Par Isabelle Lepeutrec le 28 janvier 2013, 14:38 - Alain Blottière
Voici deux compte-rendus :
Le
21 décembre, notre classe de 2nde2 a accueilli, Alain Blottière ,
auteur de Le tombeau de Tommy.
Le dialogue a mis du temps
à s’installer, mais après une dizaine de minutes les questions des élèves sont devenues de plus en plus nombreuses. Alain Blottière y a répondit avec de nombreux
détails.
Durant la première partie
de la rencontre, nous avons commencé par interroger l’auteur lui même, son
parcours, et son métier d’écrivain. Alain a toujours écris, sa passion pour la
lecture complète celle de l’écriture, et au cours du temps ont fait de lui
l’écrivain qu’il est aujourd’hui.
Nous avons ensuite abordé
le sujet de l’édition, au départ difficile d’accès pour Alain Blottière, il est
maintenant édité chez Gallimard, une édition de prestige.
Nous nous sommes ensuite
tournés vers le but de la rencontre : Le
tombeau de Tommy. L’auteur nous a expliqué que le but de son ouvrage était
de confronter un adolescent d’aujourd’hui à un adolescent de la 2nde
guerre mondiale. Il a eu beaucoup plus de mal a effectuer les recherches pour
que son roman soit le plus proche de l’histoire possible. Les recherches lui ont pris 3 an alors que
l’écriture n’a duré qu’un an, il considère cependant que les deux parties sont
passionnantes. Il nous a d’ailleurs montré quelques photos de ses recherches
via internet.
La rencontre s’est terminée
par un petit goûter, dans la joie et la bonne humeur.
Vincent Lemeunier, Antoine Pasquali et Nicolas
Theret

Vendredi
21 décembre, les élèves de seconde 2 ont chaleureusement accueilli Alain
Blottière, auteur du Tombeau de Tommy.
Alain Blottière a toujours écrit et la lecture s’ajoute à
cette passion. Il fait des études de lettres et exerce un métier en rapport
avec sa passion : il écrit des livres sur commande (pour des sociétés par
exemple) et dans ses temps libres écrit des œuvres littéraires. Pour lui un
roman donne la possibilité de s’échapper du réel grâce à l’histoire mais aussi
par le style d’écriture, qui est un moyen naturel d’expression. Il a l
‘habitude d’écrire la nuit pour la quiétude et souvent avec de la musique.
Le moment de l’édition a aussi été évoqué ; lorsque
l’on envoi son manuscrit, un comité des lectures se réuni et après l’avoir lu,
vote pour décider de sa publication ou non. L’éditeur permet aussi de corriger
les défauts du livre que l’auteur ne voit pas, étant trop proche de l’œuvre.
L’auteur nous a expliqué comment et pourquoi il a écrit ce
livre. Son projet initial était de confronter un adolescent d’aujourd’hui à un
autre, ayant vécu dans une autre époque et ayant accompli un acte héroïque. Le
domaine de la résistance correspondait tout à fait. Après avoir effectué des
recherches sur les jeunes résistants, Alain Blottière a pensé étudier le cas de
Guy Moquet. Il s’est avéré que cet
illustre personnage n’était pas un résistant-il s’est fait fusillé comme otage,
ce qui s’éloignait de l’idée originale. Finalement, le choix s’est porté sur
Thomas Elek, alias Tommy, dont la mère a écrit les mémoires permettant
d’obtenir beaucoup d’informations sur son intimité. Le choix d’installer cette
histoire dans la réalisation d’un film semblait le plus plausible pour créer
cette confrontation entre les deux adolescents. Ainsi, l’auteur pouvait
s’identifier au cinéaste et intégrer le récit.
Vient ensuite la période de recherche d’informations dans
les archives et les livres. Alain Blottière réalise un travail minutieux qui
durera deux ans pour reconstituer la vie du jeune résistant. Il interroge la
famille de Tommy, découvre des photos d’époque, les lieux de vie du jeune homme
et même ces anciens bulletins de lycée ! Cette enquête a suscité beaucoup
d’émotion chez l’auteur car tous ces souvenirs sont restés intacts mais
aussi pour la famille de Tommy; le « tombeau », la petite chambre ou
a vécu Tommy puis Gabriel est un des point fort de cette recherche.
La progression du récit n’est pas définie à l’avance.
L’auteur a bien sûr une idée générale du déroulement de l’histoire, mais ne
sait pas, par exemple, quelle fin donner à son roman. Ainsi, Gabriel ne meurt
pas pour éviter d’accumuler des pertes au lecteur.
Cette rencontre a été très enrichissante pour tous les
élèves qui ont eu beaucoup de plaisir a découvrir la vie d’écrivain.
Classe de seconde 2, Evariste Galois.