Le Colonel Chabert de Balzac
Par Gunes Selen le 08 octobre 2014, 23:36 - Le Colonel Chabert, Balzac - Lien permanent
Je n’ai pas apprécié ce livre malgé les traits positifs qu’il peut y avoir dedans (introduction ? maladresse d'expression ; 1 faute). Je n’ai pas été captivé par l’histoire d’autant plus qu’elle commence en cours de route et que nous ne savons pas ce qui a pu se passer auparavant (1 faute). Le livre met beaucoup de temps à commencer ces actions ; il y a un trop long temps « d’attente », malgré que cela soit le style de Balzac, cela ne me plaît pas particulièrement (1 faute, syntaxe, guillemets). Le début est assez désorienté, en effet j’ai pris un peu de temps à comprendre le début de l’histoire et savoir où le roman se passait (2 erreurs de vocabulaire ; répétition). Balzac commence directement son livre par beaucoup de descriptions et une étude sociale des « saute-ruisseaux » (page 20-21). Le livre devient captivant quand le colonel Chabert commence à raconter son histoire à Mr. Derville. Une fois le contexte compris j’ai trouvé ce livre agréable à lire, malgré certains mots compliqués. Au début le personnage a l’image de quelqu’un de désespéré, pauvre et sale, alors qu’au contraire avant la guerre et tous ses incidents, c’était un homme riche et respecté. Balzac montre que c’est très facile de passer de tout à rien du jour au lendemain et de retrouver sa vie d’avant : « Vous êtes, dit le colonel d’un air mélancolique, la seule personne qui m’ait si patiemment écouté » (phrase ambiguë ; lien entre la citation et l'idée ?). Je n’ai pas beaucoup aimé le personnage principal à cause de son histoire que j’ai trouvé trop triste :
- Les méfaits de la société sont montrés : comme la perte de son identité aux yeux de l'état, cela nous montre comment le personnage bascule du défunt colonel reconnu à un homme que l'on croit fou : « J'ai été enterré sous des morts, mais maintenant je suis enterré sous des vivants, sous des actes, sous des faits, sous la société tout entière, qui veut me faire rentrer sous terre ! » (ponctuation, 1 faute).
- Les injustices de la vie sont aussi montrées : le colonel ayant perdu son identité se retrouve pauvre et sa femme le nie pour hériter de sa fortune. La comtesse Ferraud tente de le piéger. En effet elle lui fait croire qu'ils sont amis alors qu'en fait elle veut l'envoyer dans un asile. La citation « j'ai résolu de me sacrifier entièrement à votre bonheur » démontre que Le Colonel Chabert tombe dans le piège de sa femme et qu’il est encore amoureux d'elle. Cette citation prouve qu'il est prêt à tous les sacrifices pour l'amour. Sa motivation pour mener ce combat perdu d’avance est de récupérer son nom, son honneur et sa dignité. Il veut vivre socialement en portant son nom. Finalement par « dégout de l’humanité tout entière »il s’en va « chez les fous ». Dans les dernières pages Chabert est symbolisé par le chiffre 164 « Je suis plus un homme, je suis le numéro 164 » alors que dès la première ligne il était symbolisé par un carrick «Allons ! encore notre vieux carrick » (1 faute de syntaxe). Le colonel redevient anonyme, il est né sous aucune identité et il en mourra aussi ainsi (syntaxe, maladresse d'expression).
La fin du livre est étonnante, je m’attendais à ce qu’il retrouve son argent et son titre mais finalement il décide de ne pas faire la transaction avec son ex-femme et de se retrouver dans un hospice pour fou.
Pour conclure, c’est une histoire très triste et remplie d’injustice pour Le Colonel Chabert (2 fautes).
Commentaires
Ensemble inégal. Le premier argument est très bien développé et appuyé sur des exemples précis, cela rend votre propos convaincant. En revanche, la suite est assez confuse. Le premier paragraphe contient deux arguments, il aurait fallu développer le deuxième. Les deuxième et troisième paragraphes racontent des extraits du roman, ils n'ont pas de réelle dimension argumentative. Le quatrième paragraphe propose un argument intéressant, mais il n'est pas développé.
Le travail est assez bien rédigé. Corrigez les quelques fautes de langue, et veillez à adopter une présentation cohérente.
Note provisoire : 5/10.