Par Benistant Simon (Lycée Jean Perrin, Saint-Ouen l'Aumône) le ,
A une semaine de la captation (enregistrement audiovisuel), la chorégraphie est finalisée. Dans la bande son, Gator a inséré un morceau d'opéra de Luca Francesconi, le même compositeur que pour "Trompe la mort" que nous allons voir le 16 mars à Garnier.
La salle où nous allons être filmés étant plus petite que celle des répétitions au lycée, Gator a dû procéder à des changements en formant deux groupes. Cela fonctionne trés bien.
Le placement de chacun est déterminé et doit être respecté.
Cette dernière séance s'est bien déroulée et Gator nous a félicités pour notre investissement car "au début, ce n'était pas gagné"!
Il va falloir être à fond pour le jour J, le mardi 14 mars!
Pour filmer la chorégraphie, une salle avec un fond bleu (ou vert) est nécessaire pour pouvoir faire du détourage et ainsi insérer le décor numérique créé avec Solidworks.
Par Benistant Simon (Lycée Jean Perrin, Saint-Ouen l'Aumône) le ,
Jamie xx, cerveau du trio électro The xx, a composé la musique du balletTree Of Codes, que nous allons voir le 21 février à l'opéra Garnier.
Extraits de l'article paru le 07 février 2017:
"Plutôt que de seulement détenir les codes de la musique de l'époque, le Londonien Jamie Smith, 29 ans, plus connu sous l'alias Jamie xx, les ouvre et les améliore...C'est ce même amour pour ce dancefloor, où sa timidité s'évapore, qui lui donne les clés en février du Palais Garnier avec le balletTree Of Codes de Wayne McGregor, sur lequel il fera un casse électronique dans son propre langage."
..." Avez-vous composé de la même façon pour la création Tree Of Codes, dansée par le Ballet de l'Opéra de Paris et du studio Wayne McGregor, que pour les gens qui dansent en club?
J'ai été frappé par la physicalité du livre deJonathan Safran Foer, dont les pages sont sculptées. J'ai vite trouvé que certaines ressemblaient à des mélodies, comme elles peuvent apparaitre sur l'écran d'ordinateur, ça a été mon point de départ. Je ne savais pas grand chose de la danse classique avant Tree Of Codes. J'avais fait des démos que j'ai testées en me retrouvant seul avec ces danseurs, dans une petite salle. C'était trés puissant, je ne m'attendais pas à être si ému. Cela a beaucoup contribué à ce que j'ai écrit par la suite, mais je n'ai pas eu peur de faire une musique que j'aurais ausi bien pu jouer en club. Il fallait que ce soit un challenge autant pour eux que pour moi. J'aime beaucoup la juxtaposition des époques, qui permet à ma musique de résonner au Palais Garnier ou à l'Opéra House de Manchester où avait lieu la première. Pour autant, je n'aimerais pas que la musique électronique devienne académique. Elle est née chez les gens qui faisaient des fêtes chez eux sans argent et ne devrait jamais trop s'éloigner de ça. "
..."La musique est immatérielle à notre époque. Alors, lui donner corps avec des danseurs, est-ce une façon de lui redonner une physicalité ?
Je n'y ai pas pensé de cette façon, mais je ne suis pas contre le fait d'avoir un jour des danseurs sur scéne avec The xx. La physicalité de la musique est quelque chose que je chéris, je collectionne les vinyles et j'aime la nostalgie qu'on en retire en opposition avec la musique qui va vite aujourd'hui, en particulier les scénes. Désormais plus rien ne naît de l'underground mais sur le web, et c'est souvent un flash plutôt qu'un mouvement."...
Par Benistant Simon (Lycée Jean Perrin, Saint-Ouen l'Aumône) le ,
Lors de notre visite de l'Opéra Garnier, nous avons observé qu'au plafond de la salle de spectacle se trouvait un très grand lustre en bronze et cristal constitué de 340 lumières. Ce lustre nous a impressionné par son envergure et son rayonnement dans la salle. Nous nous sommes interrogés sur le "poids" de ce lustre.
Lors d'un TP de Physique, nous avons eu pour mission de : "Peser le lustre de l'Opéra Garnier" et de vérifier la valeur de sa masse donnée par le site de l'Opéra de Paris. Ainsi nous avions comme situation de départ ceci :
Comme à notre échelle d'élèves, il n'était pas possible de peser directement le lustre de l'Opéra Garnier, il a été décidé que nous allions réaliser notre mission grâce à une modélisation avec le matériel à notre disposition en salle de TP. Nous avions comme matériel : un tableau aimantée, un dynamomètre et une masse sélectionnée par le professeur. A cela il fallait rajouter des éléments de précision tel que nous allions utiliser une masse qui représentait 1/40 000ème de la masse réelle du lustre. Le dynamomètre est un appareil de mesure d'une force (exprimée en Newton N). Il utilise un ressort dont on connaît la raideur, un fil auquel est accroché un crochet pour accrocher la masse et un disque gradué en Newton. Celui que nous avons utilisé était circulaire et nous pouvions l'accrocher à un tableau aimanté grâce à l'aimant présent au recto.
La première étape de notre mission était de proposer un protocole expérimental à notre professeur à l'aide du matériel à notre disposition et des éléments de précision. Nous devions également proposer un schéma de notre expérience dont voici un exemplaire ci-dessous :
Schéma réalisé par R.Brebion
En réalité, avec le dynamomètre, nous allions mesurer la valeur du poids, force exercée à distance par la Terre sur tout objet à son contact.
La deuxième étape de notre mission a donc été de mettre en pratique notre protocole expérimental et de mesurer la valeur du poids de la masse à notre disposition. Puis grâce à la formule P = m.g où P est le poids (en N), m la masse (en kg) et g l'intensité de pesanteur (en N/kg) et qui est égale à 9,8 N/kg sur Terre, nous avons calculé la valeur de la masse que nous disposions. Nous avons obtenu sur le dynamomètre un poids P = 2N qui nous a alors donné une valeur de masse m = 0,204 kg.
Une fois cette étape effectuée, nous sommes revenu au facteur multiplicateur existant entre la masse à notre disposition et la masse du lustre de l'Opéra Garnier et nous avons déterminé la valeur de la masse du lustre : mlustre = 0,204 * 40 000 = 8160 kg. Nous avons converti cette valeur en tonnes (t) : 8,160 t
La valeur déterminée expérimentalement est la même que celle donnée par le site de l'Opéra de Paris, cette dernière valeur est donc exacte.
Il nous restait une dernière étape à réaliser dans notre mission : représenter cette force, le poids, et déterminer ses caractéristiques, c'est-à-dire son point d'application (point en lequel la force s'exerce), sa direction (droite d'action de la force), son sens et sa valeur (en N). Voici un exemplaire de notre travail :
A travers ce travail sur le lustre de l'Opéra Garnier, nous avons appris à faire la différence entre la notion de "poids" et celle de "masse" et avons constaté que nous faisons preuve d'un abus de langage quand nous disons "mon poids est de ....kg" et que donc cela était inexact. Nous avons également découvert ce qu'est un dynamomètre, comment l'utiliser et ce qu'il permet de mesurer. Nous avons aussi appris que notre masse ne change pas selon le lieu où on se trouve mais que notre poids lui change (cela est dû à la valeur de l'intensité de pesanteur qui varie selon la latitude : par exemple 9,83 N/kg au pôle Nord et 9,78 N/kg à l'équateur) et avons découvert les caractéristiques du poids.
Par Benistant Simon (Lycée Jean Perrin, Saint-Ouen l'Aumône) le ,
Aujourd'hui, nous avons fait la connaissance de GATOR. C'est le danseur de hip hopqui va nous apprendre une chorégraphie. Il a découvert le hip hop en voyant des danseurs au Trocadéro à Paris, quand il avait notre âge. Et il a appris comme ça dans la rue et surtout aux Halles , "place mythique de la streetdance"! A cette époque, il n'y avait pas d'écoles de hip hop.
Quand il a décidé d'en faire son métier, il s'est présenté à des castings. Il a eu la chance d'être pris pour la comédie musicale "Les 10commandements" puis dans la compagnie deKamel Ouali. Tout s'est alors enchainé: les émissions de télé, les tournées, les prix...
Son parcours est impressionnant, nous étions vraiment à l'écoute. Il était finaliste dans "La France a un incroyable talent" et danse actuellement dans "Les 3 mousquetaires". Nous lui avons posé des questions: s'il s'est retrouvé des périodes sans travail? Gator est-il son vrai nom? S'il a eu le trac à Incroyable Talent?...
Puis Gator nous a parlé de l'histoire du hip hop et de ses différents styles. Il nous a demandé si nous connaissions James Brown, inventeur de la musique funk. C'est de ses danseurs de funky stepqu'est née la première danse hip hop:le locking(mélange de danse de club et de claquettes acrobatiques) à la fin des années 60. Puis début 70, est apparu le break avec ses figures au sol. Début 80, c'est le popping, danse "robot" qui vient du mime. Le plus grand représentant de cette discipline estMichael Jacksoncoatché pendant 15 ans par BrunoFalcon...avec son célébreMoon walk! Le popping est aussi la danse que pratique Gator.
A partir des années 80, le hip hop mélange les genres et se nourrit de diverses influences, ce qui donne par exemple: la house. A chaque type de danse, Gator faisait des démonstrations pour bien montrer les différences.
Nous allons enfin danser. Mais une pratique sportive ne commence jamais sans échauffements...la nuque, la taille, des sauts, des petits mouvements. Nous sommes prêts!
Gator nous montre un premier step (une figure de danse). Celle-ci s'appelle "the square" car au sol elle dessine un carré. Nous commençons par les mouvements des jambes que nous répétons plusieurs fois. Puis s'ajoutent les mouvements des bras. Il faut coordonner tout ça, pas simple! Puis un deuxième step et nous enchainons. En hip hop, c'est le principe d'opposé. Par exemple, on se baisse mais on lève la jambe, ou alors on glisse vers la droite mais en regardant vers la gauche.
Rythme, mémoire, coordination, rapidité... Ce n'est pas évident, mais amusant. Des sourires se dessinent.La musique nous entraine. Trop bien! Même nos professeurs s'y mettent!
Par Benistant Simon (Lycée Jean Perrin, Saint-Ouen l'Aumône) le ,
Lors de nos visites des opéras Garnier et Bastille, nous avons pris beaucoup de photos de ce qui nous interpellait. Certains d'entres nous ont photographié des pictogrammes. Un pictogramme estune représentation graphique et stylisée d'un élèment réel. Lastylisation , ou simplification, permet de comprendre le message rapidement. C'est unlangage universel, compris par tous: il permet de s'orienter dans l'espace réel ou virtuel (internet).
pictogrammes de l'opéra Bastille
Les pictogrammes ont différentes fonctions: signalisation d'un danger, obligation, sécurité, information...
pictogrammes de l'opéra Bastilleopéra Bastille
Les pictogrammes ne sont pas tous semblables. Ils ont des traductions graphiques différentes, comme celui de Garnier qui reprend, avec ses points, les marquages aux clous inscrits sur les portes et les fauteuils.
pictogramme de l'opéra Garnierfauteuil Garnierporte Garnier
En arts appliqués, nous avons travaillé sur les pictogrammes représentant les opéras Garnier et Bastille. Ce n'était pas facile car il fallait être précis et supprimer les détails inutiles sans que l'on dénature les bâtiments.On doit reconnaitre tout de suite ce que réprésente un pictogramme. Pour dessiner, nous nous sommes donc aidés des photos des façades.
Façade de l'opéra Garnier
Voilà certaines de nos réalisations:
Pictogrammes de l'opéra Garnier
J.Koronko Mayamba, M.Moindjie, A.Manudoc
façade de l'opéra Bastillefaçade de l'opéra Bastille
Nous avons essayé de varier les traductions graphiques, comme nous l'avions vu sur les exemples. Voilà certaines de nos réalisations:
Ce travail sur la simplification et la géométrisation des deux opéras nous sera utile lorsque nous devrons créer un décor numérique avec le logiciel Solidworks, en méca-construction. Décor qui servira de fond à la vidéo de notre future chorégraphie.
Par Benistant Simon (Lycée Jean Perrin, Saint-Ouen l'Aumône) le ,
Notre classe de 2 SNparticipe au projet Dix Mois d'École et d'Opéra, qui consiste à accompagner les élèves vers l'univers de l'Opéra.
Notre projet "A LA DECOUVERTE DE L'OPERA NUMERIQUE" signifie rencontrer à travers des aspects techniques de l'Opéra et de la danse des oeuvres et des démarches artistiques dont les points communs sont le numérique, le virtuel, l'illusion. La classe expérimentera prochainement, en janvier, un atelier de danse pour lequel les élèves pourront exploiter les moyens numériques d' un décor qui sera créé par ordinateur.
Rappelons que dans le cadre de Dix Mois D'école et D'Opéra nous assisterons aussi à deux spectacles programmés à l'opéra Garnier :
un ballet :Tree of codes le 21 février 2017
un opéra : Trompe-la-mort le 16 mars 2017
Pour démarrer cette aventure, nous avons fait deux sorties, l'une à l'Opéra Garnier, le27 septembre 2016 et l'autre à l'Opéra Bastille, le 18 octobre 2016. Chacun d'entre nous était chargé de revenir avec des photographies, des dessins et des croquis ou bien des informations écrites.
La classe dans l'escalier d'honneur de GarnierSur les marches de Bastille.
Par Benistant Simon (Lycée Jean Perrin, Saint-Ouen l'Aumône) le ,
Salle_de_spectacle.jpg, déc. 2016
Vous allez retrouver sur notre blog les réalisations, les expériences liées au projet Dix Mois d'Ecole et d'Opéra de la classe de 2 SN du lycée professionnel Jean Perrin de Saint-Ouen l'Aumône (Val d'Oise). Ce projet nous permet de découvrir les mondes de l'opéra et du ballet pendant deux années (de 2016 à 2018) au cours desquelles nous assisterons à des spectacles, où nous rencontrerons des professionnels de l'Opéra de Paris et où nous créerons des supports variés dans le lycée et en dehors du lycée pour raconter et partager avec vous nos expériences et notre projet de classe.
A bientôt pour de nouveaux billets ;) Cordialement l'équipe