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Le Colonel Chabert, de Balzac (Correction)

Le Colonel Chabert, de Balzac est un livre qui appartient au courant littéraire du réalisme. Je l'ai personnellement moyennement apprécié. Je trouve que l'histoire n'est pas très originale, et est trop terre-à-terre ; le cadre spatio-temporel est assez basique, le récit se passe au XIXème siècle pendant l'époque napoléonienne à Paris. Je préfère les récits fantasy ou la science-fiction, où il y a toujours une petite dose de surnaturel qui rend les choses différentes, on peut s'imaginer dans un autre monde où les règles sont différentes.

Malgré cela, j'ai apprécié une des grandes questions du récit : "Les morts ont donc bien tort de revenir ?". Je trouve cette question très intéressante puisqu'une partie de l'histoire tourne autour de cela. Le Colonel Chabert a-t-il le droit de reprendre sa femme alors qu'elle est mariée, heureuse, mère et dans une situation stable ; alors que son retour ne pourrait qu'apporter le malheur à cette femme qui ne l'aime plus et qui a reconstruit sa vie ? De plus, la remise en question de Chabert envers lui-même et le fait qu'il soit conscient de l'impact qu'il peut avoir sur son entourage le rendent attachant. L'ironie de la situation donne des phrases assez étranges que j'ai trouvées très poétiques: "J'ai été enterré sous des morts, mais maintenant je suis enterré sous des vivants, sous des actes, sous la société toute entière qui veut me faire rentrer sous terre" ; mais aussi : "Transiger, répéta le Colonel Chabert. Suis-je mort ou suis vivant ?"

Mais j'ai trouvé le vocabulaire et le style d'écriture assez difficiles (niveau de langue). il faut du temps pour s'y habituer et prendre patience. On ne comprend pas par exemple tout de suite au début que le vieux "carrick" est le colonel Chabert ; j'ai ne l'ai moi-même compris qu'après avoir relu le passage quatre fois. D'ailleurs, il ne se passe pas grand chose dans l'incipit qui est assez long, puisque le personnage principal est présenté après une longue description d'un cabinet d'avoués. L'action ne vient que bien plus tard et elle n'est pas très haletante, même si j'ai personnellement beaucoup apprécié le récit de Chabert qui est la partie que je préfère dans ce livre (page 77 : " Lorsque je revins à moi, monsieur [...] je m'évanouis quand mon crâne fut en contact avec la neige").

En conclusion, j'ai trouvé ce livre intéressant, sa lecture a été une bonne expérience.

Commentaires

1. Le 25 novembre 2014, 16:38 par Amandine Baillion (Lycée Saint-Exupéry, Mantes-la-Jolie (78))

Les fautes de langue ont été bien corrigées, mais vous n'avez pas réellement retravaillé le fond.

Note définitive : 8,5/10.