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correction Balzac

Introduction :

Le Colonel Chabert, Balzac
Edition Magnard

J'ai beaucoup aimé le roman Le Colonel Chabert de Balzac car c'est un roman intéressant qui raconte le parcours de l'ancien soldat (Chabert). Il a beaucoup été rejeté lors de sa réapparition lorsqu'il est sortit de sa tombe (1 faute). Personne n'a voulu le croire, et encore moins la justice qui s'est presque moquée de lui pensant que c'était une personne banal, voulant prendre l'identité de Chabert (1 faute).

Passages marquants du roman :

Certains passages du roman relève de la tristesse comme quand le narrateur raconte que (1 faute) : "[…] le cuir qui garnissait l'intérieur de son chapeau étant sans doute fort gras, sa perruque y resta collée sans qu'il s'en aperçut, et laissa voir à nu son crâne horriblement mutilé par une cicatrice transversale […] en formant partout une grosse couture saillante." (p.25 ligne 404-410) Cela relève également de la pitié envers le Colonel avec ce passage marquant et touchant montrant la violence des combats. Il s'en cache pour ne pas qu'on le prenne en pitié.

Ce deuxième passage est un passage assez long mais marquant, rejetant de la compassion. On se rends compte de ce que le Colonel Chabert a pu endurer (1 faute).

Il rejette de la compassion car je me dit que cela pourrait être réellement possible mais également car la fin est en suspension, et que l'on peut donc ressentir l'émotion de Chabert (1 faute):
(p.31 l.578-592) "Souvent, mes douleurs me retenaient durant des semestres entiers […] où l'on riait au nez de cet homme dès qu'il prétendait être le colonel Chabert. Pendant longtemps ces rires, ces doutes me mettaient dans une fureur qui me nuisit et me fit même enfermer comme fou à Stuttgart. [...] Après deux ans de détention que je fus obligé de subir, après avoir entendu mille fois mes gardiens disant: "Voilà un pauvre homme qui croît être le colonel Chabert !" à des gens qui répondaient: "Le pauvre homme!" je fus convaincu de l’impossibilité de ma propre aventure, je devins, triste, résigné, tranquille et renonçai à me dire le colonel Chabert, afin de pouvoir sortir de prison et revoir la France. Oh ! monsieur, revoir Paris ! c'était un délire que je ne..."
Avec cet extrait on se rend compte que Chabert
baisse complètement les bras et qu'il est à bout de forces.


Citations marquantes du roman :

Il y a une citation (p.37 ligne 742-744) qui relève encore une fois de la pitié : "Je me souviens d'avoir pleuré devant un hôtel de Strasbourg ou j'avais donné jadis une fête, et où je n'obtins rien, pas même un morceau de pain." C'est un événement très fréquent aujourd’hui encore, c'est-à-dire que lorsque nous sommes en pleine santé, sans problèmes, sans soucis, les personnes qui nous entourent sont toujours là pour nous aider, mais lorsque l'on se retrouve malade ou dans la misère, personne nous aide à sortir de cette misère (syntaxe), on se retrouve seul comme l'a subis Chabert (1 faute). Personne n'est venu à son secours.

En lisant cette citation par exemple, je me dit que Chabert aurait mieux fait de rester dans sa tombe et ne pas en ressortir, car c'est comme-ci cela lui attirait des ennuis, il se retrouve dans de mauvaises situations (1 faute) : Citation (p.30 l. 555-556) "Je suis resté pendant six mois entre la vie et la mort, ne parlant pas, ou déraisonnant quand je parlais."

Avec ce dernier passage on s'aperçoit que Chabert a un seul but, il est sortit de sa tombe pour une seule raison : son épouse (1 faute). Il n'a pas de famille, il n'a personne, cela montre la détermination de Chabert, le courage également car ce ne devait pas être simple de surmonter ces épreuves seul, et je pense que c'est ce qu'il essai de nous faire comprendre à travers cette citation (1 faute) :

(p.36 l.724-727): "Je suis un enfant d'hôpital, un soldat qui pour patrimoine avait son courage, pour famille tout le monde, pour patrie la France, pour tout protecteur le bon Dieu."

Et je trouve également que c'est une belle citation, le fait qu'il dise que il avait « pour patrie la France » car il s'est battu pour la France et il donne l'impression avec cette citation de vivre pour la France (élision, répétition).

Conclusion :

Dans ce roman il y a eu beaucoup de passage tristes ; émouvant ; rejetant de la compassion, mais au final c'était un roman intéressant avec une histoire attachante (1 faute ; ponctuation ; niveau de langue). On pouvait ressentir ou exprimer beaucoup de sentiments diversifiés, peu connus dans certains autres livre, qui peuvent être plus humoristique et moins réels (2 fautes).

Par contre le début a été très lent et ennuyant, il ne se passais rien, il y avait beaucoup de détails que je n'ai pas trouvé très importants de connaître, et également de descriptions (barbarisme : préposition ; 2 fautes).

Le vocabulaire était la plupart du temps un langage soutenu, parfois compliqué à comprendre, malgré les notes de l'édition.

J'ai quand même beaucoup aimé ce roman.



Commentaires

1. Le 25 novembre 2014, 16:59 par Amandine Baillion (Lycée Saint-Exupéry, Mantes-la-Jolie (78))

Votre travail a gagné en clarté, mais il a perdu en précision (le dernier paragraphe, en particulier, était plus développé dans la version d'origine). Il reste encore des fautes de langue.

Note définitive : 5,5/10.