Par MEHU Dominique (Lycée Jeanne d'Albret , Saint-Germain-en-Laye (78)) le 07 mai 2017, 18:07
Le mardi 28 avril suite à deux heures de bus matinales, nous arrivons à la grande cité portuaire qu’est Thessalonique. Après l’église Aghios Dimitrios, un passage à l’Agora et à l’arc de Galère et les visites de la Rotonde et du musée archéologique, ça y est, c’est l’heure du temps libre !
Le point de rendez-vous est fixé en face de la statue d’Alexandre le Grand.
Cette statue imposante représentant Alexandre sur son cheval Bucéphale rappelle que la ville de Thessalonique fut fondée en l’honneur de la demi-sœur d’Alexandre, Thessaloniké, par son époux Cassandre de Macédoine. Elle est accompagnée à sa droite par trois lances et boucliers, nous faisant ainsi penser aux nombreuses conquêtes d’Alexandre. Elle est située en bord de mer et nous garantit une ombre dont on avait bien besoin ce jour-là malgré un petit vent marin rafraîchissant.
A quelques pas de la statue se dresse la Tour Blanche, un monument symbole de Thessalonique, tour à tour élément des fortifications de la ville à l’époque byzantine, prison à l’époque ottomane et maintenant musée et haut lieu touristique de la ville.
Pendant notre temps libre nous avons pu la visiter pour la modique somme de deux euros, euros bien dépenser puisque la vue depuis le chemin de ronde est assez incroyable surtout par le temps ensoleillé que nous avions avec….
...En face la mer :
A droite et à gauche le bord de mer :
Et derrière, la ville et les collines l’entourant :
Par MEHU Dominique (Lycée Jeanne d'Albret , Saint-Germain-en-Laye (78)) le 07 mai 2017, 17:47
A la découverte de l’Arc de Galère:
L’arc de Galère de Thessalonique (ou Kamara), est un monument grec de la ville de Thessalonique. Il se situe près de la Rotonde Saint-Georges. Il a été construit entre 299 et 305. En réalité, l’arc de Galère n’est pas un arc de triomphe mais une baie restante d’un tétraphyle (monument à quatre entrées ou portes). Il avait à l’origine huit parties (octopyle). Il fut érigé à la gloire de l’empereur Maximien Galère après sa victoire contre les Perses. Ce monument triomphal est décoré de bas-reliefs exaltant donc ses conquêtes. On peut voir par exemple des scènes de guerres avec des éléphants et des lions, un sacrifice avec Galère et son beau-père Dioclétien, Galère faisant une proclamation à ses soldats ou encore la Mésopotamie et l’Arménie figurées par deux femmes soumises. Ce monument est très important car les vestiges de la Tétrarchie (un système de gouvernement de l’Empire Romain) sont très rares aujourd’hui.
Mon avis:
Bien que ce monument ne soit pas à «visiter» à proprement parler et qu’il soit partiellement endommagé, on peut tout de même admirer les bas-reliefs et être intéressé par le fait que ce type de monuments soit rare de nos jours.
Par MEHU Dominique (Lycée Jeanne d'Albret , Saint-Germain-en-Laye (78)) le 07 mai 2017, 00:53
Le mardi 28 mars,
Nous avons poursuivi notre merveilleux périple en allant découvrir la ville de Thessalonique !
Thessalonique est la capitale de la Macédoine et regorge de nombreux monuments historiques notamment : la fameuse basilique Hagios Demetrios !
Nous pouvons donc apercevoir, cinq travées (points d'appui), décorées de belles fenêtres alignées, accompagnées de leur arc de briques rouges, et les petites colonnes doriques, blanches, qui ressortent de cette belle façade. Et si nous observons bien au bas de la première travée à gauche, nous pouvons apercevoir des traces de brûlures d'incendie !
En effet cette basilique a subi plusieurs incendies : un en 626 après que le préfet de l'Illyricum, Léontios, eut construit une basilique à trois travées et un autre bien plus tard en 1917 qui va alors détruire le plafond, une partie des murs et beaucoup de mosaïques…
Il y avait également un grand bénitier sur la place (réservoir d'eau bénite) que nous pouvons observer sur la première photographie en bas à gauche.
Puis nous rentrons dans un grand espace baigné d'une belle lumière jaune, l'architecture est très ordonnée avec de grandes colonnes corinthiennes surmontées d'arcs. Nous accédons donc au narthex où est exposée d'un côté une peinture, d'un grand personnage : Hagios Demetrios, que les croyants ont l'habitude d'embrasser après leur « messe ». Et de l'autre côté, une petite salle où sont conservées des mosaïques retrouvées lors de la restauration après l'incendie de 1917.
Nous poursuivons ensuite dans la nef vers le transept en passant dans des petites chapelles contenant les reliques de Demetrios que les croyants embrassaient également…
Enfin nous arrivons au moment le plus intéressant de la visite : la descente dans la crypte ! Car oui, cette église conserve une grande histoire… La basilique Hagios Demetrios est un sanctuaire dédié à un grand martyr, le patron de Thessalonique, Saint Demetrios.
Ce personnage né entre 270 et 281, et mort vers 306 aurait été, d'après plusieurs de ses biographes, issu d'une famille aristocratique chrétienne, ce qui l'a poussé par la suite à s'engager dans l'armée romaine afin de propager le christianisme à Thessalonique (son aura aurait suscité un très grand nombre de conversions).
Mais un malheur lui est arrivé... En 303, deux grands personnages : Dioclétien et Galère ont organisé la plus grande persécution chrétienne au sein de l'empire romain, Demetrios a alors été dénoncé par un de ses soldats puis livré à Galère (Thessalonique) pour subir les coups de ces soldats romains dans la souffrance…
Nous nous sommes donc rendus dans cette crypte qui était à l'origine un établissement de bains publics et avons pu observer des vestiges, des trouvailles archéologiques et, bien sûr, la salle où a été martyrisé Demetrios (c'était en effet assez émouvant de s'imaginer les cris de souffrance et la violence des coups dans cette salle si silencieuse maintenant…)
Cet édifice (47 mètres de largeur et 68 mètres de longueur) a donc été construit en hommage à saint Demetrios mort dans la douleur…
Ce saint est célébré le 9 avril ou le 26 octobre.
Nous sommes donc partis très mélancoliques de la basilique mais tout de même fiers d'avoir vu une telle église si impressionnante et pleine d'histoire…
Par MEHU Dominique (Lycée Jeanne d'Albret , Saint-Germain-en-Laye (78)) le 07 mai 2017, 00:49
Le lundi 27 mars, nous avons fait une longue route en car vers le magnifique site des Météores (mot signifiant littéralement « suspendus dans les airs ») qui présente des rochers vertigineux surmontés de monastères perchés dominant la plaine de Thessalie. Des six monastères encore présents, sur les 23 qui existaient auparavant, nous en avons visité deux : le Grand Météore et Roussanou. La plupart des autres monastères ont été dégradés par le temps et sont en ruines ….
Une des particularités des monastères est qu’on ne vous laisse pas visiter le lieu si vous êtes une fille, sans une jupe, qu’on vous prêtera à l’entrée .
A l’intérieur de ces monastères, nous avons pu constater que les murs du katholikon (l’église dans un monastère) étaient couverts de peintures et de fresques, qui représentaient des scènes bibliques ou de la vie du Christ, mais surtout des scènes de martyres dans le nartex qui est le vestibule de l’église. Nous avons pu remarquer que beaucoup de couleurs ont été utilisées, et qu’il est très intéressant de voir comment les fresques peuvent raconter des histoires.
Les églises dans les monastères étaient des églises byzantines. Dans le monastère du Grand Météore, nous avons également vu un petit musée, installé dans l’ancien réfectoire, où étaient exposés des objets d’époque comme des Bibles, des objets de culte comme des icônes et des calices, et des habits ecclésiastiques. Il y avait également dans chacun une boutique, permettant de procurer un petit revenu aux différents moines (pour le Grand Météore) ou aux nonnes (pour Roussanou) vivant dans les monastères.
Vous verrez ci-dessous une fresque représentant les tortures des saints datant du 16e siècle.
Par MEHU Dominique (Lycée Jeanne d'Albret , Saint-Germain-en-Laye (78)) le 07 mai 2017, 00:48
La nourriture et l’hospitalité grecques
La nourriture
Les Grecs ne mangent pas nécessairement quand ils ont faim. La nourriture ne représente pas seulement un besoin mais une opportunité pour pouvoir se rassembler et s’amuser. La nourriture grecque est assez variée. Les fameux mézès, s’accompagnent d’ouzo, l’apéritif typiquement grec, ou bien de tsipouro. Ils ouvrent l’appétit pour ce qui va suivre. Que ça soit dans les tavernes ou à la maison, tout les plats sont placés au milieu. Sur la table, sont placés des produits de très bonne qualité : les légumes fraîchement coupés d’un petit producteur, les poissons frais, la viande provenant d’animaux bien nourris et, surtout, l’excellente huile d’olive grecque ! Lors de mon séjour chez ma correspondante grecque, j’ai mangé des plats typiques comme la Moussaka ou du Pastitsio (on remplace les aubergines par des macaronis. C’est assez bourratif.).
Il y a très peu de desserts servis dans les restaurants. J’ai évidemment mangé de la salade grecque. Je dirais pour conclure cette partie sur la nourriture, qu’en Grèce, la nourriture est très variée, offerte en grande quantité et très bonne.
2) L’hospitalité
Les Grecs sont d’une gentillesse débordante. Toujours là si ça ne va pas. Ils nous proposent également de manger mais plusieurs fois par jour. Ils sont soucieux de savoir si nous nous plaisons. Ils m’ont emmenée dans des lieux exceptionnels, magnifiques, à couper le souffle. Ils m’offraient beaucoup de cadeaux et ne se contentaient pas de m’héberger. Ils ne savaient pas parler anglais mais faisaient de véritables efforts pour communiquer. Pour conclure, je dirai que les Grecs ont vraiment le sens de l’hospitalité.
Par MEHU Dominique (Lycée Jeanne d'Albret , Saint-Germain-en-Laye (78)) le 07 mai 2017, 00:45
J’ai visité le site de Dion le dimanche 26 mars avec la famille de mon correspondant. Dion est l’ancienne cité sacrée des Macédoniens datant de 2500 ans. C’était donc un centre religieux très important du royaume de Macédoine. C’est aujourd’hui un site archéologique que l’on peut visiter. Il se trouve au pied du mont Olympe.
Le site de Dion est divisé en deux parties.
La première partie est la partie religieuse. Celle-ci se trouve à l’extérieur des remparts et on peut y trouver des sanctuaires et des temples de dieux grecs (notamment le sanctuaire de Zeus) mais aussi le sanctuaire d’une déesse égyptienne : Isis. Le sanctuaire de Zeus était le sanctuaire le plus important de la Macédoine : cela nous montre l’importance religieuse qu’avait la ville de Dion. On pouvait aussi y trouver un cimetière et deux théâtres (l’un grec et l’autre romain).
La deuxième partie est la ville. Contrairement à la première partie, celle-ci se trouve à l’intérieur des remparts. La ville était organisée autour d’une grande voie pavée. J’ai pu y observer des bains publics et surtout la villa de Dionysos dans laquelle on pouvait voir des mosaïques. Tout cela montre que Dion était une ville aisée.
J’ai aussi visité le musée archéologique de Dion. Il y était regroupé des statues, des stèles funéraires, des pièces architecturales, des pièces de monnaie ainsi que divers objets retrouvés autrefois à Dion, comme par exemple l’hydraule, un étrange instrument de musique. C’est un orgue qui avait la particularité de fonctionner avec de l’eau. Tout ce qui est dans ce musée avait été retrouvé sur le site de Dion.
Je ne suis pas déçu d’avoir visité le site de Dion et son musée. Le site en lui-même ressemble à un grand parc naturel, baigné dans l’eau, qui offre de nombreux vestiges antiques : c’était donc très beau. De plus, l’histoire de Dion et de la Macédoine est très intéressante. Je pense donc que le site de Dion est un endroit incontournable lors d’un voyage en Grèce.