Lycéens au cinéma : Psychose d'Alfred Hitchcock

Commentaires

1. Le 15 février 2019, 19:51 par Mathieu

Le film Psychose d'Alfred Hitchcock est un thriller incontournable. Dans ce film, suspense et émotions sont au rendez-vous. Monsieur Hitchcock joue avec nos nerfs notamment dans le film mais aussi lors de sa bande annonce. Mais comment fait-il ?

Tout d'abord, dans la bande annonce. Alfred Hitchcock joue la carte de la surprise en nous expliquant quelques faits du film, en racontant même un meurtre qui a eu lieu dans ce film. Cependant, il en dit très peu. En effet, si on a vu le film avant la bande annonce, on peut croire qu'il nous dit tout du film et qu'il n'est plus utile d'aller le voir au cinéma Mais ce n'est pas le cas car il s'arrête avant de dévoiler ce qui se passe dans le film, il va même jusqu'à donner des fausses pistes, comme quand il indique la porte de la salle de bain dans la maison de Norman Bates qui n'a pas d'importance dans le flm. Il donne envie d'aller voir le film en disant, par exemple, en pointant du doigt les toilettes de la chambre n°1 du "Bates Motel" en disant qu'au fond de ces WC se trouvera un indice fondamental. Il joue aussi avec nos nerfs en ouvrant la porte de la penderie de Mme Bates, en disant qu'il reste peut être des habits, et en ayant un regard intriguant sans nous montrer ce qu'il s'y trouve. Il parle de chose qui peuvent nous paraître inutiles, dans le déroulé de l'histoire, si nous n'avons pas vu le film, comme le tableau dans le bureau de Norman Bates. Il donne ainsi envie aux spectateurs de voir ce qu'il se passe dans le film pour connaître l'indice des toilettes par exemple ou encore de quel meurtre il s'agit dans les escaliers.

Intéressons nous maintenant au film en lui même. Alfred Hitchcock, comme à certains moments de la bande-annonce, nous envoie sur des fausses pistes que l'on croît pourtant être le réel problème de Marion Crane. Il s'agit bien sûr du vol d'argent que Mr Cassidy avait confié au chef de Marion Crane, qui a lui même chargé la dame d'aller poser cet argent à la banque. C'est l'occasion qu'elle a saisie pour rembourser les dettes de Sam. alors qu'elle prétend avoir un mal de tête pour rentrer chez elle, elle croise son patron sur un un passage piéton sur le chemin du départ. C'est à partir de cet instant que le stress monte chez le spectateur. Cependant, elle arrive à partir tranquillement ce qui apaise les esprits du spectateur. Et voilà qu'elle se fait réveiller par un policier, en ayant un comportement suspect car elle pense qu'il vient la chercher pour son délit. Le spectateur a alors de nouveau de l'adrénaline car on se demande si elle va être libre. Puis elle reprend la route et croit avoir semé le policier. Le calme revient. Elle décide alors, par précaution, de changer de voiture. Voilà qu'elle le revoit au garage. Le suspense est de retour dans la salle de cinéma. Elle est pressée, le garagiste lui dit de se calmer et le policier ne détourne pas le regard. Plus la situation avance, plus le policier s'approche. Le suspense monte alors de plus en plus car on se demande si elle va pouvoir continuer sa route. Puis la voilà parti et se retrouve dans un motel avec une personne accueillante et agréable, Norman Bates. Un sentiment spécial est de retour lorsque l'on voit pour la première fois l'ombre de la mère de Norman par la fenêtre. S'ajoute à cela un sentiment glauque à cause de tous les oiseaux empaillés. Le stress est présent quand Norman s'énerve. Puis une scène paisible prend place quand la dame part pour se coucher et faire sa toilette. Le calme perdure puis des frissons arrivent progressivement à la même vitesse que la silhouette du meurtrier est de plus en plus visible à travers le rideau de douche. La femme est morte. S'en suit un long moment de calme. Norman découvre le meurtre et nettoie la scène. Puis on demande des nouvelles de Marion, rien. Une enquête s'ouvre pour les 40 000$ de disparus. Les spectateurs ont toujours le soupçon du meurtre pour l'argent qui est une fausse piste. On ne connaît ni la cause du meurtre nie le meurtrier ou la meurtrière. Alors le détective employé par le patron de Marion fait tous les motels pour arriver chez le "Bates Motel". La tension monte au fur et à mesure que Arbogast, le détective, sait que Marion était là. Il a lui aussi vu la mère par la fenêtre. Il décide d'entrer dans la maison pour interroger la mère mais il n'en avait pas l'autorisation. La tension monte à chaque pas, à chaque marche franchie par le détective. La scène est longue et surgit tout à coup la mère pour le meurtre. S'en suit des enchaînements de suspense et de calme avec par exemple l'amant et la sœur de Marion qui vont au motel. Hitchcock joue aussi avec nos nerfs en mettant des angles de caméra qui ne dévoilent jamais l’identité, le visage, de la meurtrière. Cette combinaison de calme et action est un moyen facile pour que le spectateur ne sache jamais quand l'action s'arrête. La musique est aussi en lien avec l'action et peut parfois être stressante. Ainsi il joue avec nos nerfs

Alfred Hitchcock est un maître dans cet art et captive le spectateur du bout à la fin en dévoilant par exemple pour la première fois à la fin comment se comporte le fils quand la mère parle, lorsqu'il est en prison. Ces deux méthodes sont donc des moyens pour Hitchcock de jouer avec nos nerfs et nos émotions.

2. Le 16 février 2019, 16:57 par Camille

Comment Alfred Hitchcock nous manipule-t-il et joue-t-il avec nos nerfs dans son thriller Psychose ainsi que dans sa bande annonce ?

Tout d'abord tout au long du film Alfred Hitchcock joue avec nos nerfs en utilisant la musique. Ainsi au début du film il crée une atmosphère rempli de suspens grâce à une musique angoissante, stressante, nous faisant croire que suite au vole de l'argent Marion va se faire arrêter par son patron puis par le policier. Plus tard dans le film peu avant que Marion et le détective privé se fassent tuer la musique est de nouveau présente mais cette fois nous ne savons plus si le réalisateur nous manipule ou si il va réellement se passer quelque chose.
De plus durant son film Alfred Hitchcock utilise en plus de la musique, le cadrage pour nous manipuler. Encore une fois, au début du film, le réalisateur nous emmène sur de fausses pistes en zoomant à plusieurs reprises sur l'argent volé. Ainsi il nous fait penser que l'argent va être au centre de l'intrigue, que c'est la chose la plus importante de l'histoire ce qui se révélera être faux. Par la suite, quand Marion, le détective privé et la sœur de Marion rencontre la vieille dame, nous ne voyons jamais son visage, sa vraie identité nous est cachée gardant le suspens jusqu'à la fin. Par exemple durant le meurtre du détective la caméra se trouve en hauteur nous permettant ainsi de voir la scène tout en cachant le visage de la meurtrière.

Nous avons donc vu qu'Alfred Hitchcock aime manipuler et jouer avec les nerfs des spectateurs durant son film, mais qu'en est il de sa bande annonce.
Alfred Hitchcock, dans cette bande annonce nous donne dès le début le ton du film, en jouant avec le spectateur et en laissant du suspens quant au déroulement de celui ci. Pour cela il nous donne des informations (parfois exagérées) sur ce qu'il va se passer mais sans trop en dire pour garder du suspens, donnant ainsi envie aux spectateurs de voir le film. Prenons pour exemple le moment où il se rend dans la salle de bain et nous annonce que dans les toilettes va être trouvé un indice très important. Les spectateurs n'ayant jamais vu le film le croirons, mais ceux l'ayant vu savent qu'en réalité l'indice n'était pas si important qu'il le dit.
Alfred Hitchcock ne fait pas que nous manipuler, il joue aussi avec nos nerfs. En effet il commence souvent des phrases, mais s'interrompt juste avant la fin comme lorsqu'il commence à nous parler du rôle du tableau dans le bureau de Norman Bates puis décide au milieu de sa phrase d'aller voir la chambre d'à coté. Il laisse ainsi le spectateur dans l'envie d'en savoir plus et d'aller voir le film.

3. Le 17 février 2019, 12:53 par Lucie

Comment Hitchcock nous manipule et joue avec nos nerfs dans son indémodable thriller Psychose ?
Tout au long du film, Alfred Hitchcock utilise différents moyens pour jouer avec nos nerfs et nous manipuler, mais je dirais que le principal est la musique. En effet, il l’utilise pour semer le doute dans l’esprit des spectateurs : chaque fois dans le film que l’on croit que quelque chose de grave va se passer une musique particulièrement angoissante accompagne la scène. La scène dans laquelle Marion est dans sa voiture, suivie par le shérif et à ce moment la musique nous fait croire qu’il va découvrir qu’elle a volé l’argent, en la suivant jusqu’où elle ira, ce qui n’est finalement pas le cas. De plus les scènes de crime sont toujours accompagnées d’une musique en crescendo, au fur et a mesure que le meurtrier s’approche de sa victime, comme quand Marion se douche et que l’on voie une ombre derrière le rideau se rapprocher d’elle , la musique augmente en intensité et génère du stress chez le spectateur. Une autre scène appuie cet argument : lorsque Lila la sœur de Marion pénètre dans la maison dans le but de parler à la mère de Norman. Dans cette scène petit à petit elle avance dans la maison et explore les pièces : la musique et Norman qui revient nous font croire qu’elle va être découverte à l’étage, et tuée comme l’inspecteur, or elle arrive à se cacher sous l’escalier avant de descendre dans la cave et de trouver « la mère ».
Hitchcock utilise donc toutes les ruses pour jouer avec nos nerfs, mais il ne s’arrête pas là. Il utilise tout ce qu’il peut pour nous mener sur de fausses pistes et nous manipuler. Tout au long du film il nous fait croire des choses pour nous mener à des hypothèses, qui s’avèrent complètement fausses. Par exemple on nous fait croire dès le départ que l’argent volé va être le thème principal du film, en insistant dessus, en effectuant des cadrages, des plans de caméra dans lesquels l’argent volé est présent, ce qui ne va pas du tout être le cas. Après les avoir évoqués précédemment , nous allons expliquer en quoi les choix de caméras d’ Alfred Hitchcock nous tiennent en haleine.
Les choix de position de la caméra effectués par le réalisateur au long du film gardent le mystère sur l’identité de la mère de Norman : en effet au début du film on aperçoit une ombre à la fenêtre de la maison, on l’entend parler mais jamais on ne la voit, même quand Norman sort de la chambre en la portant, la caméra est volontairement placée en hauteur, de sorte qu’on ne puisse pas la voir.
D’autre part, on voie toujours les meurtres du point de vue du meurtrier, comme s’il tenait la caméra, ce qui a un effet de suspense et nous cache encore son identité, jusqu’à la fin du film.
Pour finir, Hitchcock utilise également la bande annonce de son film pour jouer avec les nerfs des spectateurs et les manipuler. En effet cette bande annonce est spéciale car Hitchcock ne révèle qu’à moitié tout ce qu’il se passe dans son film en faisant la visite des pièces clés. Il joue avec nos nerfs en racontant les meurtres, le rôle de Norman dans l’intrigue, ce qu’il se passe, etc … sauf qu’il ne termine pas ses phrases et passe à d’autres pièces sans en dire plus. C’est donc un moyen pour lui de donner envie aux gens d’aller voir le film et de jouer avec nous.
En utilisant tous ces procédés, Hitchcock réunit tous les ingrédients nécessaires pour créer un chef d’œuvre riche en suspense, en émotions et dont on ne se lasse pas même soixante ans après.

4. Le 17 février 2019, 16:18 par Loïse

Ce jeudi 14 février, nous sommes allés voir Psychose, un thriller d'Alfred Hitchcock, grâce au dispositif "lycéens au cinéma".

Nous pouvons nous demander comment Hitchcock joue avec nos nerfs tout au long du film, mais aussi de la bande annonce.

Tout d'abord, pendant la bande annonce, Hitchcock nous fait une visite des lieux, à la manière d'un agent immobilier, il nous présente les pièces clés du film sans jamais terminer ses phrases. Aussi, il n'hésite pas à décrire des scènes importantes ou les lieux des crimes : comme celle de la mort du détective privé ; si l'on a pas vu le film, on se demande bien qui va être tué. De plus, le réalisateur nous laisse quelques indices à propos des écritures dans la cuvette des toilettes ou le cadre dans le bureau de Norman Bates. De cette manière, nous avons envie d'aller voir Psychose pour répondre à toutes ces questions et pistes sur lesquelles Hitchcock nous a lancées. Il nous donne l'illusion d'avoir tout dévoilé alors qu'en fait, il n'en a dit que très peu, et c'est de cette manière qu'il nous manipule.

Maintenant nous allons voir comment Alfred Hitchcock nous tient par le bout du nez tout au long du film.
Dès début, il nous lance sur une fausse piste en nous laissant penser que les 40000$ vont être le sujet principal du film, en faisant de gros plans sur la liasse de billets, en accentuant le fait que Marion Grace paraisse louche avec son argent, que le policier et le garagiste la soupçonnent. Il nous donne de faux indices, puis lorsque l'on ne s'y attend pas, Marion se fait tuer à coups de couteau.
Aussi, la musique réalisée par Bernard Hermann est très angoissante, surtout lorsque le rythme et les notes aiguës s'accentuent en crescendo. C'est un réel ascenseur émotionnel car lorsque cet air, que l'on entend dès le début du thriller, apparaît, on sait qu'il va se passer quelque chose de grave : par exemple quand Marion est suivie par le shérif, ou que le détective monte les escaliers de la maison des Bates.
Je trouve que le plus flagrant est à propos du cadrage : lorsque l'on pense que c'est la mère de Norman qui joue, on voit la scène du dessus ou de dos, ce qui nous empêche de voir le visage des personnages et on ne se doute pas que le jeune homme "prend possession" de la personnalité de sa mère. Et ce n'est qu'à la fin du film, lorsque l'on voit le squelette de Mme. Bates au cellier, et Norman arrivant derrière en voulant tuer Lila, la sœur de Marion, que l'on réalise la supercherie du film. Hitchcock nous manipule jusqu'à la fin, lorsque Norman est en prison et que l'on entend la voix de sa mère qui est en lui ; on doute encore. En outre, il y a souvent de gros plans sur les visages des personnages et l'on analyse ainsi leurs émotions, qui par ce procédé sont très bien transmises.
Si l'on y réfléchi bien, le réalisateur nous donne de nombreux indices dès le générique du film. La double personnalité est énoncée avec le noir et le blanc, ces écritures qui se complètent, et nous entendons la musique stridente pour la première fois. Les lignes verticales nous renvoient à la prison : aussi bien le fait que la personnalité de Mme. Bates soit emprisonnée dans Norman mais bien sûr, l'emprisonnement du coupable : on découvre l'atmosphère générale du film.

Avec cette musique, ces cadrages, ces fausses pistes, cette bande annonce et ce générique, Alfred Hitchcock sème de nombreux indices qui nous laissent dans l'incompréhension, cherchant à jouer avec nos nerfs.

5. Le 17 février 2019, 17:59 par Inès

Psychose d’Alfred Hitchcock
Souvent présenté comme l'un des meilleurs films jamais sortis, j’ai trouvé que Psychose était vraiment à la hauteur de sa réputation. Rien n'est laissé au hasard par le maître du suspense. Comment Alfred Hitchcock à réussi à jouer avec nos nerfs et à nous manipuler ?

Tout d’abord, au cours du film il y avait énormément de suspense. Le réalisateur joue entre des moments d’action qui nous font peur et des moments de calme qui nous rassure.
En effet, dès le début du film, Marion qui vient de voler 40 000 $ croisent son patron sur un passage piéton alors qu’elle était sur le chemin du départ. A partir de cette scène le stress monte et nous pensons alors que le film va se dérouler autour de cette liasse de billet.
De nombreuses scènes comme au moment où elle se réveille au bord de la route et qu’un policier lui demande ses papiers ou encore chez le garagiste nous fait penser que l’argent volé va être découvert. Marion s’arrête dans un hôtel où Norman est le responsable. Norman prétendait s’occuper de sa mère qui habitait dans la maison juste à côté. A partir de la scène où Marion Crane se fait assassiner dans sa douche dans l’hôtel de Norman, nous comprenons que le réalisateur à joué avec nous et que finalement le film se déroule donc autour des meurtres. Un inspecteur privé est également assassiné dans cet hôtel. Alfred nous fait monter le stress avec des musiques angoissantes et des cadrages qui ne nous font jamais voir la tête du criminel. C’est finalement la sœur de Marion qui a réussi à faire avancer l’enquête en voyant le cadavre de la mère de Norman dans la cave de la maison. Nous apprenons que à la fin que c’était donc Norman le responsable de ces meurtres et qu’il était donc schizophrène.

En outre, Alfred Hitchcock utilise également la bande d’annonce pour jouer avec les nerfs des spectateurs.
En effet, si on a vu la bande d’annonce après le film, on remarque que cette bande d’annonce nous dit tous sur le film le lieu des crimes, etc… Ce qui est incroyable c’est que si on n’a pas vu le film on ne comprend pas le déroulement du film car il le révèle qu’à moitié. Enfin la personne dans la bande d’annonce qui présente l’hôtel de Norman ne finit pas ses phrases ce qui montre qu’Alfred manipule encore nos émotions.
Grace aux fausses pistes donnée par le réalisateurs, les cadrages, et la musique angoissante, Alfred Hitchcock à réussit à jouer avec nos nerfs et à nous manipuler !

6. Le 18 février 2019, 01:52 par Paul bo

Jeudi 14 février, nous nous sommes rendus au cinéma de l’hôtel de ville de la Celle St Cloud, voir le film « Psychose » d’Alfred Hitchcock sortie au cinéma pour la première fois en 1960. Ce film est un thriller qui raconte l’histoire de Marion, une jeune femme qui a un amant ayant des dettes, elle détourne de l’argent de l’entreprise ou elle travaille, qu’elle devait emmener à la banque. Elle commence donc une cavale, intense en stress comme au moment ou un policier commence à avoir des doutes au vu de son comportement, car elle se montre pressée et stressée. Au bout d’un moment, sur la route elle s’arrête à un motel tenu par un jeune homme et sa mère souffrante. Le Motel devient dans une grande partie du film, le théâtre de nombreux et atroces évènements…

J’ai personnellement apprécié ce film, car Alfred Hitchcock joue avec nos nerfs tout au long du film. Tout d’abord on note que la musique angoissante du film nous maintient sur nos gardes, ainsi même lors de moments plus calme, la musique de ce film nous met en stress. On remarque plus loin dans le film qu’on nous orienté dès le début sur une fausse piste. Ainsi, la plupart des pistes mènent à l’argent que Marion a substitué (l’argent serait la raison première de son meurtre) ce qui apparait être totalement faux. Le réalisateur essaie de nous mettre en situation d’angoisse en mettant en danger les différents personnages qu’on a appris à connaitre et apprécier. On peut aussi remarquer les différents angles de caméra savamment définis dans les prises de vues, pour nous permettre de voir et deviner ce qui se passe, sans pour autant être sûr de ce qui se passe. Comme par exemple, la scène ou le jeune homme du motel porte sa mère pour la transporter à la cave mais sans qu’il soit possible de voir la tête de la mère, ce qui nous cache qu’en réalité de son squelette avec une perruque et une robe de chambre. Cette tension permanente, nous permet d’avoir une dernière scène mémorable qui explique tout. L’intrigue et le stress sont maintenu jusqu’à la fin du film. On peut donc dire que le réalisateur joue avec nos nerfs tout au long du film.

7. Le 18 février 2019, 19:24 par Illona

Psychose est un film d’Alfred Hitchcock. Il a été réalisé en 1960. C’est un film en noir et blanc.
Dans ce long métrage, il y a de nombreux acteurs très doués. Janet Leigh qui joue le rôle de Marion est fabuleuse. Anthony Perkins joue le rôle de Norman. Son jeu d’acteur est incroyable. On ressent vraiment les émotions qu’il cherche à faire passer, comme de la crainte quand il fait son regard démoniaque. On sent tout de suite qu’il va se passer quelque chose.
Hitchcock détourne notre attention et nous induit en erreur avec de fausses pistes. Il crée tout une histoire autour des 40000 dollars alors que cette partie du film n’est pas très importante, ce n’est pas l’élément principal autour duquel l’histoire se déroule.
Le réalisateur nous guide vers les fausses pistes et nous fait voir ce qu’il souhaite grâce à différents plans et cadrages. La liasse d’argent est toujours filmée avec des plans rapprochés et pendant plusieurs secondes pour que le spectateur y reporte toute son attention. Quand un meurtre est commis, Hitchcock s’arrange pour ne pas montrer la tête de l’assassin au public. Que ce soit en nous laissant voir la victime, le dos de l’assassin ou bien le plafond, nous n’aurons pas la réponse avant la fin du film.
Alfred Hitchcock joue avec nos nerfs tout au long de son film notamment grâce à la musique angoissante. Celle-ci se compose uniquement de violon. Elle prévient le spectateur que le danger est proche. Plus la musique est aiguë, plus le danger est imminent. Alfred a décidé d’accompagner certaines scènes de ce rythme inquiétant cependant, il n’y a rien d’effrayant dans ces passages qui sont parfois inutils au bon déroulement de l’histoire. Une décision qui permet de tromper le public et de nous mener par le bout du nez.
Je recommande ce film à toutes personnes qui aiment être surprises. Vous n’allez pas être déçus.

8. Le 22 février 2019, 19:45 par Eloïne

Nous avons vu "Psychose" le film d'Alfred Hitchcock parut en 1960 où celui ci fait tout pour nous rendre aussi fous que son personnage "Norman Bates". Mais comment fait-il pour nous manipuler nous et nos nerfs dans son film et dans sa bande d'annonce ?
Tout d'abord, nous allons nous intéresser au film puis nous allons essayer d'interpréter la bande annonce pour en découvrir les sens cachés qui ne peuvent être vus que si on l'a vu.

Commençons par une partie à laquelle peu de gens prêtent attention: le générique. On voit que les noms des acteurs arrive en plusieurs parties. On peut donc penser que cela a une double signification. La première qui indiquerait que les informations que l'on nous donne au long du film arriveraient par morceaux et que comme un puzzle, on devrait les assembler si l'on voulait connaître le dénouement. Et la seconde que le cerveau de Norman est divisé en deux personnalités par sa schizophrénie et que les deux parties du nom qui arrivent l'une après l'autre seraient ses deux personnalités. On peut également remarquer que les nom des acteurs arrivent habituellement selon leur importance dans le film. Ici, cela nous donne une indication car le nom de Janet Leigh, interprète de Marion Crane dans le film, n’est pas donné au début mais après les noms de Anthony Perkins ou encore Vera Mils, interprètes respectifs de Norman Bates et Lila Crane. On peut donc croire que le personnage de Marion Crane ne va pas être très important. Et c’est sur cela qu’Alfred Hitchcock joue avec nos nerfs car il nous laisse penser pendant le premier tiers du film que Marion sera le personnage principal.

Pendant le film, d’après moi on distingue trois parties. La première celle où l’on croit que l’argent va être au centre des préoccupations. On peut penser cela à cause des nombreux plans sur celui-ci et sur le suivi du parcours de Marion Crane. La seconde est celle où l’on soupçonne la «mère de Norman» d’être une meurtrière et Norman son complice. On remarque que tous les plans sur elle ne montrent que ses cheveux ou ses vêtements mais jamais son visage. On retrouve d’ailleurs cette logique dans la bande d’annonce où tous les plans sont faits pour ne montrer uniquement ce que l’on veut bien nous laisser voir pour préserver le suspens. C’est encore là une façon de nous manipuler, nous amener à croire autre chose que la vérité et nous surprendre. Et la dernière où l’on comprend que Norman est schizophrène et là Hitchcock nous dévoile le dénouement de son film et finit de nous manipuler. On a enfin les réponses à toutes les questions posées dans le film. Pour ma part, j’ai beaucoup aimé ce dénouement qui m’a parut très recherché et intelligemment pensé.



En ce qui concerne la bande d’annonce, ce qu'il faut savoir en premier lieu, c'est qu’elle est d'abord destinée au spectateur qui n'a pas vu le film. Cependant, le réalisateur nous explique tous les moments que nous pensons "clefs" du films comme à 1min47 de la bande d'annonce où il dit que "dans ces escaliers le second meurtre a lieu". On pourrait donc croire qu'il nous spolie le film en nous montrant les moments les plus importants. Mais ceux-ci se révèlent être des détails et l'on comprend que lorsque qu'il parle, il nous révèle une partie qui, en tant que spectateur qui n'a pas vu le film, parait importante mais qui, en tant que spectateur qui l'a vu, n'est pas révélatrice de l'intrigue.
De plus, on voit qu'il commence ses phrases mais ne les termine pas comme quand il parle de l'armoire de Mme Bates où sont à priori rangés les vêtements, mais dont il ne nous montre pas le contenu. Il nous parle aussi du tableau mystérieux qui cache en fait un trou et qui permet à Norman de regarder les femmes de la chambre voisine(évidemment, ce détail n'est pas donné) Ainsi nous savons que ce tableau a un rôle particulier mais nous ne savons pas lequel avant d'avoir vu le film. Le fait de commencer ses phrases sans les terminer créé un effet de suspens.
Enfin il nous envoie sur des fausses pistes en nous donnant des indices qui sont peu importants. Par exemple lorsqu'il parle des toilettes dans la chambre numéro une et qu'il dit qu'un indice important se cache là, il parle du papier griffonné par Marion ce qui nous ramène à la piste de l'argent qui, comme dans le film, est erronée.

Tous les moyens préalablement décrits sont, pour moi, ce qui nous manipule de la bande d’annonce au générique de fin.
En conclusion je peux dire que j'ai adoré ce pilier du septième art qui m'a donné autant de frissons que d'agréables surprises. Ce film est remarquable par chaque détail que ce soit du cadrage, de la musique ou du scénario qui est extrêmement bien pensé. Tout au long du film, nous nous improvisons détectives et tentons de décrypter la fin mais en vain. C'est chef d’œuvre que nous propose Hitchcock en nous retournant le cerveau ainsi. Nous pouvons l'ajouter à la liste des œuvres à voir au moins une fois sinon deux. Comme il dit "je veux jouer avec le spectateur comme le chat avec la souris».

9. Le 25 février 2019, 19:31 par Damien L

Psychose, ce nom si singulier me semble pertinent car le personnage principal du long métrage d’Alfred Hitchcock en est atteint mais également car le réalisateur nous rend hystériques à force de jouer avec nos nerfs tout le long de son film. En effet, on remarque qu’il exploite la musique, l’image et l’histoire dans le but de nous faire ressentir des émotions extrêmes.

La musique d’Edwin Paling jouée par un orchestre à cordes constitue un élément essentiel du caractère de cette œuvre. Effectivement, chacun des morceaux correspond à un ressenti spécifique que le réalisateur veut transmettre au spectateur : on distingue une mélodie angoissante lorsque le danger pourrait survenir, on entend des sons stridents (instaurant le sentiment de malaise) et répétitifs quand l’affolement est à son paroxysme et on trouve également des silences lorsque la scène est sereine (nous donnant ainsi l’impression d’être en sécurité). Car il ne faut pas omettre que l’expression « jouer avec nos nerfs » implique, bien évidemment, le fait que le cinéaste fait monter la tension de manière brutale mais également qu’il la fait redescendre lentement afin de mieux l’intensifier à l’occasion suivante. Et c’est donc bien cette alternance entre les différents sentiments paroxystiques (sécurité et danger) qui nous confère cette impression de jeu incessant avec notre esprit.

On remarque également que le réalisateur utilise l’image comme un moyen de nous transmettre des émotions. Nous pouvons prendre comme exemple l’extrait dans lequel Marion est sur l’autoroute et que la pluie l’empêche de distinguer ce qu’il y a devant elle. Cette image floue nous donne le sentiment d’être perdu et mal à l’aise. Ensuite on peut aussi relever le plan de la douche lorsque « la mère » entre dans la salle de bain pour assassiner Marion. En effet, ce plan est très singulier, on voit la tête de la jeune femme en bas à droite et le reste de l’image n’est constitué que du rideau de douche. Cela provoque donc un sentiment de vide et on devine que quelque chose (ou quelqu’un) va venir le combler. De plus, lorsque l’assassin pénètre dans la pièce on ne l’entrevoit qu’au travers du rideau de douche, reproduisant ainsi un flou similaire à celui évoqué en amont et faisant également monter la tension grâce à la dissimulation de son visage. Ce procédé est fréquemment utilisé, effectivement, sa face nous est encore cachée lorsque Norman descend le squelette de sa mère à la cave : cette séquence est filmée en plongée ; ou même lorsque l’on aperçoit plusieurs fois la silhouette de la mère à la fenêtre de sa chambre sans jamais distinguer les traits de son visage. Cette récurrente frustration contribue à l’accroissement de la tension.

On peut enfin relever une liste exhaustive de fausses pistes semées par le cinéaste. Commençons par l’amorce du film : il nous fait croire que l’histoire est basée sur le vol de quarante-mille dollars alors que ce début de scénario s’avérera être trivial par rapport à l’intrigue principale. On peut également évoquer le shérif, un personnage apparaissant de manière furtive mais dont le rôle est de nous conforter dans cette fausse hypothèse. Durant la scène où Lila descend au sous-sol, lorsque l’on aperçoit la tête squelettique de Mme Bates qui bouge légèrement, on peut se demander s’il n’y a pas une dimension surnaturelle à ces crimes. Mais on a une fois de plus été berné ! On peut également relever la voix de la mère ,qui est en fait celle de Norman, accablant son fils et le faisant apparaître comme une victime à nos yeux (alors que c'est lui dont il faut se méfier), tout ceci contribue à cette impression d’avoir été aveugle durant tout le long métrage. Et afin de couronner le tout, lorsque le psychiatre est censé dénouer tous les nœuds de l’intrigue il nous épaissit encore quelque peu le mystère en nous disant qu’il n’a pas réussi à parler à Norman mais seulement à sa mère avant de nous dévoiler la schizophrénie de son patient, sortant ainsi les personnages (et les spectateurs au passage) de leur incompréhension totale. Par ce dernier jeu avec notre crédulité le docteur perpétue jusqu’à la fin du film cette intention de s’amuser avec nos nerfs.

10. Le 25 février 2019, 20:53 par Arthur.F

Nous avons récemment regarder le thriller d'Alfred Hitchcock, "Psychose", paru pour la première fois au cinéma an 1960 avec en tête d’affiche une certaine Janet Leigh, grande star de l'époque jouant le rôle de Morgan, et celui-ci essaie de nous rendre fou tout le long de son film et même tout le long de sa bande annonce, il ne fait que jouer avec nos nerfs. Donc, comment Alfred Hitchcock arrive a nous faire perdre la tête tout au long du film et de la bande annonce ?
Tout d'abord l'utilisation de Janet Leigh en tête d'affiche alors qu'elle meurt au début de ce film. En effet elle se fait poignardé par un certain Norrman Bates (joué par Anthony Perkins) au début du film et donc cela est un premier élément qui tente de nous agacer car les spectateurs étaient venus en partie pour voir cette grande actrice de l'époque et celle-ci ne resta pas bien longtemps dans le long métrage. Alfred Hitchcock nous laisse croire aussi qu'elle va être l'actrice principale car son nom arrive au tout début dans le générique or ce n'est pas le cas, il joue donc bien avec nos nerfs. Nous allons maintenant nous attarder sur le début du film, le générique car il s'y passe beaucoup plus de chose que l'on nous laisse paraître. Dans celui-ci nous pouvons voir le nom des artistes sur l'écran mais ils n'arrivent pas en un seul morceau mais en deux, et pas au même moment. Nous pouvons l'analyser de deux différentes façons. La première serait de dire que les noms arrivent en plusieurs morceaux comme les éléments et indices de l'histoire et que cela était le rôle du public de retrouver les pièces du puzzle et de le reconstituer. La deuxième tournerait plutôt autour du trouble psychologique de Norman? de sa double personnalité, comme les noms qui arrivent en deux fois mais aussi que les noms paraissent comme tranchés en deux, comme quand Norman poignarde Marion par exemple. M. Hitchcock joue aussi avec nos nerfs car son film est composé de 3 parties distinctes : la première ou l'on croit qu etoute l'histoire tournera autour de Marion et son vol d'argent alors que celle-ci meurt quelques temps après, la deuxième partie est beaucoup plus tournée vers la mère de Norman que l'on croit être la meurtrière et que son fils cache cela, et dans la troisième partie où l'on comprend que Norman est fou et joue le rôle de sa mère depuis le début. Tout les choix de M. Hitchcock sont fait de manière a ce que le spectateur croit qu'il a en effet une mère, les angles de vus, les caméras, les reflets...
La bande annonce fait aussi perdre la tête au spectateur car la spécificité d'une bande annonce est d'introduire le film hors celle ci raconte toute l'histoire. Il faut donc avoir vu le film pour voir la bande annonce donc tout le contraire d'une bande annonce. C'est donc encore un stratagème de Hitchcock pour nous faire perdre la tête. En plus dans celle ci il nous fait croire qu'il y a des indices a des endroits alors qu'au final il n'y a rien du tout il joue donc avec nous et profite de sa place de chef suprême de ce film pour nous agacer. Il nous mène sur de fausses pistes et de faux indices. On peut donc résumer tout cela a que Hitchcock profite de sa place de réalisateur pour nous rendre fou.

11. Le 26 février 2019, 10:41 par Jun Leduc

Le jeudi 14 février, nous sommes allés voir le film d’Alfred Hitchcock « Psychose », paru en 1960 et réputé comme l’un des plus grands films de tous les temps. Après avoir visionné ce long métrage, une seule chose parvient à nos esprits : Comment Hitchcock nous a-t-il manipulé et a joué avec nos nerfs pendant tout le film?
Tout d’abord, avant de passer à l’analyse du film en elle-même, nous allons voir la bande annonce qui est forte intéressante. En effet, le réalisateur traite de nombreux recoins sans jamais les détailler pour manipuler le public pour ensuite les attirer. Par exemple, Hitchcock laisse la plupart de ses phrases en suspens, comme il l’a très bien fait avec le tableau situé dans le bureau de Bates. De plus, il cache aux spectateurs ce qui peut être intéressant. Effectivement avec l’armoire de la mère de Bates, le réalisateur regarde la caméra comme s’il quelque chose était caché dans cette armoire. C’est seulement après avoir regardé le film que nous pouvons savoir qu’est ce qui est vrai dans la bande annonce et ce qui est faux.
Maintenant, nous allons passer à l'analyse du film. Premièrement, nous avions tous pensé que le long métrage allait traiter au sujet du vol des 40 000 $ par Marion Crane mais ce n’était qu’une fausse piste menée par Hitchcock. Effectivement, malgré les nombreux plans sur les billets et l’intervention du policier qui la suivait et du garagiste, nous avions compris après qu’après la mort inattendue de Crane par la mère de Bates et l’engloutissement de sa voiture contenant le cadavre et l’argent volé dans un marécage, le film allait traiter un autre sujet, bien plus horrible. De même, le rôle de Janet Leigh n’est pas proportionnel à sa célébrité qu'elle avait dans les années 1960. En effet, Janet joue le petit rôle de Marion Crane, qui est morte après une demi-heure de film.
Ensuite, la bande son composé par Bernard Hermann nous a beaucoup manipulé. Etant donné que la musique, qui était angoissante et stressante, était pour la plupart du temps répétitive et toujours présente, nous nous sommes toujours demandé quand est ce que la scène de crime va se passer. Le cadrage du film nous a aussi beaucoup joué avec nos nerfs puisqu’il faisait en sorte que l’on ne pouvait pas apercevoir le moindre indice comme pour la mère de Bates.
Enfin, Hitchcock joue avec le public jusqu’aux dernières secondes car à la scène au commissariat, le psychiatre ayant examiner Bates nous donne une explication farfelue de sa schizophrénie, disant que la moitié de son esprit est contrôlée par sa mère et non pas par lui. Cette explication est d’autant plus prouvée car nous pouvons entendre une voix d’une vielle femme et non pas celui de Bates à la dernière scène.
Finalement, nous pouvons donc dire que Hitchcock nous a bien manipulé et joué avec nos nerfs par tous les moyens, commençant par la bande annonce et terminant par la schizophrénie de Bates, passant par le petit rôle de Janet Leigh.

12. Le 26 février 2019, 10:57 par Cyprien E.

Lors d'une sortie scolaire au cinéma, nous sommes allés voir Psychose, le thriller d'Alfred Hitchcock. Cet homme, surnommé "Hitch le maître du suspens", est considéré comme le plus grand cinéaste selon un classement réalisé en 2007 par la critique britannique The Daily Telegraph. On peut se demander comment fait-il pour jouer avec nos nerfs dans ce film paru en 1960 ainsi que sa bande annonce.
Tout d'abord, nous allons étudier la critique qui nous parait très bizarre à première vue. En effet, dans celle-ci Alfred Hitchcock est filmé sur les lieux de l'intrigue et nous montre les différentes pièces du motel et de la maison. Là où Hitchcock est très fort c'est qu'il donne l'impression de spoiler le film tout du long de la bande d'annonce (cela pourrait en énerver plus d'un car, en effet, qui voudrait subir ça ?) cependant, après avoir vu le film on s'aperçoit qu'il n'a rien dit. D'autre part, il laisse toujours ses phrases en suspens comme s'il se souvenait que s'il continuait, il en dirait trop. Il donne même certaines fausses pistes afin de tromper le public.
Dans le film, nos nerfs sont torturés de plusieurs manières : tout d'abord on remarque que le film se répète plusieurs fois sur le plan de réalisation, en effet, on peut remarquer que les passages lents et rapides s'alternent très souvent comme pour nous surprendre puis éviter que l'on puis reprendre notre souffle par la suite. Par exemple, lorsque Marion Crane vole l'argent au directeur et qu'elle le croise à son volant, le public retient son souffle à l'idée qu'il vienne lui poser des questions, ensuite, tout se calme car elle a réussi à "s'échapper" de son patron puis, tout s'accélère de nouveau lorsqu'elle se fait réveiller par un policier et ainsi de suite. D'autre part la musique joue beaucoup, en effet, plus la tension monte plus les violons jouent un air aigu et rapide pour donner un bruit strident au dernier moment (lorsque Marion Crane se fait assassiner). Cela a un effet directe sur le public qui est assez réceptif au moindre bruit lorsqu'il est tendu (ce qui est le cas devant ce film car c'est un thriller). On peut également penser aux angles de vue qui permettent de cacher l'identité du meurtrier jusqu'à la fin ainsi que de rendre les lieux encore plus glauques qu'à l'habitude. Enfin, Hitchcock nous surprend tous en nous emmenant sur une fausse route dès le début du film, l'histoire est alors centrée sur le vol d'argent et la fuite de Marion, ce qui donne l'impression qu'elle est l'héroïne du film mais son personnage se fait assassiner au tiers de l'intrigue. Enfin l'identité du meurtrier, Hitchcock a énormément joué dessus avec la voix de la mère de Norman ainsi que ses apparitions à la fenêtre
et la double personnalité de son fils.
Par tous ces moyens, le maître du suspens, joue avec nos nerf depuis le début du film, mais le public adore considèrent Psychose comme un chef d'oeuvre.

13. Le 28 février 2019, 12:15 par Jaël

Avec le dispositif "lycéens au cinéma" notre classe a eu la possibilité d'aller voir, le 14 février 2018 le film Psychose d'Alfred Hitchcock, maître du suspens. Ce véritable chef d'œuvre parut en 1960 aux Etats-Unis, il a fait l'objet d'un grand succès qui reste d'actualité.
Manon commence une cavale après avoir dérobé 40000 dollars qu'elle était censé déposer à la banque pour son patron. C'est lorsqu'elle le croise sur le passage piéton que le spectateur commence à stresser et à paniquer du sort qui devrait lui être affligé après cela, mais rien, elle repart et continue sa cavale, les tensions redescendent. C'est dès cet instant qu'Alfred Hitchcock joue avec nos nerfs et nous mène à chaque fois sur de fausses pistes.Si on poursuit, on voit que le réalisateur continu de jouer avec nos nerfs. Marion se fait arrêter par un policier qui la semble très pressée et assez étrange. Le spectateur panique, il ne sait pas si elle pourra repartir, mais encore une fois le calme reviens et elle s'en va.
Passons directement au meurtre. Alors que Marion prend sa douche, on aperçoit progressivement une silhouette qui s'approche, le spectateur est pris de frissons, il est angoissé, il voudrait pouvoir prévenir cette femme, mais ce n'est pas possible, Marion Crane est morte. Les violons sont utilisés d'une manière extraordinaire pour produire la musique la plus stressante que j'ai pu entendre dans ma vie. Celui de la fuite de Marion revenant à plusieurs reprise dans la première demi-heure apporte également beaucoup de tension.

14. Le 28 février 2019, 12:25 par Jaël

Les différents cadrages qui cachent l'identité du meurtriers rendent l'histoire encore plus stressante qu'auparavant surtout lorsque l'inspecteur vient et que lui aussi se fait assassiner sans que l'on puisse voir la tête de son meurtrier même si on l'imagine. Nous n'apprenons qu'a la fin du film que Norman était atteint de schizophrénie, on éprouve de la pitié lorsque son parcours est évoqué.
Lorsque l'on regarde la bande annonce on a d'abord l'impression que le réalisateur nous spoile tout le film alors que lorsque l'on prend du recul on remarque qu'il n'a rien dit. Il met encore le spectateur sur de fausses pistes et ne finit jamais ses phrases. Il veut que le public ait envie de voir son chef d'œuvre et il a raison!

J'ai vraiment aimé ce film, il est réellement à la hauteur de sa réputation.

15. Le 28 février 2019, 15:47 par Angie Bailly

Psychose est un film en noir et blanc, d'Alfred Hitchcock de 1960 et adapté du roman de Robert Bloch. Nous sommes allés le voir le jeudi 14 février dans le cadre du dispositif "lycéens au cinéma". Ce thriller raconte l'histoire de Marion Crane jouée par Janet Leigh et de Sam Loomis joué par John Gavin désirant se marier mais n'ayant pas l'argent nécessaire. Sur un coup de tête, Marion décide de voler 40 000 dollars venant de son travail qu'elle était supposée déposer à la banque et s'enfuit avec pour rejoindre Sam. Tout au long du film, le réalisateur, Alfred Hitchcock, joue avec nos nerfs, nous allons donc voir comment cet homme surnommé "le maître du suspens" tente t-il de nous manipuler ?
Premièrement, nous pouvons nous appuyer sur la bande annonce dans laquelle c'est Alfred Hitchock lui-même qui nous présente les lieux de son film, qui deviendra vite un chef-d'oeuvre. Dans celle-ci, il nous fait visiter la maison de Norman Bates et le motel en nous montrant pleins de choses mais qui au final n'en disent rien sur le film surtout si l'on ne l'a pas encore vu. Il cherche à nous appâter, notamment quand il commence ses phrases sans les terminer ou lorsqu'il arrive dans un endroit important du film pour décrire un passage mais qu'il hésite, bégaie et finit par changer de sujet en partant dans une autre pièce. C'est ce qui attire le spectateur et lui donne envie de voir la suite. Il nous donne également des fausses pistes comme quand il explique qu'un important indice a été trouvé dans les toilettes, mais, quand on a vu le film on sait que l'argent volé n'était qu'un "Macguffin" c'est-à-dire un prétexte pour commencer l'histoire et donc pour nous piéger car ce n'est pas le sujet principal de l'intrigue .
Ensuite, dans le générique mais aussi tout au long du film Alfred insiste sur l'opposition des lignes horizontales et verticales par exemple: le nom des acteurs et le nom du film sont coupés par plusieurs bandes de couleurs noires qui annoncent la schizophrénie du personnage principal: Norman Bates incarné par Anthony Perkins. Il y a également la maison verticale par opposition au motel horizontal. Alfred Hitchcock nous fait croire pendant une longue partie du film que Marion est le personnage principal mais il la met également en plein milieu de l'affiche du film, afin de l'utiliser comme leurre et tromper l'audience.
Dans Psychose, chaque détail a été réfléchi méticuleusement en partant de la bande son de Bernard Hermann très angoissante, qui accompagne très bien l'intrigue et fait "suffoquer" le public jusqu'à la scène du meurtre où l'on pense avoir vu la mère de Norman Bates tuer Marion Crane, Alfred joue justement sur les apparences car l'on croit avoir aperçu la silhouette d'une vieille femme qui n'est au final que Norman déguisé en femme. C'est la même chose lors du meurtre du détective Arbogast où les angles sont choisis correctement pour que le spectateur ait l'illusion de voir le meurtrier et de savoir qui il est sans savoir réellement qui il est au final. Ce sont grâce à ces nombreux moyens que le maître du suspens a pu joué avec nos nerfs et a pu nous tenir en haleine jusqu'au bout du film en créant un nouveau style de suspens. Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de voir ce film, foncez, car vous ne serez pas déçus !

16. Le 01 mars 2019, 10:35 par Arthur.F

Nous avons récemment regarder le thriller d'Alfred Hitchcock, "Psychose", paru pour la première fois au cinéma an 1960 avec en tête d’affiche une certaine Janet Leigh, grande star de l'époque jouant le rôle de Morgan, et celui-ci essaie de nous rendre fou tout le long de son film et même tout le long de sa bande annonce, il ne fait que jouer avec nos nerfs. Donc, comment Alfred Hitchcock arrive a nous faire perdre la tête tout au long du film et de la bande annonce ?
Tout d'abord l'utilisation de Janet Leigh en tête d'affiche alors qu'elle meurt au début de ce film. En effet elle se fait poignardé par un certain Norrman Bates (joué par Anthony Perkins) au début du film et donc cela est un premier élément qui tente de nous agacer car les spectateurs étaient venus en partie pour voir cette grande actrice de l'époque et celle-ci ne resta pas bien longtemps dans le long métrage. Alfred Hitchcock nous laisse croire aussi qu'elle va être l'actrice principale car son nom arrive au tout début dans le générique or ce n'est pas le cas, il joue donc bien avec nos nerfs. Nous allons maintenant nous attarder sur le début du film, le générique car il s'y passe beaucoup plus de chose que l'on nous laisse paraître. Dans celui-ci nous pouvons voir le nom des artistes sur l'écran mais ils n'arrivent pas en un seul morceau mais en deux, et pas au même moment. Nous pouvons l'analyser de deux différentes façons. La première serait de dire que les noms arrivent en plusieurs morceaux comme les éléments et indices de l'histoire et que cela était le rôle du public de retrouver les pièces du puzzle et de le reconstituer. La deuxième tournerait plutôt autour du trouble psychologique de Norman? de sa double personnalité, comme les noms qui arrivent en deux fois mais aussi que les noms paraissent comme tranchés en deux, comme quand Norman poignarde Marion par exemple. M. Hitchcock joue aussi avec nos nerfs car son film est composé de 3 parties distinctes : la première ou l'on croit qu etoute l'histoire tournera autour de Marion et son vol d'argent alors que celle-ci meurt quelques temps après, la deuxième partie est beaucoup plus tournée vers la mère de Norman que l'on croit être la meurtrière et que son fils cache cela, et dans la troisième partie où l'on comprend que Norman est fou et joue le rôle de sa mère depuis le début. Tout les choix de M. Hitchcock sont fait de manière a ce que le spectateur croit qu'il a en effet une mère, les angles de vus, les caméras, les reflets...
La bande annonce fait aussi perdre la tête au spectateur car la spécificité d'une bande annonce est d'introduire le film hors celle ci raconte toute l'histoire. Il faut donc avoir vu le film pour voir la bande annonce donc tout le contraire d'une bande annonce. C'est donc encore un stratagème de Hitchcock pour nous faire perdre la tête. En plus dans celle ci il nous fait croire qu'il y a des indices a des endroits alors qu'au final il n'y a rien du tout il joue donc avec nous et profite de sa place de chef suprême de ce film pour nous agacer. Il nous mène sur de fausses pistes et de faux indices. On peut donc résumer tout cela a que Hitchcock profite de sa place de réalisateur pour nous rendre fou.

17. Le 01 mars 2019, 15:21 par Marine B

Le jeudi 14 février, nous sommes allés au cinéma de l'hôtel de ville de la Celle St Cloud afin de voir le film Psychose, sorti pour la première fois au cinéma en 1960. Ce thriller a été réalisé par Alfred Hitchcock, classé plus grand cinéaste en 2007 par la critique "The Daily Telegraph" au Royaume-Uni. Ses méthodes de travail lui valent le surnom de "Hitch le maître du suspens".
En effet, dans Psychose, Hitchcock joue avec nos nerfs, dans la bande-annonce comme dans le film.
Tout d'abord, dans la bande-annonce, qui n'en ai pour moi pas vraiment une, le réalisateur nous montre les endroits dans lesquels se sont passées des scènes importantes, du moins nous le fait-il croire. Il nous parle de "lieu du crime", en utilisant des mimiques et des expressions faciales qui nous donnent l'impression que des choses affreuses ou étranges s'y sont passées. Par exemple, il ouvre la porte d'une armoire dont l'intérieur n'est pas filmé, il se tourne vers la caméra comme s'il venait de voir quelque chose de très étonnant, puis il la referme sans nous en dire plus. Des actions comme celle-ci ont lieu durant toute la bande-annonce mais en regardant le film, nous nous rendons compte qu'il nous a mené sur des mauvaises pistes.
Il commence également des phrases sans les finir, et nous laisse dans l'ignorance en nous donnant des indications très floues sur certaines choses, comme par exemple lorsqu'il soulève la cuvette des toilettes, nous dit qu'un indice important y a été trouvé, puis la referme.
De plus, le générique est assez angoissant. Les noms qui y apparaissent sont comme tranchés par des lignes verticales et horizontales, ce qui peut faire penser à des coups de couteau. Ces lignes se séparent ensuite elles-même en deux parties, ce qui peut rappeler les deux personnalités de Norman Bates, le personnage principal. Les lignes peuvent aussi faire penser à des barreaux de prison.
La bande-son rajoute aussi du suspens et de l'angoisse au générique en passant du lent au rapide et du rapide au lent, comme si elle annonçait que quelque chose allait se passer.
Dans le film en lui-même, Alfred Hitchcock continu à nous faire tourner la tête, notamment avec la manière dont les scènes sont filmées. Lorsqu'un personnage se fait agresser, la caméra est placée de façon à ce que le spectateur voit ce que l'agresseur voit, ne voyant ainsi pas son visage. Le suspens de ne pas savoir qui est le meurtrier dure alors jusqu'à la fin du film.
De plus, la mort de Marion au début du film est une grande surprise. En effet, ce personnage est incarné par Janet Leigh, une actrice très connue à l'époque. Les spectateurs s'attendent donc à ce que le personnage de Marion reste jusqu'à la fin du long-métrage or ce n'est pas le cas. Sa mort dans la première partie est donc complètement inattendue et rajoute un choque supplémentaire.
La musique nous mène également sur des mauvaises pistes car elle accélère et devient plus angoissante à certains moments durant lesquels nous pensons alors qu'il va se passer quelque chose, mais ce n'est pas le cas. En revanche, elle n'est pas toujours présente lorsqu'une action inattendue se passe, ce qui rajoute un sentiment de surprise chez le spectateur.
Alfred Hitchcock joue donc vraiment avec nos nerfs et porte bien son surnom, "Hitch le maître du suspens".

18. Le 02 mars 2019, 18:06 par Carla

Le jeudi 14 février nous sommes allés au théâtre de La Celle Saint Cloud afin de regarder le célèbre thriller Psychose réalisé par Alfred Hitchcock. Ce dernier est un film d'horreur américain en noir et blanc, sorti en 1960.

Nous allons voir comment Hitchcock nous manipule et joue avec nos nerfs dans la bande annonce puis tout au long du film.

Tout d'abord, dans la bande annonce Alfred Hitchcock nous raconte certaines scènes du film, où on a l'impression qu'il nous dévoile tout ce qu'il va se passer mais il insiste sur certains faits qui ne prennent qu'une place infime dans le film. Puis, il ne finit pas ses phrases pour nous laisser un effet de suspense et pour nous donner envie de regarder le thriller, mais surtout pour jouer avec nos nerfs. Ensuite, il nous présente les lieux en insistant sur certaines pièces plutôt que d'autres dans le but de nous mettre sur une mauvaise piste. De plus, il utilise des expressions faciales et corporelles pour nous manipuler. Donc, dans sa bande annonce Alfred Hitchcock nous dit beaucoup de chose pour finalement ne nous donner que peu d'information sur l'intrigue dans le but de nous induire en erreur et également de garder un effet de suspense.

Maintenant, nous allons nous intéresser plus particulièrement au film. Le principal moyen qui est utilisé pour nous manipuler et jouer avec nos nerfs est la musique. En effet, à chaque fois que quelque chose de grave se passe une musique angoissante accompagne la scène. De plus, la musique va crescendo au fur et à mesure que le meurtrier s'approche de sa victime. Par exemple, dans les scènes de crimes comme quand Marion est en train de se doucher et que l'on aperçoit derrière le rideau de douche l'ombre du meurtrier se rapprocher de plus en plus. Puis, durant le film on nous induit en erreur à de nombreuses reprises, par exemple au début du film il y a de nombreux plans de camera sur l'argent volé par Marion, ce qui nous laisse penser que tout le film va se dérouler autour de la liasse de billet, ce qui nous emporte encore une fois sur une fausse piste.

Pour conclure, pour nous manipuler et jouer avec nos nerfs Alfred Hitchcock utilise le suspense, les fausses pistes, le cadrage, ainsi que la musique.

19. Le 04 mars 2019, 14:55 par Hugo

Le jeudi 14 février, nous avons visionnés Psychose, ce célèbre thriller réalisé par Alfred Hitchcock. Psychose est un film sur le hasard et les conséquences d’un acte. Quand Marion Crane, en fuite avec ses 40 000 dollars, tente de rouler sous la pluie et décide de s’arrêter à un motel, elle ne peut pas savoir ce qui peut lui arriver. Pas de grandes têtes d’affiches. Uniquement une protagoniste principale, Marion Crane, qui disparaît au bout de 50 minutes alors qu’elle semble être le sujet principal du film. Le tout est présenté dans un trailer humoristique diffusé au cinéma, où Hitchcock s’amuse à surjouer les guides de plateaux de tournage enthousiastes. Tout est fait pour déstabiliser le spectateur et lui faire perdre ses repères et ses habitudes. Hitchcock gère parfaitement le rythme, comme le montre la première séquence au motel, entre Marion et Norman. En douceur, il rend l’atmosphère oppressante au détour d’une remarque un peu sèche de Marion à l’égard de la mère de Norman. Puis malsaine avec cet oeil qui épie une chambre avant que le cri de la femme sous la douche ne glace le sang du spectateur. Enfin vient l’horreur, quand, pendant dix minutes, Norman nettoie consciencieusement la pièce du crime. En une petite heure, Hitchcock a mis le spectateur dans sa poche avec une sobriété déconcertante. Surtout, Psycho prouve qu’un film peut avoir un budget serré sans compromettre la qualité ; il suffit d’être soigné. La composition des plans, le travail de Saul Bass sur le générique et la composition de scène de la douche, la bande-originale de Bernard Herrmann et son usage magistral des cordes, la qualité du noir et blanc, l’attention d’Alma Reville au montage… Le budget limité, loin d’être une contrainte, a permis de chercher de nouvelles façons de raconter ses histoires dans l’usage du noir et blanc ou l’aspect fantastique du film.

20. Le 06 mars 2019, 15:35 par Alexandre R

Jeudi 14 février, rétrospective de Psychose, "best seller" mondialement connu d'Alfred Hitchcock datant de 1960
Dans ce thriller Hitchcock joue avec nos nerfs et nous manipule, nous en avons été victime, nous allons découvrir comment.
D'emblée, en prêtant attention à la mise en scène du film on se rend compte que c'est un film d'images oui mais où les fonds sonores rendent le film extraordinaire dans le sens où, si l'on prend pour exemple la scène ou Marion Crane(joué par Janet Leigh, vedette du film) est assasinée, on peut observer une ombre avancer doucement à travers du rideau de douche de la chambre n°1, et c'est la musique qui crée le stress, dès que le tueur ouvre le rideau une musique stridente et saccadée se lance comme des battements du cœurs qui s’accéléreraient.
D'autre part, le suspens initié par la bande annonce où Hitchcock nous présente la scène tel un promoteur immobilier en nous donnant tout les points clés du film comme par exemple le trou par lequel Norman Bates joue le voyeur à regarder Marion Crane dans sa chambre ou quand il présente la mort de Argobast avec l'escalier en montrant les différents plans utilisés dans le film. On retrouve ce suspens quand par exemple Marion est sur la route et voit une voiture de police derrière elle, là prend place une scène de deux minutes durant laquelle on s'est demandé si le policier allait trouver le butin de Marion, s'il allait se faire arrêter, emprisonner? la scène est plutôt lente car elle nous permet de nous imaginer tout un scénario.
Troisièmement, ce sont donc les cadrages qui sont une partie importante de la manipulation d'Hitchcock que l'on peut liée aux fausses pistes sur un seul exemple qui est celui du meurtre d'Argobast où le cadrage est un plan qui d'abord suit Argobast pendant qu'il monte les escaliers et prend ensuite place en haut de la scène comme un point de vue omniscient permettant d'observer les réactions des deux personnages à la fois sauf que là où Hitchcock fait fort, c'est quand on se rend compte qu'on ne voit pas le visage de l'agresseur et on continue à plonger dans son subterfuge en croyant que la dame existe réellement, c'est ainsi que Hitchcock nous enfonce encore plus dans son jeu et fait en sorte que le dénouement n'en soit que plus déchirant quand on se rend compte à la fin du film que la mère de Norman Bates est morte depuis longtemps et que donc c'est Norman qui en tant que schizophrène joue les deux personnalités, la sienne, et celle de sa mère qui l'a tant marquée.
C'est ainsi, à l'aide de cet ensemble d'exemple que l'on explicite comment Hitchcock nous a manipulé et a joué avec nos nerfs

21. Le 08 mars 2019, 17:14 par Sarah

Ce jeudi 14 février, nous avons vu le thriller « Psychose », un film d’Alfred Hitchcock paru en 1960 et célèbre à travers le monde. Tout au long du film, le réalisateur joue avec nos nerfs. On pourrait donc se demander : Comment Alfred Hitchcock réussit-il à jouer avec nos émotions comme il l’entend autant dans son film que dans sa bande-annonce ?
Tout d’abord, nous pouvons nous intéresser à la bande-annonce du film, sans doute la plus originale et intrigante que j’ai pu voir… Alfred Hitchcock en personne se tient debout et nous fait en quelque sorte une visite du « Bate’s Motel », lieu clé de l’intrigue. Dès le début de la bande-annonce, le réalisateur explique l’endroit où il se trouve calmement sur un fond d’une musique très enjouée qu’on croirait tout droit sortie d’un dessin animé de Walt Disney. Jusqu’au moment où il nous fait comprendre que c’est une scène de crime, à partir de ce moment, on entend un son fort, grave et sec qui change complètement l’ambiance puisqu’il est suivi d’une bande-son plus triste, sinistre. Ces deux ambiances aux antipodes nous suivent pendant toute la bande-annonce car les deux musiques se succèdent et, de plus, Alfred Hitchcock adopte souvent un ton et une gestuelle très humoristique pour parler de faits très sombres. Ensuite, le « narrateur » de la bande-annonce joue avec nos nerfs en nous laissant parfois dans un flou complet puisque souvent, il ne termine pas ses phrases à des moments cruciaux où il devrait en révéler beaucoup sur l’intrigue. Cela donne une impression de grand mystère, mais en même temps, un côté très drôle, ce qui renforce cet effet de double ambiance. De plus, il décrit des scènes clés du film, ce qui nous laisse penser qu’il en dévoilerait beaucoup, voire trop sur l’intrigue ; pourtant, quand on a vu le film, on se rend compte qu’il n’en révèle pas tant. On peut expliquer cela : Hitchcock exagère et donne beaucoup d’importance à des détails de l’intrigue parfois insignifiants comme le lit et l’armoire de la mère et n’accorde pas beaucoup d’importance voire pas du tout à d’autres faits plus importants de l’histoire comme la cave par exemple. On ne s’attend donc pas à la même chose que ce que nous montre le film. C’est grâce à tous ces éléments que le réalisateur joue avec nos émotions pendant la bande-annonce.
Penchons-nous à présent sur le film. D’abord, le générique du film est très bien pensé à mon goût car il en dit beaucoup. Les noms des acteurs sont d’abord coupés puis ils se reforment pour qu’on puisse les déchiffrer. Cela nous fait penser aux plusieurs meurtres qui surviennent pendant le film comme celui de Marion Crane, poignardée dans sa douche. De plus, le contraste entre le noir et le blanc du générique pourrait nous faire penser au dédoublement de personnalité de Norman Bates.
Pour le film en lui-même, trois points, mon avis, font que le réalisateur nous mène à la baguette tout au long de l’intrigue. En premier lieu, la musique et son utilisation est excellente. Celle-ci est forte, rapide et va crescendo dans les moments stressants, de danger ou de meurtre par exemple mais elle est absente ou en tout cas bien plus douce dans les moments moins importants, moins destinés à stresser du film. Ainsi, quand une musique angoissante nous parvient, on commence sans même l’avoir vu, à avoir peur car on sait pertinemment que cela annonce un moment crucial et probablement un meurtre ou un danger certain pour nos personnages. Ensuite, les plans et les mouvements de la caméra sont très intelligents. Par exemple, dans la scène de la douche, on a un plan entier où l’on voit le rideau de douche dans le flou avec une musique stressante qui nous laisse dans l’attente de quelque chose, et on voit d’un coup une silhouette s’avancer. Ce genre de plan (avec un vide qui est comblé par un élément avec une musique angoissante) nous surprend, et donc le réalisateur peut choisir les moments où l’on devra ressentir de la peur ou de la surprise. De plus, on ne voit jamais le visage de la mère, grâce à différentes astuces : la silhouette derrière la fenêtre ou derrière le rideau de douche ; le fait que la caméra soit posée en hauteur sur le palier, qui fait que l’on voit seulement la perruque de la mère… Ainsi, on ne peut pas savoir que la mère est morte avant la fin du film. Pour terminer, Alfred Hitchcock joue avec nous en nous ouvrant des pistes qui nous poussent à nous intéresser à des détails en pensant que ce seront des éléments clés de l’intrigue alors que ce ne sont que des détails ou en tous cas pas d’une grande importance. On peut prendre l’exemple des quarante mille dollars que Marion vole à son lieu de travail et sur lesquels il y a des gros plans pendant une grande partie du film, ce qui nous laisse penser que quelqu’un va lui voler ou qu’ils lui poseront des problèmes alors que ce n’est pas le cas. On peut aussi parler de Janet Leigh, actrice très célèbre dans les années 60’ qui est la tête d’affiche du film, on peut donc supposer qu’elle sera le personnage principal alors qu’elle est tuée avant la moitié du film. De même, le trou derrière le tableau dans la pièce où Norman Bates aime aller nous laisserait supposer que c’est un pervers ou autre mais c’est en réalité un tueur. C’est donc aussi une des nombreuses fausses pistes laissée par le réalisateur pendant tout le film.
Avec tous ces éléments, on peut mieux comprendre comment Alfred Hitchcock réussit à manipuler nos émotions pendant sa bande-annonce mais aussi tout au long du film.

22. Le 09 mars 2019, 15:35 par Orlane

Nous sommes allés, le jeudi 14 février 2019, voir un film intitulé « psychose ».
C’est un film catégorisé comme thriller et qui a été réalisé en 1960 par Alfred Hitchcock.
Du suspens et des émotions différentes ce font ressentir tout au long du film, comment hitchcock y est-t-il parvenu? De quelle façon va-t-il jouer avec nos nerfs?
Tout d’abord lors du tournage de la bande annonce.
Hitchcock va nous faire une visite guider des lieux en nous donnant de plus, quelques informations. Des informations, qui d’un autre côté aboutiront à de nombreux questionnement de la part du spectateur n’ayant pas vu le film.
La manière dont il a insisté sur certains faits nous donne envie d’aller voir le film pour en savoir plus et mettre fin à ce mystère.

Dans un second temps, le film commence d’emblée par une musique plus au moins angoissante qui sera présente tout au long du film afin d’accompagner certaines scènes. La manière dont la musique va être disposé va réussir à créer une sorte de stresse.
De plus, on remarque qu’à certains moments la musique devient de plus en plus intense lorsque quelque chose de grave va se passer. Par exemple, lorsque Marion s’apprête à se faire assassiner.

D’autre part on constate que le début du film est assez accentué sur la somme très importante d’argent grâce aux cadrages de certaines scènes qui vont la mettre en valeur etc, ce qui nous amène à une fausse piste car on va découvrir beaucoup plus tard que toute l’histoire ne joue pas autour de ça.

Par ailleurs, la manière dont les plans vont être cadré va y être pour beaucoup car, en effet, tout au long du film, le cadrage va faire en sorte à ne pas dévoiler l’identité du meurtrier. Notamment lors de la scène où la caméra est placé au dessus de norman quand il transporte « sa mère » dans les escaliers ou encore lors de la scène où le détective se fait poignarder.
En aucun cas on pourrait se douter que Norman prenait l’apparence de sa mère.

C’est donc avec tous ces petits détails qu’ Alfred Hitchcock parvient à jouer avec nos nerfs tout au long du film.

23. Le 09 mars 2019, 18:49 par Louis Genot

PSYCHOSE, un film intemporel

Réalisé en 1960 par le célèbre Alfred Hitchcock, Psychose est présenté comme l'un des meilleurs films de tous les temps, et ne démérite pas son statut.

Dans ce film d'épouvante et d'horreur, une jeune femme dénommée Marion Crane et interprétée par Janet Leigh, est employée dans une agence immobilière, et possède un amant endetté, Sam. Suite à l'arrivée d'un client hautain dans la boutique, celui-ci y dépose 40000 dollars. Elle est chargée de déposer l'argent à la banque mais elle y voit une chance de voler l'argent pour construire une nouvelle vie avec Sam. Elle s'enfuit avec la somme, et, après avoir enchainé moultes périples, elle décide de s'arrêter et de passer la nuit au premier motel qu'elle croise : Le Bates Motel. L'endroit est tenu par un homme charmant (merveilleusement bien interprêté par Anthony Perkins), qui raconte au cours d'un diner la présence de sa mère, folle dans le manoir à côté. Mais le Bates Motel est loin d'avoir livré tous ses secrets…

Il est, dans un premier temps, passionnant de découvrir les personnages, dont la diversité est frappante, et dont aucun ne correspond pas à un type prédéfini. Il est ainsi très aisé de les dissocier : la belle Marion Crane, personnage courageux et intrépide, Norman Bates, qui parait puéril, gentil mais étonnamment suspicieux, ou encore la mère de Norman, si mystérieuse .
J'ai de plus relevé que le jeu d'acteur contribue énormément à l'intérêt des personnages. Ils jouent tous pour la plupart de façon froide, glaciale, pour transmettre peu d'émotions au spectateur si ce n'est que la peur, et de ce fait, créer encore plus de suspens.

De plus, la construction du récit est intéressante à découvrir. En effet, le récit est selon moi parfaitement introduit, avec la musique principale du film et l'apparition à l'écran de barres qui viennent trancher en quelque sorte les noms de ceux qui ont contribués à la réalisation du film. De ce fait, l'introduction annonce très clairement le thème : Épouvante / horreur.
Par ailleurs, les scènes principales se sont montrées très intéressantes, car au-delà de l'annonce d'Hitchcock au préalable dans la bande d'annonce, elles n'en demeurent pas moins fondamentales au bon fonctionnement du film et angoissantes.
Pour finir, la fin de ce chef d'œuvre reste à l'image de la quasi-totalité du film, réussi selon moi car elle n'est pas fermée, et permet au lecteur de s'imaginer la suite, ou même peut- être l'annonce d'un prochain épisode.

Par ailleurs, il me semble important d'évoquer la mise en scène du film. Le film propose des plans marquants avec un cadrage si propre à Hitchcock ; la lumière est parfaitement exploitée, sombre dans les moments terrifiants et plus claire à l'inverse dans les moments paisibles. J'ai trouvé de plus, les mouvements de caméra intéressants, car ils sont intrusifs par moments : par exemple, première scène, la camera entre à travers la plus petite faille possible de la fenêtre, pour donner l'impression au spectateur de s'y introduire lui-même.

Puis intervient la musique du film, interprétée par Bernard Herrmann et qui joue un rôle fondamental dans le film. Tout d'abord, l'instrument choisi est clé car la stridence de ses cordes joue sur les nerfs du spectateur, annonçant en quelque sorte une action terrifiante à venir. En effet, Hitchcock met cette musique en place avant le début de chaque drame.
Cette musique permet de plus au spectateur de l'associé à certains personnages, ou situations comme au scènes clés du film.

Pour finir, l'ai apprécié la morale du film ; que toute personne devrait mieux réaliser que tout actes malhonnête peut mener quelqu'un à sa perte.

Conclusion : Pour toutes ces raisons, je vous conseille vivement d'aller voir Psychose. Je peux ajouter qu'il ne faut pas être freiné par la barrière du temps ni par sa réalisation en noir et blanc. Ce film est une œuvre artistique intemporelle qui vaut la peine d'être vue.

24. Le 10 mars 2019, 08:43 par Nicolas

Psychose, définissant hallucination, démence, délire et confusion a été réalisé en 1960 par le grand réalisateur Hitchcock. Joué par de grands acteurs, Vera Miles, Janet Leigh, Anthony Perkins, ce film est connu par beaucoup de personnes et fait partie de l'Histoire du Cinéma américain et mondiale! C'est un incontournable.
Au commencement du film, le générique présentait une musique avec des violons stridents et tapant sur les nerfs. L’écran était parcouru de traits verticaux et horizontaux qui se rejoignaient entre eux ou s’éloignaient les uns des autres dans des mouvements hypnotisants. Les traits et la musique donnaient un effet lancinant, répétitif et fascinant. Cela annonçait un film terrifiant et surprenant.
Racontant, l'histoire terrible de Marion Crane dans un Motel perdu au bord d'une route, ce film suscite peur et appréhension, mais captive le spectateur. Beaucoup de personnes connaîssent la scène de la douche, où une jeune fille se fait tuer. C'est ce qui va se passer dans le film: elle sera tuée sans pitié par la mère de Norman, le gérant du Motel.
Norman Bates est un personnage déroutant pour le spectateur: d'un côté, on le voit très gentil, tout souriant face à Marion, d'un autre on le voit très froid et crispé quand Marion lui parle de sa mère et à un autre moment encore où il refuse catégoriquement qu'on aille voir sa mère. Le spectateur est surpris quand il est amené à regarder par le trou d'un mur Marion en train de se déshabiller. le film le force à regarder avec Norman et le renvoie donc à une position malsaine de voyeur.
Quand à la mère de Norman, elle reste pendant presque tout le film un mystère et un personnage très flou. Elle commettra un autre meurtre: le policier qui est à la recherche de Marion, Arbogast, sera être tué dans les escaliers qui mènent à la chambre de la criminelle mystérieuse. François Truffaut, un grand réalisateur français parla de cette scène: “Toute la construction du film me fait penser à une sorte d'escalier de l'anormal, tout d'abord une scène d'adultère, puis un vol, puis un crime, deux crimes et enfin la psychopathie ; chaque étape nous fait monter d'une marche”.
Le mystère de la mère va être élucidé à la fin par la sœur de Marion. Quelle scène épouvantable!
Ayant certes un début pas très effrayant, les trois quart du film ont été tout aussi captivants que terrifiants, ce qui nous forçait à garder les yeux sur l'écran. En effet, le génie d'Hitchcock et sa mise en scène nous forçent à regarder ce film sans fermer les yeux. Regarder une scène d'un film assis dans un siège et lire un livre décrivant une même scène s'opposent: en regardant Psychose, nous pouvons à peine fermer les yeux tellement le film est captivant, alors que pour un livre, si un passage nous effraye, nous fermons le livre tout simplement en essayant de ne plus y penser. L'ouïe et la vue comptent beaucoup dans un film et surtout pout Psychose. Si on arrive à fermer les yeux, bien que ce soit difficile, on entend une musique stridente de violon. Plus aucune échappatoire n'est possible pour le spectateur. Peut être Hitchcock fait-il allusion au destin inéluctable des victimes de la mère de Norman. Marion et Arbogast vont tous les deux mourir dans un huis clos étouffant, ce qui montre qu'ils sont pris au piège.
Ce film tourné en noir et blanc, renforce l'atmosphère étrange et mystérieuse du film. Tout film en noir et blanc a un côté un peu trouble servi ici par le jeu des acteurs qui donne plus de vivacité au film. Par exemple quand Marion se fait tuer dans la douche, on ressent une peur intense tout comme elle et on a envie de crier! On se rend compte que le noir et blanc du film lui convient bien: pendant le film, il fait souvent nuit, donc noir. La couleur noir et blanc met en exergue aussi la vie duelle de Marion qui fuit une vie ordinaire pour profiter d'un argent volé avec son amant, mais va connaître des moments inquiétants et terribles. Porté par Vera Miles, Janet Leigh et Anthony Perkins, les acteurs principaux, le film d'Hitchcock est un véritable succès.
Psychose était initialement un roman fantastique de Robert Bloch, écrit en 1959 qu'Hitchcock a très bien adapté au cinéma. C'était vraiment très captivant mais attention toutefois, des scènes peuvent vous donner la chair de poule! J'en ai eu des sueurs froides. Film à voir et à revoir... avec légère modération, cependant!

Bien sûr, à chaque film, sa bande-annonce. Pour attirer des spectateurs, Hitchcock se devait de faire une bande-annonce qui donne envie.
Dans sa bande-annonce, il manipule ses spectateurs et joue avec leurs nerfs.
Comment procède-t-il, cependant ?
La bande-annonce de Psychose est particulièrement intéressante car tout d’abord, elle dure plus longtemps que de coutume (presque 7 minutes) et c’est le réalisateur, Alfred Hitchcock, qui nous présente son film. Tout au début, nous le voyons dans la cour du Motel. Sans beaucoup de détails, il nous présente les lieux et prévient qu’à cet endroit, aura lieu un meurtre. Nous commençons alors à cogiter sur ce “meurtre” et nous poser quelques questions. Cela continue quand il montre la maison et affirme que des évènements particulièrement horribles s'y dérouleront. Le réalisateur montre une fenêtre en disant que c’est là que la femme a été aperçue. On se pose la question à propos de cette “femme”: qui est-elle ? Est-elle gentille ? méchante ? Hitchcock rentre dans la maison et à ce moment là, on espère en savoir un peu plus sur cette maison et sur cette femme. Notre curiosité est encore renforcée quand il dit que cette femme a tué quelqu’un dans l’escalier. Plus il parle plus le spectateur se pose de questions: Pourquoi ? Qui a été tué ? De plus lorsque Hitchcock qualifie la mère de bizarre, on souhaite en savoir plus sur cette criminelle, mais malheureusement, il n’achève pas sa phrase. Nous n’en saurons pas plus sur son caractère. Il nous montre sa cachette, le bureau du motel, indique par ailleurs, que Norman est féru de taxidermie et que le diner s’est déroulé dans cet endroit. Notre curiosité n’est pas comblée car il ne termine pas ses phrases qui sont pleines de curieuses allusions ! C’est comme si quelqu’un éteignait une émission très intéressante en plein milieu ! Cela nous frappe sur les nerfs! Le réalisateur parle ensuite d’un tableau, sur lequel on devine deux personnages. Encore une fois il n’achève pas sa phrase. Pourquoi dit-il que ce tableau est important ? Nous ne le saurons que si nous voyons le film. En entrant dans la salle de bain de la chambre d’à côté du bureau, il dit que c’est propre maintenant. Nous nous posons toujours la même question: Pourquoi dit-il ça ? Notre curiosité s’accroit quand il parle de l’assassin qui va rentrer dans la salle de bain et tuer quelqu’un qu’on ne connait pas encore. C'est alors que l'image suivante présente une jeune fille en train d'hurler. Qui est cette fille ? Il faut voir le film, pour le savoir!
La curiosité du spectateur de cette bande-annonce (qui n’a pas encore vu le film) augmente crescendo. Ainsi Hitchcock nous manipule et joue avec nos nerfs du début jusqu’à la fin.
En effet, il nous donne des pistes pour réfléchir, mais on ne sait pas si notre réflexion est la bonne ou pas.
Ainsi, le réalisateur, malgré l'attitude neutre, presque indifférente qu’il adopte en présentant son film, transmet une part de l'inquiétude et du malaise qui émanent de son oeuvre. On a la sensation qu’elles persisteront à jamais si on ne va pas voir son film. Et une fois sortis des salles obscures il nous sera pourtant impossible de ne pas être hantés par ce motel, cette “mère” et cette maison étrange.

25. Le 10 mars 2019, 13:19 par Axel Sgaravatto

Lors de la sortie scolaire effectué, nous sommes allés voir Psychose d'Alfred Hitchcock, le thriller ayant le plus marqué les esprits ces dernières décennies. Nous allons voir comment
Hitchcock réussi à nous surprendre avec son film.
Commençons par le commencement, la bande d'annonce. Au premier abord, la bande d'annonce ressemble à une description du film et de ce qu'il s'y déroule. Il montre les différents lieux de l'intrigue dont la salle de bain où le premier meurtre du film est commit, il décrit la scène comme horrible avec des un déluge de projection sang sur le mur et le sol; il montre ainsi les autres pièces du motel car paraît bien calme. Quand il arrive enfin à la maison, Hitchcock expose sa vision horrifique du second meurtre du film, un tas de détail qui lui fait regretter l'idée même d'y penser. Cependant à chaque fois qu'il décrit des scènes, il s'arrête par peur d'en dire trop, et par ce procédé il arrive aussi à parler de choses inutiles dans le film (comme l'armoire dans la chambre de la mère) qui déroute le spectateur devant le film en lui faisant se poser la question du pourquoi il a parler de ça? Quelle utilité aura cette endroit? Et remarque qu'à la fin, Hitchcock leur a juste fait se poser les mauvaises questions. Cette bande d'annonce présente de la même manière la longueur du film dans ses intrigues.
Ensuite, le film. Au début passe le générique, après avoir vu le film on remarque que la folie de Bates était déjà montrée dans ce générique par les traits qui passent de manière horizontale et verticale qui peuvent représenter des barreaux de prison qui explique que Bates est enfermé dans sa folie, d'un côté Norman Bates et de l'autre sa mère. Passé le générique on nous plonge dans une intrigue de vol d'argent qui aura au final aucun intérêt. Cependant, le fait de nous plonger dans cette intrigue nous déroute bien au début de la fin du film car on pense que à l'argent alors que l'argent finira au fond d'un lac. Le moment de la "course poursuite" m'a personnellement bien fait entrer dans le film car je ne voulais pas que Marion se fasse arrêter et les effets avec la musique ont particulièrement bien marché surtout que c'était progressif et de plus en plus strident au fil de la poursuite. Ensuite, on arrive au motel qui nous sort totalement de l'intrigue de l'argent après le meurtre de Marion. A partir de ce moment, j'étais scéptique sur le personnage de Norman Bates; à vrai dire je ne m'attendais pas à ce que Bates était le meurtrier et que c'était lui même sa mère. La première fois que sa "mère" intervient, on dirait une vraie personne et pour moi c'était elle qui tuait tout le monde et son fils Norman qui avait peur d'elle, ce qui m'expliquait pourquoi Norman ne partait pas. Ce n'est que quand on arrive à la scène finale, où tout est révélé, que j'ai compris que Norman était en fait lui et sa mère en même temps. Une fin à laquelle je ne m'attendais pas et sur ce coup Hitchcock a réussi à jouer avec mes pensées en ne faisant que me poser les mauvaises questions.

26. Le 10 mars 2019, 17:14 par Albane

Psychose est un film d’Alfred Hitchcock qui a connu un grand succès à sa sortie en 1960 et qui est considéré comme un classique par les cinéphiles.
Comment Hitchcock crée-t-il une tension et manipule-t-il le spectateur durant son film et sa bande annonce ?
Premièrement, il se met en scène dans la bande annonce et présente le film comme une enquête policière. Il introduit des indices en les présentant et en révélant une partie de l’histoire pour que le spectateur soit attentif à chaque détails du film et suive ces pistes tout au long du visionnage. Cette bande d’annonce a pour but de plonger le spectateur dans l’atmosphère du film.
Durant le film, le spectateur va se rendre compte que certains indices évoqués dans la bande annonce ne sont pas importants dans la résolution de l’enquête, Hitchcock arrive donc à manipuler le spectateur en attirant son attention sur certaines pièces et certains objets qu’il suggère comme cruciaux au déroulement du film.
Il amène différentes explications, toutes probables aux meurtres commis mais ne révèle que dans les dernières minutes l’identité et les véritables intentions du meurtrier, ce qui provoque un important effet de surprise. Durant tout le film le spectateur reste donc étonné et se questionne ce qui le maintient dans un état de tension permanent.
Hitchcock utilise également de nombreux moyens techniques pour créer le suspense auprès du spectateur. Les cadrages, comme celui dans l’escalier, empêchent de voir le visage de la mère de Norman ce qui accentue le côté angoissant et l’attente du dénouement. La musique joue également un rôle important car elle intervient dans une grande partie du film et entretient chez le spectateur une peur constante.
Les cadrages sur certains objets, comme l’argent, poussent le spectateur à croire qu’ils vont jouer un rôle très important dans le dénouement de l’enquête et peuvent justifier le meurtre de Marion.
Hitchcock met tous les moyens en place pour faire croire que la mère de Norman est toujours vivante et que c’est elle qui assassine ces pauvres gens.
Il commence par faire apparaître sa silhouette derrière la vitre de sa chambre, puis continue par lui attribuer une voix, que le spectateur entendra plusieurs fois tout au long du film. Notamment au cours du dialogue avec son fils, également après le meurtre de Marion quand Norman demande à sa mère pourquoi elle est couverte de sang. Durant le deuxième meurtre, il fait sortir le meurtrier de la chambre de la mère et finit par montrer son corps vêtu d’une robe dans les bras de Norman.
Bien qu’il ne montre jamais son visage, tous ces éléments incitent le spectateur à croire à l’existence de la mère de Norman et à la croire coupable des deux meurtres.
Dans les dernières minutes du film, la sœur de Marion entre dans la maison où se trouve la mère. Le spectateur est automatiquement plongé dans un état de tension, qui s’accentue à mesure qu’elle s’approche de la pièce où se trouve la vieille femme. Quand elles se trouvent face à face et que le visage réel de la mère est dévoilé et l’identité du meurtrier découverte, le spectateur se rend compte de la manipulation. En effet, il découvre que le meurtrier n’est pas la mère, comme Hitchcock avait voulu le faire croire mais son fils qui souffre d’un dédoublement de la personnalité.
En conclusion, dans son chef d’œuvre Psychose, Hitchcock réussit à instaurer une réelle tension, à manipuler le spectateur et battît sa réputation de maître du suspense.

27. Le 10 mars 2019, 17:26 par Lisa

Le jeudi 14 février, avec d’autres classes de seconde, nous avons été voir le film Psychose d’Alfred Hitchcock. C’est un long-métrage, sorti en 1960 et de genre horreur. Il est très important dans la carrière de ce réalisateur car il est considéré comme un chef-d’œuvre du suspense. Sans dévoiler tout le film comme le fait la bande-annonce, il raconte l’histoire de Marion Crane, une jeune femme fuyant sa vie car elle a volé de l’argent pour rejoindre son amant. Elle se réfugie dans un hôtel auprès d’un gentil hôte, puis se fait assassiner… À travers la bande-annonce très intéressante et ce film, je vais montrer comment le réalisateur nous manipule et « joue avec nos nerfs » tout au long du film.

Premièrement, la bande-annonce. Après avoir vu le film, nous avons regardé la bande-annonce et nous avons tous remarqué quelque chose de flagrant, elle dévoile tout le film ! En effet Alfred Hitchcock se présente sur les différents lieux du film et nous raconte ce qui se passe. Étonnant? D’une certaine manière oui, car cela ne sert plus à rien d’aller voir son film. Mais finalement lorsqu’on analyse, on se rend compte qu’il nous manipule : cela crée chez le spectateur un sentiment de curiosité qui le poussera à aller voir le film.
En ce qui concerne le film, parlons tout d’abord de ce titre logique. La psychose est une maladie mentale grave qui provoque des troubles sévères tels que des pertes de contact avec la réalité. Le personnage de Norman Bates est atteint de psychose (ils sont « deux » à partager ce corps : sa mère et lui), c’est donc cohérent. Mais d’un œil neutre, on ne peut pas comprendre le lien, ce qui nous force à penser que le personnage est mystérieux afin que ça nous paraisse normal. Cela crée une énorme surprise au dénouement car on ne s’y attendait pas. Ainsi, le réalisateur nous entraîne et manipule dans la maladie et dans le film.
En second lieu, tout au long du générique, on peut voir des lignes blanches apparaître sur le côté ou au milieu de l’écran, servant de transition mais d’une certaine manière, nous dévoile tout le film. Tout d’abord, les lignes font référence aux meurtres qui s’enchaînent. Mais c’est aussi un rappel du fait que Norman soit prisonnier de son corps avec sa « mère ». De plus, les noms apparaissent en deux parties, de gauche à droite, ce qui en quelque sorte fait référence à la maladie de notre personnage. Une fois de plus, le réalisateur nous surprend en éparpillant des indices.
Je remarque aussi que le début est centré sur l’enveloppe contenant les 40 000 dollars que Marion Crane a volés. Cette enveloppe est la cause de la fuite de Marion, le personnage principal. Habituellement, nous retrouvons le personnage principal tout au long du film. Cependant, ici, elle se fait tuer, et c’est à ce moment-là que commence le film. Hitchcock nous a donc laissé le temps d’être entraîné dans l’histoire pour au final nous surprendre avec ce changement brusque.
À présent, parlons de Norman Bates, qui lui est le gérant d’un hôtel. Un hôtel est fait pour héberger des personnes qui voyagent, or il ne voyage pas car il est prisonnier (comme nous l’avons dit précédemment), donc cet hôtel est le contraire de la situation de Norman. Aussi, il y a une information qui a attiré mon attention, il pratique aussi de la taxidermie, cette activité fait référence au fait qu’il ait conservé le corps de sa mère, mais cela nous n’en avons aucune idée. Encore une fois, un indice discret placé dans le film à la vue de tout le monde mais que l’on ne remarque pas. De plus, le fait qu’au fur et à mesure de l’histoire les personnes entrent dans la maison et découvrent de plus en plus d’informations, mène à ce qu’on les découvre en même temps qu’eux, mais il y a certaines informations que nous savons déjà. Ainsi le suspense est amplifié.
Nous allons finir en traitant du meurtre de Marion Crane. Ce meurtre recueille deux émotions : la surprise et la déception. En effet, le personnage principal se fait assassiner ce qui est surprenant car nous ne la revoyons pas du film. On peut voir ce sentiment de surprise dans le film car au moment du meurtre, les plans s’enchaînent très vite, cela crée un effet de vitesse, comme la vitesse à laquelle le personnage a disparu. Or Hitchcock avait préparé le terrain grâce à une musique de fond de suspense, au cadrage étroit et aux plans longs sous la douche ce qui nous plaçait dans une atmosphère spéciale. Sans étonnement, le réalisateur joue sans arrêt avec nos émotions.

Pour conclure, avec cette analyse on peut dire qu’en effet le réalisateur nous manipule et « joue avec nos nerfs ». Il nous donne des indices, faux et vrais, ce qui nous laisse nous forger notre propre fin. Il joue avec les plans, la lumière, le son, ce qui crée des effets de suspense. Ce qui est incroyable c’est que 59 ans plus tard, on peut regarder ce film et toujours ressentir les mêmes émotions alors que les techniques ont évolué depuis. Il a créé un chef-d’œuvre intemporel!

28. Le 10 mars 2019, 18:13 par Noa

Psychose est un thriller américain sorti en 1960 et réalisé par Alfred Hitchcock. Surnommé le maître du suspense, comment fait-il pour, dès la bande-annonce, réussir à jouer avec nos nerfs et à nous manipuler ?

Premièrement, lors du visionnage de la bande-annonce, nous pouvons penser qu’il nous raconte tous les moments forts du film. En effet, il va jusqu’à nous montrer l’endroit où se déroule le second meurtre en nous décrivant toute la scène. Dit comme ça nous pouvons penser qu’après avoir vue la bande-annonce, il ne sert plus à rien de voir le film, mais c’est là qu’Hitchcock est un génie puisque tout en nous racontant des moments clés du film, il nous emmène sur des fausses pistes. Or après avoir vu le film nous pouvons affirmer que cet indice n’était pas si important qu’il l’eût laissé paraître. De plus, il va plusieurs fois laisser ses phrases en suspend ainsi, il attise la curiosité du spectateur. Par exemple, lorsqu’il nous montre le bureau de Norman Bates (le propriétaire de l’hôtel dans lequel a lieu l'intrigue) il va nous présenter un tableau en commençant par nous décrire son rôle dans l’histoire quand, tout à coup, il va s’arrêter pour passer à autre chose. Ainsi, il attise la curiosité du spectateur qui a envie de connaître le rôle de ce tableau. Enfin, si on observe le générique du film, on peut remarquer que les noms des acteurs arrivent tous en deux parties. Pour quelqu’un qui n’aurait jamais vu le film, cela n’aurait aucune signification, mais après l’avoir vu, on peut se demander si en mettant en place ce générique Hitchcock ne nous annonçait pas, dès le début, la double personnalité d’un de ses personnages, en l’occurrence celle de Norman Bates.

Deuxièmement, nous pouvons remarquer que tout le début du film est là pour nous induire en erreur. En effet, puisque le film débute par le vol des 40 000 dollars de Marion suivit de sa fuite nous croyons immédiatement que celle-ci est le personnage principal et que l’argent volé aura une place importante dans l’histoire. De plus, les nombreux gros plans sur l’argent nous confortent dans cette pensée. Or, nous allons vite nous apercevoir de notre erreur. En effet, Marion n’est qu’un personnage secondaire et l’argent volé n’est que quelque chose de futile fasse aux découvertes que l’on va faire tout au long du film. Ensuite, nous pouvons remarquer que nous ne voyons jamais le visage de la mère de Norman, cela crée du suspens et du mystère autour de cette personne. Nous pouvons également remarquer que la musique, très présente et importante dans ce film crée une aura de peur autour du spectateur. Effectivement, cette musique angoissante, présente lors des moments intenses du film, est là pour renforcer ce sentiment de terreur, elle est là pour faire dresser les cheveux des spectateurs sur leurs têtes, accélérer les battements de cœur. Cette musique permet de renforcer ce sentiment d’angoisse, de stress, et de terreur déjà présent chez le spectateur. Mais nous pouvons également remarquer que bien que cette musique accompagne des moments d’horreur tels que l’assassinat de Marion, elle est également présente lors de moment calme. Ainsi Hitchcock nous manipule avec la musique en nous faisant croire que quelque chose va se produire alors que ce n’est pas toujours le cas.

En soit, nous pouvons en conclure qu’Hitchcock mérite bien son surnom puisque dès la bande-annonce, il réussit à attiser la curiosité du spectateur, à le mener sur de fausses pistes. Puis tout au long du film, il réussit à nous mystifier, tout en laissant quelques indices comme dans le générique. Grâce à la musique, il arrive à nous faire stresser dans les moments les plus calmes où encore à nous faire sursauter quand on s’y attend le moins et tout cela rend ce film exceptionnel.

29. Le 10 mars 2019, 18:21 par Salomé

Psychose :
Nous avons été voir le film Psychose le jeudi 14 février. Psychose est un célèbre thriller réalisé par Alfred Hitchcock en 1960. Ce film, qui est connu pour son suspens, nous pousse à nous demander par quels moyens le réalisateurs joue avec nos nerfs.

Pour répondre à cette question, nous pouvons aborder en premier lieu la bande annonce qui est tournée comme une visite guidée par Hitchcock du lieu principal dans lequel le film est tourné. Le réalisateur se balade sur le domaine et ne cesse d’évoquer des événements clés du film tout en ne dévoilant rien. Le spectateur a l’impression de connaître tout le film tant il a le sentiment qu’Hitchcock dévoile tout mais il ne sait finalement pas grand chose sauf que deux meurtres ont lieu : un dans la douche et le deuxième dans l’escalier. Ce procédé déstabilise le spectateur qui ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. Ayant vu le film, nous savons que certains détails sur lequel il s’attarde ne sont pas vraiment importants comme l’armoire dans laquelle sont rangées les fourrures de la mère de Norman Bates. D’autres sont des indices des moments clefs du long métrage comme le tableau dans le bureau qui cache le trou dans le mur par lequel Norman observe la chambre de Marion. Hitchcock dit clairement qu’il a « une signification très importante parce que... » et il ne finit pas sa phrase, mettant son audience dans un flou total.

Par ailleurs, la célèbre bande son, composée par Bernard Herrmann, est certainement l’objet le plus angoissant du film. Dès le début, les notes aiguës et les crescendos créent un climat tendu qui dure tout au long du film. Nous la remarquons particulièrement dans les moments de suspens, où les acteurs ne parlent pas et où il ne reste que les bruits de fond et une musique qui provoque au spectateur une tension et laisse planer une aura de suspens insoutenable. Par exemple, lorsque Sam Loomis descend au sous sol et qu’il voit la vieille femme de dos, la musique est très angoissante et le volume monte au fur et à mesure qu’il s’approche jusqu’à découvrir que ce n’est qu’un squelette.

Enfin, les différents plans filmés par les caméras constituent un dernier élément important de suspens. Nous pouvons observer un jeu dans la façon de filmer. Tout d’abord dans la bande annonce : elle commence avec un plan très large dans lequel on distingue le motel, la silhouette d’Hitchcock et un texte qui propose une visite du domaine. Nous voyons ensuite la maison, vu d’en bas, sinistre bâtiment qui surplombe le spectateur. Au début du film ensuite, la caméra filme la ville et ne cesse de réduire le champ pour finir sur une fenêtre d’immeuble, puis elle passe les barreaux de cette fenêtre pour filmer l’intérieur de la chambre. Cette prise de vue est très déstabilisante pour le publique qui, d’un plan très large, finit dans l’ombre d’une chambre d’hôtel. Dans d’autre moments du film, cette manière de filmer les scènes est ce qui crée le climat d’appréhension. Par exemple lorsque Marion se douche au motel. Nous sommes placés dans la baignoire et pouvons voir à travers le rideau de douche une silhouette qui se rapproche et celle-ci dégaine un couteau. Le spectateur a presque envie de se cacher les yeux pour ne pas voir !

Alfred Hitchcock ne manque donc pas de moyens pour jouer avec nos nerfs ! Que ce soir à l’aide de fausses pistes, de morceaux de phrases indicatrices mais interrompues, d’une musique effrayante ou d’une manière de filmer parfois incongrue, il trouve toujours le moyen de baigner son film dans un climat de suspens. Nous pourrions nous demander si Psychose, malgré son ancienneté, aurait quelque chose à envier aux films d’horreur d’aujourd’hui....

30. Le 10 mars 2019, 22:19 par Marie

Ce jeudi 14 février nous sommes allés voir Psychose au cinéma. C’est un film de Hichcock réalisé en 1960. Rien qu’en voyant la bande annonce j’en avais encore la chair de poule !
Ce film est fabuleux ! Les acteurs comme Janet Leigh qui interprète le rôle de Marion, une jeune femme ayant volé 40000 dollars et qui s’arrête dans le motel de Norman Bates. Celui-ci étant interprété par Anthony Perkins à la perfection ! Son jeu d’acteur est impressionnant, on dirait que ce rôle a été créé pour lui.
Quand au réalisateur... il se joue de nos nerfs tout au long du film ! Rien que de revoir les lieux où ont été tourné la plus parts des scènes m’ont donné des frissons.

Le réalisateur nous fait croire que l’histoire va se dérouler principalement autour de Marion. Mais elle est vite mise à l’écart au premier tier du film. Le film se recentre alors sur l’amant et la soeur de celle ci.
J’ai bien cru que Lila, la sœur de Marion allait y passer ! Heureusement que Sam la sauve juste à temps dans la cave ou celle-ci s’est aventurée.

C’est le moment du film qui m’a fait traverser le plus d’émotions... (et ma voisine s’en souviens, je ne l’ai pas laissé voir la moitié du film tellement je tremblais de peur !) Quand la dite mère souffrante, se retourne pour laisser place au visage de son fils.

Durant la bande annonce, le réalisateur nous donne pas mal d’informations. J’aurais aimé regarder cette bande annonce avant d’avoir vu le film. C’est vrai qu’on pourrait croire que Hitchcock nous révèle tout le suspense du film, mais en y réfléchissant, je pense que c’est fait exprès, pour nous faire croire que le meurtre de Marion Crane est le dénouement du film ! Je ne vous en dirais pas plus sur la fin, mais sachez que vous serez nombreux à être très surpris...

J’ai beaucoup aimé la capacité de Hitchcock à transformer un hôtel assez banal en somme en un endroit lugubre. Pour un film à petit budget à la base, c’est une vraie réussite !

En conclusion, c’est un film que je vous conseille vraiment d’aller voir si vous aimez avoir la chair de poule !

31. Le 10 mars 2019, 22:56 par marine D

Nous sommes allés voir une projection du film "Psychose", d'Alfred Hitchcock, réalisé en 1960.
Ce film tourne autour de crimes commis dans un motel dirigé par un jeune homme nommé Norman Bates et de l'assassin de tous ces crimes.
Tout au long du film mais aussi dans la bande annonce de celui ci, Hitchcock s'amuse à donner des informations sans trop en dire, juste une partie.
Par exemple dans le film, à la scène de crime dans la douche, il choisit de nous montrer la silhouette du meurtrier sans pour autant nous donner son identité ce qui nous fais nous poser des questions. Pareil pour la deuxième scène de crime, celle dans les escaliers. Il nous montre encore sa silhouette mais cette fois en couleur et en la voyant sortir d'une pièce où l'on apprend peut de temps après le lien entre la pièce et le personnage.Ces informations nous fait nous assurer dans notre idée de l'identité de l'assassin... jusqu'à voir la fin.
Dans sa bande annonce aussi Hitchcock joue avec nos nerfs. On le voit sur le lieu principale du film : le motel et la maison. Il nous dis lui même où seront les crimes en faisant visiter le terrains et les habitations. Comme avec son film, il donne des informations sans trop en donner, il commence par en parler en disant que c'est quelque chose de très importants puis au moment de dire pourquoi, il se stoppe dans sa phrase et enchaîne sur une nouvelle comme au moment où il présente le tableau. Ses expressions aussi en disent beaucoup. Quand il ouvre le placard puis regarde la caméra pendant quelques secondes avant de retourner son regard sur le placard et de le refermer ou encore quand il tombe sur la salle de bains de la maison, son expression ne nous incite pas à nous poser plus de question que ça car il nous fait comprendre que ce n'est pas très importants. Il rajoute tout ça à une bande musique qui marque les moments à intrigue de ses paroles. Il nous montre aussi un passage du film qui est le meurtre de la jeune femme sous la douche et il clos la bande annonce sur cette image et son cris. Toutes les informations qu'il a donné et le passage du film donne beaucoup de suspens, nous fais nous questionner et nous inciter à aller vois le film pour découvrir et comprendre les fragments de l'histoire qu'il nous a donnés.

32. Le 11 mars 2019, 01:17 par Louis Z.

Comment Hitchcock nous a-t-il manipulé et a joué avec nos nerfs pendant tout le film?
Nous sommes allés voir le film "Psychose" de Alfred Hitchcock au cinéma ce jeudi 14 février.
Hitchcock, en effet, joue avec les nerfs du spectateur tout au long du film Psychose. Il installe une atmosphère oppressante, avec des acteurs faisant le tout pour paraître suspects (comme le policier et évidemment Norman Bates), ainsi qu'une musique stridente omniprésente pour accompagner l'image. Les cadrages ne laissent parfois échapper que le nombre d'informations que Hitchcock veut nous donner (comme le plan vu du dessus du meurtre du détective, ou de Marion), ce qui donne un suspense sur l'identité du tueur tout du long. On peut donc ressentir du stress à n'importe quel doute que l'on ressent. De plus, l'identité du tueur est très surprenante, surtout à cause des conversations entendues entre Bates et "sa mère". Parfois les cadrages, les scènes sont trompeuses et laissant paraître ce qui est montré important, alors qu'il ne l'est pas (encore une fois on peut prendre l'exemple du policier. Dans la bande annonce ci-dessus, il fait également exprès de s'arrêter de parler au moment où il s'apprête à dévoiler quelque chose, ce qui donne envie de voir le film pour comprendre.
En bref, le suspense maintenu jusqu'à la fin donne pour résultat un film palpitant d'épouvante qui est à voir pour sûr!

33. Le 11 mars 2019, 18:29 par Lucas P

Marion Crane (Janet Leigh) est employée dans une agence immobilière et entretient une relation clandestine avec un homme endetté, Sam Loomis. Un vendredi après-midi, un client de l’agence apporte la somme de 40 000 dollars en liquide, issue de la vente d’une propriété. Le patron charge Marion d’aller porter l’argent à la banque avant de rentrer chez elle pour le week-end.

Mais sur un coup de tête, la jeune femme décide d’empocher le pactole et prend aussitôt la route. Très stressée, elle s’efforce de s’éloigner au plus vite de Phoenix, terrifiée à l’idée d’être rattrapée par la police. Elle passe ainsi la première nuit dans sa voiture et est justement réveillée par un shérif.

L’homme se contente de contrôler ses papiers mais la peur s’est insinuée dans l’esprit de Marion et le lendemain soir, alors qu’une pluie battante l’empêche de distinguer la route, elle décide de faire étape dans le premier motel qu’elle croise : le Bates Motel.

L’endroit, désert, est tenu par un jeune homme charmant et amical, Norman Bates (Anthony Perkins). Il invite Marion à partager son dîner et, ce faisant, lui raconte d’un ton désemparé qu’il doit s’occuper de sa mère tout en gérant l’hôtel. La pauvre femme a perdu la tête suite au décès de son compagnon et, bien que paraissant très seul, Norman ne peut se résoudre à la faire interner dans un asile. Mais le Bates Motel est loin d’avoir livré tous ses secrets…

Il y a une première fois à tout… et la première fois avec Alfred Hitchcock, on s’en souvient toujours. Psychose est un petit bijou de cinéma, adapté d’un roman du même nom écrit par Robert Bloch. Sans doute parce que dans sa simplicité, il joue sur nos peurs les plus secrètes avec la finesse d’un horloger manipulant de petits engrenages.

C’est un film dans lequel Alfred Hitchcock nous dévoile encore une fois son talent pour nous attirer dans ses filets et nous mener au comble de la tension et du suspense ! Une histoire à couper le souffle que j’ai vraiment adoré !

34. Le 12 mars 2019, 12:40 par Paul Baubert

Psychose, sorti au cinéma français le 2 novembre 1960 est un film de Hitchcock qui impressionne beaucoup. Il a pour caractéristique le genre du thriller, un genre dont Alfred Hitchcock est connu comme le pionnier notamment pour certaine ses techniques de mise en scène. Comparé à ce que j’ai plutôt l’habitude de regarder, je peux dire que ce film a très bien vieilli : après presque 60 ans, le film arrive toujours à procurer des frissons. La trame de l’histoire est très intéressante. Hitchcock joue avec nos nerfs, il nous manipule, il réussit remarquablement bien à nous avoir. Il commence surtout à nous surprendre quand Marion Crane arrive au Bates Motel où on s’attend à voir une scène se dérouler d’une certaine façon, mais finalement elle prend une tournure que nous n’aurions pas pu anticiper. Par exemple celle où Norman re rentre dans la salle derrière la réception après avoir parlé à sa cliente, on pense qu’il va juste reprendre son plateau mais en fait il va décaler un tableau pour voir a travers le mur et espionner Marion en train de se déshabiller. Comme autre technique, le réalisateur nous met, par exemple, une sorte de pression induite par une musique stridente qui nous crispe dans l’appréhension d’un évènement terrible et puis relâche soudainement cette tension avec un silence presque total qui peut durer plusieurs secondes. Une chose qui peut être remarquée est que plus on s’approche de la fin du film, plus le nombre de moments stressants augmente jusqu’à la scène avec la mère momifiée. On réalise à la suite de la révélation du problème de Bates que le maître du suspense nous envoyait, depuis le début, des signaux sur la santé psychique de l’homme en question. Par exemple, au tout début, dans le générique, on voit des lignes horizontales qui arrivent chacune leur tour de chaque côté de l’écran, cela nous donne l’impression que les lignes se chamaillent en se poussant et se repoussant, cela représente la bataille, le conflit intérieur entre les deux personnalités qui se trouvent dans la tête de Norman, c’est à dire la sienne et celle de sa mère. Les acteurs sont bien dans leur rôle mais plus encore pour Anthony Perkins qui joue d’une façon telle qui ne laisse rien paraitre de la maladie de son personnage. Je peux dire qu’il y a juste une chose qui m’a un peu déplu, c’est l’avant-dernière scène où le psychologue vient annoncer le problème de Norman. Je la trouve inutile. J’aurais préféré que Hitchcock ne mette pas cette scène car cela aurait fait durer le suspense et l’incompréhension jusqu’au moment où Norman, ou plutôt la personnalité qui le domine (sa mère), répond avec une voix de femme et ne bouge pas même pour chasser une mouche. Cela m’aurait suffi et j’aurais compris la situation de Norman. Malgré cela je pense que ce film est très captivant, que sa musique (de Bernard Herrmann) est tout à fait marquante et qu’il mérite sa place dans la catégorie d’œuvre classique.

35. Le 13 mars 2019, 22:59 par Charlotte

Le jeudi 14 février nous sommes allés voir un très grand film. Ce film était Psychose de Alfred Hitchcock fait en 1960. Célèbre thriller pour son suspens ce film incite à nous questionner à nous demander comment Alfred Hitchcock joue avec nos nerfs et nous manipule ?

En premier nous pouvons observer la bande annonce dans laquelle le réalisateur nous fait une visite guidée du lieu principal du film, le motel.
Dans cette bande annonce Alfred Hitchcock nous montre des lieux importants du le motel puis commence à nous en parler mais s'arrête dans ses phrases pour ne pas trop en dire sur le film comme dans la salle de bain où il commence à parler de cette puis s'arrête. Il parle aussi de certains lieux mais inutile pour l'histoire. Cette technique procure alors chez le spectateur de la frustration de ne pas savoir ce qu'il va se passer ainsi que de la curiosité. Cela mais nos nerfs à bout car on ne sait pas ce qu'il va se passer et nous ronge de l'intérieur.
Nous pouvons aussi voir que Alfred se moque de nous en nous manipulant quand il utilise de belles façons de nous cacher le visage de la mère de l'hôtel.
Ce n'est qu'à la fin que l'on voit qui elle est vraiment.

En second nous pouvons observer grâce au film en quoi Alfred Hitchcock joue avec nos nerfs et nous manipule.
Le réalisateur dans ce film nous manipule en nous faisant croire que la jeune femme sera le personnage principal tout au long du film alors que pas du tout.
Nous pouvons mettre en exergue que Alfred s'amuse avec nos nerfs grâce à une musique de fond. Cette musique est répétitive, elle n'est jouée qu'avec un violon ce qui accentu le stress comme lorsque Marion s'enfuit avec les quarante milles dollars, Il y a une musique faisant grimper le stress chez le spectateur.
Nous pouvons aussi voir les répétitions de scène ce qui augmente encore plus le stress et nous rend plus nerveux comme quand Marion part avec l'argent elle rencontre son patron alors qu'elle dans sa voiture, ainsi que quand le policier se met à la suivre sur un long trajet. Cela fait que à chaque fois on se dit cette fois ci c'est bl'ail l'on retrouvé donc nous rend nerveux mais finalement ce n'est pas le cas.

Alfred utilise beaucoup de moyens pour jouer avec nos nerfs tout au long du film. Que se soit avec la musique stressante, les angles de vidéos bien prit pour cacher les visages, les répétitions de scènes, ainsi que les fausses pistes, cela donne alors beaucoup même énormément de suspens au film.
Nous pouvons dire même affirmer que se film et digne d'un grand film thriller.

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