Lilian, 3ème PréPro, lycée Lavoisier, Porcheville
La toile d'araignée géante
Cette photo a été prise à Porcheville, à quelques centaines de mètres de la centrale thermique.
Vue en contre-plongée, cette armature en ferraille, avec ses barres qui se croisent et se touchent, ressemble à une grande toile d'araignée alors que ce n'est qu'un banal pylône électrique. Il sert à faire passer les lignes haute tension, très nombreuses ici.
On a l'impression que le pylône est immense et que cette vue ne se termine jamais, sorte de transition infinie, avec le dégradé de couleurs et et les lignes qui dirigent notre regard vers le haut.
Les quatre arêtes du pylône font comme un long couloir, un passage qui va de la terre au ciel. C'est tellement impressionnant que si l'on reste trop longtemps, cela nous hypnotise.
Route de la Centrale, 78440 Porcheville
Damien, 3ème PréPro, lycée Lavoisier, Porcheville
Invasion de brume
Cette photo a été prise à Porcheville, près de la centrale électrique.On y voit un pont perdu dans la nature, avec deux lampadaires, censés éclairer une rue où plus personne ne passe puisqu'elle est condamnée. C'est un territoire désert, entre deux mondes, la brume cachant la nature comme les constructions.
Sur le pont aujourd'hui désaffecté, passait un chemin de fer qui desservait la première centrale thermique et ses tas de charbon il y a une cinquantaine d'années. Cette centrale est aujourd'hui détruite, mais il reste encore dans le paysage des vestiges de cette époque, à quelques mètres seulement de la modernité : l'actuelle centrale fonctionnant au fioul.
Cette image montre donc une transition entre ancien et récent mais aussi entre nature et activité humaine.
L’œil passe des arbres noirs encadrant l'image, aux installations envahies par le brouillard. Béton et nature dialoguent, là où l'activité humaine a cessé, la végétation reprend ses droits.
Rue Régnault, 78440 Porcheville
Justin, 3ème PréPro, lycée Lavoisier, Porcheville
Le terrain de foot invisible
Cette photo a été prise dans le parc de Porcheville. Elle est composée en trois plans : au premier, des buissons coupés bien droits, avec leurs feuilles que le givre fait ressortir. Au second plan, les cages de football, avec leur forme rectangulaire, leurs lignes bien droites. A l'arrière-plan, on distingue des arbres, flous dans le brouillard. On joue avec les contrastes : la couleur jaune verte des feuillages s'oppose au gris du ciel, leur fouillis s'oppose à la géométrie des cages de foot. Avec ces séparations nettes, la transition semble brutale. On peut penser que dans cette atmosphère presque fantomatique, la nature a pris le dessus sur l'humain.
Avec la prise de vue horizontale et cette brume, le terrain a disparu. Mais grâce à la perspective, on peut imaginer que les buissons deviennent le gazon du terrain de foot, un terrain original, rêvé. De plus, les deux cages l'une dans l'autre semblent nous encourager à nous diriger vers l'arrière-plan, en terrain inconnu...
Rue de la République, 78440 Porcheville