Pendant les vacances de décembre et jusqu'au jour de l'an, le cycle consacré aux comédies hollywoodiennes se poursuit et se termine avec la sélection :
1) Dimanche 18 décembre à 18h : La dame du vendredi d'Howard Hawks ; Etats-Unis (1940) ; durée 1h32 en V.O.
titre original : his girl friday
Comédie avec Cary Grant, Rosalind Russel
Sujet : Miss Johnson est une journaliste-reporter brillante, mais elle veut changer de vie en épousant un modeste agent d'assurances. Mais son ancien époux (joué par Cary Grant) veut la garder près d'elle. Prêt à tout, il l'envoie réaliser un "dernier" reportage censé recueillir les derniers instants d'un condamné à mort...
Ce film appartient également à la screwball comedy : situations loufoques, rythme trépidant, débit de parole très rapide, tous les ingrédients sont réunis !
Howard Hawks, dont la carrière a débuté avec le cinéma muet, pensait que le cinéma parlant ralentissait le rythme de l'action ; il a donc choisi d'accélérer le rythme des dialogues, pour mimer la vie réelle où parfois les personnes en arrivent à se couper la parole.
Le titre français est trompeur : le mot "Friday" reprenait le Vendredi de Robinson Crusoe, c'est-à-dire son serviteur ; Howard Hawks évoquait donc la façon dont le patron, ex-époux, traitait l'héroïne.
2) Dimanche 25 décembre à 18h : Le dictateur de Charlie Chaplin ; Etats-Unis (1940) ; durée 2h05 en V.O.
Comédie avec Charlie Chaplin, Paulette Goddard, Jack Oakie
Sujet : Dans un pays imaginaire ressemblant beaucoup à l'Allemagne, pendant la première guerre mondiale, un soldat maladroit sauve un pilote de chasse ; tous deux fuient en avion mais ce dernier s'écrase et le soldat, blessé, devient amnésique et est hospitalisé. 20 ans plus tard, il est parti de l'hôpital et a repris son ancien métier de barbier dans sa boutique. Le pays est tombé sous la coupe d'un dictateur fasciste nommé Adenoïd Hynkel (caricature d'Adolf Hitler) et les juifs sont persécutés. Les militaires peignent le mot "JUIF" sur la boutique du barbier...
Conçu en 1940, le film qui connut un grand succès contribua à mobiliser l'opinion publique contre la personnalité d'Adolf Hitler, à une époque où seul le Royaume-Uni résistait face à l'Allemagne nazie. Malgré les protestations de cette dernière, Chaplin ne céda pas aux pressions et termina son film. Le personnage de Benzino Napoleoni joué par Jack Oakie est également largement inspiré de Benito Mussolini. Réalisé avant le début de la seconde guerre mondiale, le film anticipe une possibilité de nouvelle guerre en Europe en même temps qu'il souligne la brutalité du régime nazi et dictatorial de manière générale.
D'un point de vue cinématographique, ce film est le premier film parlant de Charlie Chaplin, connu jusqu'alors pour ses films muets.
A ne pas manquer, tant ce film est, pour son côté visionnaire et avant-gardiste, passé à la postérité.
3) Dimanche 1 janvier à 18h : Indiscrétions de George Cukor ; Etats-Unis (1940) ; durée 1h55 en V.O.
Comédie avec Cary Grant, Katharine Hepburn, James Stewart
Sujet : Fille de haute société et à fort tempérament, Tracy Lord, a été mariée peu de temps en première noces ; elle compte se remarier avec un homme d'affaires bien placé, ce qui intéresse un magazine qui compte envoyer des reporters pour en tirer parti.
George Cukor est maître de la comédie, spécialement dans la relation de couple : les dialogues sont ciselés et les situations réalistes.
Tarif unique : 4 euros (ou gratuit pour les élèves de l'option cinéma sur les entrées offertes de leur pass Truffaut).
Cinéma Truffaut, 19 rue François Mouthon, Chilly Mazarin, 0169345442 ou www.cinetruffaut.fr
RER C gare de Chilly Mazarin, 10/15 mn à pied en remontant vers le centre ville, 2ème rue à gauche après la mairie.
OU bus 492 depuis le lycée jusqu'au terminus, 10mn à pied.