22 mars 2011
La voiture devient un objet de consommation courante ...
Par sg le 22 mars 2011, - année 2011 2012
22 mars 2011
Par sg le 22 mars 2011, - année 2011 2012
Par sg le 22 mars 2011, - année 2011 2012
A propos de Tati et l'architecture moderne, vous pouvez consulter l'article suivant : http://blog.crdp-versailles.fr/histargeo/index.php/post/06/11/2010/Tati-et-l-architecture-moderne
Et vous pouvez aussi vous référer au billet que j'avais écrit sur l'album la maison des Barbapapa, dans lequel les auteurs, architectes de formation, critiquent l'architecture et les villes modernes, dénuées d'âme ... http://blog.crdp-versailles.fr/histargeo/index.php/post/06/11/2010/Barbapapa-et-la-critique-de-l-architecture-moderne
A propos de Playtime, film réalisé en 1968, dernier film de Tati et celui qui a causé sa ruine par la démesure des décors, à retenir :
- les bruits : ce sont les objets et non les hommes qui font des bruits suagrenus, comme le fauteuil en sky ou le tableau de bord ... je vous montre le fauteuil, pour le bruit, il faudra vous contenter de vos souvenirs ...
Le fauteuil en sky
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Le "tableau de bord"
- l'architecture : elle n'est pas à la mesure de l'homme : les couloirs sont immenses, les pièces sont transparentes et ressemblent à des aquariums, les appartements vus de l'extérieur ressemblent à des vitrines
Le couloir immense
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Les appartements en vitrine
- les objets du salon des arts ménagers sont inutiles :
"les lunettes spéciales" ... on aurait pu aussi parler de la poubelle en forme de colonne grecque ou du balai lumineux ...
Dans cet univers, l'homme est au service des objets et non le contraire. Ils n'apportent pas le confort mais l'incofort à Mr Hulot. Ils deviennent une fin en soi, alors qu'ils devraient être un moyen. L'homme a pour fin ultime de consommer, au lieu de chercher le salut, comme il le faisait auparavant par l'intermédiaire de la religion ou des idéologies.
On retrouve dans Playtime la satire de la société moderne que Tati avait déjà faite en 1958 dans mon Oncle.
G.Pérec avait déjà critiqué cette mutation de la société, entièrement dirigée par le désir de consommer, dans les Choses, publié en 1965.
Cette critique sera relayée en mai 1968 par les étudiants.
Cependant parler de critique de la société de consommation est un anachronisme, puisque l'expression n'apparait qu'en 1970 sous la plume de Jean Baudrillard.
16 janvier 2011
Par sg le 16 janvier 2011, - Archives 2010/2011
Je suis allée voir l'exposition de Jean Léon Gérôme, l'histoire en spectacle au musée d'Orsay et l'expo porte bien son nom : c'est vraiment l'histoire qui est donnée en spectacle, on se croirait dans un livre d'image, c'est une expo à faire avec des enfants, elle montre toutes les images d'Epinal, et on les regarde avec beaucoup de plaisir : ce sont des images qui nous raconte l'Histoire avec des histoires : par ex, ce tableau où on voit les chrétiens en train de prier dans l'arène, tandis que les lions se préparent à les manger ...
Jean Léon Gérôme, dernière prière des martyrs chrétiens 1883
Jean Léon Gérôme mettait si bien en scène l'histoire que les auteurs de péplum, au cinéma, se sont inspirés de ses tableaux, et les deux illustrations ci-dessous montrent que la composition s'en inspirait au détail près :
Gérôme, Ave Caesar, 1859 ...
... et Quo Vadis, 1912, peplum de Guazzoni
Incroyable non la ressemblance ??
Un autre exemple :
Gérôme, Pollice Verso, 1872
... et Quo Vadis toujours, 1912
Voilà ... moi qui allais visiter cette expo un peu par hasard, je n'ai pas été déçue ... Si vous voulez en savoir plus sur la façon dont Gérôme a influencé les peplums, vous pouvez aller à cette adresse : http://www.peplums.info/pep00front87.htm et pour vous donner envie, j'en cite un extrait : "Du Quo Vadis de Guazzoni (1912) à Gladiator (2001), il [Jean léon Gérôme] a marqué le péplum de manière indélébile. Pollice verso est sans doute la toile «pompier» la plus célèbre de toute l'histoire de l'Humanité. C'est elle que les producteurs de DreamWorks mirent sous le nez de Ridley Scott, pour le convaincre de tourner Gladiator ! Ce tableau a été reproduit dans tous les bouquins. Et quand nous avions onze ans, il figurait aussi dans notre manuel de latin. Quoique sachant fort bien que les Romains ne connaissaient pas la photographie, nous nous demandions alors, dans ce cas, comment on avait pu obtenir une telle photo... La «Patrouille du Temps» ?"
08 décembre 2010
Par sg le 08 décembre 2010, - Archives 2010/2011
Julien partage avec nous ses coups de coeur :
- un roman, le premier homme d'Albert Camus
- un film, Potiche de François Ozon
- une sortie DVD, le vieux fusil de Robert Enrico en DVD
Merci Julien !
06 décembre 2010
Par sg le 06 décembre 2010, - Archives 2010/2011
Ci-dessous, les liens entre Persépolis, la BD de Marjane adpatée au cinéma et Métropolis ... décidément, les influences de Métropolis sont inépuisables ... au passage ça permet une redifinition du cinéma expressionniste ...
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