L'une de nous fournissait aux élèves des livrets de cours sur du papier de couleur en format A3. Un livret de couleur était distribué pour chaque chapitre et servait à ranger tous les documents et toutes les feuilles de ce chapitre. Chaque partie du programme était associée à une couleur donnée. Les élèves stockaient l'ensemble de leurs livrets dans une simple pochette cartonnée à rabats et élastiques réservée à la Physique Chimie.

Si ce livret de cours vous intéresse, un autre article lui est dédié (cliquer ici).

 

L'autre réalisait de longues séances d'exercices en classe sans corrigé final au tableau mais avec des corrections d'exercice écrites sur des feuilles posées sur le bureau et que les élèves pouvaient venir consulter librement pendant toute la séance d'exercices. Les exercices à réaliser étaient de difficultés progressives. En fin de séance, les élèves les plus lents avaient fait les exercices simples alors que les plus rapides avaient eu le temps de faire également les plus difficiles. Chacun progressait ainsi à son rythme et pouvait prendre le temps de bien comprendre. Les élèves en difficulté se mettaient au travail car ils savaient qu'ils avaient le temps d'arriver au résultat sans qu'on les interrompe pour une correction de groupe. Les plus rapides avaient de quoi s'occuper et ne s'ennuyaient plus. L'enseignante gagnait du temps pour venir en aide à ceux qui en avaient vraiment besoin.

Et nous avons commencé à travailler ensemble.

 

Des livrets de cours d'un côté.

Des séances d'exercices réalisés en autonomie de l'autre.

 

Tout cela a d'abord été appliqué en classe de seconde et nous avons rencontré la nécessité de gagner du temps... Eternel problème !

Alors nous avons pensé que, les notions du cours étant toutes rencontrées pour la première fois en TP ou en activité de découverte, à quoi bon prendre le temps de dicter le cours en classe ?

Les livrets étant construits autour de questions permettant de construire le cours, nous avons laissé les élèves remplir leur cours tous seuls chez eux en utilisant leur livre.

Evidemment, un élève de seconde, surtout s'il est en difficulté, a parfois du mal à trouver une définition dans un chapitre donné de son livre de cours. Nous leur avons donc finalement indiqué la page où chercher.

Il ne restait plus alors qu'à vérifier en début d'heure que le cours était bien rempli, relire le tout en classe et en discuter (le gain de temps entre la lecture et l'écriture n'est pas négligeable !).