Le lycée de l'Hautil : vers un éco-lycée...

Toit végétalisé

Avant de nous arrêter sur l’ouvrage à réaliser, nous nous sommes rapprochés de monsieur Cresson, responsable des bâtiments au lycée de l’Hautil afin de lui suggérer notre idée d’un toit végétalisé et voir avec lui si ce type d’ouvrage existait dans le lycée. Il nous a répondu que le lycée était équipé en terrasses végétalisées sur les peignes 1,2 et 3. Pour le reste des bâtiments, il s’agit de terrasse classique, sandwich de bac acier avec isolant.

À l’issue de cet échange, nous avons décidé de réaliser un toit végétalisé.

Le toit végétalisé présente des avantages économiques et écologiques. Il peut s’implanter partout, on le trouve souvent dans des zones urbaines et donne une valeur ajoutée à l’immeuble. Par ailleurs, le toit végétalisé protège des rayons ultra-violets et augmente l’isolation du toit.

Il contribue par ailleurs à la réduction des gaz à effets de serre. Le toit végétalisé retient davantage les eaux de pluies diminuant ainsi le ruissellement au sol. Il absorbe par ailleurs du dioxyde de carbone par les plantes.

Nous avons décidé de retenir un toit végétalisé avec végétation dite extensive.

Il s’agit d’un tapis végétal essentiellement composé de végétaux, qui nécessite peu d’entretien, de faible charge permettant de l’installer sur des structures déjà existantes. Par ailleurs, ce type de végétation permet une meilleure isolation

Il nous fallait d’abord choisir les bonnes plantes. Nous avons cherché des plantes grasses et résistantes propices à une végétation extensive. Après avoir comparé diverses plantes, nous avons retenu le sedum et l’helxine.

Ces plantes présentent des caractéristiques intéressantes pour la constitution d’un toit végétalisé.

Le sedum nécessite peu d’entretien, intéressant pour son feuillage, il s’adapte aussi bien en plaine qu’en montagne et se multiplie très rapidement. L’helxine est une plante vivace ressemblant à une mousse avec ses petites feuilles. Elle s’étale partout rapidement en formant un tapis assez épais. Ses tiges ont la faculté de s’enraciner facilement.

Pour constituer le toit, nous avons procédé par étapes. Nous avons d’abord fixé la dimension de l’ouvrage équivalent à une cagette à l’intérieur de laquelle nous avons mis un film plastique pour assurer l’étanchéité. Nous avons ensuite déposé une épaisseur d’environ 5 cm de terre répartie de façon régulière dans la cagette.

Afin d’éviter la stagnation de l’eau, nous avons mélangé la terre avec du sable pour assurer un bon drainage de l’eau. Nous avons fait quelques trous dans le plastique au bord de la cagette afin que l’eau puisse s’évacuer. Ensuite, nous avons mouillé les racines des plantes pour enlever le maximum de terre avant de  planter le sedum et l’helxine régulièrement répartis sur l’espace de la cagette. Pour permettre aux plantes de bien se confondre avec la terre, nous avons arrosé l’ensemble à l’aide d’un pulvérisateur de sorte de ne pas abîmer les plantes.

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