Les origines antiques 

Dès 1500 av J.C., on pouvait observer des bas-reliefs crétois attestant des  pratiques sportives grecques : lutte, course et combat

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ou acrobaties avec taureaux notamment sans oublier les courses de char. Certains historiens considèrent que les Crétois débarquèrent dès cette période à Olympie où ils érigèrent un stade et y disputèrent des courses à pied.Les Romains avaient repris aux Etrusques l'usage d'immoler sur le tombeau des guerriers morts, des prisonniers de guerre ou des esclaves. Mais on sait aujourd’hui de façon à peu près certaine que les combats de gladiateurs sont apparus en Campanie, la région de Naples au sud de Rome.
Selon la légende Romulus organisa le rapt des Sabines, les filles d’un peuple voisin, pour permettre la reproduction du peuple romain. Il prépara une fête et des jeux auxquels il invita les peuples voisins. A un signal convenu, les Romains commencèrent à enlever les jeunes femmes. Ces jeux furent les premiers considérés comme Jeux Romains 

En 600 av J.C., Tarquin l'Ancien (roi étrusque de Rome  de -616 à -578) érigea selon de nombreux historiens le Circus Maximus , haut lieu du sport romain où se tenaient les fameuses courses hippiques. Les courses de chars sont sans contestation possibles « le » sport roi de l’Antiquité. Plusieurs fois par an était organisée à Rome une fête collective que les Romains appelaient les ludi. Au cours des siècles, les jeux se multiplient. Les empereurs instaurent des Jeux pour commémorer leurs victoires, leur avènement, l'anniversaire de leur naissance. Assistaient à ces réjouissances les Romains et les étrangers, venant de toutes les provinces à Rome. 

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La célébration des jeux relevait du culte et avait originellement un caractère sacré : leur date figurait au calendrier officiel et ils se déroulaient à l'occasion de grandes fêtes religieuses.

Fonctions symboliques 

Le jeu serait même plus ancien que la culture  car les animaux « jouent exactement comme les hommes ».  L'association du jeu à l'enfance est fréquente et s’est renforcée  après les travaux des pédagogues qui soulignent son importance pour l'apprentissage. Les jeux et divertissements d'adolescents et adultes cependant gardent des traits communs .

Voilà les caractères qui font d'une activité un jeu :

  • que l'on sache qu'il s'agit d'un jeu, même si l'activité existe aussi en dehors du jeu : « Jouer à cuisiner » n'est pas « faire la cuisine » ;
  • que l'on décide librement d'entrer dans le jeu.
  • l’existence de règles implicites ou explicites partagées, même si le déroulement du jeu peut changer ces règles ;
  • que le jeu n'aie pas de conséquence directe dans la vie « réelle », matérielle et sociale ;
  • l'incertitude sur l'issue du jeu.

Les types de jeux

on distingue habituellement les jeux d'argent, les jeux de hasard, les jeux de rôle, les jeux de stratégie .

 Roger Caillois s'est essayé à une classification générale des jeux. Il propose quatre fondements pour le jeu :

  • la compétition : se mesurer à l’autre, l’affronter, le vaincre; on la retrouve avec les jeux sportifs, les défis, les
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    affrontements entre équipes, les courses
  • le hasard ; l'homme se sent plu fort que la mort ou que les dieux quand il triomphe aux jeux de hasard comme les dés, certains jeux de cartes 
  • le simulacre : imiter l’autre, jouer un rôle, faire comme si , faire semblant 
  • le vertige , l’ivresse, le plaisir, l’adrénaline qu'on retrouve dans certains jeux vidéo ou dans les manège des fêtes foraines ; certains jeux mêlent les 4 fondements comme le poker par exemple. 

Jeu et société

Des moralistes condamnent le jeu, en ce qu'il détourne des activités productives et religieuses. Les parents sont parfois inquiets quand leurs enfants passent plus de temps à jouer qu'à faire leurs devoirs ou à dormir.

Pratiquement, toute activité humaine peut être l'objet d'un jeu, et réciproquement tout jeu peut cesser de le devenir quand il met en danger le joueur comme l'exemple du film Le prix du danger.

Cependant, le jeu est aussi une manière de représenter le monde. Le jeu transpose dans un objet concret des systèmes de valeurs ou des systèmes formels abstraits.

Jeu et réalité

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Lorsqu'on est plongé dans un jeu, on en oublie parfois qu'il s'agit d'un univers virtuel et certains confondent leur véritable personnalité avec celle de leur avatar. il peut arriver que certains joueurs  développent une addiction au jeu et refusent le retour au monde réel parce qua ce dernier est jugé moins intéressant ou plus dangereux. Ainsi dans la réalité, on ne possède qu'une vie et il faut être prudent alors que dans des jeux de combats, notre personnage renaît sans cesse et sans dommage.

Quelques  expressions : souffler n'est pas jouer , jeu de mains, jeu de vilains; jeu dangereux; game over; play again; malheureux au jeu, heureux en amour; ce n' est pas du jeu..

A vous de jouer désormais ...