janv.27
Chapitre 2 La Première Guerre mondiale : l'expérience combattante dans une guerre totale
dans la catégorie 1LESS Histoire
Thème 2. La guerre au XXème s.
Chapitre 2. La Première Guerre mondiale : l'expérience combattante dans une guerre totale
Corrige_ECD_Genocide_armenien.pdf
Corrige_synthese_Verdun_1916.pdf
Plan :
Introduction
A) La Première Guerre mondiale, une « guerre totale » ?
1) Une guerre économique et industrielle
2) Une guerre idéologique : la mobilisation des esprits
3) De nouvelles formes de crimes de guerre
B) Une expérience combattante inédite
1) Obéir, tenir, se révolter
2) L'essor d'une culture de la guerre
3) Le traumatisme et la mémoire de guerre
C) Espoirs de paix et limites de la SDN
1) Les espoirs de paix au lendemain du conflit
2) La SDN : outil pour la paix
3) Une organisation faible dépassée par les tensions internationales
Conclusion
Introduction :
Document d'accroche : La guerre de 14-18 G. Brassens
* Analyse du sujet terme par terme ► problématique
« GM1 » (Attention ici on a inclut la SDN)
« Expérience »
« combattante »
« guerre totale » :
- Durée des conflits + mondialisation (colonies)
- Dimension industrielle (âge industriel et mondialisation)
- Mortalité de masse (100 M de morts au XXème s. 70 M pour les deux guerres mondiales 10 M pour la GM1)
donc => 1 conflit mondial qui témoigne de l'entrée dans la guerre totale d'où nécessité de régulation pour paix durable : SDN
N.B : Mais espoirs de paix souvent déçus (entre-deux guerre et montée des totalitarismes (Mussolini, Staline, Hitler) et GF (1947-1991) et risque de guerre nucléaire après la GM2.
- enfin concept de guerre totale amène idée de la brutalisation (ensauvagement) (notion forgée par l’historien Georges Mossé qui exprime un accroissement de la violence subie et donnée par les combattants des sociétés) et de la banalisation de la violence...
Rappel historique et événementiel :
* travail en autonomie : Recopier dates clés 28 juin, 3 août, février 1916-décembre 1916, 6 avril 1917, 3 mars 1918, 28 juin 1919, 11 novembre 1918
Connaître les définitions de Front, arrière, avant, guerres de mouvement et de position, guerre totale, poilus, tranchées.
Problématique : Comment la Première Guerre mondiale peut-elle être considérée comme un premier pas vers la guerre totale et comment a-t-elle entraîné la brutalisation des sociétés ?
A) La Première Guerre mondiale, une « guerre totale » ?
1) Une guerre économique et industrielle
* Transformation des économies en économies de guerre 4 axes principaux
- Financement de la guerre : recours aux emprunts
►War Bonds anglais et canadiens, Kriegsanleihe allemands ou autrichiens, emprunts français (voir manuel)
- Reconversion des économies en économies de guerre : Essor du Taylorisme ►France : 13 000 obus par jour avant-guerre
151 000 en 1916, 160000 en 1918
- Main d'oeuvre : Recours à la m.o immigrée (espagnols + empire français malgaches, indochinois, maghrébins en France, belges déportés en Allemagne)
Importance du travail féminin : remplacent hommes partis à la guerre (champs puis usines)
- Innovations : nouvelles armes (mitrailleuses, chars, avions, sous-marins, canons gros calibre « Grosse Bertha » ou « canon de Paris » Wilhelmgeschutze l'arme à Guillaume)
mobilisation scientifique avec recherches explosifs, gaz de combat (Ypérite ou gaz moutarde, pdts de synthèse)
* importance de la mobilisation humaine 70 Millions d'hommes en armes pour tous les pays belligérants et partout
► GB : 870000 soldats des Indes
France : 607000 soldats des colonies
Transition :
► Ici apparaît l'idée de la guerre comme expérience sociologique de masse où tout le monde est concerné (guerre omniprésente, rôles sociaux modifiés, populations civiles affectées diversement ex. du Nord et de l'Est de la France).
► au final, des états « mis en guerre » surtout à partir de l'enlisement dans les tranchées soit début 1915. Pourquoi ?
- Pour gagner à tout prix
- Durcissement des positions et caractère inenvisageable de la défaite conséquence de la brutalisation des comportements et de la diabolisation de l'ennemi.
2) Une guerre idéologique : la mobilisation des esprits
► Car censure et propagande (fiche propagande et censure) sont pleinement utilisées.
* Censure : En quoi la censure est-elle le reflet d'un engagement total dans la guerre des états belligérants ? (voir fiche)
- censure des soldats : contrôle postal et courrier censuré
- censure de la presse : Le Crapouillot. Ex. aussi du Canard Enchaîné.
* Propagande : quelles sont les voies empruntées par la propagande ? Selon quelle ampleur ?
- Utilisation des médias (voir fiche) de l'époque : affiches, journaux (ex. : essor de la photographie de guerre et « bourrage de crânes).
- Endoctrinement par l'éducation : voir corpus documentaire, importance de l'école notamment dans la république française
3) De nouvelles formes de guerre
* La criminalisation de la guerre i.e. le refus progressif des règles telles que convention de la Haye entraîne le développement de nouvelles formes de guerre qui touchent les civils de plus en plus (même si cela n'est pas au niveau de la GM2).
- Extrait d'un document d'historiens 14-18 retrouver la guerre, S. Audoin-Rouzeau et A. Becker
Extrait de « 14-18, Retrouver la guerre » S Audouin-Rouzeau et A Becker, Dès les premiers jours de la guerre, sur tous les fronts, des violences particulièrement atroces ont été commises contre le civil qui se trouvaient sur les voies d’invasion, en particulier les femmes, dont les très nombreux viols ont été attestés par des témoignages. Toute entrée en guerre est marquée du même phénomène, toute troupe se trouvant en territoire ennemi s’est comportée de façon semblable : les Russes en Prusse orientale et en Galicie, les Allemands en Belgique et dans le nord de la France, les Austro-Hongrois en Serbie (…) Le Docteur Reiss, professeur de criminologie à l’Université de Lausanne donne une idée des atrocités commises (…)On peut remarquer que les mutilations du visage, en particulier celles des yeux sont les plus fréquentes contre les hommes et contre les femmes qui sont, elles, atteintes d’exactions liées au viol et à l’atteinte aux organes génitaux. Ces atteintes visent le plus humain dans l’homme, le visage et les moyens de la filiation (…) Il y a toutefois aussi des légendes nées autour des atrocités commises (.. ;) français et Belges par exemple se persuadent aisément que les Allemands sont dépourvus de toute conscience morale. (…) . |
Un extrait de « retrouver la guerre » de S Audouin-Rouzeau (p. 48-49) Nous manquons de vocabulaire pour dire la mutation qui s’est produite. Hindenburg et Ludendorff, stupéfaits de leur visite sur la Somme en septembre 1915 ont alors forgé l’expression « bataille de matériel » pour tenter de nommer cette grande rupture : le terme suffit-il à résumer ce qui s’est réellement produit à partir de l’année 1916 ? Leurs soldats, eux, parlaient de « Verwüstungschlacht » mot difficilement traduisible qui associe l’idée de ravage, dévastation à celle d’abattage, mettant ainsi en relief le massacre des hommes. On pourrait aussi proposer le terme de « bataille totale ». (…) Toute la relation à la guerre du monde occidental s’est trouvée durablement bouleversée par la nouvelle manière de combattre née entre 1914 et 1918 (…) C’est cette tradition d’auto-contention de la violence de guerre qui s’effondre d’un coup et définitivement. Là où le siège des villes répondait à un cérémonial précis jusque dans les modalités de leur reddition, on bombarde désormais les cités jusqu’à leur destruction complète. Là où les officiers prisonniers étaint traités avec de réels égards, ils subissent désormais le lot des camps d’internement, la trêve des brancardiers et le ramassage des survivants, traditionnels à l’issue des affrontements, disparaissent. |
► Un exemple : Le génocide arménien (+ massacres assyro-chaldéens, grecs pontiques)
* Le génocide arménien en 1915/1916 dans empire ottoman: dès 1914 massacres pop villages, loi du 30 Mai 1915 autorise responsables militaires à déporter les pop arméniennes chrétiennes, vivant au nord vers le sud ( Mésopotamie) accusées de pactiser avec les russes et considérés comme ennemis d’une « race turque » : arrestations ds villages, massacres ds villages, autres meurent pdt trajet par épuisement ou exécutions, ( doc 2 p 92 ).bilan : 1.5 millions de morts. ( en + femmes violées et envoyées ds villages musulmans )
* Les prises d'otages, meurtres et viols en France du N. et en Belgique par ex.
Pop qui subissent invasions et n’ont pas pu fuir subissent violences : exécutions, viols, prises d’otages, ex : entre août et octobre 1914, 6500 civils belges et français sont exécutés et près de 20000 pers déportées en Allgne car allds croient etre victimes de francs-tireurs. En 1916, déportations de femmes arrêtées ( svt en pleine nuit ss menace des mitraillettes ) au nord de la France vers autres départements, voir vers Allemagne ( pour taire protestation face privations), mais aussi en Europe orientale comme Serbie.
B) Une expérience combattante inédite
1) Obéir, tenir, se révolter
* Quelle est la spécificité dans l'expérience combattante de cette première guerre totale ?
a) L'exemple de Verdun. Dossier
b) - Conditions de vie tranchées fin de la dignité inégalités soldats/officiers maladies peur haine de l'autre mais aussi camaraderie/solidarité et peur de la sanction
c) La question du consentement et de la contrainte : deux thèses historiographiques en débat.
► la question des mutineries dossier + HDA Les Sentiers de la Gloire 1917
a) En quoi cet extrait illustre-t-il les conditions de vie dans les tranchées et les conditions de combat ?
b) Que montre-t-il du comportement des états-majors des armées ?
c) Pourquoi peut-on parler de film pacifiste ?
2) L'essor d'une culture de la guerre
a) Brutalisation
* Conditions de guerre amènent un changement dans les attitudes des soldats : on revient sur l'idée de brutalisation : radicalisation de la violence et morbidité des champs de bataille.
b) Culture de guerre et nationalisme
* L'expérience combattante n'est pas uniquement celle de l'avant, elle est partagée par l'arrière. Pas de réelle frontière entre les deux d'ailleurs (les soldats reviennent : permissions, blessures...etc)
Culture de guerre naît aussi de la propagande omniprésente on l'a vu. Terrain largement préparé par le nationalisme d'avant-guerre (revanche française pour l'Alsace-Lorraine).
c) Le pacifisme
► l'exemple de la Chanson de Craonne
* mais aussi conscience des abus des états-majors et des différences entre avant et arrière (planqués, embusqués, bourrage de crâne) et donc naissance d'une génération du feu ou plutôt génération perdue qui donne naissance à son tour au pacifisme ou au bellicisme (cas de Mussolini, Goering ou Hitler)
3) Le traumatisme et la mémoire de guerre
* Retour sur bilan chiffré tableau 2 p.84 Belin
Inauguration Fort de Douaumont et tableau de G. Grosz Les piliers de la société (p.84)
* Le conflit est meurtrier :
- aux 10 millions de soldats morts il faut ajouter 17 millions de blessés (sur 60 millions de soldats), mutilés et « gueules cassées » (15 000 en France), des soldats atrocement défigurés. Leur réinsertion est difficile. En France, sur 3 millions de blessés on compte un million d’invalides.
- Les conséquences démographiques sont importantes : En Europe chute de la natalité, 3 millions de veuves et 6 millions d’orphelins, en France 600 000 veuves et 760 000 orphelins !
- De nombreux soldats sont traumatisés sur le plan psychologique : on parle en France d’ « obusite », mais la plupart du temps, les soldats ne sont pas crus et l’administration militaire les soupçonne de vouloir fuir la guerre en feignant le traumatisme. Certains soldats deviennent amnésiques, comme le « soldat Mangin » (Octave Manjoin), réclamé par des dizaines de familles Le voyageur sans bagage, J. Anouilh)
- Surtout, les soldats sont traumatisés par leur expérience de la guerre : ils ont encouru la mort, mais ils l’ont également donnée. Parfois, ils ont commis des atrocités.
- Monuments aux morts/culture du deuil : pacifistes ou patriotiques (mouvement d’élévation des monuments qui part des communes, non de l’Etat, rôle majeur des mouvements anciens-combattants)
Définitions Pacifisme/Bellicisme
* Voir aussi schéma
C) Espoirs de paix et limites de la SDN
1) Les espoirs de paix au lendemain du conflit
► http://www.ecpad.fr/1919-les-lendemains-de-la-guerre-et-le-defile-de-la-victoire-2/
TE : Les souffrances et le nombre très élevé de morts de la Première Guerre mondiale suscitent le désir des populations européennes que ce conflit soit «la der’ des der’» : le dernier conflit. La période allant de 1918 à 1939 est donc, dans sa première phase, une période d’espoir et d’optimisme
2) La SDN : outil pour la paix
* Doc. Extrait des 14 points du Pdt Wilson
TE : La SDN a en effet pour objectif de parvenir à la paix en rétablissant de bonnes relations entre les pays (les nations réconciliées) et ainsi le bonheur et la prospérité des peuples (une mère et son enfant, une paysanne, des vendangeurs).
Le Pacte de la Société Des Nations est signé le 28 juin 1919. La SDN est la première organisation internationale, elle s'établit à Genève dans un pays neutre. Elle est inspirée des 14 points du président américain Wilson établissant des principes redéfinissant les relations internationales pour établir une paix durable.
Les 45 membres (en 1920) de la SDN s’engagent à établir une sécurité collective, c’est-à-dire qu’ils fondent un système international dans lequel les Etats s’engagent mutuellement à garantir la sécurité mondiale.
- L’article 16 prévoit qu’en cas d’agression tous les membres de la SDN doivent prendre contre l’agresseur des sanctions économiques et financières, voire aider militairement l’agressé.
T. Woodrow WILSON : (1856-1924) Président des Etats-Unis de 1912 à 1920, il décide de l’entrée de son pays dans la guerre en 1917. En 1919, il participe aux négociations de paix où il défend les principes du droit des peuples et de la sécurité collective. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1920.
- La SDN impose à ses membres de régler les conflits en recourant à l’arbitrage de l’Assemblée générale (une session par an) où à l’autorité de la cour permanente de justice de La Haye (article 12).
- elle administre les territoires placés sous mandat comme la Sarre ou Dantzig ( ce qui renvoie au problème des traités de paix).
3) Une organisation faible dépassée par les tensions internationales
En 1919, la paix n'est pas conçue comme une volonté de réconciliation mais bien comme une punition envers ceux qu'on estime responsables de la guerre : les empires centraux allemand, austro-hongrois et turc. La Russie bolchévique n'est pas invitée.
- Des traités de paix qui ne règlent rien et créent des tensions :
# Le Traité de Versailles (28 juin 1919) avec l'Allemagne est ressenti comme un « diktat » par celle-ci. Amputations territoriales, restrictions militaires et réparations financières entraînent beaucoup d'allemands dans une volonté de revanche dès l'après-guerre.
# Les Traités de St Germain (1919) et du Trianon (1920) avec l'Autriche et la Hongrie consacrent le démantèlement de l'ancien empire mais créent des minorités nationales dans chaque nouvel état (Hongrois en Roumanie, 3 millions d’Allemands dans les montagnes des Sudètes, en Tchécoslovaquie…).
# Le traité de Sèvres (1920) disloque l'empire ottoman mais une guerre oppose la Grèce et la Turquie de 1920 à 1922, entraînant des massacres de Grecs en Turquie (génocide des Grecs pontiques) et un échange de populations.
► Surtout :
- les Etats-Unis restent en dehors de la SDN, le Sénat ayant refusé de ratifier le traité de Versailles en 1920. Isolationnisme des Etats-Unis pendant toute la période.
- La SDN dépend des grandes puissances pour faire appliquer ses résolutions. Mais plusieurs facteurs empêchent ces actions :
- La SDN manque de moyens pour imposer la paix : elle n’a pas de forces armées ; les sanctions économiques sont difficiles à prendre et ont peu d’impact (commerce avec les pays non membres de la SDN par exemple).
- le bellicisme (recours systématique à la guerre) de l’Italie et du Japon. Ces deux membres permanents du Conseil de la SDN la quittent après des agressions contre la Mandchourie (1931-1933) et l’Ethiopie (1936).
- le révisionnisme de l’Allemagne, voulant faire réviser le traité («Diktat») de Versailles pour satisfaire les revendications nationales allemandes.
- le pacifisme du Royaume-Uni et de la France.
Conclusion : L'immédiat après-guerre n'est pas synonyme de revanche ; des tentatives de paix durables ont lieu notamment avec Les années 1920 et l’action d’Aristide Briand correspondent au moment d’un espoir de paix généralisé en Europe :
- les accords de Locarno, négociés avec l’appui de la SDN et signés par les ministres des Affaires étrangères (Aristide Briand) et allemand (Gustav Stresemann), garantissent les frontières entre France, Allemagne et Belgique. L’Allemagne est admise à la SDN en 1926 et cette adhésion à la SDN est interprétée comme une garantie de paix après les massacres de la Première Guerre mondiale. Les accords de Locarno incarnent « l’esprit de Genève », l’espoir d’une paix garantie par le droit.
- le Pacte Briand-Kellog signé en 1928 par 63 pays (dont l’Allemagne, l’Italie et le Japon) est un traité mettant la guerre « hors-la-loi».
Aristide Briand : (1862-1932) : journaliste, élu député en 1902, il est ministre et président du Conseil à de nombreuses reprises entre 1906 et 1932. Après 1918, il devient un défenseur ardent de la politique de paix et de coopération internationale. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1926.
Esprit de Genève : expression qui désigne l’atmosphère diplomatique du milieu des années 1920 en Europe qui laisse espérer une paix généralisée, fondée sur les principes défendus par la SDN.
Mais les bellicismes l'emportent à partir de la crise de 1929 notamment qui renforce les critiques contre la démocratie et justifie le recours à des solutions « totalitaires » : Italie, URSS et Allemagne.
Filmographie : A l'ouest rien de nouveau, Les Sentiers de la Gloire, La Grande Illusion, Johnny got his gun, La Chambre des Officiers
Sitographie :
Les sites culturels de l’académie d’Amiens:
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Le site du Centenaire dans le département de la Somme: http://www.somme14-18.com/
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Le site de l’Historial de Péronne: http://www.historial.org/ et notamment son espace pédagogique créé par son service éducatif : http://www.historial.org/Informations-pratiques/Scolaires-Jeunes-Publics/Le-service-educatif-de-l-Historial
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Le site du Musée d’Albert: http://www.musee-somme-1916.eu/index.php?lang=fr
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La caverne du Dragon (Musée du Chemin des Dames): http://www.caverne-du-dragon.com/fr/default.aspx
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Site du CDDP de l’Oise sur 1914-1918: Enseigner la Première Guerre Mondiale: http://crdp.ac-amiens.fr/cddpoise/blog_mediatheque/?p=11184
Les sites culturels des principaux champs de bataille:
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Un site consacré à la Marne: http://www.lamarne14-18.com/
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Le site du mémorial de Verdun: http://www.memorialdeverdun.fr/index.php/accueil.html
des sites ressources sur la Grande Guerre:
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Le site 14-18 Mission centenaire: qui propose notamment des archives provenant de l’Historial de Péronne: http://centenaire.org/fr/tresors-darchives/fonds-publics/musees/archives/les-archives-de-lhistorial-de-la-grande-guerre-de
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Le site de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine qui propose un dossier complet: http://www.bdic.fr/album
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Site du CNDP sur enseigner les deux guerres: http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/bac/1GM/menu.htm
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Site de l’Ecpad lié au centenaire: http://www.ecpad.fr/mediatheque/centenaire qui propose des documents liés aux pays belligérants ou aux départements français.
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Une vidéo trouvée sur le site de l’ECPAD présentant 1919: Les lendemains de la guerre et la victoire: http://www.ecpad.fr/1919-les-lendemains-de-la-guerre-et-le-defile-de-la-victoire-2
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Site du CRID: http://crid1418.org/espace_pedagogique/accueil_pedago.html
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Site de Francetveducation présentant des ressources vidéos et audio liées à la Grande Guerre: http://education.francetv.fr/dossier/la-guerre-de-1914-1918-premiere-guerre-mondiale-o10686
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Une série de cartes animées présentant le front occidental mis en ligne par l’académie de Rouen: http://hist-geo.spip.ac-rouen.fr/spip.php?article5119
Des sites supplementaires internet à visiter:
L’Histoire par l’image, le dossier hors-série consacré à la Première Guerre mondiale.
http://www.histoire-image.org/site/ lettre_info/hors-serie-premiere-guerre-mondiale.php et
particulièrement l’article « le corps des morts » que Sophie Delaporte traite à partir d’eaux-fortes
d’Otto Dix (http://www.histoire-image.org/site/lettre_info/hors-serie-premiere-guerremondiale.
php)
Le dossier pédagogique, « la Première guerre mondiale sur le front de l’Ouest », sur le site de la BDIC : http://www.bdic.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=199&Itemid=249
Video à visionner sur You tube : http://www.youtube.com/watch?v=0FA4EqPQQtU&feature=youtu.be , fait par BBC , la gde guerre vue du ciel.
► publié par Lyonel Kaufmann sur son blog (il est didacticien de l'histoire en Suisse), un dispositif "14-18, une guerre photographique" consiste en une exploration en ligne de fonds photographiques de la première guerre mondiale en utilisant de nouvelles formes d'interactions, d'interfaces, de narration et d'organisation des données:
http://www.histoire-image.org/site/lettre_info/hors-serie-premiere-guerre-mondiale.php / hors serie avec plus de 70 propositions
Le site Internet « Europeana 1914-1918 » a été officiellement ouvert le 29 janvier 2014 à Berlin.
Ce site a pour but de collecter des documents et objets relatifs à la Grande Guerre (1914-1918) et sur les personnes directement concernées et affectées par cette guerre.
Ce portail documentaire est piloté par la bibliothèque européenne Europeana et regroupe plus de 400 000 documents numérisés collectés auprès de 20 pays européens.
Europeana 1914-1918 regroupe des documents variés, ceux collectés auprès du grand public (lettres, photos et souvenirs de guerre) afin de les numériser et de les partager en ligne,
les collections nationales numérisées issus des bibliothèques nationales de huit pays participant au conflit et enfin 650 heures de films d’actualités, documentaires,
fictions, films de propagande et films anti-guerre.
Ce corpus continuera à être enrichi au fil du temps grâce notamment à la possibilité de contribuer et d’ajouter des documents en ligne.
http://www.europeana1914-1918.eu/fr