18 avril 1945, Cher journal,

J’ai malheureusement appris que Alfred avait été conduit à la préfecture de police, à Paris, puis interné, et ensuite déporté chez l’ennemi dans le convoi 1.74.

Je ne pense plus qu’il réussira à s'en sortir. D’après sa femme, plusieurs ouvriers des LTT et des établissements Christian à Conflans ont été arrêtés par les mêmes inspecteurs, pour des raisons presque identiques. Tout ça à Conflans et dans la même journée, ils ne perdent pas de temps ces inspecteurs.

 

19 avril 1945, Cher journal,

Aujourd’hui, je m'adresse à toi pour des raisons d’urgences.

Alfred BERNARD est décèdé au camps de Gusen.