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Le Colonel Chabert

Le roman que j'ai lu s'intitule le "Colonel Charbert", il à été écrit par Balzac et est paru en 1844 de façon définitive.

C'est un livre réaliste qui m'a dans son ensemble plu. Je n'ai pas aimé le début du livre, car le langage est très soutenu et il est assez complexe à comprendre. Mais certains passages sont assez marquants puisque ils sont décrits de manière très réaliste (élision). Comme le montre ce passage (verbe principal) : le Colonel Chabert explique à Derville qui est son futur avocat, comment il a eu sa blessure au crâne. (ponctuation). Il dénonce les dégâts puis la violence de la bataille d'Eylau (structure de la phrase). Il nous apprend aussi comment le colonel Chabert a été proclamé mort et sa souffrance causée par ses multiples blessures. Ce passage évoque chez nous lecteur, un sentiment de pitié, de compassion et de frayeur, dû aux détails violents sur les méfaits de la guerre.

Le Colonel Chabert a suscité chez moi beaucoup de réflexions, car il y a énormément de citations qui m'ont interpellé (accord), notamment celle-ci : "La morale de ceci est qu'une jolie femme ne voudra jamais reconnaître son mari, ni même son amant dans un homme en vieux carrick, en perruque de chiendent et en bottes percées". Cette citation est aussi une bien belle morale. Elle nous montre par une énumération que la tenue vestimentaire ainsi que le rang auquel on appartient sont très importantsencore plus importante à cette époque Napoléonienne vis-à-vis de la société et même de sa compagne (structure de la phrase ; 1 faute). Le colonel Chabert étant habillé de manière vétuste il n'est même plus reconnu dans la société dans laquelle il vit. Il est donc renié par sa femme.

Ce que j'ai aimé aussi, c'est que Balzac met en avant les inégalités de la justice et le fait que le colonel soit rejeté par la société, alors que par le passé il était un héros de guerre, respecté de tous : "J'ai été enterré sous des morts, mais maintenant je suis enterré sous des vivants, sous des actes, sous la société toute entière, qui veut me faire rentrer sous terre !".  Tout au long de ce roman Chabert est considéré comme fou et n'est pas reconnu. Il a perdu son identité au yeux de tous, il n'y a que son avocat qui l'aide dans sa démarche, pour monter à tous qu'il est vraiment le colonel Chabert.

La fin m'a beaucoup surprise puisque je m'attendais à ce que le colonel Chabert retrouve son titre et son argent. J'ai même cru que son ex-femme l'aimait de nouveau. Alors qu'il finit dans un asile de fou (structure de la phrase) : "Pas Chabert ! pas Chabert ! Je me nomme Hyacinthe, répondit le vieillard. Je ne suis plus un homme, je suis le numéro 164...".

Conclusion : J'ai bien aimé ce livre , car malgré un vocabulaire assez complexe, les multiples descriptions sont énormément détaillées. La fin m'a beaucoup touché et l'auteur nous laisse donc sur une fin surprenante en effet cela nous incite à réfléchir sur la société dans laquelle il vivait et à comparer notre société à celle de l'époque (1 faute ; phrase trop longue). L'auteur veut nous faire ressentir des émotions et un appel à l'imagination (1 terme mal choisi).

Commentaires

1. Le 23 octobre 2014, 18:43 par Amandine Baillion (Lycée Saint-Exupéry, Mantes-la-Jolie (78))

Très bon travail ! L'ensemble est très clair, et les arguments sont intéressants. Les citations choisies en exemple sont pertinentes ; certaines sont très bien commentées, mais d'autres sont passées trop rapidement, vous pouvez améliorer ce point.

Note provisoire : 7,5/10.

Je ne vois pas de réelle différence entre vos deux textes, et toutes les fautes de langue n'ont pas été corrigées.

Note définitive : 7,5/10.