02 mai 2017

Voyage en Pologne (NIZARD Liora 1S)

Voyage en Pologne

Aussitôt arrivée en Pologne,
Je ressentis l'atmosphère pesante et oppressante qui s'abattait sur moi.
Je n'étais pourtant qu'à l'aube de ce malaise qui peu à peu allait m'envahir.
Auschwitz. Ce nom résonne encore dans ma mémoire.
Indélébile.
Je marchais sur les traces de notre histoire, impuissante dans cette usine de la mort.
Ces murs figés et inertes qui avaient tout vu, tout entendu, resteront à jamais les témoins
de l’atrocité de ce génocide.
Nous autres chanceux pouvions sortir de cet enfer, vivants.
Comment parvenir à reprendre le cours de mon existence si confortable et privilégié?

 

 

Il n'y a pas de mot (SARFATI Shirel 1S)

Il n'y a pas de mot

Je n'arriverai jamais à poser un mot sur ce que j'ai vu. Cette expérience m'a permis de découvrir l'horreur de ce massacre. Une atmosphère pesante et angoissante errait auprès de nous chaque jour. Mais je n'arrive pas à écrire, je ne trouve pas les mots. Que dire ? Une espèce de nuage gris flotte sur ma tête mais je n'arrive pas à discerner ce qu'il me dit. Je suis perdue. Si je pouvais transmettre quelque chose de ce que j'ai appris c'est d'aimer, aimer vos familles, vos amis, vos proches et ne perdez pas de temps, courez, courez après le temps car si un jour, si ce jour arrivait en un instant, vous perdriez tout, tout ce qui vous appartenait et vous resteriez vide, pas seul, vide car même vous, vous ne vous appartiendriez plus. 

 

 

Auschwitz ou l’industrie de la mort (WISZMAN Aaron 1S)

 

1933, l’année où l’antisémitisme renaît de ses cendres.
« Arbeit macht frei », le travail rend libre.
Telle était la première vision des déportés pour Auschwitz.
Les wagons à bestiaux annoncent sans appel le sort qui leur était réservé.
Les Juifs ne sont plus des hommes.
Des êtres au visage angélique arrachés à leur famille.
Des familles déchirées, dévastées et pillées car juives.
Depuis toujours, le Juif est traqué et pourchassé. Pourquoi tant de haine ?
Parce que le judaïsme est dangereux.
Pendant deux mille ans, les juifs était le peuple déicide.
Au Moyen-Age, les Juifs subissaient les croisades et les invectives.
Et que dites-vous d’un Etat prônant l’égalité et condamnant un certain capitaine juif en 1894 ?
Telle a toujours été la situation de ce peuple exilé.

Le travail rend libre.
Une fausse lueur d’espoir.
Le travail offre la mort serait bien plus honnête.
Mais comment parler d’honnêteté dans une mort orchestrée par d’abjects dignitaires ?
Oui, ces dignitaires nazis imposaient le travail forcé.
Ou plutôt une mort lente et naturelle comme ils le disaient si bien.
La malnutrition et les mauvais traitements n’étaient que le quotidien de ces hommes.
Mais, ne devrions-nous pas parler de sous-hommes ?
A tout acte inhumain s’en suit un autre.
Cette sentence macabre  n’est que réalité.
Les tortures et les pendaisons publiques, une simple banalité.
Tant d’innocents partis trop tôt, jugés coupables dès leur naissance.
Au nom de leur existence.

La barbarie nazie constitue un manifeste des ténèbres d’Auschwitz.
Docteur Mengele, un nom synonyme de cruauté.
Dans cette eschatologie, tout n’était que dissimulation.
L’abomination est à son comble, les expériences parlent d’elles-mêmes.
Des expérimentations sans égard pour la vie de ses détenus.
Pour la plupart des enfants, des jumeaux, qui alimentaient son terrain de jeux.
Un homme sadique et sans empathie, gardien de la vie ou de la mort de ses patients.

Les Juifs, une maladie à éradiquer.
Telle était la volonté d’Hitler et de ses partisans.
Les chambres à gaz, symbole d’Auschwitz, allégorie de la Shoah.
Les fusillades ne suffisent plus, la mort devient une industrie.
Un dernier « au revoir » avant de quitter ce monde.
Des millions d’âmes vagabondes emportées par cette atrocité.
Comment cela est-il arrivé ?

Il m’est impossible de dépeindre fidèlement Auschwitz.
Les mots sonnent creux, manquent d’intensité et de relief.
A vrai dire, il n’existe point de mots.
Point de mots pour exprimer le vécu d’une expérience traumatisante.
Des victimes qui se sont battues pour ce qu’elles étaient.
Fières d’être juives, ne les oublions jamais !
Honorons notre devoir de mémoire !

 

 

 

 

 


 

28 avril 2017

Sauver l’art

Pour comprendre le rapport entre art et résistance : 

- nous avons exploité l’article écrit par Catherine Guillaume, professeur-documentaliste à l'ORT de Villiers le Bel sur Rose Valland dans la revue Inter-CDI. 

à télécharger : Article_Catherine_Guillaume_-_InterCDI.pdf

- nous avons visionné le documentaire "l'Espionne aux tableaux"

http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/45265_1

 « L'Espionne aux tableaux, Rose Valland face au pillage nazi ».

L’Espionne aux tableaux, Rose Valland face au pillage nazi (extrait ci-dessous)

 

- Nous avons découvert une histoire vraie :

« La femme au tableau » :

LA FEMME AU TABLEAU Bande Annonce (2015)

 

 

 

 

 

Pour mieux comprendre le vécu d’un enfant pendant la guerre : rencontre avec Mr Perahia

Nous avons reçu, le lundi 30 janvier 2017, dans le cadre de la journée de la commémoration des génocides, des intervenants autour des différents génocides du XXème siècle (arménien, rwandais, cambodgien, juif). En ce qui concerne la Shoah, Mr Preux de l’association Yahad in unum a exposé le contexte et la particularité de la « Shoah par balles ». Mr Perahia a ému les élèves en relatant ses souvenirs d’enfant juif victime de la guerre en France. L’art est très présent dans la vie de notre témoin. En effet, il a ouvert une galerie d’art dans laquelle il travaille, aujourd'hui encore, avec ses enfants.

http://www.galerieperahia.com/

 

 

 

 

Rencontre avec un artiste-témoin: Shlomo Selinger

Déporté dans neuf camps, survivant de deux marches de la mort, amnésique après la guerre, l’artiste, au travers de ses œuvres, a non seulement exorcisé la douleur de ses jeunes années mais a aussi pu témoigner de l’horreur.

Les nazis entendaient faire disparaître toutes les traces d’extermination, donc tous les corps des victimes de la barbarie. Ces enveloppes corporelles porteuses d’identités devaient êtres anéanties or les artistes comme Schlomo Selinger ont « immortalisé » les victimes en les fixant dans leurs œuvres. 

 

 

 

16 janvier 2017

Petr Ginz Vidéo

Vidéo projetée à l'occasion d'un projet de classe de première préparant un voyage de mémoire à Auschwitz:

PETR GINZ


Petr Ginz jeune

05 décembre 2016

L’art qui sauve

 

 

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22 novembre 2016

Galerie de portraits

    7770378722_rose-valland-ange-gardien-des-oeuvres-d-art-volees-par-les-nazis.jpg
7770378722_rose-valland-ange-gardien-des-oeuvres-d-art-volees-par-les-nazis.jpg, nov. 2016

 

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