EPI albums jeunesse

À chaque classe, son album jeunesse !

Depuis maintenant deux ans, toutes les classes de cinquième conçoivent un album jeunesse. Cet EPI (Enseignement Pratique Interdisciplinaire) mêle au français les arts-plastiques.

Voici la partie écrite des albums jeunesse des 5e2 et 5e5 de l'an dernier (2017-2018)...

 

 

 

 

 

 

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22 juin 2018

Albums jeunesse des 5e2 et 5e5 (2017-2018)

ALBUM JEUNESSE DES 5e2 :

Je m’appelle Sacha, j’ai 15 ans, j’aime le football et suis plutôt fort physiquement. J’ai un grain de beauté, les yeux bleus et les cheveux bruns.

Je suis à la recherche de ma sœur jumelle Kloé qui est à la rue depuis ses un an car elle a vidé le pot de chocolat… Je sais, c’est bizarre mais c’est la décision de papa qui ne lui a laissé comme seul compagnon, son pot de chocolat vide.

J’ai vécu à Manhattan toute mon enfance et depuis quelques mois, je vis sur Paris avec mes parents.

 

 

            Depuis que je suis ici, il m’arrive très régulièrement de me promener près de l’Arc de triomphe.

J’y suis d’ailleurs allé pas plus tard qu’hier et j’ai salué une jeune mendiante qui m’a abordé avec insistance :

« Psssst, jeune homme, je peux vivre avec vous ? »

 

 

            Sans vraiment réfléchir je n’ai pas accepté et suis rentré chez moi fatigué. Arrivé à la maison, je m’attarde sur une photo de Kloé bébé à laquelle je n’avais jamais porté attention jusqu’à présent. Je la prends dans mes mains, la regarde fixement et pense à la jeune mendiante : 

« Mais qui était cette personne ? C’était peut-être toi Kloé… »

 

            Le lendemain matin, alors que je m’entraine seul au club de football, une personne couchée au loin dans les tribunes me fait de nouveau penser à la mendiante croisée la veille. La photo de Kloé bébé est dans l’une de mes poches, je la sors et distingue tant bien que mal les ressemblances. Plus je m’approche de cette personne, plus je me dis que c’est elle, ma sœur : le grain de beauté, les cheveux... Je pose alors ma main sur son épaule, je la réveille, elle sursaute. Je lui demande :

« Qui es-tu ? Pourquoi veux-tu vivre avec moi ? »

Elle me raconte son histoire et je la conduis chez moi. Nous nous installons dans mon salon mais elle ne me dit toujours pas qui elle est vraiment. Dès que mon père franchit la porte de chez lui et entraperçoit cette jeune fille, il s’affaisse brutalement, reste bouche bée et s’exclame avec une voix tremblante : « Que fait-elle ici ? Fais-la partir immédiatement ! »

Je ne comprends plus rien et vois mon père si désemparé que je ne sais comment réagir. Maman arrive à temps et serre la jeune fille dans ses bras comme une mère pourrait serrer son enfant après des années d’absence : 

« Tu m’as manqué ma petite ! »

Tout se bouscule dans ma tête. Je fixe maman dans les yeux et lui demande :

« Tu la connais ?

-Oui, c’est ta sœur ! »

Papa, pour qui les mots ne pouvaient sortir de sa bouche, confirme les dires de maman avec un simple hochement de tête et ajoute, bouleversé :

« Tu te rappelles Sacha de ce que je t’ai dit concernant le départ de Kloé. J’ai menti ! Je l’ai abandonnée car mon travail ne me permettait pas d’avoir deux enfants alors je t’ai choisi, toi, Sacha ».

Se retournant vers Kloé, papa ajoute : 

« Je suis infiniment désolé. Peux-tu me pardonner ?

-Non pour tout ce que tu m’as fait endurer ! »

Elle court en pleurant et sort en claquant la porte.

 

            Je ne sais comment la retenir. Il me faut trouver une idée pour qu’elle pardonne et revienne vivre avec nous. Mon père tente de me consoler mais rien n’y fait. Maman me dit qu’elle reviendra, que tout rentrera dans l’ordre avant de s’exclamer :

« L’anniversaire de Kloé est demain. Il ne nous reste plus qu’à lui organiser une grande fête ! »

Très vite nous programmons cet événement et courons chercher Kloé sans trop savoir où aller :

« L’arc de triomphe ! L’arc de triomphe ! » 

Ce lieu de rencontre me revient en tête comme par magie. Arrivés sur les lieux, nous reconnaissons très vite Kloé. Nous ne lui laissons pas le temps de réagir. Nous rentrons dans la première boutique, lui achetons la plus belle robe et lui bandons les yeux jusqu’à la maison.

 

Arrivée sur les lieux, Kloé ne comprend pas ce qui lui arrive. Je lui débande les yeux… Elle voit tous ces ballons colorés, ces confiseries et tous ces pots de chocolat positionnés sur la table d’anniversaire. Kloé, émue, sert ses parents dans ses bras. Elle s’avance ensuite vers moi et me dit : 

« je t’aime mon frère adoré ! »

Le pot de chocolat qui nous a séparé dès notre plus jeune âge, nous réunit aujourd’hui…

 

 

 

ALBUM JEUNESSE DES 5e5 :

 

Je m’appelle Khadidja, j’ai 15 ans, je suis en troisième et aujourd’hui je suis impatiente car je vais effectuer mon stage dans un orphelinat.

Si j’ai envie de faire ce stage, c’est que j’ai moi-même été adoptée à l’âge de 10 ans par un homme français très riche ayant déjà un fils prénommé Jean-Bernard. Jean-Bernard (quel drôle de prénom me diriez-vous !) a aujourd’hui 20 ans. Jean-Bernard ne semble pas trop m’apprécier depuis que je suis installée chez eux. 

Je suis à la fois stressée par ce nouveau stage qui me renvoie à mon passé et extrêmement triste par ce quotidien qui s’est brutalement noirci… Il y a quelques mois, les médecins ont diagnostiqué un cancer des poumons chez mon père adoptif, il en est mort il y a peu de temps.

Jean-Bernard et moi avons hérité d’une belle somme d’argent. J’ai eu une plus grande part que lui car papa disait toujours qu’il avait un avenir bien tracé devant lui. 

Mais depuis peu, Jean-Bernard se montre beaucoup plus méchant qu’à l’ordinaire.

 

            Mes trois jours à l’orphelinat se déroulent plutôt bien. 

Le quatrième jour, alors que je sors de l’orphelinat, j’aperçois une voiture rouge rouler au pas, juste devant moi. D’habitude, il n’y a personne à cette heure-là… Elle ralentit davantage, éteint ses phares et redémarre brusquement…

Tout le monde me croit morte !

 

            Mais pourtant je ne le suis pas ! Deux heures plus tard, je me réveille dans un manoir. Ce lieu me semble hanté. J’ouvre les yeux et vois un repas. Affamée, je le déguste. Après l’avoir fini, je me mets à imaginer des animaux merveilleux, ça me rappelle mon enfance, lorsque mon père me lisait des histoires. Je me lève, me dirige vers ces créatures rêvées. D’un coup, elles disparaissent. Je n’ai plus toute ma tête !

Je tente de sortir de cette pièce pour m’aérer un peu l’esprit. J’y suis enfermée…

Quelques instants plus tard, Jean-Bernard entre et prononce d’une voix froide :

« Khadidka, j’ai besoin de te parler… »

Il raconte toute son histoire mais je ne retiens qu’une phrase :

« Tu as hérité de la plus grande somme d’argent. J’aimerais que l’on s’associe afin que l’on rachète ensemble l’orphelinat et que l’on puisse l’agrandir. »

Cela m’étonne car Jean-Bernard n’aime pas cet endroit. Il a surement décidé de changer suite au décès de papa. Après y avoir réfléchi, j’accepte.

Jean-Bernard ajoute :

« Il te suffit juste de déposer l’argent sur ce compte 1427G8…

-Mais pourquoi suis-je là ? » Rétorqué-je affolée.

Jean-Bernard panique, hésite, tremble et m          armonne un « je ne sais pas ».

Il y a pourtant bien une explication à ma venue. Il se reprend :

« Je t’ai accompagnée en voiture, tu ne t’en souviens pas ? »

Je n’en ai aucun souvenir. Enfin bref, je lui fais confiance. Après tout, c’est mon frère !

 

            Arrivée à la banque pour effectuer le virement, je vois de nouveau ces animaux précédemment créés dans ma tête. Ils s’exclament et me répètent en boucle : 

« Attention, attention, attention… »

Je n’en prends pas compte et continue le virement.

 

            Le lendemain, je décide de me faire plaisir et souhaite m’acheter quelques beaux vêtements. Au moment de payer avec ma carte bancaire, la vendeuse me fait comprendre qu’elle ne passe pas. Je tente à nouveau d’entrer mon code mais toujours rien. À cet instant précis, les animaux réapparaissent et reconfirment leurs dires :

« Nous t’avions prévenue ! »

 

Je me rends de nouveau à la banque et retrouve mon compte en banque vide. C’est bizarre, les travaux n’ont pourtant pas encore débuté. Sans attendre, je cours en direction de l’appartement de Jean-Bernard, entre chez lui en trombe et trouve, sur la table de la cuisine,  un mot à mon attention :

« Ne t’embête pas à me retrouver, il est tard, je suis déjà loin. Je suis le fils unique de la famille et mérite d’hériter tout l’argent de papa. Tu as toujours été sa préférée et pourtant, tu n’es pas sa fille biologique. »

 

            Je suis folle de rage. Mon premier réflexe à ce moment-là est de fouiller l’appartement de fond en comble, à la recherche d’indices. Mais rien ! Il a bien laissé une faille quelque part… Exténuée, je décide d’aller me coucher.

Cette nuit, les animaux me sont réapparus. L’un me disait : 

« bureau, bureau, bureau… ». 

L’autre insistait : 

« ordinateur, ordinateur, ordinateur… ». 

Je décide d’y jeter un coup d’œil. En cherchant dans l’historique de l’ordinateur, je trouve le justificatif d’achat d’un billet d’avion pour la Chine. Aucun doute, c’est là-bas qu’il se trouve.

 

J’ai la bonne idée de vendre toutes les affaires de mon frère afin d’avoir l’argent nécessaire pour le retrouver. Au bout de quelques jours, je réussis à collecter suffisamment d’argent pour me payer mon vol aller.

            Dans l’avion, alors que mes paupières pèsent de plus en plus et recouvrent entièrement mes yeux, les animaux me réapparaissent : 

« Hôtel, hôtel, KinKong, KingKong ».

Très vite, je sais qu’ils ne me laisseront pas tomber et qu’ils sont mes guides.

 

            Effectivement, il y a bien un hôtel dans l’aéroport qui se nomme « KingKong ». S’il est là-bas, il est coincé. 

En arrivant au seuil de l’hôtel, je me dirige vers l’accueil et tombe nez à nez devant mon frère. Surpris, sans attendre, il se met à courir et laisse tomber derrière lui sa carte d’identité. Je me mets à le poursuivre. Pas de chance pour lui, il tombe dans une impasse. Essoufflée, j’inspire profondément et lui dis :

« Stop Jean-Bernard ! C’est fini tu es coincé. Rends-moi cet argent ou je te dénonce à la police. »

Pris de panique, il se met à pleurer et balbutie :

« Tu sais ce que ça fait de voir son père aimé quelqu’un d’autre que son fils ? »

 

Il a raison, sa place n’est pas simple. Je compatis et lui propose que l’on partage le butin équitablement. Après ça, chacun vaquera à ses occupations, chacun aura sa vie et personne ne viendra ternir celle de l’autre. Il accepte !

Jean-Bernard fait maintenant partie de l’histoire passée.

19 juin 2017

ALBUM JEUNESSE FINALISÉ GROUPE E 5E3 : TIMMY, JOSUÉ, MAXIME, YOHAN, ADAM

 

             Il était une fois, un enfant âgé de seize ans. Il jouait dans un petit club de football situé dans sa ville. Il vivait en Espagne, très exactement à Barcelone, dans une petite maison avec sa famille. Il était encore très jeune et n’avait pas beaucoup d’argent pour se débrouiller seul. Cet enfant se nommait Harry. Il avait un frère qui s’appelait Kenny. Lui aussi jouait au foot mais il avait beaucoup moins de talent que son frère.

 

            Un jour, pendant que harry s’entraînait, un homme vint lui parler. Cet homme se disait « recruteur », « recruteur de l’équipe professionnelle de la ville ». Harry fut très impressionné de voir un homme comme lui dans ce petit club. L’homme lui fait part de sa recherche. Il chercherait un nouveau joueur avec du talent. Harry correspondrait parfaitement aux critères.

            À peine arrivé chez lui, Harry, ravi de cette nouvelle partagea auprès de sa famille cet événement fort inattendu. Tout le monde était bien évidemment heureux pour lui sauf un, son frère !

            En effet, Kenny avait toujours été jaloux de Harry car celui-ci avait toujours eu plus d’attention et de talent que lui. Du coup, cette nouvelle avait agi comme un coup de massue pour Kenny qui entreprenait alors de piéger son frère. C’était décidé, il le blessera et l’empêchera de rejoindre le club.

 

             Le lendemain, Harry s’apprêtait à jouer le match le plus important de sa carrière. En effet, il devait faire ses preuves car le recruteur allait l’observer.

            Seulement, juste avant le match, il brisa une marche d’escalier alors qu’il les descendait. Cela aurait pu le blesser mais Harry continua son chemin sans s’en soucier. Une fois arrivé au stade, il vit ses coéquipiers et alla dans les vestiaires.

            Après s’être changé, Harry rentra sur le terrain. Il fit son échauffement sans difficulté puis, le match arriva ! Il le gagna sans mal.

            Après cette victoire, le recruteur alla le voir. Surpris qu’il vienne à sa rencontre, Harry, distrait, ne prêta pas attention au ballon qui lui arrivait dessus. Il se prit la balle en plein visage et s’évanouit.

            Le soir, il s’éveilla dans un lit d’hôpital, un peu sonné par ce qui s’était passé. Mais il se remit vite de ses émotions malgré cette dure journée. Dès le lendemain, il put sortir de l’hôpital.

            Sur le chemin du retour, un inconnu le bouscula fortement avant de prendre la fuite sans qu’Harry puisse voir son visage. Suspect, il se dit que les événements s’enchaînèrent bizarrement.

            C’est une fois arrivé devant chez lui, qu’il vit son frère Kenny entrain de dégonfler les pneus de la voiture familiale. Cette même voiture devait l’emmener à un match qui se déroulait le lendemain matin. Harry fut choqué et se cacha pour éviter de se faire remarquer. Il attendait patiemment que son frère rentra chez eux pour ensuite le succéder de quelques minutes :

            « Bonjour, je suis rentré ! Dit Harry une fois la porte d’entrée franchie.

            -Ah enfin ! Tu es rentré. Comment te portes-tu ? Demandèrent ses parents inquiets.

           -Je suis encore un peu fatigué. Je monte dans ma chambre me reposer. Conclu rapidement Harry tout en se dirigeant vers sa chambre. »

           En vérité, Harry écouta à la porte de la chambre de son frère. Il surprit alors Kenny en pleine conversation téléphonique :

           « Alors ? Tu as réussi à le bousculer ? »

           Harry fut de nouveau sous le choc. Alors qu’il sentait toujours sa blessure provoquée par cet « incident », il savait que celui qui avait tout planifié était son frère. Il n’avait plus de doute. Il entra dans la chambre et cria :

           « C’est quoi cette histoire ?

           -Qu’est-ce que tu fais là ? Sursauta Kenny

           -Arrête de faire l’innocent, j’ai tout vu et tout entendu ! S’exclama Harry.

           -Mais de quoi parles-tu ? Questionna innocemment Kenny.

           -Tu le sais très bien ! Je viens d’entendre ta conversation. Ne me prends pas pour un idiot !

           -Mais tu ne sais même pas de quoi on parlait.

           -Et pour les pneus de la voiture ? Ça ne me concernait pas non plus ? l’interrogea Harry. »

            Kenny ne savait plus quoi dire. Il se sentait totalement mis à nu. Son orgueil et sa colère remontèrent :

            « Je n’ai pas d’ordre à recevoir de toi ! »

            Kenny, énervé, le bouscula, sorti de sa chambre, descendit les marches quatre à quatre mais glissa et tomba jusqu’en bas de l’escalier. Une fois arrivé au sol, un immense bruit retentit. Les parents des deux adolescents s’affolèrent. Kenny était allongé de tout son long, inconscient. À ce moment précis, Harry se sentait coupable, les parents étaient en larmes.

            Le lendemain, Harry ne pouvait pas se rendre au match. Non pas parce que les roues de la voiture étaient toujours dégonflées mais surtout parce que son frère ne s’était toujours pas réveillé. Il le veillait depuis l’accident…

 

            Kenny demeurait toujours inconscient quand tout à coup, il bougea légèrement. Kenny commença à s’éveiller tandis qu’Harry était au bord des larmes :

            « Désolé pour tous les problèmes que je t’ai causé Harry. S’exclama à voix basse Kenny.

            -J’aimerais juste savoir une chose : Pourquoi as-tu fait tout ça ?

            -J’étais jaloux de toi. »

            Les deux frères discutèrent longuement et Kenny put sortir de l’hôpital dès le lendemain de son réveil.

 

            Le recruteur ramena les deux frères à leur domicile :

            « Écoutez vous deux, j’ai réfléchi et j’ai décidé de vous recruter tous les deux.

            -Non merci, je refuse. S’exclama Kenny. J’ai déjà causé assez de problème comme ça.

            -Tu es certain ? Le rassura son frère. C’est une grande chance qu’il faut que tu saisisses et…

            -N’insistes pas, je dois réparer mes erreurs. Conclut Kenny. »

 

            Quelques jours plus tard, Harry rejoignit le club professionnel de Barcelone, sa famille n’était maintenant plus pauvre et Kenny continuait de s’entraîner.

 

 

 

ALBUM JEUNESSE FINALISÉ GROUPE D 5E3 : EVALYN, HERRYNE, ADAM, BARBARA

 

            Il était une fois, un jeune garçon du prénom de Sozy. Il avait une grande famille et il vivait à Viroflay. Il avait un grand rêve qui était de voyager dans le monde, afin d’être un grand explorateur.

            Ses parents s’inquiétaient beaucoup pour lui et ne souhaitaient pas qu’il voyage. Bien que Sozy fût déjà parti en Turquie, en Tunisie, en Guyane et en Inde, il souhaitait, cette fois, partir seul.

 

            Un jour, il fugua et décida d’aller sur une île où il espérait trouver une personne qui le comprenait. Tout à fait par hasard, Il alla se perdre à Wellington, une île merveilleuse.

 

            Sozy arriva sur cette île avec pour seul but de trouver quelqu’un qui lui ressemblait, lui plaisait et surtout le comprenait.

            Sozy était fatigué du long voyage parcouru, il trouva un hôtel pour y passer une belle nuit reposante.

            Le lendemain, Sozy décida d’aller se baigner. Il trempa ses pieds dans l’eau, nagea de longues minutes, regarda sous l’eau avec ses lunettes. Une fois revigoré par cette eau salée, il décida de regagner la plage pour s’y reposer.

            Il se sécha vigoureusement avec la serviette lorsqu’il vit une jeune fille qui aurait pu être sa sœur tellement la ressemblance était étrange… Elle n’avait pas remarqué la présence de Sozy et jouait avec le sable. Elle construisait un train de sable.

            Sozy s’approcha de cette jeune fille, elle s’appelait Susie. Ils firent connaissance et décidèrent de partager une glace aux parfums différents et rirent tous deux comme s’ils se connaissaient depuis toujours.

            En marchant sur le sable, ils virent un train bleu et brillant avec des portes vertes, oranges, roses et violettes. Ils décidèrent de monter à l’intérieur et s’arrêtèrent sur une île magique.

            Ils étaient émerveillés de ce qu’ils voyaient : des montagnes de glaces, des toboggans de bonbons, des escaliers en frites, des arbres de gâteaux et des fleurs de sandwichs. Il y avait aussi des fils en spaghettis.

            Tous deux s’exclamèrent, bouche bée devant ce paradis. Une licorne leur apparue, elle se trouvait au milieu de ce paysage féérique. Elle était toute bleue avec des sabots roses clairs.  Elle avait de longs cheveux colorés et des oreilles violettes :

            « Êtes-vous perdus ? Leur demanda-t-elle.

            -Oui à vrai dire. Répondit aussitôt Sozy. Nous nous rappelons juste avoir pris un train coloré.

            -Vous êtes entrés dans l’île cachée de Wellington. Cette île est merveilleuse ! S’exclama la licorne. »

            Les jours passèrent, Sozy se trouvait dans un endroit magnifique mais pensait de plus en plus à sa famille et souhaitait que ses parents viennent les retrouver, lui et Susie. Pour cela, ils devaient retourner à Viroflay pour tenter de les convaincre.

 

            Arrivé à sa ville de naissance, Sozy était comblé et s’empressa de présenter Susie à ses parents. Tout le monde fit connaissance et les deux amis racontèrent leurs aventures sur l’île merveilleuse de Wellington.

            Les parents de Sozy acceptèrent de se rendre avec eux sur ce lieu magique. Tous y restèrent et y vécurent heureux.

ALBUM JEUNESSE FINALISÉ GROUPE C 5E3 : OUSMANE, ANIS, BAMAR, KENNY

 

             C’est l’histoire de deux personnes, Mahmoud et Mamadou. Ces deux personnes se sont rencontrés au collège. Aujourd’hui ils ont quatorze ans et sont en classe de quatrième. Le surnom de Mahmoud est Bouboule car il est un peu gros. Le surnom de Mamadou est Mitraillette car il est fin comme une balle de mitraillette.

            Comme tous les jours pour aller au collège, ils lisent le journal dans le train. Mais ce jour n’est pas comme les autres. Ils s’aperçoivent qu’il est écrit en dernière page et en tout petit :

            « Si vous lecteur, vous arrivez au mont Foukoudjou il y aura deux bagues, déposées par Dieu, qui vous béniront jusqu’à la fin de vos jours. »

           Intrigués, Mahmoud et Mamadou décident de se rendre au mont Foukoudjou pour posséder les deux bagues et être ainsi certains d’un bonheur futur.

 

           Arrivés au mont Foukoudjou, Bouboule et Mitraillette commencent à monter pour aller au sommet. Cent mètres plus haut, ils découvrent qu’il y a un puzzle géant à reconstituer. Pensant que c’était la seule et l’unique étape avant d’arriver aux bagues, Bouboule et Mitraillette s’empressent de rassembler les pièces du puzzle.

            Une fois le puzzle presque terminé, ils s’aperçoivent qu’il manque deux pièces. Bouboule, l’air inquiet, dit :

            « Où sont passés les deux dernières pièces ? On ne pourra pas terminer le puzzle ! »

            Mitraillette le rassure et tous deux cherchent les pièces partout. Mitraillette en trouve une et Bouboule s’inquiète toujours autant car le puzzle n’est toujours pas terminé. Désespéré, Bouboule arrête ses recherches. Il met ses mains dans sa poche pour bien montrer à son ami Mitraillette qu’il ne sert plus à rien de chercher mais très vite, il s’exclame :

            « C’est bon ! Je l’ai ! Elle était dans ma poche… »

            Bouboule, enchanté, insère la dernière pièce manquante. C’est alors qu’un mécanisme s’enclenche. Ils peuvent poursuivre leur ascension dans l’espoir de trouver rapidement les deux bagues.

            Deux cents mètres plus haut, un grand dragon surgit de nulle part. Deux grandes épées ont été déposées à l’occasion. Bouboule et Mitraillette comprennent rapidement qu’il faille le combattre. Mitraillette s’empare avec hésitation de l’épée pour combattre tant bien que mal l’animal mais celui-ci crache un feu brulant et difficile à esquiver. Bouboule s’empare à son tour de l’épée et combat sans hésitation le dragon qui succombe rapidement à ses coups.

            La deuxième étape franchit, Bouboule et Mitraillette espèrent ne plus rencontrer d’obstacles et arriver rapidement aux bagues.

            Quatre cents mètres plus haut, une autre étape stoppe leur ascension. Un énorme bateau de pirates les menace. Bouboule, épuisé, fonce tête baissée vers l’ennemi alors que Mitraillette le rejoint avec toujours autant d’hésitation. Tous deux finissent par franchir avec succès cette troisième étape.

            Ils ne sont pas au bout de leur peine ! Huit cents mètres plus haut, un monstre aux trois yeux les attend, perché en haut du sommet, en haut du mont Foukoudjou. Il ne faut pas y aller tête baissée. Les deux garçons se concertent et mettent en place une stratégie. Malgré un combat interminable, les hommes sortent vainqueurs !

 

            Après avoir franchi toutes ces étapes, les jeunes aventuriers gravissent 600 mètres et arrivent enfin au sommet du mont Foukoudjou. Ils voient les deux bagues posées sur une table accompagnées d’un mot que Mitraillette s’empresse de lire :

            « Vous êtes arrivés jusqu’ici et vous félicite pour toutes ces étapes franchies. Vous serez maintenant bénis à tout jamais ».

 

             Les jeunes aventuriers sautent de joie et emportent avec eux les bagues qui les protégeront des obstacles de la vie.

 

 

 

ALBUM JEUNESSE FINALISÉ GROUPE B 5E3 : AÏSSATA, NERMINE, CLARA, NIOUMA

              Salut, moi c’est Alyanah. J’ai 12 ans, habite à New-York et suis fille unique. Ma mère s’appelle Claire Kors et mon père Michaël Kors. Mes meilleurs amis sont Pomme, Pêche, Poire et Abricot. Nous sommes amis depuis la maternelle. J’adore les animaux et ma passion est la danse. J’adorerais en faire mais mon père préfère que je consacre du temps pour mes études.

             Oups, je vous laisse, je crois que mes amis arrivent… Pêche, Pomme, Poire et Abricot sont venus jouer à une partie de cache-cache. C’est Pêche qui compte, Pomme se cache derrière la baignoire, Poire derrière les rideaux, Abricot derrière la porte et moi je me cache dans l’armoire de mes parents.

 

 

            Soudain, une boîte me tombe dessus. Je me demande quelle est cette boîte.

            Tellement curieuse, je l’ouvre et vois deux actes de naissances.

            Sur le premier il est écrit :

            « Alyanah KORS, née le 19 août 2004 à minuit à l’hôpital privé New-yorkai.

            Père : Michaël KORS

            Mère : Claire KORS

            … »

            Sur le deuxième est inscrit :

            « Layanah KORS, née le 19 aût 2004 à minuit et une minute à l’hôpital privé New-yorkai.

            Père : Michaël KORS

            Mère : Claire KORS

             … »

            Je suis bouleversée par cette nouvelle. Sans rien remarquer de mon état, mes amis arrivent dans la chambre et m’annoncent qu’ils doivent rentrer. J’entends crier : « À TABLE ! ». Je descends, m’assois et décide, après de longues minutes silencieuses, de parler :

« Maman, papa, est-ce que j’ai une sœur jumelle ? »

 

             Mon père me répond : « Oui, tu en as une ! Elle est née le même jour que toi. Mais on l’a abandonnée à une de tes tantes qui aujourd’hui a peut-être disparu. »

            Je suis sous le choc de cette révélation. Maman en avait les larmes aux yeux.

            C’est décidé, demain je partirai à la recherche de ma jumelle. Je commencerai par paris, c’est la capitale de la mode. Si elle a les mêmes goûts que moi, je la trouverai là-bas.

            Je suis arrivée sur le sol français, il est midi. Je me suis bien reposée dans l’avion, je peux de suite commencer mes recherches sans tarder. Je pose mes affaires à l’hôtel et file faire le tour des maisons d’accueil et des orphelinats. Je ne la retrouve pas. Je n’ai aucune information sur la potentielle existence de ma sœur. Je désespère quand soudain, je vois au loin une jeune fille avec les cheveux ondulés, légèrement plus petite que moi. Il me semble que c’est elle, Layanah. Plus je m’approche de celle que j’espère être ma sœur, plus je perds espoir que ce soit elle. Effectivement, ça n’est pas elle.

            Je suis dans l’avion direction l’Afrique du Sud. J’adore ce pays et garde encore espoir d’y retrouver Layanah. Si nous avons les mêmes passions, j’ai de fortes chances de la retrouver au beau milieu d’un jardin, d’un parc, d’un zoo.

            Je poursuis mes recherches et consulte toutes les mairies, les orphelinats et maisons d’accueil pour savoir s’ils ont la moindre information concernant Layanah Kors. Rien, ils ne trouvent rien ! Je m’effondre et me rends compte à quel point tout cela est mission impossible.

            Je ne désespère pas pour autant et reste persuadée qu’elle se trouve dans les parages. J’ai comme une intuition : je la trouverai avant de repartir à New-York.

            Si elle partage les mêmes centres d’intérêt que moi, peut-être qu’elle adore elle aussi les animaux : « Si je partais au zoo ? »

            Je réussis à entrer dans le zoo le plus grand et réputé d’Afrique du Sud. Je m’arrête sur la place entourée de milliers d’oiseaux très colorés et vois au loin une personne très étrange, qui me ressemble étonnement. Je m’avance vers elle…

 

            J’ai l’impression de voir mon sosie, mon double :

            « Comment t’appelles-tu ?

            -Mais qui êtes-vous ? S’exclame mon double.

            -Je pense être ta sœur jumelle.

            -Je suis Layanah… balbutie ma soeur.

            Très émues, nous discutons des heures. Bouleversée, Layanah décide de retrouver ses parents qu’elle croyait jusqu’ici être ses parents biologiques. Malgré leurs explications détaillées, ma sœur jumelle ne parvient pas à pardonner et souhaite rentrer avec moi à New-York.

 

            C’est un peu comme si nous avons déjà rattrapé le temps perdu dans l’avion, le temps du vol.

            Arrivées au seuil de ma maison, je sonne à la porte. Mes parents sont surpris et la questionnent de longues heures. Mes parents semblent si tristes de l’avoir abandonnée mais si joyeux de l’avoir retrouvée.

            « Alyanah, Aaaaaaaaaaaallllllllllllllyyyyyyyyyyyyaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnaaaaaaaaaaaaahhhhhh »

            J’entends mon prénom résonner dans ma tête, je sursaute, me réveille et me rends compte que tout cela n’était qu’un rêve…

ALBUM JEUNESSE FINALISÉ GROUPE A 5E3 : AMINA, SELIN, SCHAYNEZE

            Moi c’est Sheyla alias Sweetie. Je vis au monde des douceurs avec mes parents adorés Riyad et Amira et ma sœur Shaima. J’ai quatorze ans et j’ai déjà un lourd passé derrière moi. Je vais vous raconter un passage de ma vie qui a été très douloureux.

            Il y a deux ans, j’étais douce, gentille, naïve. Tout avait commencé le jour de mon anniversaire qui était aussi celui de ma jumelle Shaima. Elle, c’était tout mon contraire : méchante, violente…

 

            Ce jour-là, j’avais reçu énormément de cadeaux tandis que ma sœur n’en avait eu que très peu. Frustrée et se sentant lésée, elle prit la parole d’un ton agressif :

            « Papa, maman, pourquoi je n’ai pas eu autant de cadeaux ?

           -On avait juste oublié, ce n’est pas si grave ! Ajouta son père d’un air désolé.

           -Vous m’avez trop énervée ! Hurla-t-elle en se précipitant vers la porte d’entrée.

           -Shaima, attends, reviens. Dis-je paniquée.

           Maman me retint et soupira : Ne panique pas, elle reviendra comme d’habitude.

           -Et si elle ne revient plus jamais dans cette maison ? Demandais-je en larmes. »

           Je n’eus aucune réponse.

           Shaima se dirigea tout droit vers la forêt maudite. On racontait que cette forêt aspirait tous ceux qui s’appuyaient sur des arbres pour les envoyer au monde des ténèbres. La jeune rebelle qui n’en savait rien de cette légende s’assoit le long du tronc maléfique sans se douter qu’elle allait se faire aspirer dans le monde très sombre de la violence.

 

           Cela faisait plus d’une semaine que je n’avais plus de nouvelles de Shaïma. Mes parents étaient en voyage à Fantaziland pour se reposer. Car ce monde fantastique est un lieu de détente et de tranquillité. Par la suite, ils iront à Oasisland pour un échange de boissons et de bonbons.

            Désespérée de me retrouver seule, je m’allongeais sur mon lit. Quand soudain, mon lit m’aspira fortement. J’atterris en une fraction de seconde dans le monde des ténèbres et aperçus ma sœur, assise sur un trône :

            « Comme tu peux le voir, je suis la nouvelle reine de ce monde. Dit-elle avec cet air arrogant.

            -Oui, je le vois mais comment es-tu arrivée ici ? L’interpellais-je. »

            Shaïma me racontait son histoire du début jusqu’à maintenant. Tout cela se résumait en un mot : « jalousie ».

            Ma sœur était jalouse de moi et je n’avais rien vu. Je m’approchai de son trône et m’adressai à elle :

            « Je comprends tout Shaïma mais pourquoi tu ne me l’as pas dit plus tôt ?

            -Parce que tu ne m’aurais jamais comprise.

            -Je sais tout maintenant et te comprends. Rentre à la maison ! suppliais-je à ma sœur.

            -Non, m’affirma-t-elle. Je préfère que l’on mène une guerre !

            -Mener un combat, tu plaisantes ?

            -Non ! Je souhaite te prouver que je suis la plus forte.

            -Cela ne me dérange pas de combattre contre toi mais je préfèrerais mener une guerre intellectuelle. »

            Ma sœur refusa ma proposition. Nous décidions donc de mener un combat de force et d’intelligence.

            La cloche du début des duels retentit. Le premier « jeu » consistait à casser un gros bloc de chocolat grâce à une sucette. Je tentais plusieurs fois ma chance mais je n’y parvenais pas. Schaïma y parvint d’un seul coup.

            Pour le deuxième « jeu », il fallait construire un énorme puzzle en dix minutes. Ma sœur commença mais n’y arriva pas. À mon tour de la battre ! Je n’avais plus qu’une pièce à poser mais ne la trouva plus… Impossible de mettre la main dessus. Schaïma l’avait prise discrètement. Je réussis, tant bien que mal à la récupérer et à quelques secondes de la fin, je déposai la dernière pièce du puzzle.

            Le dernier « jeu » était « le parcours du combattant » suivi d’un calcul mental à résoudre le plus rapidement possible.

            À ton avis, qui remportera ce dernier duel ?

 

           Le dernier duel était extrêmement compliqué car il rassemblait deux compétences : la force physique et l’intelligence. « 3, 2, 1… C’est parti ! »

           Schaïma se précipita vers le parcours et enchaîna tous les obstacles très rapidement, la voilà déjà devant le tableau de calculs. Alors que moi je n’étais qu’au milieu du parcours. Je lutais pour terminer ces obstacles, me rendit avec grande difficulté au tableau de calcul, le compléta mécaniquement et entendis :

           « La grande gagnante du combat est Sheyla ! »

           Je sursautai de joie tandis que Shaïma parut déçue :

           « Une promesse se doit d’être tenue. Je rentre avec toi à la maison. »

 

           Shaïma mit du temps à reprendre ses marques et à se débarrasser de ses vieux démons qui la rendaient très facilement jalouse. Pour l’aider, les parents ne cessaient jamais de lui rappeler combien ils l’aimaient. Cela la rassurait et souvent, elle nous le répétait aussi.

 

 

ALBUM JEUNESSE FINALISÉ GROUPE E 5E1 : SABINE, KÉLIA, ASHLEY, RHABY

            Mélanie vit à San Francisco. C’est une jeune fille très généreuse, rigoureuse, se battant toujours pour obtenir ce qu’elle veut. Sa grand-mère, ces temps-ci, n’est pas au mieux de sa forme et séjourne à l’hôpital depuis déjà quelques jours. Extrêmement proche d’elle, elle lui rend visite pour la deuxième fois.

 

            Arrivée à l’hôpital, Mélanie se précipite dans la chambre de sa grand-mère pour lui sauter au cou et lui dire combien elle compte pour elle. Elle découvre un lit vide. Les infirmières accourent alors lui annoncer le décès de sa grand-mère. Mélanie, désemparée par la nouvelle, fuit et s’isole à l’extérieur pour évacuer le trop plein de chagrin.

            Une infirmière vient la retrouver et lui tend une lettre ainsi qu’une boîte que sa grand-mère souhaitait qu’on lui remettre :

 

« Mélanie,


Si tu lis cette lettre c’est que je ne serai malheureusement plus de ce monde.

Sache que je t’aime très fort et d’où je suis, je veille sur toi.

Tu trouveras dans la boîte que l’on t’a remise, une moitié de collier. À toi de retrouver l’autre moitié. Il me semble qu’elle se trouve à cette adresse :

4 rue Camps Gourges à Pékin.


Bisous,


Je t’aime. »

 

            Arrivée en Chine, Mélanie décide de se repérer avec sa carte, quand tout à coup, un homme de grande taille, aux cheveux gris, plutôt rond et âgé, la bouscule.

            Elle remarque qu’il porte un objet qui scintille. Mélanie se rend compte très vite qu’il possède un collier qui lui est familier. Elle pense reconnaître sa moitié de collier mais ne peut en être certaine car l’homme est déjà loin.

            Et si cet homme se rendait à l’adresse indiquée sur la lettre, écrite quelques jours plus tôt par sa grand-mère ? Elle décide alors de s’y rendre en taxi.

            Le chauffeur la mène jusqu’à l’entrée d’un restaurant. D’un pas hésitant, elle franchit la porte et observe discrètement, dans les moindres détails, toutes les personnes présentes. Elle cherche l’homme furtivement croisé mais ne le trouve pas.

           Pour ne pas esquisser les doutes des clients et des patrons, Mélanie décide de s’asseoir à une table et commande le menu du jour. Elle pourra ainsi épier, de là où elle se trouve, tous les faits et gestes des clients et des passants.

           Affamée, Mélanie dévore goulument le plat servi. Prête à demander la carte des desserts, elle rassemble aussitôt tous ses couverts dans l’assiette.

           Oups, la fourchette tombe aux pieds de la table. Elle se baisse pour la ramasser et découvre…

 

          …la moitié de collier qu’elle cherchait ! Les larmes aux yeux, Mélanie s’empresse de le ramasser. La jeune fille scrute le collier et tente de le rassembler avec la moitié qu’elle avait déjà.

          Soudainement, Mélanie se fait arracher le collier des mains par l’homme qui l’avait malencontreusement bousculée quelques heures plus tôt :

          « Oh toi ! Tu n’as pas honte de prendre les affaires des autres ? Dit l’homme à la voix grave et tremblante.

          -Mais, mais… Balbutie Mélanie.

         -Petite voleuse ! Reprend le vieil homme en colère.

         -Je vous assure monsieur, je l’ai trouvé par terre.

         -C’est vrai monsieur, réplique une jeune femme qui observe la scène de dispute. Cette jeune fille n’a fait que récupérer l’objet au sol. »

         L’homme fuit et quitte immédiatement le restaurant. Mélanie le rattrape et lui explique tout : la moitié de collier, sa grand-mère décédée depuis peu… Il lui tend alors cette moitié de collier qui aussitôt, vient s’aimanter à l’autre moitié que Mélanie tient fermement dans sa main.

        Très émus, tous deux se prennent dans les bras et décident de rentrer ensemble à San Francisco.

 

ALBUM JEUNESSE FINALISÉ GROUPE D 5E1 : CHARLOTTE, MERVÉ-SÉNA, INÈS

            Bonjour les enfants, je vais vous raconter une histoire merveilleuse. La plus fantastique, la plus miraculeuse, la plus splendide et la plus belle de toutes les histoires que vous n’ayez jamais entendu jusqu’à présent.

            Il était une fois, une fraise « tagada » qui s’appelait Emma Tagabou. Elle vivait avec son père John, sa mère Brenda, sa sœur Chouquette et son frère Brandon dans une immense maison à Candyland faite de biscuits.

 

            Tout se passait bien jusqu’au jour où Emma et sa sœur Chouquette se firent courser par un crocodile sortit tout droit d’un lac de jus d’oranges. Elles s’étaient juste aventurées dans la forêt d’arbres à sucres d’orges, non loin de chez elles. Elles eurent tellement peur qu’elles coururent sans s’arrêter et se perdirent.

            En courant, Chouquette tomba dans un trou. Malgré tous les efforts, Emma ne parvint pas à la sortir.

 

            Emma partit chercher de l’aide et rencontra sa meilleure amie Pêche. Après plusieurs tentatives, elles réussirent à sauver Chouquette. Toutes les trois marchèrent pendant plus d’une heure quand soudain, elles entendirent des bruits d’armes.

            Elles se rapprochèrent par curiosité mais Pêche se fit capturer par des pirates qui passaient par là. Ils l’emmenèrent dans leur prison. Emma et Chouquette, ne sachant pas que faire, s’endormirent.

            Le lendemain matin, nos deux fraises se levèrent tôt malgré leur fatigue. Elles devaient établir leur plan imaginé la veille.

            Pendant que Chouquette feinterait en attirant les pirates vers elle avec des bonbons, Emma s’infiltrerait dans leur repère et délivrerait Pêche.

            Elles appliquèrent donc le plan mais tout ne se passa pas comme prévu car les pirates n’étaient pas si idiots et comprirent leur stratégie. Ils les poursuivirent mais les deux sœurs réussirent à les semer.

            Une fois en sécurité, toutes deux prirent le temps pour ré-inventer une autre diversion.

            Une semaine plus tard, elles furent prêtes…

            À minuit, lors de la pause des pirates, Chouquette fila droit sur eux pendant qu’Emma, profitant de leur égarement, rentrait dans la prison.

            Elle vit Pêche allongée sur le sol, inconsciente. Elle la scruta longuement quand soudain, une ombre ainsi que des pas se firent entendre…

            Notre fraise se retourna et vit Louca, un jeune pirate qui lui dit :

           « N’aie pas peur, je ne te veux pas de mal. Votre amie et moi avons joué et discuté ensemble. Nous sommes devenus amis. Je suis là pour vous aider !

           -Merci beaucoup monsieur le pirate, bredouilla Emma.

           -Non ! Moi c’est Louca. Sois rassurée, Pêche sortira de là. »

            Hélas, le pirate chargé de nourrir Pêche entra à ce moment-là et déclencha l’alerte.

 

            Tous les pirates se mirent à courir pour les rattraper. Chouquette, Emma, Pêche et Louca s’éloignèrent le plus loin possible jusqu’à arriver au lac de jus d’orange où reposait des « chipsnuphars », des chips en forme de nénuphars.

            Tous les quatre grimpèrent dessus et se laissèrent emporter par les vagues qui les menèrent jusquà l’arbre à sucre d’orge.

 

            En rentrant chez elles, Emma et sa sœur accompagnées de Pêche et de Louca virent leurs parents et coururent se jeter dans leurs bras. Louca, qui était orphelin, décida de rester vivre avec elles.

            Ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps.

 

 

 

 

ALBUM JEUNESSE FINALISÉ GROUPE C 5E1 : DJEINABA, CLAUDIA, MUHAMMAD, THÉO

              Ce sont les vacances ! Laura rentre de l’école. Elle est ravie de pouvoir enfin se reposer car le chemin de l’école est vraiment trop long. Elle vit avec ses parents à la campagne, loin de tout. Sa maman fait quelques ménages et son père est éboueur. Tous deux, ont aussi beaucoup de route à faire pour se rendre au travail et peuvent, parfois, terminer très tard leurs journées.

            Ainsi, lorsque Laura termine l’école, elle se rend très souvent chez ses grands-parents qui logent non loin de sa maison.

 

            Aujourd’hui, ses parents rentrent plus tôt que prévu du travail ! Le sourire aux lèvres, ils annoncent à Laura une très belle nouvelle. Leur nom a été tiré au sort au grand jeu de la superette du village. Ainsi, ils peuvent effectuer trois voyages consécutifs de leurs choix d’une durée totale de trois mois. Dans deux jours, ils partiront pour trois mois à Paris, Londres et Phuket.

            Laura, émue et contente, se met à imaginer les belles aventures qu’elle vivra dans ces villes extraordinaires.

 

            Il est l’heure de partir. Laura ne se sent pas conquise par ce voyage à Paris. Rester en France, ça n’est pas si dépaysant… les vacances commenceront vraiment lorsqu’ils se rendront à Londres et en Thaïlande !

            Arrivés à Paris, ils se dirigent vers l’hôtel réservé depuis peu. Après avoir déposé les valises, la famille décide de visiter la capitale.

            Ils se baladent tout en prenant des photos de quelques clichés. La maman de Laura lui demande de dessiner l’arc de triomphe et Laura s’exécute sans plaisir.

            Il est midi, ils décident tous de manger au restaurant avec la cagnotte que leur a remis Richardo, le grand patron du papa de Laura. Ils prennent tous en entrée une salade, en plat principal la matelote d’anguilles et en fromage du camembert.

            Quelques semaines plus tard, ils embarquent sur un des bateaux pour parcourir les plus beaux monuments vus de la Seine. Laura a le mal de mer et apprécie toujours aussi peu son voyage à Paris. Elle adorerait changer de destination, quitter la France, quitter Paris.

Elle songe à tous ces paysages qu’elle découvrira prochainement lorsque ses parents, la sortent soudainement de ses pensées :

            « Laura ! Regarde qui se trouve sur le bateau ? »

Laura suit du regard l’index de sa maman et s’écrie : « Non, c’est une blague ! »

            « Keblack », son chanteur préféré, se trouve à l’avant du bateau et s’apprête à chanter. Il invite quelques personnes à le rejoindre dont Laura. Il commence à chanter, les autres le suivent et maintenant c’est au tour de Laura. Il semble émerveillé par sa voix pure. Les parents prennent des photos inoubliables de cette rencontre inespérée. Mais dès demain, il faudra quitter Paris pour Londres.

            Arrivée à Londres, Laura ne pense qu’à cette rencontre et regrette fortement son séjour à Paris. Elle ne pense qu’à « Keblack », qu’à revoir son idole. Les jours passent lentement. « Keblack » de son côté apprend que Laura et sa famille sont à Londres. Il prend un vol aller. Une fois sur le territoire londonien, il apprend de nouveau que la famille lui a échappé. Ils se trouveraient à Phuket ! Il rentre au Luxembourg en espérant que Laura ne manquera pas de lui faire signe dès son arrivée.

 

            Après trois mois d’aventures, Laura et sa famille rentrent au Luxembourg. Les parents souhaitent remercier leur patron qui, en plus de ce voyage gagné lors d’un grattage à la superette du village, leur avait remis une belle somme pour profiter et ne pas se priver. Arrivés devant l’entreprise, Laura et ses parents aperçoivent « Keblack ».

            Celui-ci court vers Laura et lui propose une chose unique ! Il souhaiterait faire un remix d’une de ses chansons avec elle. Émue, Laura regarde ses parents comme pour recevoir leur consentement. Ils acquiescent avec un « oui » de la tête.

           

 

 

           

 

 

ALBUM JEUNESSE FINALISÉ GROUPE B 5E1 : MICHAËL, SIVARADJA, ISMAÏL ET SHERAZ

             Rysing est un garçon aux cheveux bleus âgé de treize ans. Blaze est son rival et lui, a les cheveux jaunes. Tous deux habitent à Tokyo et sont passionnés d’art martial. Rysing a une sœur jumelle nommée Mia. Blaze, Rysing et Mia ont tous les trois un porte-bonheur : Rysing et sa sœur ont un collier mystérieux alors que Blaze possède deux bracelets tout aussi mystérieux.

            Tous trois partent pour un grand combat d’arts martiaux non loin de chez eux. Ils ont tardé à s’inscrire mais ont été acceptés, à la dernière minute.

 

            Le tournois débute ! Blaze et Mia doivent combattre. Le combat est difficile et serré, Mia perd à cause des bracelets que possède Blaze.

C’est au tour de Rysing de combattre. Il se bat face à un adulte portant une capuche noire et un masque aux motifs étranges. Rysing sort vainqueur mais Blaze, attristé par la victoire de son rival, fait sortir de ses bracelets un esprit maléfique qui le blesse, lui ainsi que tous les participants du tournois. Rysing, ayant échappé au mauvais esprit, tente de l’arrêter en activant son collier aux pouvoirs infinis. À peine, la main posée sur son collier, le voilà qui change totalement d’apparence.

 

            Après ce combat acharné, prit de remords, Rysing court vers l’hôpital voir son rival Blaze en espérant vivement que ses jours ne soient pas comptés.

            Il questionne de longues minutes le médecin et celui-ci lui fait comprendre qu’il lui faut un remède qui, jusqu’à ce jour, reste introuvable. Face à cette annonce, Rysing reprend son apparence initiale. L’aventure ne fait que commencer : Rysing doit trouver ce remède mais où ?

            Ne sachant pas où se rendre, tournant sur lui-même, déambulant dans les couloirs de l’hôpital, Rysing découvre un portail mystérieux avec des formes très étranges. Il hésite longuement à franchir cette porte mais d’un geste peu convaincu, l’ouvre.

            Il découvre alors un monde totalement fantastique, une immense salle de jeux où se trouvent deux quiz enfermés dans deux grands tableaux.

            Rysing décide de répondre à ces quiz qui s’offrent à lui. Première grande question :

            « Où es-tu ? »  

            Sans trop d’hésitation, Rysing affirme se trouver dans un endroit fantastique. La question semble être validée. Il peut désormais répondre à la seconde question :

           « Que gagneras-tu en battant un adversaire puissant ? »

           Rysing ne pense qu’au remède qui lui permettrait de guérir Blaze et réplique aussitôt qu’il doit combattre pour récupérer ce produit.

           L’adversaire puissant s’offre aussitôt à lui. Sans attendre, Rysing s’acharne comme jamais à mener jusqu’au bout le combat. A bout de souffle, l’adversaire lui transmet le remède et le portail s’ouvre.

 

           Blaze sera sain et sauf !

           Dans un climat amical, Mia reprendra les entrainements pour surpasser Blaze et celui-ci fera tout pour battre Rysing.

 

           Restez toujours déterminés !

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