Le choix d'Olivier :

« Je ne m’habituerai jamais à la déconvenue de la victoire, la même au long des années. Je n’arriverai pas à me réjouir. Je suis toujours allée au combat sans haine ni rage. Je n’ai jamais eu spécialement envie de dominer mon adversaire, et certainement aucune envie de le détruire ou de l’humilier. J’ai des scrupules à voir l’autre saigner, souffrir. Je n’aime pas faire mal.

Ce n’est pas de la grandeur d’âme. Ces victoires-là me sont indifférentes. Celle à laquelle j’aspire, c’est la victoire que j’emporte sur moi, et qui me consacre plus forte que je suis capable de l’être. Elle récompense les sacrifices, les efforts, les douleurs. Dans ce cas alors, oui, il y a de la volupté. Elle est parfaitement égoïste.

C’est au point que je préfère la défaite. Perdre est un piment. Perdre est une promesse. Le chemin sera plus long que prévu, plus ardu, le labeur plus constant. Je veux des défis qui soient plus durs à relever. Des adversaires intimidantes, capables d’insinuer en moi un doute plus sournois. Mon projet, c’est d’en baver. »

L'analyse d'Olivier :

Tout d'abord, j'ai choisi cet extrait car il reflète le caractère d'Aya [que je me suis représenté] comme une jeune fille combattante et travailleuse qui veut toujours se surpasser. Une fille qui aime les défis et qui ne veut pas prendre le chemin le plus facile. [...]

Ensuite, cet extrait nous donne une bonne leçon sur le sport. En effet, il nous parle de l'importance de l'importance de la défaite. Une défaite toujours instructive qui ne doit pas nous freiner mais plutôt nous pousser vers l'avant. [...]

Enfin, dans cet extrait, je peux ressentir toutes les convictions d'Aya. Dans sa victoire, je peux ressentir son envie de devenir plus forte. [...] En effet, ce n'est pas que dans le sport qu'il faut combattre. Pour elle, toute la vie est un combat.