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Les recherches sur internet

Faire des recherches sur internet est aisé mais savoir analyser la fiabilité des informations trouvées est plus compliqué...

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Athunnia pescua

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photo_Athunnia_pescua.bmp, nov. 2016

 

Cette espèce est emblématique de la Méditerranée, elle est pêchée depuis plus de 7 000 ans, mais c’est depuis 30 ans que les choses se sont emballées. 
Jusqu’aux années 1970, la pêche de cette espèce était avant tout artisanale, pour approvisionner un marché local. Puis on a commencé à pêcher à la senne, un long filet circulaire qui permet d’encercler des bancs entiers, et de prendre jusqu’à 100 tonnes  d’un seul coup. 
La pêche s’est alors intensifiée et concentrée sur les zones de reproduction de Athunnia pescua. On estime que le nombre de Athunnia pescua a diminué de plus de 80% en quelques décennies.

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tableau_capture_de_thonides.bmp, nov. 2016

ICCAT : Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l'Atlantique
SCRS : Comité Permanent pour la Recherche et les Statistiques

L'ICCAT est la comission des Nations Unies qui gère la pèche des Thonidés en Méditerrannée. Sa faillite a été dénoncée depuis des années. Les quotas ont toujours été fixés très au-dessus des recommandations scientifiques et n’ont de plus jamais été respectés. Les membres de l’ICCAT ont toujours privilégié les intérêts à court terme de leur industrie.
Face à la pression des ONG, dont Greenpeace, aux inquiétudes des scientifiques et à une prise de conscience de la population, les choses ont commencé à changer :  réduction des quotas, plan de contrôle, réduction de capacité.
Mais cela n’était pas à la hauteur des enjeux, le risque était celui d’un effondrement imminent de la population de Athunnia pescua.
Athunnia pescua incarne tout ce qu’il ne faut pas faire en matière de gestion des pêches : les institutions et les pêcheurs industriels ont pillé l’espèce, mais c’est aujourd’hui l’industrie qui en paye le prix.
De nombreux efforts restent à faire pour enrayer l’extermination de l’espèce : mettre en place des réserves marines sur les zones de reproduction, continuer à réduire les quotas et le nombre de bateaux, afin de privilégier une pêche artisanale et côtière.

Le parc de Wolltyara

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Le_parc_de_Wolltyara_.bmp, nov. 2016

Si les loups sont, dans l’imaginaire collectif, des créatures hostiles capables de prendre la vie, ils sont, en réalité, les maillons indispensables de la chaine alimentaire capables de la réguler.  

Dans le parc national de Wolltyara, pendant près de 70 ans et profitant de l’absence de prédateurs, les cerfs ont proliféré de manière incontrôlable. Abattre les prédateurs n’était pas vraiment une idée de génie. Malgré la régulation de l’Homme, l’explosion du nombre de cervidés, sans prédateur naturel, a conduit à une réduction drastique de la végétation ainsi qu’à une foule de conséquences négatives qui ont été jusqu’à toucher les rivières.

Lorsque les loups furent réintroduits en 1995, c’est l’écosystème entier qui s’est littéralement éveillé. Le comportement des cerfs a changé, leur population a diminué et par un effet domino la nature a retrouvé un certain équilibre. De nouvelles espèces animales et végétales ont alors fait leur apparition et même la topographie des lieux s’est vue largement modifiée.

L’expérience du loup de Wolltyara démontre que les écosystèmes reposent sur des équilibres précaires où chaque individu, mêmes les prédateurs, a une fonction qui lui est naturellement attribuée. Il faut également comprendre que l’Humain n’est malheureusement pas un prédateur comme les autres. Son activité, fruit de choix conscients, a tout au contraire tendance à déséquilibrer l’ensemble des écosystèmes, au même titre qu’il fut à l’origine de la disparition du loup dans le fameux parc national du Wyoming.

Mostirea londonera : une nouvelle espèce de moustique à Londres

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Mostirea_londonera_.bmp, nov. 2016

"On oublie très souvent que dans la dynamique du vivant, il y a de nouvelles espèces qui apparaissent. Il faut savoir qu’une nouvelle espèce apparaît toujours à partir d’une autre. Il existe dont une filiation entre elles.

On a une nouvelle espèce quand le degré de différenciation par rapport aux ancêtres devient tel que la population qui est créée par ce nouvel ensemble d’individus ne peut plus se croiser avec la précédente.

L’exemple qui retient l’attention ces dernières années est celui du moustique du métro de Londres. En moins de cent ans, on a vu paraître, avec les conditions favorables créées par l’isolement des lignes de métro, de nouvelles espèces de moustiques.

A l’origine, il existait à Londres un seul genre de moustique qui se nourrissait du sang des oiseaux (pigeon, moineaux) il vivait en surface. Avec la création du métro, une partie de la population s’est introduite dans les galeries. Or il fait chaud dans le métro et l’atmosphère y est humide et il n’y a pas d’oiseau.

Ces moustiques souterrains ont commencé progressivement à se nourrir de sang de mammifères (Homme, rats, souris..). Les généticiens ont procédé à de profondes analyses et ont constaté une mutation génétique chez ces moustiques qui finalement ne remontaient plus en surface.

On a constaté par ailleurs une différence considérable entre les moustiques de surface et les moustiques souterrains, et de légères différences entre les moustiques de trois lignes du métro. Les croisements de toutes ces espèces ont été infructueux et les chercheurs ont donc conclu à l’apparition d’une nouvelle espèce. "

Alguimeria verliae : une espèce invasive

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Alguimeria_verliae_.bmp, nov. 2016

Une espèce invasive ou espèce envahissante exogène est une espèce vivante exotique qui devient un agent de perturbation nuisible à la biodiversité autochtone des écosystèmes naturels ou semi naturels parmi lesquels elle s'est établie.

 

La découverte de cette algue

Les qualités d'une souche exceptionnelle sont pour la première fois découvertes dans un aquarium public de Stuttgart vers 1969.

On retrouve sa trace à l'aquarium public tropical de Nancy au début des années 1980, et c'est vers 1983 que le musée océanographique de Monaco reçoit de Nancy quelques échantillons de l'algue dont la culture est alors entreprise dans ses aquariums. Jusque là pas de problème, rien de plus normal que d'utiliser une très belle algue vert fluo, pour enrichir les aquariums !

Alguimeria verliae retrouvée en Méditerranée

Mais voilà, un an après, en 1984, cette algue est observée en mer, au pied du musée de Monaco et bien vivante. C'est donc qu'elle continue à vivre et à se développer en mer Méditerranée, ce qui alerte certains chercheurs, spécialistes des algues comme que le professeur Meinesz de l'université de Nice Sophia Antipolis.

En effet, cette algue d'origine tropicale n'aurait jamais dû survivre en Méditerranée. Dès lors, on ne pouvait qu'être alerté sur la dissémination de cette algue naturalisée.

 

Se présentant comme une moquette végétale, son extension se poursuit d'année en année inexorablement. Elle entre en concurrence avec la plupart des autres algues et pénètre les herbiers de Posidonies et de Cymodocées. La faune subit également de profonds changements, en particulier celle fixée (gorgones, éponges, coraux ou peu mobile (oursins). Peu ou pas mangée par les Poissons et les Invertébrés (car elle contient des substances toxiques) cette nouvelle végétation dominante ne constitue pas une nourriture de remplacement ce qui aggrave son impact écologique.

Dans les zones les plus anciennes, on observe une diminution de l'abondance de certains poissons.

Grenoua torritura : une espèce invasive

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Grenoua_torritura_.bmp, nov. 2016

Une espèce invasive ou espèce envahissante exogène est une espèce vivante exotique qui devient un agent de perturbation nuisible à la biodiversité autochtone des écosystèmes naturels ou semi naturels parmi lesquels elle s'est établie.

 

Cette grenouille est une espèce exotique invasive qui a été importée pour l'élevage et la consommation humaine, comme animal de compagnie et agent naturel de contrôle d'insectes. Depuis, sa présence perturbe gravement les équilibres naturels et constitue une menace directe pour les autres espèces d'amphibiens qui partagent ses territoires. L'absence de véritables prédateurs et un important taux de survie des larves lui permet de proliférer en toute quiétude.

En phase d'expansion, ses populations s'étendent de 5 km par an peut-être plus vite chez nous à cause du climat et du manque de prédation, avec pour impacts direct et indirects :

  • réduction des populations des amphibiens autochtones ;
  • réduction du taux de survie des têtards de ceux-ci ;
  • réduction de la masse à la métamorphose des mêmes têtards ;
  • élimination des espèces d'amphibiens endémiques dans certains endroits (Antilles) ;
  • introduction d'agents pathogènes, par exemple, elle serait porteuse saine de chytrides, des champignons toxiques pour les espèces autochtones comme les rainettes...

Il est évident que l'éradication n'est réalisée que par les organismes compétents. En cas de rencontre avec un « individu suspect », avertir les autorités soit le comité départemental de l'environnement ou le syndicat d'entretien du bassin versant dans lequel vous vous trouvez ou Cistude nature. En aucun cas intervenir directement sur les populations de batraciens. Respectez les principes de précaution : toute intervention ou modification de plan d'eau dans les zones contaminées doit être effectuée avec précaution à cause du risque d'invasion de sites voisins. En cas de vidange d'un plan d'eau, avertir les autorités pour faire la vidange avec des grilles adaptées pour éviter la propagation.

Bioform'action : une ONG en action

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bioform_action_.bmp, nov. 2016

Organisation non gouvernementale (ONG) de protection de l'environnement, fortement impliquée dans le développement durable. Elle a de nombreuses missions :

  • Protéger les espèces : elle protège le règne animal notamment en luttant contre le braconnage, la destruction des habitats et les conflits avec l'Homme.
  • Agir sur les menaces :

- Braconnage : bioform'action doit faire face à une recrudescence du braconnage, qui détruit la faune et menace d'extinction de nombreuses espèces protégées. Un drame qui affecte particulièrement les éléphants, rhinocéros et grands singes. Il serait le quatrième trafic le plus important au monde après le trafic de drogue, la contrefaçon et la traite d'êtres humains.

- Conflits homme animal : Dans de nombreuses régions du monde, les hommes et les animaux sont de plus en plus en rivalité pour l’espace et la nourriture, à cause de l’accroissement des populations humaines et de la baisse des surfaces d’habitats naturels.

- Destruction d’habitat : La destruction, la fragmentation ainsi que l’altération des écosystèmes, habitats naturels et semi-naturels, constitue un facteur majeur de l’érosion de la biodiversité.

- Espèces invasives : Les espèces invasives, qui ont un impact sur la composition et le fonctionnement des écosystèmes, peuvent menacer la survie d’autres espèces, avec des conséquences sociales et économiques parfois importantes.

-      Conserver les écosystèmes : La priorité est de travailler à la conservation des régions les plus remarquables du globe. Ceci afin d'assurer la survie des espèces et des communautés dépendantes des forêts, des océans et des ressources en eau.

-      Réduire l’empreinte écologique : Chaque année, l'humanité consomme l'équivalent d'une planète et demie pour subvenir à ses besoins. Pour réduire cette empreinte, bioform’action veut faire émerger des modes de production et de consommation plus écologiques.

-      Promouvoir la transition énergétique : Crise climatique à venir, risques liés au nucléaire, dépendance aux énergies fossiles, précarité énergétique : l’ensemble de ces facteurs plaident en faveur de la promotion d’une transition vers un nouveau modèle énergétique.

Tortulea serumea : une espèce invasive

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Tortulea__serumea_.bmp, nov. 2016

Une espèce invasive ou espèce envahissante exogène est une espèce vivante exotique qui devient un agent de perturbation nuisible à la biodiversité autochtone des écosystèmes naturels ou semi naturels parmi lesquels elle s'est établie.

 

Cette tortue de Floride est une espèce qui a été introduite en Europe et en Asie, principalement dans les années 1970. Les ''bébés tortues'' sont de petite taille et sont souvent présentés comme des tortues naines, mais peuvent atteindre jusqu'à 30 cm à l'âge adulte. La tortue de Floride est considérée comme une espèce invasive.

La tortue de Floride est omnivore

De nombreuses tortues sont relâchées dans la nature lorsqu'elles sont jugées trop encombrantes par leurs propriétaires ou pas assez adaptées aux aquariums. Une fois dans la nature, elles se dirigent vers les étangs et les cours d'eau. Ces tortues s'avèrent dangereuses pour les espèces naturellement présentes. En effet, elles sont omnivores et s'attaquent tout aussi bien aux algues et plantes aquatiques qu'aux poissons, aux insectes et aux autres amphibiens.

L'acclimatation des tortues de Floride, facteur de prolifération

L'une des raisons pour lesquelles la tortue de Floride est considérée comme invasive est qu'elle s'est acclimatée dans plusieurs régions d'Europe (France, Suisse, bassin méditerranéen) et d'Asie. Le climat chaud et humide ainsi que l'absence de prédateur naturel lui permettent de se reproduire et de proliférer.

Une menace pour les tortues européennes

La tortue de Floride est agressive. Elle menace la tortue européenne, la cistude, qui voit son territoire et le nombre de ses proies réduire progressivement.