Deux personnages, dos au public et face à un troisième personnage. Où se trouvent-ils puisque le rideau est fermé?

Obama : -Messieurs Bachar-El-Hassad et Hassan Rohani, vos deux pays étant en conflit et ce conflit ne pouvant être résolu par une telle violence dont vous usez en mettant en danger votre peuple et les peuples étrangers; je vous exile sur île dont la rumeur dit qu'elle serait capable de rendre n'importe quel conflit en conflit pacifique. (maladroit)

Bachar : Alors il faudra m'enchaîner pour me retenir de sauter à la gorge de ce sale iranien! (1 faute)

Les trois personnages quittent la salle. (?)

2 fautes
+ problème : comment le spectateur sait-il que la voix off est celle d'Hassan? Comment sait-il que le personnage qui parle ensuite est Obama? Ces informations doivent nécessairement apparaître dans le dialogue.


Les deux personnages rentrent sur scène et s'assoient, menés par un commandant de bord. (?)

Bachar : -Combien de temps reste t-il encore? Je ne vais tout de même pas passer plus de 24h dans la même pièce (? Ils sont dans un avion ou dans une maison? ) que cet homme!

Le commandant de bord : -D'après la carte, l'île ne devrait plus être trop loin, mais c'est vrai que personne n'est encore ressorti de cet endroit... ! Regarde,tout droit devant il y a une terre les autochtones nous attendent.

Ils se lèvent (ont-ils atterri? ce n'est pas clair) en observant les alentours et viennent à la rencontre d'un groupe de personnes.

Bachar (en marmonnant) : -Je me demande bien comment ils comptent régler notre problème. En tout cas, j'espère qu'ils ne le prendront pas trop à la légère.Bonjour messieurs, nous sommes venus pour traiter...

Un autochtone : -Nous savons qui vous êtes et pourquoi vous êtes venus.

Hassan (d'un regard méfiant) : -Et vous êtes ?

Un autochtone (fait un pas en avant d'un air imposant) : -Je suis le chef de l'île. Mais tout d'abord, permettez moi de vous présenter notre île. Comme vous le savez sans doute, cette île contient plusieurs anciens terroristes reconvertis par la lumière (?) et ne supporte aucune forme de violence : ni physique, ni verbale. Cette île est basée sur l'égalité, l'honnêteté, le respect de chacun et le pacifisme. Si par malheur, quelqu'un venait à enfreindre nos lois, nous... Enfin ce n'est encore jamais arrivé. Tenez ! Voici là où vous prendrez place pour jouer le destin de votre pays.

Bachar : -Jouer ?

Le chef de l'île : -Oui vous ne saviez pas ?

 Hassan (indigné) : -Une partie d'échec ? Mais voyons soyons sérieux !

Le chef de l'île : -Oh ! Pour ce qui est du sérieux, nous en avons à mon goût plus que ceux qui sacrifient des innocents pour des causes futiles. Tiens ! On m'informe que de nouveaux arrivants viennent de débarquer. Cette partie sera la partie d'échec avec le plus d'enjeux au monde. "

Les deux personnages s'installent à une table et un groupe armé d'armes blanches les entourent. (1 faute+ répétition maladroite. Par ailleurs, la situation n'est pas claire pour le lecteur : ce groupe armé fait-il partie des autochtones? Sont-ils les nouveaux arrivants? Dans ce cas, quelle est la réaction des autochtones? Le lecteur est perdu.)

Un d'entre eux s'avance et crie :

Une personne armée : -Vous là ! Quittez cette partie ridicule et retournez dans vos pays affronter sérieusement la situation ! Retournez faire la guerre au lieu de la fuir tel des lâches !1 faute

Hassan et Bachar se regardent, se levent et s'avancent vers eux en disant : (1 faute)

Bachar : -Comment ? Un lâche serait, d'après vous, une personne qui préfèrerait déplacer des pions au lieu de tuer et violer des innocents ? Si en venant ici, j'ai appris quelque chose : c'est bien qu'il n'y a rien de mal à vouloir être pacifiste et à ne pas vouloir la guerre. Et vous ? Pourquoi faites-vous l'apologie de la guerre ?

Hassan : Attendez, vous êtes des djihadistes qui veulent imposer leur religion sur le monde. En ce cas, vous avez raison : la meilleure solution pour que les gens se réfugient derrière la religion, c'est de déclencher une guerre. Mais sachez que nous ne sommes pas seuls.

Le chef de l'île : -Oh que non ! Et je dirais même que nous sommes plus nombreux.

Des hommes armés l'accompagnent.

Bachar : -Ouf ! Le chef de l'île ! Tu tombes à point nommé.

Trivelin : -Au fait, j'ai oublié de me présenter : mon nom est Trivelin et j'étais aussi un ancien djihadiste. Je peux vous assurer que ce n'est clairement pas la bonne façon de servir Dieu. Enfin bon, je crois que vous avez une partie d'échec à terminer tout les deux ?

Hassan : -Au final, je pense que le résultat n'a pas tant d'importance. N'est-ce pas Bachar ?

Bachar : -Non bien sur, cependant, pour nos pays nous devrions terminer la partie et peut importe lequel gagne. De plus, j'étais sur le point de perdre la partie et je veux une revanche. (2 fautes)

Trivelin : -En réalité, c'était la conclusion à laquelle je voulais que vous arriviez. Vous pourrez repartir fiers et la tête haute.

Bachar : -Qu'allons nous faire d'eux ? 

Trivelin : -Eux, nous allons les laisser deux ans sur cette île. Ou du moins, jusqu'à ce que je les remette sur le droit chemin. Rien ne vaut de (expression employée à contre-emploi)  les punir, il faut savoir leur pardonner."

Les comédiens (les personnages) quittent la scène et reviennent. (ce déplacement n'est pas très clair, quelle est sa fonction?)

Bachar : -Ahlala! Tu es vraiment trop fort, je n'ai pas vu ton dernier coup venir.

Hassan : -Tu n'aurais sûrement pas du me défier, sur cette île, sera ta dernière partie. (1 faute)

Bachar : -Je n'y compte pas Hassan : je compte surtout prendre ma revanche la prochaine fois. En tout cas, celui à qui on doit le plus, c'est toi Trivelin. Merci de nous avoir ouvert la voie. En gage de ta bonne parole, nous allons tacher de la diffuser dans le monde entier et d'indiquer l'emplacement de ton île. (1 faute)

Hassan : -Je ne saurai si bien dire. (1 faute + 1 expression à contre-emploi).