Le loupfeufleu
Par Marotine Marielle (Collège les Châtelaines, Triel-sur-Seine (78)) le 13 février 2018, 14:31
Texte imaginé par Loup et Kyllian, 6ème A

En ce temps-là, un roi du nom de Kalé entendit parler d’un monstre qui vivait sur ses terres et qui terrorisait toute la région. Il prit aussitôt la sage décision de le capturer ; il verrait ce qu’il pourrait en faire.
Le lendemain, il fit venir auprès de lui sa fille prénommée Olline. Il lui demanda de s’entraîner pendant vingt jours et vingt nuits. Elle s’entraîna sans relâche et enfin prête elle s’équipa et alla voir son père.
« Père, dit-elle fièrement, je me suis entraînée pendant vingt jours et vingt nuits, comme vous me l’avez ordonné. J’irai dompter cette bête et je vous la rapporterai.
- Ma fille, dit le roi, capture-la donc, adopte-la et donne-lui un nom. Nourris-la et tu seras enfin prête pour me succéder. Va ma fille, va ! »
En allant chercher le monstre dans la forêt des ténèbres, Olline eut la vague impression d’être regardée. Elle avança et vit la bête : elle avait un corps de loup mais ses poils étaient enflammés de feu bleu. Elle avait des cornes, une queue de renard et elle saignait un peu.
Olline déposa de la viande de cheval à ses pieds. La mère loup la prit et l’apporta à ses petits. Quand Olline s’approcha pour caresser les loupfeuteaux, la mère, voulant protéger ses enfants, sauta sur la jeune fille. Mais celle-ci se défendit avec son bouclier en or massif orné de pierres de toutes les couleurs puis elle dégaina son sabre qui malencontreusement entailla la queue de la bête. Olline, inquiète, sortit des bandages pour la soigner. Encore méfiante la mère loup alla se blottir dans un coin avec ses petits pour y passer la nuit.
Le lendemain matin Olline trouva un petit loup blotti contre son cou. Les loupfeubleus avaient froid et la mère vint également se blottir contre la jeune fille avec ses autres petits. Le midi, Olline mit les loups sur un brancard fait de branches et les emmena à son palais.
« Mon père j’ai capturé les loups, j’ai gagné leur confiance et les ai nourris. La bête m’obéit maintenant au doigt et à l’œil, je l’ai nommée : FLAMME.
- Je te crois, demain tu la selleras, tu monteras sur son dos et partiras faire le tour de nos terres. Alors tu seras prête à me succéder ! »
C'est ainsi que la région vécut paisiblement durant plusieurs millénaires ...