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TheTudors

6February

This English family reigned during approximately100 years, from 1485 (battle of Bosworth where Henry Tudor defeated Richard III and became King Henry VII of England) to 1603 (death of Queen Elizabeth I). This period was one of the most exciting and turbulent periods of change in English history, marking the beginning of the British empire.

* King Henry VII reigned from 1485 to 1509. He made the monarchy stronger by banning private armies, raising taxes, and using the Court of the Star Chamber to settle local disputes. His thriftiness made the monarchy rich again, and he also began to strengthen England's navy.

* King Henry VIII reigned from 1509 to 1547. He was responsible for a number of events that changed the course of history.He established the Church of England and closed the monasteries. He was only 18 when he became King of England.  He was clever, athletic, spoke several languages and was an excellent musician (he is said to have composed the song Greensleeves). He wanted a male heir desperately and he is most famous for his six wives:

- Catherine of Aragon, mother of Mary I - divorced

- Anne Boleyn, mother of Elizabeth I - beheaded

- Jane Seymour, mother of Edward VI - died in childbirth

- Anne of Cleves. Henry agreed to marry her after seeing a flattering portrait of her. When they met, he found her very plain and quickly divorced her.

- Catherine Howard - beheaded

- Catherine Parr - outlived Henry.

* Edward VI reigned from 1547 to 1553. He was the first monarch to be crowned "Supreme Head of the English Curch". His health was very poor and he died at the age of 16. He ordered that his cousin, and childhood sweetheart, Lady Jane Grey should be Queen when he died.

* Queen Jane only reigned 9 days. She was arrested and executed by Mary I.

* Queen Mary I reigned from 1553 to 1558. She was known as "Bloody Mary" because about 300 protestants, including some bishops (=évêques) were burnt alive during her reign.

* Queen Elizabeth I reigned from 1558 to 1603. She was known as the "Virgin Queen" because she never married. She was 25 when she became queen  and under her rule, England prospered, largely as a result of increased trade and travel to foreign lands.

When Elizabeth I died, it was her cousin's son, James VI of Scotland who became James I of England. he was the first Stuart king of England and the first person to be king of both England and Scotland. The reign of the Tudors was over.

Worksheet Shakespeare and the Globe

1February

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Au théâtre public

30January

Au théâtre public

Les spectacles présentés à la cour apportaient aux exécutants la célébrité et de précieux encouragements. Mais c’était la foule variée et grouillante de Londres qui formait le principal public d’acteurs ou auteurs comme Shakespeare : c’est dans les théâtres publics qu’ils gagnaient leur vie, et parmi les habitants de Londres leur popularité.

Les représentations des théâtres publics avaient lieu chaque après-midi à 14 heures. Un drapeau flottant au-dessus du théâtre annonçait la prochaine pièce et provoquait l’affluence de centaines de gens. Les Londoniens, hommes et femmes de tous âges et de toutes conditions, traversaient les champs pour se diriger vers le théâtre. C’était la foule des commerçants de la City, les groupes bruyants et animés des apprentis et étudiants, les belles dames et les gentilshommes élégants, les jeunes dandys désireux d’exhiber leurs dentelles devant la foule admirative. On trouvait là aussi de riches nobles, entourés de leurs nombreux suivants.

L’atmosphère des représentations était animée, bruyante et joyeuse. Le public, par ses huées ou ses applaudissements, participait à l’histoire qui se déroulait devant ses yeux. Avant la pièce, on bavardait, on faisait connaissance, on jouait pour de l’argent. Des garçons libraires parcouraient les galeries en proposant les derniers livres parus. Tout au long des séances, des vendeurs de nourriture et de boissons, avec leurs paniers chargés de pommes, d’oranges, de noix et de bière, se frayaient énergiquement un passage dans un public houleux.

Dans le théâtre élisabéthain, la scène était dressée en plein air, de telle sorte que la foule l’entourait sur trois côtés. Les gens les plus aisés louaient un siège dans l’une des trois galeries couvertes disposées autour de la scène et de la cour ouverte. Près de la scène, sur ses deux côtés, des loges étaient réservées aux nobles fortunés. Les jeunes dandys qui voulaient faire étalage de leurs beaux atours louaient, à prix d’or, des tabourets placés sur le devant de la scène. Pour un prix modeste, les spectateurs ordinaires obtenaient une place debout dans la cour ouverte : c’était le parterre.

A 14 heures, trois sonneries de trompette perçaient le brouhaha. Après la troisième, le premier acteur entrait en scène, vêtu du traditionnel long manteau noir. Le public se faisait alors plus silencieux et s’installait. Enfin, la séance de l’après-midi, appelée « Matinée », commençait.

 

In « Shakespeare, le génie du théâtre » par B. Birch et A. Vandeputte

Editions Gamma,1977.

Shakespeare débute au théâtre

30January

Shakespeare débute au théâtre

La vie du jeune Shakespeare à Londres reste tout aussi mystérieuse que son enfance. Il commença à travailler au théâtre. Nous le savons car, en 1592, environ cinq ans après son arrivée dans la capitale, il apparaît comme un auteur dramatique très populaire, membre d’une des meilleures troupes théâtrales de l’époque. Mais quel travail acharné, quelle volonté l’ont conduit là ? Au début, il s’engagea probablement comme acteur débutant ou simple figurant dans une troupe. Quelques rôles mineurs ont dû lui assurer de quoi survivre.

C’est de cette manière qu’il apprit toutes les techniques nécessaires à un acteur. Il acquit une forte voix pour pouvoir déclamer son texte en dominant le brouhaha d’un public qui, souvent, bavardait, mangeait et buvait pendant les moments les moins dramatiques d’une pièce. Il dut aussi exercer sa mémoire, pour pouvoir réciter de longs textes sans oubli ou hésitation. C’était d’autant plus nécessaire, qu’il lui fallait souvent interpréter différents rôles un même après-midi. Il y avait donc pas mal de textes à retenir par cœur !

Un acteur de l’époque élisabéthaine devait être agile, pouvoir danser, chanter agréablement et manier l’épée. Les scènes de combats, sièges, duels et meurtres étaient très appréciées des amateurs de théâtre. Un comédien devait apprendre à se battre en duel avec le plus de réalisme possible, à tomber violemment sans se blesser ni abîmer son costume.

A ses débuts à Londres, Shakespeare écrivit des œuvres sur commande : d’abord, on lui a sans doute demandé de terminer des pièces inachevées, commencées par d’autres auteurs, ou bien de « rajeunir » de vieilles pièces en y ajoutant de nouvelles scènes.

Mais pour attirer le public londonien, les troupes d’acteurs avaient besoin surtout de nouvelles pièces. L’expérience de Shakespeare s’était enrichie : il connaissait les goûts du public et les moyens de construire pour la scène une histoire palpitante et dramatique. On remarqua son talent, son imagination sans cesse croissante, et on lui donna la chance d’écrire ses propres pièces. C’est ainsi que commença son ascension vers la gloire.

In « Shakespeare, le génie du théâtre » par B. Birch et A. Vandeputte

Editions Gamma,1977.

une répétition

30January

Une répétition

Entre les représentations publiques de l’après-midi, les acteurs étaient très occupés à répéter et mettre au point la pièce suivante. En plus de son travail d’acteur – apprenant ses rôles, les répétant et les interprétant -  Shakespeare écrivait aussi quelques-unes de ses pièces les plus populaires. Ses journées ont dû être bien remplies !

On peut s’imaginer les répétitions animées et plutôt bruyantes : sur scène, quelques comédiens qui répétaient leur rôle ; dans le parterre, d’autres en train de régler un duel à l’épée ou un épisode de combat. Pendant ce temps, des assistants préparaient la machinerie et vérifiaient les trappes.

Toute pièce était écrite et recopiée à la main. C’est pour cette raison qu’on en établissait peu de copies. Seuls, l’auteur, l’acteur principal et celui dont la fonction était de rappeler les textes aux mémoires défaillantes, le souffleur, en possédaient une copie complète. Les autres acteurs n’avaient qu’une copie limitée à leur propre rôle. Mais il y avait toujours, placardée au théâtre, une affiche décrivant l’intrigue, les différentes scènes et le nom des personnages qui y apparaissaient. Ce « programme » donnait à la troupe toutes les instructions sur les entrées et les sorties de scène, et sur le moment auquel chaque acteur devait prendre la parole. Un seul acteur de la troupe dirigeait la répétition, probablement l’acteur principal. Il devait guider le mouvement des acteurs et déterminer le rythme de la pièce. Un acteur spécialisé réglait probablement la partie spectaculaire de la pièce : les duels, les combats, les scènes de magie, les apparitions de fantômes et l’emploi de la machinerie.

 In « Shakespeare, le génie du théâtre » par B. Birch et A. Vandeputte

Editions Gamma,1977.

la scène du théâtre élisabéthain

30January

La scène du théâtre élisabéthain

Les théâtres de l’époque ne ressemblaient guère à ceux que nous connaissons actuellement. Ils furent en Angleterre les premiers théâtres permanents. Avant cela, on jouait les pièces sur des tréteaux dressés sur la place du marché, dans la cour d’une auberge, ou bien dans la grande salle d’un château ou d’un hôtel de ville. La scène des théâtres permanents imita celle des premiers  théâtres de rue.

On dressait une scène surélevée, visible du public tant de chacun des côtés que de l’avant. Dans le plancher de la scène s’ouvrait une trappe donnant accès à l’ « enfer », partie située sous le plancher et où l’on pouvait circuler. Des rideaux dissimulaient l’enfer de la vue du public. Les acteurs utilisaient cette trappe et l‘enfer quand il s‘agissait de faire surgir des fantômes hors des tombes ou des diables du sol.

A l’arrière de la scène, un mur, avec portes et rideaux à chaque extrémité, cachait la loge des acteurs et la réserve de costumes et d’accessoires. C’est derrière ces portes, hors de la vue du public, que les acteurs revêtaient leurs costumes de scène et se préparaient. Au centre du mur, entre les portes, se trouvait une petite scène intérieure qui pouvait être dissimulée par des rideaux. Si l’action se déroulait par exemple dans une boutique ou dans une cave, il suffisait d’ouvrir les rideaux pour utiliser cette petite scène intérieure.

Au-dessus du niveau de la scène principale, il y avait un balcon, la galerie. Parfois des musiciens y prenaient place, ou bien des acteurs se trouvant « au sommet d’une montagne », « aux créneaux d’un château » ou « au balcon d’une maison », suivant la pièce que l’on jouait.

La scène était couverte d’un plafond peint en bleu, décoré d’étoiles dorées, du soleil, de la lune et d’ornements exotiques : c’était le « ciel ». Au moyen d’une machinerie logée dans le « dessus » de la scène, par une trappe ouverte dans le « ciel », on produisait toutes sortes d’effets scéniques, visuels ou sonores : on pouvait descendre des dieux assis sur leur trône, faire voler des acteurs (suspendus à un câble) d’un bout à l’autre de la scène, lancer des étoiles filantes et des éclairs (des fusées pendues à des fils) , ou imiter le tonnerre.

In « Shakespeare, le génie du théâtre » par B. Birch et A. Vandeputte

Editions Gamma, 1977

Romeo and Juliet

30January

Voici l’histoire d’une cité, de deux familles et de deux amoureux. C’est une histoire fort ancienne, une histoire maintes fois racontée par toutes sortes de gens, dans toutes sortes de langues. Certains en ont fait des poèmes, d’autres des ballets, des chansons ou des films. William Shakespeare la présenta dans un théâtre de Londres vers 1594-1596. Si vous pouviez vous transporter dans cet endroit, à cette époque, vous constateriez que Londres était alors beaucoup, beaucoup plus petit que les capitales d’aujourd’hui. Les rues étaient étroites et sales, les maisons à colombages de bois et de plâtre étaient surpeuplées. Au-dessus d’elles se dressaient la Tour de Londres avec ses salles de torture, ses prisons et son échafaud, ainsi que la cathédrale Saint-Paul emplie de cantiques et de prières, d’encens et de solennité. C’était une période très sombre. L’Angleterre était en guerre, et beaucoup de gens mouraient en Irlande et dans les Pays-Bas. Les rues de Londres grouillaient d’hommes prêts à tuer et à se faire tuer. Certains se cachaient parce qu’ils avaient déserté l’armée. D’autres, rendus infirmes par leurs blessures, étaient obligés de mendier. Des centaines de Londoniens étaient emportés par la peste, et un grand nombre d’autres mouraient de faim quand les récoltes étaient mauvaises. Les émeutes étaient fréquentes. Et dans la campagne proche, des paysans en colère renversaient les clôtures que les riches avaient dressées autour de leurs terres pour les empêcher d’y faire brouter leurs bêtes. Pendant ce temps, à la cour, la reine Elisabeth 1re était elle-même en danger. Certaines vieilles familles nobles pensaient en secret que le pouvoir devait leur revenir – sinon tout de suite, du moins à la mort de la souveraine. Et d’autres, récemment enrichies, estimaient également avoir voix au chapitre. La reine Elisabeth et ses conseillers étaient impitoyables envers les opposants. Ils employaient des espions, et leur police emprisonnait, torturait et exécutait des centaines de personnes. Au milieu de toute cette violence, quelque chose d’étonnant, de merveilleux, de passionnant était en train de se produire : une révolution dans la façon de se divertir. Il existait désormais des lieux où des histoires se déroulaient devant vos yeux. C’est ainsi que l’on pouvait voir une reine assoiffée de pouvoir sombrer dans la folie, un roi cruel tuer un messager porteur de mauvaises nouvelles, une foule se révolter. Tantôt c’était un ivrogne qui titubait en lançant des plaisanteries grossières, l’instant d’après, un combat à l’épée, ou un fantôme rappelant à quelqu’un les actes terribles commis dans le passé. Dans ces nouveaux lieux, des gens se tenaient face au public pour lui faire part de leurs sentiments les plus profonds. Ils expliquaient qu’ils étaient follement, passionnément, éperdument amoureux, ou qu’ils haïssaient quelqu’un au point de vouloir le détruire, ou encore quel désespoir était le leur parce qu’ils ne trouvaient pas le courage d’accomplir leur devoir… Ce qui était en train de naître dans ces lieux, c’était – c’est – le théâtre. Et ce fut dans l’une de ces salles de théâtre, à Londres, vers 1594-1596, que William Shakespeare et une troupe d’hommes et de femmes des plus ordinaires se réunirent autour d’une nouvelle italienne et en firent l’un de ces prodigieux et tout nouveaux divertissements.

                        In " Romeo et Juliette de Shakespeare "  par Michael Rosen et Jane Ray, 2003       Edition hachette Livre /gautier-Languereau

dirty rice

11October

A typical Cajun dish: white rice cooked with chicken liver or giblets (=abats)