Exposé présenté par Olivier Girard et Skye McKechnie
Jean lurçat est artiste et créateur de tapisseries. Pendant la seconde guerre mondiale, à travers l’art, il conserve l’esprit francais et combat l’occupant. Il est connu pour de tapisseries comme “liberté”, portant le même nom que le poème de Paul Eluard car il y rend hommage. Il fut même nommé au comité de libération départementale de Marseille et dirige un hebdomadaire et une revue.
Exposé présenté par Lilas Dupuy et Emna de Francesco
Liberté est un poème qui fut écrit en 1942 par Paul Éluard (1895-1952) pendant la seconde guerre mondiale.
Au moment où Paul Éluard écrit ce poème, la France est sous occupation allemande. Il entame une résistance non-armée en faisant passer ses messages par l’art, comme d’autres artistes européens, ici par l’écriture.
Dans ce poème, Éluard manifeste son soutien aux combattants et combat la mort, la guerre et ses atrocités. Il aspire à redonner un sens à la vie et porte l’espérance d’une nouvelle vie après la fin de la guerre. C’est un chant d’espoir destiné à retrouver la liberté grâce au pouvoir des mots.
Le poème est long et mélodieux. Il est composé de 21 quatrains rythmé par des rimes et des vers faisant tous sept syllabes (heptasyllabes).
Le poète utilise des anaphores à chaque début de vers (« Sur.. ») et des allitérations dans certains (ex : strophe 3).
Le poème entretient une certaine chronologie qui serait celle d’un homme allant de l’enfance à la vieillesse. On y retrouve aussi beaucoup d’éléments liés à la nature comme les saisons ou bien les quatre éléments.
Ce poème représente donc la célébration de la vie et de la nature.
La Liberté s’écrit partout, elle est omniprésente dans le poème. On comprend que ce mot aide le poète à s’évader de la dure réalité grâce à la dernière strophe : « Et par le pouvoir d’un mot, je recommence ma vie ». C’est pourquoi il l’écrit partout.
Paul Éluard a donc voulu résister à sa manière et donner l’occasion à ses lecteurs de s’évader durant la guerre et a réussi à transmettre ses idées et son envie de liberté à travers sa passion.
Exposé présenté par Lily-May Droulers et Orlane Vagnieux
À travers ce sujet de réflexion, nous allons aborder la question qui pose encore aujourd’hui de nombreux débats : résister, est-ce être héroïque ? Nous allons vous parler de différentes manières de résister, et de leurs impacts sur l’Histoire, mais aussi de notre point de vue sur la question de l’héroïsme. Notre opinion est partagée entre les deux choix de la question, et nous allons argumenter pour chaque point de vue, à travers divers exemples variés, à la fois littéraires ou modernes, et plus anciens, comme le livre Antigone de Jean Anouilh, des manifestations récentes, la Révolution Chinoise, la Seconde Guerre Mondiale,…
Pour démontrer que résister est héroïque, nous parlons de l’impact des actions avec du recul, de la création de modèles, et de l’admiration de la société. Pour démontrer que résister ne fait pas toujours des héros, nous allons aborder les facteurs du point de vue ou du camp auquel on appartient, de l’impact du temps, et de l’effet de masse.
Exposé proposé par Tesnime Saadan et Inaya Bellaoui
Desnos est un poète français né le 4 juillet 1900 à Paris. Au cours de sa vie, il se dirigea vers plusieurs mouvements comme le communisme et le fascisme. Il fut journaliste, rédacteur d’une célèbre revue surréaliste mais aussi auteur de poèmes. Après avoir été déporté à Buchenwald, épuisé par les privations et malade du typhus il meurt le 8 juin 1945 à Theresienstadt.
Vercors, résistant, écrivain, fondateur d'une maison d'édition clandestine, mais aussi dessinateur ; Jean Daligaut, prêtre, peintre et résistant: Boris Taslitzky, peintre de la déportation : écoutons-les.
Nous avons décidé d’aborder le sujet «Résister à travers l’art dans les lieux de concentration de la deuxième Guerre Mondiale». Tout d’abord nous tenons à préciser que l’art dans les camps nazis n’est évidemment pas ce que l’on s’imagine. Les artistes des camps ne disposaient pas de matériel, souvent ils ne pouvaient réaliser que des croquis ou des dessins. Ils étaient parfois obligées d’utiliser du charbon sur du tissus. Ainsi, Leo Haas, un peintre qui fut interné à Sachsenhausen écrit en 1943 :
« Mes moyens étaient trop limités, et mon papier trop faible pour accepter et transmettre tout ce que je voyais et tout ce que j'éprouvais.»
"Puisque l'écrivain n'a aucun moyen de s'évader, nous voulons qu'il embrasse étroitement son époque : elle est sa chance unique; elle s'est faite pour lui et il est fait pour elle" (Jean-Paul Sartre).