines d’origine végétale, de vitamines, fibres et minéraux.

matières grasses

Apport de vitamines spécifiques (vitamine A pour les graisses animales et vitamine E pour les graisses végétales) et de lipides essentiels ω3 ou ω6. Très caloriques car composés exclusivement ou presque exclusivement de graisse.

boissons

L’eau est la seule boisson indispensable à l’organisme. Elle est aussi une source intéressante d’éléments minéraux (calcium, magnésium, sodium, potassium, etc.) dont la teneur varie selon la nature et l’origine géographique de l’eau. De plus, elle n’apporte aucune calorie.

 

  • Nutriments

On distingue deux types de nutriments : les macronutriments (ou biomolécules) et les micronutriments.

Les macronutriments sont des nutriments qui sont présents en grande quantité alors que les micronutriments le sont en plus faible quantité dans les aliments consommés.

Les nutriments sont utilisés par l’organisme afin de permettre le fonctionnement et la réparation des tissus ainsi que la croissance du corps.

Les fibres sont des glucides (polyosides) non digérés présents dans les cellules végétales mais n’ayant aucune valeur nutritionnelle.

 

  • Les biomolécules

Les biomolécules sont des macronutriments.  On distingue parmi les biomolécules : les glucides, les lipides, les protides ainsi que les acides nucléiques. Les biomolécules sont composées d’atomes de carbone, d’hydrogène, d’oxygène, d’azote, de phosphate et de souffre (C, H, O, N, P, S). Il s’agit de molécules organiques (= composées d’atomes de carbone) qui sont organisés en monomères et polymères.

* Protides

Un peptide est une molécule protidique composée de moins de 50 acides aminés reliés entre eux par des liaisons peptidiques.

Une protéine est une molécule protidique composée de plus de 50 acides aminés reliés entre eux par des liaisons peptidiques.

* Lipides

Les lipides présentent une partie hydrophile et une partie hydrophobe.

Les triglycérides sont des lipides présents dans les huiles notamment.

* Vitamines

Remarque : Les micronutriments regroupent les vitamines ainsi que les minéraux.

Les vitamines sont des molécules organiques sans valeur énergétique mais qui sont nécessaire à l’organisme car il ne les synthétise pas. Elles doivent donc être fournies à faible dose par l’alimentation et sont directement absorbées par l’organisme. Elles participent à la croissance et au maintien de l’équilibre de l’organisme en agissant en très faible quantité. Elles sont classées en fonction de leur solubilité :

- vitamines hydrosolubles : vitamines B, PP, C ;

- vitamines liposolubles : vitamines A, D, E, K.

* Minéraux

Les minéraux sont des molécules inorganiques (= sans atome de carbone) présentes en faible quantité dans les aliments. Ils doivent faire partie des apports nutritionnels journaliers car l’organisme ne peut pas les fabriquer. Ils sont classés en deux catégories en fonction de leur quantité dans l’organisme : macroéléments et oligoéléments.


AT5 - Act1 : Etude des menus alimentaires

dans la catégorie BPH en 1ère ST2S

  • Ration alimentaire

Une ration alimentaire est la quantité d’aliments qu’un individu doit consommer pendant une durée déterminée, le plus souvent une journée, pour satisfaire les apports nutritionnels conseillés et qui couvriraient les besoins de l’organisme.

Ainsi, une ration alimentaire doit :

- fournir à l’organisme les molécules dont il a besoin en quantité suffisante afin de compenser les dépenses énergétiques de l’organisme ;

- apporter les différents matériaux nécessaires à la construction, l’entretien et la réparation de l’organisme grâce à une alimentation équilibrée.

 

  • Ration alimentaire équilibrée quantitativement parlant

Pour obtenir une alimentation équilibrée, les nutritionnistes conseillent d’avoir une ration alimentaire équilibrée d'un point de vue quantitative c’est-à-dire qu’elle doit apporter :

  • 50 à 55% de l’apport énergétique total (AET) sous forme de glucides dont :

- 1/3 de glucides d’assimilation rapide (glucides simples)

- 2/3 de glucides d’assimilation lente (glucides complexes) ;

  • 30 % d’AET sous forme de lipides dont :

- 1/3 de lipides d’origine animales (acides gras saturé chez tous les animaux et des acides gras insaturés chez les poissons)

- 2/3 de lipides d’origine végétales (acides gras insaturés) ;

  • 15 % d’AET sous forme de protides dont :

- 50% de protéines d’origine animales

- 50% de protéines d’origine végétales.

 

  • Ration alimentaire équilibrée qualitativement parlant

Une ration alimentaire de l’organisme doit apporter :

- les glucides dont on distingue les glucides d’assimilation lente et les glucides d’assimilation rapide ;

- les protides car une alimentation variée apporte chaque acide aminé ;

- les lipides à travers les acides gras essentiels qui sont des acides gras polyinsaturés ;

- l’eau pour compenser les pertes quotidiennes dépendant beaucoup de l’activité de l’individu et des conditions de l’environnement (l’eau est éliminée par les urines, la sueur, les selles et la respiration) ;

- les minéraux (macroéléments et oligoéléments) permettent de remplacer les ions éliminés par les urines, la sueur et les selles ;

- les vitamines qui, en faibles quantités, sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme et à sa croissance ;

- les fibres alimentaires (cellulose) permettent d'agir sur le transit.

 

D’un point de vue qualitatif, la ration alimentaire comporte des aliments appelés « bâtisseurs ou plastiques », « fonctionnels » et « énergétiques ». Ces derniers doivent permettre les apports nutritionnels conseillés.

Les nutriments bâtisseurs ou plastiques

Les aliments apportent des nutriments bâtisseurs ou plastiques. En effet, les protéines, lipides et calcium assurent le renouvellement et la fabrication de la matière vivante : remplacement de cellules mortes, réparation des tissus lésés, fabrication de matière nouvelle au cours de la croissance de l’organisme.

Les protéines fournissent les huit acides aminés indispensables parmi les vingt différents qui entrent dans la constitution des protéines. Les lipides fournissent les acides gras essentiels : acide gras poly‑insaturés. Alors que le calcium entre dans la constitution des os.

Les nutriments fonctionnels

Les aliments apportent des nutriments fonctionnels : eau, fruits et légumes. Ils permettent le bon fonctionnement de l'organisme et sa cicatrisation. Ils contiennent des vitamines, des sels minéraux et de la cellulose (= fibres alimentaires).

Les aliments fonctionnels ne sont généralement pas synthétisés par l'organisme mais apportés par l’alimentation en quantité suffisante pour se maintenir en bonne santé.

Les nutriments énergétiques

Les glucides et lipides sont les principaux aliments «énergétiques». Ils fournissent l'énergie nécessaire au maintien de la température corporelle à 37°C, à l'activité et à la croissance.

 

  • Les besoins énergétiques et leurs variations

Par définition, les dépenses énergétiques sont les dépenses d’énergie réalisées par l’organisme lors de son fonctionnement et en activité. On parle de dépenses extra-basales si le corps est en activité ou dépenses basales s’il est au repos.

 

L’organisme présente donc deux types de métabolisme en fonction de son activité : le métabolisme basal et le métabolisme extra-basal.

En ce qui concerne le métabolisme basal, il correspond à l’énergie nécessaire à l’activité minimale de l’organisme au repos afin d’assurer les fonctions vitales telle que la respiration, le fonctionnement du cœur, etc.

Pour le métabolisme extra-basal, il correspond à l’énergie supplémentaire, à savoir :

- les dépenses liées à l’activité physique varient d’un individu à un autre et selon le type d’activité ;

- les dépenses liées à l’ingestion, la digestion des aliments et à l’utilisation des nutriments par l’organisme ;

- les dépenses liées à la thermorégulation varient selon le climat, la saison, le mode de vie, etc ;

- les dépenses liées à la croissance chez le nourrisson, l’enfant et l’adolescent, elles sont dues à la synthèse de nouveaux tissus ;

- les dépenses liées à la grossesse sont dues au développement du fœtus ;

- les dépenses liées à l’allaitement sont dues à la production du lait (protéines, glucides à savoir le lactose et les lipides).

 

Ainsi, l’organisme a des besoins énergétiques pour réaliser ces dépenses. Ces derniers doivent couvrir les dépenses énergétiques qui varient selon le sexe, 9000 kJ pour les femmes et 12000 kJ pour les hommes par jour.

Comme il a été dit précédemment, les besoins énergétiques varient suivant :

- l’âge, le sexe, la masse corporelle ;

- l’activité scolaire ;

- les circonstances physiologiques (croissance, grossesse, allaitement) ;

- la température extérieure ;

- l’état de santé d’un individu.

 


Immunité innée : réaction inflammatoire

dans la catégorie BPH en Tale ST2S


AT4 - Act3 : Etude histologique de la paroi du tube digestif

dans la catégorie BPH en 1ère ST2S

  • Organisation de la structure de la paroi du tube digestif

La paroi du tube digestif est formée de 4 couches (ou tuniques) qui sont de la lumière du tube vers l’extérieur : la muqueuse, la sous-muqueuse, la musculeuse et l’adventice.

Une muqueuse est constituée de 2 tissus. Ainsi, il y a un épithélium en contact avec la lumière de l’organe et qui, en de nombreux endroits, s’invagine pour former de petites glandes capables de sécréter des sucs digestifs. En dessous de cet épithélium, on retrouve le tissu conjonctif qui renferme de nombreux vaisseaux sanguins et lymphatiques.

Une sous-muqueuse est constituée d’un tissu conjonctif renfermant de nombreux vaisseaux sanguins et lymphatiques. Par ailleurs, elle contient également des glandes dans l’œsophage et le duodénum. Cette tunique nourrit et protège la muqueuse.

Une musculeuse est formée en générale de 2 couches perpendiculaires de cellules (ou fibres) musculaires lisses. Cette tunique permet la contraction des organes du tube digestif.

L’adventice est constitué du tissu conjonctif. Il enveloppe et protège les organes du tube digestif.

Structure d'une paroi de tube digestif

http://ressources.unisciel.fr/physiologie/res/Digestion_figure2.png

 

  • Les replis de la paroi de l'intestin grêle

La paroi de l’intestin grêle est caractérisée par l’aspect de sa muqueuse. Cette dernière présente de nombreux replis appelés valvules conniventes.

Chaque valvule connivente est elle-même plissée de replis appelés villosités constituées d’un épithélium glandulaire renfermant des cellules du mucus (cellules caliciformes), des entérocytes dont la membrane apicale présente des microvillosités. Le tissu conjonctif, présent sous l’épithélium glandulaire, contient une artériole, une veinule, un réseau de capillaires et un chylifère qui est un capillaire lymphatique.

Les valvules conniventes, villosités intestinales et microvillosités entraînent une importante augmentation de la surface absorbante de l’intestin grêle (supérieure à 200m2).

Divers replis de la paroi de l'intestin grêle

https://microbiologiemedicale.fr/wp-content/uploads/2016/08/anatomie-histologie-appareil-digestif-2.jpg

 

 


AT4 - Act2 : Exploration de l'appareil digestif

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  • Fibroscopie :

Définition : Technique d'imagerie médicale permettant de visualiser un organe creux ou une cavité à l'aide d'un fibroscope.

Principe : La fibroscopie est une technique d’imagerie médicale qui nécessite l’utilisation d’un fibroscope. Ce dernier est un tube souple plus ou moins long selon son utilisation. Il est composé de fibres optiques couplées à un système optique pour l’observation et d’un système d’éclairage pour éclairer le conduit ou la cavité. Des instruments (pinces, etc) peuvent y être introduits dans un but diagnostic et thérapeutique.

Inconvénients :

  • la nécessité d’employer l’anesthésie qui présente de multiples risques ;

  • il y a un risque de contamination microbienne qui pourrait entrainer des infections nosocomiales. Pour éviter cela, cette technique d’imagerie médicale soit être réaliser en asepsie et le fibroscope doit être stérilisé. Or, ce dernier comporte un système optique qui est abîmé par les traitements de stérilisation.

  • la fibroscopie est un examen invasif qui peut provoquer des lésions du tube digestif et donc des hémorragies.

Remarque : Toutefois, malgré tous ces risques, leur fréquence reste faible.

Nom de l'examen selon l'organe à explorer

Organe(s) à explorer

Nom de l’examen pratiqué

Pharynx Pharyngoscopie
Œsophage Oesophagoscopie
Estomac Gastroscopie
Côlon Coloscopie
Rectum Rectoscopie

 

Schéma d'une fibroscopie

http://hopital-prive-marne-la-vallee-bry-sur-marne.ramsaygds.fr/sites/default/files/styles/article_header_desktop/public/GASTRO-%20fibroscopie%20OGD.jpg?itok=dBEOPfrj

 

  • Terminologie médicale :

Définitions des affixes :

A- = An- : absence de    Bio- : vivant    Dys- : difficulté     -émèse : vomissement

Esthéso- : sensibilié    Hémato- : sang    Mélano- : noir    -oïde : qui ressemble à

–phagie : manger    -rragie : écoulement sanguin     -scopie : examen visuel    Sténo- : rétrécissement

Définitions des termes médicaux :

Anesthésie : absence de sensibilité (douleur, toucher, etc).

Biopsie : prélèvement de cellules, tissus ou organe d’un être vivant afin de réaliser des analyses anatomopathologiques.

Cautériser : arrêter le saignement.

Coloscopie : technique d’imagerie médicale permettant l’étude visuelle du côlon à l’aide d’un fibroscope.

Dysphagie : difficulté à déglutir/avaler.

Examen anatomopathologique : est un examen de laboratoire permettant de déceler et d’étudier les altérations macroscopiques et/ou microscopiques des organes, tissus ou cellules, provoquées par des pathologies.

Exérèse : ablation.

Gastroscopie : technique d’imagerie médicale permettant l’étude visuelle de l’estomac à l’aide d’un fibroscope.

Gastro-entérologue : médecin spécialisé de l’estomac et des intestins.

Hématémèse : vomissement de sang provenant des voies digestives.

Hernie : est une saillie d’un organe par un orifice naturel (= sortie d’un organe hors de la cavité qui le contient).

Hernie hiatale : est une remontée de la partie supérieure de l’estomac dans la cavité thoracique à travers le diaphragme.

Mélena : présence de sang noir (digéré) dans les selles.

Polype : est une tumeur bénigne « suspendue » dans une cavité où elle forme une petite masse arrondie.

Rectorragie : écoulement de sang au niveau du rectum.

Sténose : est un rétrécissement.

 

 

  • Vidéos :

- Vidéo sur la gastroscopie : https://www.youtube.com/watch?v=8w56mE9Zi4s

- Vidéo sur la coloscopie : http://www.allodocteurs.fr/se-soigner/examens-medicaux/coloscopie/la-coloscopie-a-l-rsquo-interieur-du-colon_267.html


AT4 - Act1 : Anatomie de l'appareil digestif

dans la catégorie BPH en 1ère ST2S

L'appareil digestif est composé du tube digestif et des glandes annexes afin de réaliser la digestion.

 

  • Tube digestif

Le tube digestif est l'ensemble des organes par lesquels passent les aliments de la bouche jusqu'à l'anus.

L’estomac comporte 2 sphincters :

  • sphincter cardiaque ou cardia - situé dans la partie haute de l’estomac - empêche le reflux des aliments vers l’œsophage ;
  • sphincter pylorique ou pylore - situé dans la partie basse de l’estomac - règle le départ des aliments dans le duodénum.

L’intestin grêle est divisé en 3 parties : le duodénum, le jéjunum et l’iléon.

Le côlon comporte 3 segments qui sont dans l’ordre : le côlon ascendant, le côlon transverse et le côlon descendant.

 

  • Glandes annexes

Les glandes annexes sont des glandes qui ne sont jamais en contact avec les aliments mais dont les sécrétions sont déversés dans le tube digestif.

Les glandes salivaires déversent la salive dans la cavité buccale.

Le foie déverse dans le duodénum la bile par le canal cholédoque.

Le pancréas déverse dans le duodénum une substance le suc pancréatique grâce au canal pancréatique.

Les sécrétions des glandes annexes renferment des enzymes permettant de réaliser la digestion.

 

Schéma de l'appareil digestif

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b4/Digestive_system_diagram_fr.svg/350px-Digestive_system_diagram_fr.svg.png

 

Remarque : On ne parle pas de "gros intestin" mais de "côlon".

 

  • Animations :

- Appareil digestif : http://www.biologieenflash.net/animation.php?ref=bio-0042-6

- « Les organes de l’appareil digestif » : http://www.musibiol.net/biologie/exercice/index.htm

 

  • Vidéos :

- Vidéo sur l’anatomie de l’appareil digestif : https://www.reseau-canope.fr/corpus/video/la-digestion-47.html

- Vidéo sur l’anatomie de l’appareil digestif : https://www.youtube.com/watch?v=vwxWHfs9Dhg


AT3 - Act1 : Organisation du squelette

dans la catégorie BPH en 1ère ST2S

  • Fractures

Un traumatisme est l’ensemble des lésions provoquées par une action extérieure violente sur l'organisme. Parmi les traumatismes, il y a la fracture qui est une rupture traumatique de la continuité d’un os.

Fracture fermée sans déplacement

Fracture fermée avec déplacement

Fracture ouverte avec déplacement

http://blog.ac-versailles.fr/biobenhamza/public/BPH_1ere/fracture.jpg

http://blog.ac-versailles.fr/biobenhamza/public/BPH_1ere/fracture2.jpg

Les 2 parties de l’os ne sont pas dans le même axe

http://blog.ac-versailles.fr/biobenhamza/public/BPH_1ere/fracture3.jpg

Le plan cutané est ouvert

 

 

  • Squelette axial

https://clemedicine.com/wp-content/uploads/2017/04/B9782294728334000021_f02-01-9782294728334.jpg

(Source : https://clemedicine.com)

Le squelette axial comprend les os du crâne, de la cage thoracique et ceux du rachis. Son rôle est d’être un support aux mouvements respiratoires de la cage thoracique, de délimiter des cavités mais aussi de protéger les viscères.

 

  • Os de la tête

https://www.medecine-des-arts.com/editeur/images/anatomie/crane.jpg

(Source : https://www.medecine-des-arts.com/fr)

Les os du crâne sont composés de différents os soudés par des sutures mais ils sont flexibles à la naissance. Ainsi, on retrouve entre autre :

  • l’os frontal est en position antérieure, au niveau du front,

  • les deux os pariétaux sont situés au-dessus et de chaque côté des os temporaux,

  • l’os occipital forme la partie postérieure et inférieure du crâne,

  • percé du trou occipital laissant passer la moelle épinière.

  • les deux os temporaux sont situés de chaque côté sous les os pariétaux.

Le condyle est l’articulation située à la base du crâne, au niveau occipital, de chaque côté du trou occipital constitué par l’articulation de l’atlas (= première vertèbre cervicale) supportant la partie inférieure osseuse de l’occiput qui est à la base du crâne.

En ce qui concerne les os de la face, on retrouve par exemple :

  • les deux os maxillaires sont soudés et portent les dents de la mâchoire supérieure,

  • la mandibule est un os portant les dents de la mâchoire inférieure et formant le menton.

 

  • Os du thorax

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Le thorax est composé de 12 paires de côtes, de 3 types différents :

  • les vraies côtes : au nombre de 7 paires, elles sont reliées au sternum par un cartilage propre à chacune ;

  • les fausses côtes : au nombre de 3 paires, elles sont reliées au sternum par un même cartilage ;

  • les côtes flottantes : au nombre de 2 paires, elles ne sont pas reliées au sternum.

Les os du thorax forment une cavité protégée par la colonne dorsale et les côtes afin de protéger les différents organes vitaux. Par ailleurs, ils permettent le soutien de l’organisme.

 

  • Os du rachis

http://www.larousse.fr/encyclopedie/data/images/1002092-Rachis.jpg

(Source : http://www.larousse.fr)

Le rachis ou la colonne vertébrale est un complément de 26 os. On y retrouve de haut en bas :

  • 7 vertèbres cervicales (C1 à C7),

  • 12 vertèbres thoraciques ou dorsales (D1 ou T1 à D12 ou T12),

  • 5 vertèbres lombaires (L1 à L5),

  • le sacrum est composé de 5 vertèbres sacrées soudées (S1 à S5),

  • le coccyx est composé de 4 vertèbres coccygiennes soudées (Cx).

Une vertèbre possède un corps vertébral situé en avant ainsi qu’un trou vertébral situé au centre et dont la superposition forme le canal rachidien dans lequel se trouve la moelle épinière de C1 à L2. Entre chaque vertèbre, il y a un disque intervertébral  qui est composé de tissu conjonctif. Il a un rôle d’amortissement.

 

  • Squelette appendiculaire

    • Os du squelette appendiculaire

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/04/Appendicular_skeleton_diagram_fr_v2.svg/220px-Appendicular_skeleton_diagram_fr_v2.svg.png

(Source : https://wikimedia.org/)

Le squelette appendiculaire est composé par les os des membres supérieurs et inférieurs, ainsi que par les ceintures qui lient les membres au squelette axial. Chaque membre est constitué de 3 articles ou segments, séparés entre eux par une articulation.

 

Membre supérieur

Membre inférieur

La région

Les os

La région

Les os

La ceinture (l’articulation)

La ceinture scapulaire (l’épaule)

L’omoplate

La clavicule

La ceinture pelvienne

(la hanche)

Les os iliaques

Segment proximal

Le bras

L’humérus

La cuisse

Le fémur

L’articulation

Le coude

-

(les têtes de l’humérus et du cubitus)

Le genou

La patella (ou rotule)

Segment médian

L’avant-bras

Le radius

Le cubitus (ou l’ulna)

La jambe

Le tibia

Le fibula (ou péroné)

L’articulation

Le poignet

Les carpes

La cheville

Les tarses

Segment distal

La main

Les métacarpiens

Les phalanges

Les pieds

Les métatarses

Les phalanges

 

  • Articulations

http://www.veterinaire-chantereine.com/Uploads/conseils/ArticulationMobile3.jpg

Les articulations sont des structures anatomiques particulières qui mettent en contact deux surfaces osseuses. Les articulations de la hanche et du coude, comme la plupart des articulations du corps, sont des articulations mobiles, dites synoviales.

 


AT3 - Act2 : Leucémie et hématopoïèse

dans la catégorie BPH en 1ère ST2S

  • Terminologie médicale
    • Terminologie médicale liée à l'augmentation des concentrations des éléments figurés du sang

Eléments figurés du sang

Termes médicaux liés à l’augmentation des éléments figurés du sang

Définitions

Erythrocytes

Erythrocytose

Concentration sanguine en érythrocytes supérieure à la normale

Hémoglobine

Polyglobulie

Concentration sanguine en hémoglobines supérieure à la normale

Plaquettes

Thrombocytose

Concentration sanguine en plaquettes supérieure à la normale

Leucocytes

Hyperleucocytose ou Leucocytose

Concentration sanguine en leucocytes supérieure à la normale

Granulocytes neutrophiles

Hyperneutrocytose ou Neutrocytose

Concentration sanguine en granulocytes neutrophiles supérieure à la normale

Granulocytes éosinophiles

Hyperéosinocytose ou Eosinocytose

Concentration sanguine en granulocytes éosinophiles supérieure à la normale

Granulocytes basophiles

Hyperbasophilie

Concentration sanguine en granulocytes basophiles supérieure à la normale

Lymphocytes

Lymphocytose

Concentration sanguine en lymphocytes supérieure à la normale

Monocytes

Monocytose

Concentration sanguine en monocytes supérieure à la normale

  • Terminologie médicale liée à la diminution des concentrations des éléments figurés du sang

Eléments figurés du sang

Termes médicaux liés à la diminution des éléments figurés du sang

Définitions

Erythrocytes

Erythropénie

Concentration sanguine en érythrocytes inférieure à la normale

Hémoglobine

Anémie

Concentration sanguine en hémoglobines inférieure à la normale

Plaquettes

Thrombopénie

Concentration sanguine en plaquettes inférieure à la normale

Leucocytes

Leucopénie

Concentration sanguine en leucocytes inférieure à la normale

Granulocytes neutrophiles

Neutropénie

Concentration sanguine en granulocytes neutrophiles inférieure à la normale

Granulocytes éosinophiles

Eosinopénie

Concentration sanguine en granulocytes éosinophiles inférieure à la normale

Granulocytes basophiles

Basopénie

Concentration sanguine en granulocytes basophiles inférieure à la normale

Lymphocytes

Lymphocypénie ou lymphopénie

Concentration sanguine en lymphocytes inférieure à la normale

Monocytes

Monocytopénie ou monopénie

Concentration sanguine en monocytes inférieure à la normale

  • Terminologie médicale liée à l'étude des molécules plasmatiques

Sidérémie = concentration de fer dans le sang.

Cholestérolémie = concentration de cholestérol dans le sang.

Kaliémie = concentration de potassium dans le sang.

Protidémie = concentration de protides dans le sang.

Chlorémie = concentration de chlore dans le sang.

Triglycéridémie = concentration de triglycéride dans le sang.

Natrémie = concentration de sodium dans le sang.

Glycémie = concentration de glucose dans le sang.

Créatinémie = concentration de créatine dans le sang.

Azotémie = concentration d’urée dans le sang.

Calcémie = concentration de calcium dans le sang.

  • Terminologie médicale liée à l'augmentation des molécules plasmatiques

Molécules présentes dans le sang

Termes médicaux liés à l’augmentation des molécules présentes dans le sang

Définitions

Glucose

Hyperglycémie

Concentration en glucose dans le sang supérieure à la normale

Urée

Hyperazotémie

Concentration en urée dans le sang supérieure à la normale

Créatine

Hypercréatinémie

Concentration en créatine dans le sang supérieure à la normale

Protides

Hyperprotidémie

Concentration en protides dans le sang supérieure à la normale

Cholestérol

Hypercholestérolémie

Concentration en cholestérol dans le sang supérieure à la normale

Triglycérides

Hypertriglycéridémie

Concentration en triglycérides dans le sang supérieure à la normale

Calcium (Ca2+)

Hypercalcémie

Concentration en calcium dans le sang supérieure à la normale

Potassium (K+)

Hyperkaliémie

Concentration en potassium dans le sang supérieure à la normale

Sodium (Na2+)

Hypernatrémie

Concentration en sodium dans le sang supérieure à la normale

Chlorures (Cl-)

Hyperchlorémie

Concentration en chlorures dans le sang supérieure à la normale

Fer (Fe2+)

Hypersidérémie

Concentration en fer dans le sang supérieure à la normale

  • Terminologie médicale liée à la diminution des molécules plasmatiques

Molécules présentes dans le sang

Termes médicaux liés à la diminution des molécules présentes dans le sang

Définitions

Glucose

Hypoglycémie

Concentration en glucose dans le sang inférieure à la normale

Urée

Hypoazotémie

Concentration en urée dans le sang inférieure à la normale

Créatine

Hypocréatinémie

Concentration en créatine dans le sang inférieure à la normale

Protides

Hypoprotidémie

Concentration en protides dans le sang inférieure à la normale

Cholestérol

Hypocholestérolémie

Concentration en cholestérol dans le sang inférieure à la normale

Triglycérides

Hypotriglycéridémie

Concentration en triglycérides dans le sang inférieure à la normale

Calcium (Ca2+)

Hypocalcémie

Concentration en calcium dans le sang inférieure à la normale

Potassium (K+)

Hypokaliémie

Concentration en potassium dans le sang inférieure à la normale

Sodium (Na2+)

Hyponatrémie

Concentration en sodium dans le sang inférieure à la normale

Chlorures (Cl-)

Hypochlorémie

Concentration en chlorures dans le sang inférieure à la normale

Fer (Fe2+)

Hyposidérémie

Concentration en fer dans le sang inférieure à la normale

 

 

  • Examens biologiques sanguins

Les examens biologiques permettent le dosage des composants retrouvés dans les liquides de l’organisme (exemple : ceux dans le sang, les urines, LCR (= Liquide Céphalo-Rachidien), etc).

Les examens biologiques sanguins regroupent différents examens dont les examens hématologiques et les examens biochimiques.

 

  • Séparation des constituants du sang

La sédimentation est une technique qui repose sur la séparation des différents constituants du sang par gravité. Ainsi, cette séparation est réalisée en laissant le sang au repos durant 24 heures après ajout d'un anticoagulant.

La centrifugation est une technique de séparation des éléments figurés du sang soumis à la force centrifuge.

https://www.fishersci.se/se/en/scientific-products/centrifuge-guide/centrifugation-theory/jcr%3Acontent/content-par-main/generictabs/gerericTab1/imageandrte.img.jpg/1495029526118.jpg    http://binarystore.wiley.com/store/10.1002/9780470015902.a0002704.pub2/asset/image_n/nfgz003.jpg?v=1&s=8424a3ef5cc5f2598751cbaf1f3c4c6f4864f7df    http://dondusang31150.org/images/composition-sang.png

Rotation dans la centrifugeuse ; Principe de séparation selon le poids ; Résultat du tube de sang après centrifugation

Schémas du principe de la centrifugation

(Sources : https://www.fishersci.se, http://binarystore.wiley.com et http://dondusang31150.org)

 

  • Examens hématologiques

Les examens hématologiques permettent d’analyser les différents éléments figurés du sang à travers de nombreuses techniques. Ainsi, leur mesure permettra de déterminer s’il y a une diminution ou une augmentation de ses composants. Il existe différents examens hématologiques. On distingue donc l’hémogramme, l’hématocrite et le frottis sanguin.

L’hémogramme encore appelé numération-formule sanguine (= NFS) est une étude quantitative et qualitative des éléments figurés du sang.

L’analyse qualitative repose sur l’étude morphologique des éléments figurés à l’aide d’un frottis sanguin dans le but de détecter des anomalies de taille, de forme, etc. En ce qui concerne l’analyse quantitative, elle permet la numération des éléments figurés du sang. Dans ce cas, trois paramètres sont étudiés :

  • la formule leucocytaire qui est la détermination du pourcentage des différents globules blancs ;
  • l'hématocrite est le volume occupé par les globules rouges (VH) par rapport à un volume de sang total (VS) dans l'échantillon, le résultat obtenu est exprimé en pourcentage ; formule du calcul : Ht = (VH × 100) / VS
  • le dosage de l’hémoglobine.

Remarques : Les différents éléments figurés du sang peuvent être observés suite à un frottis et à une coloration au May Grünwald  Giemsa.

https://t3.ftcdn.net/jpg/00/95/45/70/240_F_95457088_KZ4x5MigaxyEMeWjHOwFHcZ3DXolK3sU.jpg   http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/evolution/logiciels/anagene/programmes-de-1ere-s-2011/variabilite-genetique-et-sante/perturbation-du-genome-et-cancerisation/traitement-des-cancers/images-1/frottis-sanguin-normal.jpg/image https://previews.123rf.com/images/someoneice/someoneice1706/someoneice170600055/80059170-chantillon-de-sang-pour-les-tests-d-h%C3%A9matocrite.jpg

Résultats d'un hémogramme, Observation microscopique d'un frottis sanguin et Photographie des résultats d'hématocrite

Résultats des examens hématologiques

(Sources : https://t3.ftcdn.net et http://acces.ens-lyon.fr)

 

  • Examens biochimiques sanguins

Les examens biochimiques sont des examens qui permettent le dosage des constituants chimiques (substances organiques et ions) contenus dans le sang et plus précisément dans le plasma.

On distingue parmi les examens biochimiques :

  • le protéinogramme avec électrophorèse des protéines sériques permet de séparer les constituants ionisés placés dans un champ électrique selon leur taille et leur charge ;
  • ionogramme sanguin est l’étude de la concentration des ions dans le sang et c’est une technique qui sera effectuée sur le plasma.

Remarque : Le résultat du protéinogramme se présente sous forme d’un graphique où la surface de chaque pic est proportionnelle à la quantité de protéines.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/1f/Electrophorese.JPG/220px-Electrophorese.JPG              https://www.jle.com/e-docs/00/00/C5/34/texte_alt_tab1.gif

Résultat d'un protéinogramme                                    Résultat d'un ionogramme

Résultats des examens biochimiques sanguins

(Sources : https://upload.wikimedia.org et https://www.jle.com)

 

 

  • Caractéristiques des éléments figurés du sang
    • Caractéristiques et rôles des globules rouges

Nombre

4 à 5 1012 globules rouges/L (4 à 5 106 globules rouges/mm3)

Pourcentage

98 % par rapport aux éléments figurés du sang.

Observations de la structure et de l’ultrastructure aux microscopes

Au microscope optique :

  • cellules anuclées ;
  • forme de disque biconcave ;
  • diamètre : 7,5 µm.

Au microscope électronique :

  • présence de cytosquelette sous la membrane qui
  • donne la forme au globule rouge ;
  • leur permet de se déformer pour passer dans les capillaires très fins (diamètre inférieur à 7 µm) ;
  • cytoplasme dépourvu d’organites ;
  • cytoplasme très riche en hémoglobine (= hétéroprotéine qui donne sa couleur rouge au globule rouge).

Rôles

  • transport des gaz respiratoires (O2 et CO2) grâce à l’hémoglobine ;
  • la membrane des globules rouges porte des glycoprotéines qui sont des marqueurs définissant les groupes sanguins.

Origine

  • durée de vie d’environ 120 jours ;
  • absence de noyau et d’organite donc ne peut pas se multiplier ;
  • produit au niveau de la moelle osseuse rouge à partir de cellules souches qui vont se différencier.
  • Rôles des globules blancs

Nombre

4 à 10 109 globules blancs/L (4000 à 10 000 globules blancs/mm3)

Catégories (pourcentage par rapport aux leucocytes)

 - granulocytes (68 %)
 - lymphocytes (26 %)
 - monocytes (6 %)

Rôles

  • interviennent dans la défense de l’organisme (système immunitaire ; leur quantité augmente en cas d’infections) ;
  • cellules mobiles capables de traverser la paroi des capillaires sanguins (endothélium), c’est la diapédèse.

Origine

produit au niveau de la moelle osseuse rouge à partir de cellules souches qui vont se différencier.

  • Caractéristiques des leucocytes

Caractéristiques des granulocytes

Pourcentage

68% des leucocytes

Structure

  • cellule à noyau polylobé ;
  • cytoplasme riche en granulations renfermant de lysosomes ;
  • diamètre : 12 à 15 µm.

Catégories

  • granulocytes neutrophiles (65 % des granulocytes) ;
  • granulocytes éosinophiles (2 % des granulocytes) ;
  • granulocytes basophiles (1 % des granulocytes).

Rôles

cellules réalisant la phagocytose (= ingestion et digestion de particules).

Caractéristiques des lymphocytes

Pourcentage

26% des leucocytes

Structure

  • cellules à de grandes tailles et sphériques ;
  • cytoplasme sans granulations ;
  • diamètre du plus petit : 7 à 10 µm.

Caractéristiques des monocytes

Pourcentage

6% des leucocytes

Structure

  • grande cellules à noyau uniforme ;
  • cytoplasme riche en très petites granulations ;
  • diamètre du plus grand : 15 à 30 µm.

Rôles

  • cellules réalisant la phagocytose ;
  • cellules très mobiles qui réalisent la diapédèse ;
  • cellules se transformant en macrophages.
  • Caractéristiques des plaquettes

Nombre

200 à 400 109 plaquettes/L (200 000 à 400 000 plaquettes/mm3)

Structure

  • ce ne sont pas des cellules mais des fragments cellulaires ;
  • de noyau ;
  • cytoplasme contenant des granules ;
  • plus petit élément figuré du sang ;
  • diamètre : 2 à 5 µm.

Rôles

intervient dans l’hémostase en permettant l’arrêt d’une hémorragie.

Origine

produit au niveau de la moelle osseuse rouge à partir de la fragmentation du cytoplasme de mégacaryocytes (grosses cellules).

 

Pour s'entraîner :

- terminologie médicale : https://quizlet.com/337992837/terminologie-medicale-analyse-de-sang-flash-cards/?x=1jqU&i=1nkpam


AT2 : Expression génique

dans la catégorie CBSV en TSTL

  • Comparaison entre ADN et ARN

http://static.wixstatic.com/media/03743f_4b7e7feff2554f1aa51eaaa3ff329b58.gif

(Source : http://mutationspourlesnuls.wixsite.com)

L’ADN et l’ARN présentent des points communs mais aussi des caractéristiques différentes comme indiqué ci-dessous.

 

ADN

ARN

Nature de la molécule

Acide nucléique (= formé de nucléotides)

Constitution du nucléotide

Sont communs :

  • groupement phosphate
  • une base azotéeparmi 4 : A, G et C

4e base azotée spécifique : T

4e base azotée spécifique : U

Glucide : désoxyribose

(absence de -OH sur carbone n°2)

Glucide : ribose

(présence de   -OH sur carbone n°2)

Nombre de chaînes de nucléotides

2

(liées par liaisons hydrogène)

Molécule bicaténaire

1

Molécule monocaténaire

Longueur

Très longue

Courte

Durée de vie

« Longue »

Courte

Localisation

Noyau

Noyau et cytoplasme

 

  • Caractéristiques du code génétique

https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQWJOA09sGRNTOUPKyyIBYT6vSEbK3eh0W7DwVmYWHvhzPAijN-Sg

(Source : http://genet.univ-tours.fr)

Le code génétique est un code permettant de connaître la correspondance entre un codon et l’acide aminé correspondant.

Les caractéristiques du code génétique sont les suivantes :

  • un codon donne le même acide aminé chez tous les êtres vivants, c’est pourquoi on dit que le code génétique est universel ;
  • plusieurs codons donnent le même acide aminé : le code génétique est dégénéré ou redondant ;
  • à un codon correspond un acide aminé et un seul ;
  • les codons codent des acides aminés à l’exception pour 3 codons : codons stopdans la mesure où ils marquent l’arrêt de la synthèse protéique ;
  • les codons successifs sont bien distincts, ils sont contigus et sans discontinuités entre eux, c’est pourquoi le code génétique est non chevauchant.

 

  • Transcription

La transcription est un processus permettant la synthèse de l’ARNm à partir du brin transcrit d’ADN.

Les acteurs de la transcription sont : brin transcrit d’ADN, ARN polymérase, nucléotides libres, ARNm.

http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/IMG/gif/arnm-2.gif

(Source : http://svt.ac-dijon.fr)

La transcription se déroule en 3 étapes : l’initiation, l’élongation et la terminaison.

Initiation

Durant l’étape d’initiation, une enzyme nommée ARN polymérase déroule la double hélice d’ADN afin de séparer les deux brins d’ADN sur une courte distance. Par la suite, l’ARN polymérase synthétise l’ARNm à l’aide de nucléotides libres à partir d’un des deux brins d’ADN considéré comme matrice. Ce dernier est nommé brin transcrit alors que le second qui n’est pas utilisé est appelé brin non transcrit encore appelé brin codant. Pour la synthèse du brin d’ARNm, elle s’effectue sur le principe de la complémentarité des bases azotées. Ainsi, lorsqu’il y a :

  • une thymine (T) sur le brin transcrit d’ADN, il y aura une adénine sur le brin d’ARNm ;
  • une adénine (A) sur le brin transcrit d’ADN, il y aura un uracile (U) sur le brin d’ARNm ;
  • une guanine (G) sur le brin transcrit d’ADN, il y aura une cytosine sur le brin d’ARNm ;
  • une cytosine (G) sur le brin transcrit d’ADN, il y aura une guanine sur le brin d’ARNm.

Les deux premiers nucléotides sont ensuite liés entre eux par une liaison covalente.

Elongation

Durant l’étape d’élongation, le brin d’ARNm s’allonge.

Terminaison

Durant l’étape de terminaison, le brin d’ARNm est formé puis se détache du brin d’ADN. Ainsi, les deux brins d’ADN reforment la double hélice.

 

  • Traduction

La traduction est un processus permettant la synthèse de protéine à partir d’ARNm.

Les acteurs de la traduction sont : ribosome, nucléotides libres, ARNm.

https://www.bio-top.net/Schemas/Synthese_peptide.gif

(Source : https://www.bio-top.net)

Les différentes étapes de la traduction qui sont les suivantes : initiation, élongation et terminaison.

Initiation

Un codon AUG signale le début de la traduction. Les deux sous-unités du ribosome (la grosse sous-unité et la petite sous-unité) s’associent sur l’ARN messager (ARNm). Le ribosome recouvre deux codons de l’ARNm (site P sur AUG et site A sur le codon suivant). Un ARN de transfert (ARNt) portant la méthionine arrive sur le site P.

Elongation

Un deuxième ARNt arrive avec l’acide aminé correspondant au codon du site A. Une liaison peptidique se crée entre les deux acides aminés.

Le ribosome se déplace d’un codon sur l’ARN messager, libère le premier ARNt qui a perdu son acide aminé. Le deuxième ARNt est maintenant sur le site A et possède une chaine de 2 acides aminés liés par une liaison peptidique.

Un nouvel ARNt arrive dans le site A. Il apporte un acide aminé complémentaire du codon. Il y a formation d’une liaison peptidique entre le nouvel acide aminé et le dipeptide.

On continue ainsi en ajoutant un acide aminé à chaque fois. C’est l’élongation !

Terminaison

Le ribosome arrive sur un codon stop (UGA, UAA, UAG). Ainsi, la chaine polypeptidique est libérée, le ribosome se dissocie en 2 sous-unités et se sépare de l’ARNm.

La traduction est suivie de la maturation. Ainsi, le premier acide aminé, méthionine, se détache de la chaine polypeptidique.

Remarques : Un même ARNm est traduit successivement par plusieurs ribosomes. L’ensemble des ribosomes sur un même brin d’ARNm est appelé un polysome. Les protéines ainsi fabriquées sont bien sûr identiques.

 

  • Mutations et conséquences

Les mécanismes de synthèse des protéines sont complexes. Toutefois, il existe de nombreux systèmes de contrôle au sein de la cellule très efficaces. Malgré cela, des erreurs apparaissent parfois d’une fréquence de l’ordre de 1 erreur par million de nucléotides.

Par définition, une mutation est une modification de la séquence nucléotidique. Il faut savoir qu’une mutation ponctuelle est une modification de la séquence nucléotidique qui touche un seul nucléotide.

Il existe différents types de mutations. Lorsqu’une mutation affecte la séquence nucléotidique, on distingue les 4 mutations suivantes :

  • la substitution est le remplacement d’un nucléotide par une autre dans la séquence nucléotidique ;
  • l'insertion est une mutation par ajout d’un nucléotide provoquant le décalage du cadre de lecture et donc une éventuelle modification de la séquence d’acides aminés/protéine ;
  • la délétion est une mutation par suppression d’un nucléotide provoquant un décalage du cadre de lecture ;
  • l'inversion est une mutation où deux nucléotides juxtaposés sont inchangés.

Une mutation sur le brin transcrit d’ADN peut engendrer des conséquences sur la séquence peptidique. On distingue :

  • la mutation faux sens : s'il y a un changement d'un acide aminé dans la séquence peptidique mutée par rapport à celle non mutée, cela peut conduire à une modification de la conformation et à un dysfonctionnement de la protéine
  • la mutation non-sens : s’il y a l’apparition d’un codon stop, cela entraîne la fin de la synthèse protéique avec l’obtention d’une protéine tronquée ou allongée pouvant être non fonctionnelle ;
  • la mutation silencieuse : si la séquence peptidique mutée est la même que celle non mutée alors la mutation est sans effet.

 

  • Animations

Vidéo « Synthèse protéique : transcription et traduction » (3 min 16) : https://www.youtube.com/watch?v=RUHjDpdalRE

Animation « La synthèse des protéines : La transcription » : http://www.biologieenflash.net/animation.php?ref=bio-0025-2

Vidéo « From DNA to protein – 3D”: https://www.youtube.com/watch?v=gG7uCskUOrA

Vidéo « Synthèse protéique : transcription et traduction » (3 min 16) : https://www.youtube.com/watch?v=RUHjDpdalRE

Vidéo « From DNA to protein – 3D » (2 min 41) : https://www.youtube.com/watch?v=gG7uCskUOrA&t=16s

Vidéo « Protein synthesis animation video » (2min24) :http://www.youtube.com/watch?v=Ikq9AcBcohA&feature=related

Animation « La synthèse des protéines : La traduction » : http://www.biologieenflash.net/animation.php?ref=bio-0026-2

 

  • S'entraîner

Refaire les activités réalisées en classe.

Quiz :  http://qys2.com/oj91ouq7 


AT2 - Act4 : Etude structurale du VIH

dans la catégorie BPH en 1ère ST2S

  • Organisation structurale du VIH      (programme de terminal)

 

VIH

Enveloppe

Formée de :

  • une double couche de phospholipides (proche des cellules eucaryotes) ;
  • glycoprotéines : gp120 et gp41 avec une gp41 qui est transmembranaire et sert d'ancrage à la gp120

Coque protéique

Formée de protéines p17 ;

Située entre l’enveloppe et la nucléocapside.

Nuclécapside

Formée de protéine p24 ;

Protège le génome du virus.

Core ou coeur

Renferme :

  • 2 molécules d’ARN viral simple brin et identiques,
  • des enzymes virales :
  • transcriptase inverse qui permet le passage des molécules d’ARN à de l’ADN,
  • qui va permettre d’intégrer l’ADN viral ainsi produit dans le génome de la cellule hôte,
  • qui permet de synthétiser les protéines virales aux virions formés.

http://acces.ens-lyon.fr/biotic/immuno/images/struvih.jpg

(Source : http://acces.ens-lyon.fr)

 

  • Biomolécules

On distingue parmi les biomolécules : les lipides, les protides, les glucides ainsi que les acides nucléiques.

 

  • Organisation structurale de la membrane plasmique

La membrane plasmique est une bicouche lipidique composée de nombreuses molécules.

Les phospholipides sont les éléments de base de la membrane plasmique dans la mesure où ils forment la bicouche lipidique.

Le cholestérol s’insère entre les phospholipides. Il les stabilise et permet ainsi d’avoir une couche plane en empêchant la formation de gouttelettes lipidiques (= micelles) en présence d’eau.

Il existe deux catégories de protéines membranaires : les protéines intrinsèques et les protéines extrinsèques. Ces dernières sont généralement spécialisées dans le transfert sélectif de molécules au travers de la membrane plasmique. Les protéines extrinsèques sont situées en périphérie de la membrane plasmique et donc en contact direct avec les milieux intra- et extra-cellulaires. Les protéines intrinsèques sont situées à l’intérieur de la membrane plasmique en la traversant.

Les résidus glucidiques peuvent s’associer aux phospholipides et aux protéines. On nomme glycolipide est une molécule lipidique (ici, un phospholipide) associée à des résidus glucidiques. Une glycoprotéine est une protéine associée à des résidus glucidiques.

Le glycocalyx est l’ensemble des glycolipides et des glycoprotéines présents au niveau de la face extracellulaire. Il joue un rôle dans la reconnaissance des cellules entre elles.

 

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/99/Cell_membrane_detailed_diagram_fr.svg/500px-Cell_membrane_detailed_diagram_fr.svg.png

(Source : https://upload.wikimedia.org)

 

  • Osmose

L'osmose est un phénomène où l'eau diffuse d'un milieu hypotonique vers un milieu hypertonique.

https://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/buildsv6/images/largeoriginal/e/0/4/e04d9e2548_50035016_osmose-psychotik-cc.jpg

(Source : https://www.futura-sciences.com)

 

  • Transports membranaires

Il existe 2 mécanismes de transports au sein des membranes :

  • mécanisme passif avec la diffusion simple, la diffusion facilité et l’osmose ;
  • mécanisme actif avec le transport actif, l’exocytose et l’endocytose.

Il existe 2 types de protéines en charge du transport passif : canaux protéiques et protéines de transport qui transportent les molécules selon le gradient de concentration.

Rôles

Type de protéines

Noms des protéines

Fonctionnement des protéines

Type de diffusion

 

 

Transport

 

 

Protéines transmembranaires

 

Canaux protéiques

Transport de molécules de petites tailles hydrophiles ou certains ions

 

Simple

Transporteurs protéiques

Transport 1 molécule spécifique, plus grosse (glucose)

Facilitée

 

 

 

 

 

 

 

 

Transport actif = un mode de transport de molécules qui se réalise :

  • dans le sens inverse du gradient de concentration (milieu hypotonique vers un milieu hypertonique) ;
  • utilise de l’énergie ;
  • se réalise à travers des pompes membranaires.

http://biochimej.univ-angers.fr/Page2/COURS/3CoursdeBiochSTRUCT/7Transports/3Figures/1Introduction/2TyprTransport.png

(Source : http://biochimej.univ-angers.fr)

 

  • Terminologie médicale

Diffusion facilitée : transport d'une molécule spécifique et de grande taille nécessitant la présence d'un canal ou transporteur protéique.

Diffusion simple : transport de molécules de petites tailles hydrophiles ou certains ions en passant entre les phospholipides de la membrane plasmique.

Glycocalyx : ensemble des glycolipides et des glycoprotéines présents au niveau de la face extracellulaire.

Glycolipide : molécule lipidique associée à des molécules glucidiques.

Glycoprotéine : protéine associée à des molécules glucidiques.

Milieu hypotonique : milieu dont la concentration en solutés est la plus faible.

Milieu hypertonique : milieu dont la concentration en solutés est la plus forte.

Milieux isotoniques : deux milieux ayant la même concentration en solutés.

Osmose : phénomène où l'eau diffuse d'un milieu hypotonique vers un milieu hypertonique.

Protéine extrinsèque : protéine située en périphérie de la membrane plasmique sur une des 2 couches de phospholipides et donc en contact direct avec les milieux intra- et extra-cellulaires.

Protéine intrinsèque : protéine située à l’intérieur de la membrane plasmique, au niveau des 2 couches phospholipidiques en la traversant.

Transport actif : transport de molécules réalisé dans le sens inverse du gradient de concentration (milieu hypotonique vers le milieu hypertonique) et nécessitant de l'énergie.

Transport passif : transport de molécules réalisé selon le gradient de concentration (milieu hypertonique vers le milieu hypotonique) et ne nécessitant pas d'énergie.

 

  • Animations :

- Animations "Les transports membranaires" : http://lycee.nicolas-cohen.org/fichiers/animations_flash/transportsmembranaires.swf

- Vidéo « Démonstration de l’osmose » (2min49) : https://www.youtube.com/watch?v=HpHPcOm2q-o

- Vidéo « Diffusion simple » (0min24) : https://www.youtube.com/watch?v=DgVYgaKIbo8

- Vidéo « Diffusion facilitée par un canal » (0min34) : https://www.youtube.com/watch?v=bIECL-mVsLM

- Vidéo « Transport actif – pompe Na+/K+ » (1min43) : https://www.youtube.com/watch?v=hSDbFoefzI8

 

 

  • Pour s'entrainer :

- Refaire l'activité sur papier ou à travers le test suivant : http://qys2.com/8rbc5dhz.


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