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Le Colonel Chabert de Balzac

Le Colonel Chabert

Le Colonel Chabert est un court roman écrit par Honoré de Balzac.
Sa première version est écrite en 1832, sa version définitive parait en 1844.
Ce roman entre dans la catégorie du réalisme.
Honoré de Balzac est un célèbre auteur réaliste de la première moitié du XIXè siècle.
 Il a réuni tous ses romans sous un seul titre : "La Comédie humaine"

Personnellement, j'ai trouvé l'histoire intéressante, mais certains passages du texte étaient très compliqués à comprendre : je me suis un peu noyée dans toutes les descriptions proposées par Balzac. Néanmoins, ces descriptions comportent un intérêt, car elles nous permettent de
bien visualiser les scènes du livre. En effet, il est beaucoup plus simple pour nous de s'imaginer les personnages, ou les lieux, et nous sommes donc, en quelque sorte, intégrés à l'histoire. Par exemple, ce passage :
<< L’étude était une grande pièce ornée du poêle classique qui garnit tous les antres de la chicane [...]
 Pourquoi ? Peut-être dans ces endroits le drame, en se jouant dans l’âme de l’homme, lui rend-il les accessoires indifférents :
ce qui expliquerait aussi la simplicité des grands penseurs et des grands ambitieux. >>
 qui décrit une pièce, l'étude, en une cinquantaine de lignes, nous permet de nous faire une idée claire du lieu de l'action, ce qui nous donne l'illusion d'être nous-même présents dans l'étude.

J'ai également apprécié le côté très instructif du roman, car, toujours à l'aide d'une multitude de détails, Balzac nous en apprend énormément sur la vie parisienne de l'époque, et sur les habitudes de chacun, comme par exemple avec cette anecdote sur les saute-ruisseaux :
<< Le saute-ruisseau est généralement [...] quarante francs qui leurs sont alloués par mois >>
qui nous décrit avec beaucoup de précision la vie quotidienne et la classe sociale des personnages en une vingtaine de lignes.
Dans cette même idée, Balzac nous donne l'impression d'appartenir à la vie parisienne du XIXè siècle. L'histoire est tournée de telle façon que les lieux et les personnages nous semblent familiers, comme si nous vivions nous même à cette époque, ce que je trouve également très intéressant.

Globalement, l'histoire m'a plu car elle raconte le parcours hors du commun d'un homme d'apparence banale, sans histoires, qui va vivre une vie extraordinaire et pleine de rebondissements, comme le résume à elle seule cette phrase
prononcée par M. Derville à la fin du livre :
<< Quelle destinée ! Sorti de l’hospice des enfants trouvés, il revient mourir à l’hospice de la vieillesse, après avoir, dans l’intervalle, aidé Napoléon à conquérir l’Egypte et l’Europe >>


Pour conclure, je dirais que j'ai apprécié ce livre, malgré quelques difficultés de compréhension et l'accumulation de détails qui rendent pour moi ce texte un peu lassant.

Commentaires

1. Le 26 octobre 2014, 18:24 par Amandine Baillion (Lycée Saint-Exupéry, Mantes-la-Jolie (78))

Bon travail. Le texte est très clair, propose des idées intéressantes et des exemples pertinents. C'est un bon début ! Néanmoins, les arguments sont évoqués trop rapidement ; développez-les pour rendre l'ensemble plus convaincant. Il serait bon également de commenter les exemples plus précisément.

Note provisoire : 6,5/10.

De bonnes corrections ! J'aurais aimé que vous développiez le dernier argument.

Note définitive : 7/10.