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            Mélanie vit à San Francisco. C’est une jeune fille très généreuse, rigoureuse, se battant toujours pour obtenir ce qu’elle veut. Sa grand-mère, ces temps-ci, n’est pas au mieux de sa forme et séjourne à l’hôpital depuis déjà quelques jours. Extrêmement proche d’elle, elle lui rend visite pour la deuxième fois.

            Arrivée à l’hôpital, Mélanie se précipite dans la chambre de sa grand-mère pour lui sauter au cou et lui dire combien elle compte pour elle. Elle découvre un lit vide. Les infirmières accourent alors lui annoncer le décès de sa grand-mère. Mélanie, désemparée par la nouvelle, fuit et s’isole à l’extérieur pour évacuer le trop plein de chagrin.

            Une infirmière vient la retrouver et lui tend une lettre ainsi qu’une boîte que sa grand-mère souhaitait qu’on lui remettre :

« Mélanie,


Si tu lis cette lettre c’est que je ne serai malheureusement plus de ce monde.

Sache que je t’aime très fort et d’où je suis, je veille sur toi.

Tu trouveras dans la boîte que l’on t’a remise, une moitié de collier. À toi de retrouver l’autre moitié. Il me semble qu’elle se trouve à cette adresse :

4 rue Camps Gourges à Pékin.


Bisous,


Je t’aime. »

            Arrivée en Chine, Mélanie décide de se repérer avec sa carte, quand tout à coup, un homme de grande taille, aux cheveux gris, plutôt rond et âgé, la bouscule.

            Elle remarque qu’il porte un objet qui scintille. Mélanie se rend compte très vite qu’il possède un collier qui lui est familier. Elle pense reconnaître sa moitié de collier mais ne peut en être certaine car l’homme est déjà loin.

            Et si cet homme se rendait à l’adresse indiquée sur la lettre, écrite quelques jours plus tôt par sa grand-mère ? Elle décide alors de s’y rendre en taxi.

            Le chauffeur la mène jusqu’à l’entrée d’un restaurant. D’un pas hésitant, elle franchit la porte et observe discrètement, dans les moindres détails, toutes les personnes présentes. Elle cherche l’homme furtivement croisé mais ne le trouve pas.

           Pour ne pas esquisser les doutes des clients et des patrons, Mélanie décide de s’asseoir à une table et commande le menu du jour. Elle pourra ainsi épier, de là où elle se trouve, tous les faits et gestes des clients et des passants.

           Affamée, Mélanie dévore goulument le plat servi. Prête à demander la carte des desserts, elle rassemble aussitôt tous ses couverts dans l’assiette.

           Oups, la fourchette tombe aux pieds de la table. Elle se baisse pour la ramasser et découvre…

          …la moitié de collier qu’elle cherchait ! Les larmes aux yeux, Mélanie s’empresse de le ramasser. La jeune fille scrute le collier et tente de le rassembler avec la moitié qu’elle avait déjà.

          Soudainement, Mélanie se fait arracher le collier des mains par l’homme qui l’avait malencontreusement bousculée quelques heures plus tôt :

          « Oh toi ! Tu n’as pas honte de prendre les affaires des autres ? Dit l’homme à la voix grave et tremblante.

          -Mais, mais… Balbutie Mélanie.

         -Petite voleuse ! Reprend le vieil homme en colère.

         -Je vous assure monsieur, je l’ai trouvé par terre.

         -C’est vrai monsieur, réplique une jeune femme qui observe la scène de dispute. Cette jeune fille n’a fait que récupérer l’objet au sol. »

         L’homme fuit et quitte immédiatement le restaurant. Mélanie le rattrape et lui explique tout : la moitié de collier, sa grand-mère décédée depuis peu… Il lui tend alors cette moitié de collier qui aussitôt, vient s’aimanter à l’autre moitié que Mélanie tient fermement dans sa main.

        Très émus, tous deux se prennent dans les bras et décident de rentrer ensemble à San Francisco.

              Ce sont les vacances ! Laura rentre de l’école. Elle est ravie de pouvoir enfin se reposer car le chemin de l’école est vraiment trop long. Elle vit avec ses parents à la campagne, loin de tout. Sa maman fait quelques ménages et son père est éboueur. Tous deux, ont aussi beaucoup de route à faire pour se rendre au travail et peuvent, parfois, terminer très tard leurs journées.

            Ainsi, lorsque Laura termine l’école, elle se rend très souvent chez ses grands-parents qui logent non loin de sa maison.

            Aujourd’hui, ses parents rentrent plus tôt que prévu du travail ! Le sourire aux lèvres, ils annoncent à Laura une très belle nouvelle. Leur nom a été tiré au sort au grand jeu de la superette du village. Ainsi, ils peuvent effectuer trois voyages consécutifs de leurs choix d’une durée totale de trois mois. Dans deux jours, ils partiront pour trois mois à Paris, Londres et Phuket.

            Laura, émue et contente, se met à imaginer les belles aventures qu’elle vivra dans ces villes extraordinaires.

            Il est l’heure de partir. Laura ne se sent pas conquise par ce voyage à Paris. Rester en France, ça n’est pas si dépaysant… les vacances commenceront vraiment lorsqu’ils se rendront à Londres et en Thaïlande !

            Arrivés à Paris, ils se dirigent vers l’hôtel réservé depuis peu. Après avoir déposé les valises, la famille décide de visiter la capitale.

            Ils se baladent tout en prenant des photos de quelques clichés. La maman de Laura lui demande de dessiner l’arc de triomphe et Laura s’exécute sans plaisir.

            Il est midi, ils décident tous de manger au restaurant avec la cagnotte que leur a remis Richardo, le grand patron du papa de Laura. Ils prennent tous en entrée une salade, en plat principal la matelote d’anguilles et en fromage du camembert.

            Quelques semaines plus tard, ils embarquent sur un des bateaux pour parcourir les plus beaux monuments vus de la Seine. Laura a le mal de mer et apprécie toujours aussi peu son voyage à Paris. Elle adorerait changer de destination, quitter la France, quitter Paris.

Elle songe à tous ces paysages qu’elle découvrira prochainement lorsque ses parents, la sortent soudainement de ses pensées :

            « Laura ! Regarde qui se trouve sur le bateau ? »

Laura suit du regard l’index de sa maman et s’écrie : « Non, c’est une blague ! »

            « Keblack », son chanteur préféré, se trouve à l’avant du bateau et s’apprête à chanter. Il invite quelques personnes à le rejoindre dont Laura. Il commence à chanter, les autres le suivent et maintenant c’est au tour de Laura. Il semble émerveillé par sa voix pure. Les parents prennent des photos inoubliables de cette rencontre inespérée. Mais dès demain, il faudra quitter Paris pour Londres.

            Arrivée à Londres, Laura ne pense qu’à cette rencontre et regrette fortement son séjour à Paris. Elle ne pense qu’à « Keblack », qu’à revoir son idole. Les jours passent lentement. « Keblack » de son côté apprend que Laura et sa famille sont à Londres. Il prend un vol aller. Une fois sur le territoire londonien, il apprend de nouveau que la famille lui a échappé. Ils se trouveraient à Phuket ! Il rentre au Luxembourg en espérant que Laura ne manquera pas de lui faire signe dès son arrivée.

            Après trois mois d’aventures, Laura et sa famille rentrent au Luxembourg. Les parents souhaitent remercier leur patron qui, en plus de ce voyage gagné lors d’un grattage à la superette du village, leur avait remis une belle somme pour profiter et ne pas se priver. Arrivés devant l’entreprise, Laura et ses parents aperçoivent « Keblack ».

            Celui-ci court vers Laura et lui propose une chose unique ! Il souhaiterait faire un remix d’une de ses chansons avec elle. Émue, Laura regarde ses parents comme pour recevoir leur consentement. Ils acquiescent avec un « oui » de la tête.

            C’est l’histoire de Taylor, un adolescent aux cheveux bruns de quatorze ans, de petite taille, maigre mais musclé et très intelligent. Toutefois, Taylor ne supporte pas dévoiler ses aptitudes et se laisse très souvent oublier.

            Taylor vit aux Etats-Unis dans un petit village au sud de New-York. Chaque jour, ce jeune garçon se réveille à 7h, fait ses exercices, prend son petit déjeuner et part en ville à vélo aider son père au garage. À quatorze heures, il se fait accueillir chez ses grands-parents de 58 ans. Il les adore et passer un moment avec eux est toujours un grand bonheur. Taylor ne rentre jamais chez lui avant 19h.

            Une nuit, en plein hiver, lorsqu’il rentre au village, exténué de sa journée, il voit une lumière bleue clignoter au loin. Il se rapproche de ce point lumineux, s’accroupit et tombe sur l’objet scintillant qui ressemble fortement à un obus, à un morceau de station spatiale, à un œuf métallique. En regardant de plus près, il comprend et croit apercevoir un robot extraterrestre.

             Taylor rentre chez lui avec l’objet dans son sac. Il ne bouge plus depuis un bon moment. Taylor pense qu’il s’est mis en veille. Fatigué, à vingt-et-une heures, Taylor va se coucher mais pense à beaucoup de choses. Il craint que la force spéciale comme la CIA emmène ce robot dans la zone secrète 51. Tout ça est ridicule mais Taylor se fait souvent des films.

            Le lendemain, il fait comme si de rien et part en ville. Il se dirige vers le garage de son père mais deux hommes sinistres en gilet orange, surgissent de nulle part et lui bloquent le passage. Ils attrapent Taylor qui se débat comme il peut. L’un le maintient et l’autre le contourne pour lui dérober la seule chose présente dans son sac. Mais tout à coup, le robot fonctionne de nouveau, un son très aigu retentit. Taylor et cet objet étrange se téléportent dans le parking où travaille le papa de Taylor :

            « Comment est-ce possible ? Je pensais à cet endroit précis ! S’exclame Taylor. »

            Sur le chemin du retour, Taylor évite toutes les ruelles obscures et isolées. Arrivé chez lui, il tente de communiquer avec le robot :

            -Salut ! Dit Taylor sans aucune confiance en lui. Je voulais te remercier pour tout à l’heure. Peux-tu parler ?

            -*bip* *bip*

            -Donc ça veut certainement dire non. Poursuit Taylor.

            -*bip* »

            Taylor comprend de suite son langage. Un *bip* veut dire « oui » et deux *bip* veulent dire « non ». Alors il commence à le questionner :

            -Viens-tu du système solaire ?

            -*bip* *bip*

            -As-tu un vaisseau spatial ?

-*bip*

-veux-tu rentrer chez toi ?

-*bip*

-Est-ce que je peux t’aider ?

-*bip*

               Quelques secondes plus tard, le téléphone de Taylor commence à vibrer et lui présente un chemin à suivre. Sans tarder, Taylor sort de chez lui avec le robot et le portable en main. Le GPS le dirige vers la forêt où il avait l’habitude d’aller avec une amie lorsqu’il était beaucoup plus jeune.

               Au milieu de cette forêt, se dresse un énorme chantier qui surprend très vite Taylor dans son avancée. Le GPS l’envoie droit dessus !

               Deux personnes au loin, présentes sur le chantier, évoquent un « vaisseau extraterrestre » qui se serait écrasé au beau milieu de cette forêt. Taylor se fait discret et se laisse toujours guidé par le GPS.

               Il s’approche peu à peu du chantier, Taylor profite que les deux hommes tournent le dos pour s’infiltrer au niveau d’une porte métallique qui mène en sous terrain. Il s’enfonce cinq mètres sous le sol. Le téléphone ne capte plus !

               Non loin, il découvre une grande salle blanche avec au milieu, le fameux vaisseau spatial du robot. Le robot sachant voler, sort du sac et se précipite vers le vaisseau qui semble être le sien.

               Aussitôt, il démarre l’engin en tapant sur le clavier central une étrange combinaison de chiffres. Taylor et son robot s’envolent dans le ciel étoilé.

               Mais quelques minutes plus tard, un projectile les atteint et absorbe toute l’électricité de la machine. Le vaisseau pique du nez et fonce tout droit vers le sol. Taylor prend les commandes du vaisseau et le pose à terre.

            Quand le navire s’arrête, le robot s’abrite dans la partie blindée et tente de quitter le vaisseau par une grosse trappe qui s’ouvre comme dans les films hollywoodiens. Mais quelques ennemis pointent leurs armes en direction de cette ouverture. Sans attendre, le robot s’envole à vingt mètres de haut, pointe son bras métallique sur la zone ennemie et envoie un flash effaceur de mémoire.

            Le robot se rapproche ensuite du groupe ennemi et leur dit avec sa voix robotique :

            « Vous ne savez rien du robot qui s’était crashé avant-hier, vous avez d’ailleurs arrêté vos recherches, compris ? »

            Un des membres du groupe ennemi acquiesce bêtement et répond : « oui, patron ! ».

            Taylor sait que son robot doit repartir mais ne sait quoi lui dire. Le robot lui donne un effaceur de mémoire en souvenir, avant de repartir seul dans son vaisseau.

             Pour Taylor, ça a été une aventure inoubliable. S’il doit un jour utiliser cet effaceur de mémoire, il le fera pour la bonne cause.

GROUPE D 5^E3 : HERRYNE, ADAM, BARBARA, EVALYN